Je m'appelle Antoine, j'ai 19 ans. Je viens d'une petite ville de Bourgogne et je me suis installé à Tour pour faire mes études de droit.
Ne connaissant pas grand monde, j'ai emménagé en colocation avec le fils d'un gars avec qui mon père a fait l'armée. Thomas a 22 ans, il est en licence d'histoire et loue un petit T3 en centre ville. La deuxième chambre s'est libérée récemment, ça tombe bien !
Thomas est un type taciturne, plutôt bogosse, assez populaire mais du genre sérieux. Le premier jour, il me présente l'appartement. Tout est bien rangé, propre et assez impersonnel. Il insiste sur la vaisselle, le ménage et l'utilisation des appareils technologiques qu'il a en assez grand nombre (son père est friqué).
J'écoute d'une oreille, plus intéressé par ma chambre et surtout par la ville qu'on m'a dit assez vivante. J'ai hâte de profiter de ma nouvelle liberté pour faire la fêt et rencontrer des filles (je suis toujours puceau...)
Les premières semaines passent. Je fais beaucoup la fête, je rentre tard dans la nuit et du coup je ne vois pas souvent Thomas. Je sais qu'il étudie pas mal, qu'il fait du sport (tennis, foot, athlétisme) et qu'il se couche tôt avec ses boules Kies.
J'ai bien vu qu'il me laisse parfois un petit port-it pour me rappeler de faire la vaisselle ou me demander de ranger mes caleçons sales. Mais bon, ça va ! On est pas aux pièces. Je suis enfin un adulte : j'ai envie d'en profiter.
...
Un samedi matin, je rentre à 5h de matin, seul car je n'ai toujours pas réussi à dégoter une tourangelle qui veuille aller plus loin qu'un firt un peu poussé dans les toilettes d'une boite de nuit. Je titube sous l'effet de l'alcool. Et patatras : je renverse en passant la table basse sur laquelle il y avait des verres que mes potes et moi avions laissé la veille au soir. Le bruit du verre qui se casse résonne dans la nuit.
"Putain c'est QUOI ce BORDEL?!!!!!"
Thomas est sorti de sa chambre, en calbut et débardeur de nuit.Il a les cheveux en bataille et ses bouchons d'oreille à la main.
"Euh... désole mon pote. J'ai renversé les verres. T'inquiète, je nettoierai tout ça demain matin."
"On est DEJA demain matin. Et je suis pas ton POTE. Tu comprends ça?"
"Oh calme-toi mec. Ca va, je vais nettoyer je te dis."
"OK. J'ai essayé de rester calme jusqu'à maintenant mais en fait t'es juste un gros GAMIN. Tu fous riens. Tu te murges la gueule à longueur de soirée. Tu laisses l'appart dégueulasse. Je dois toujours passer après toi. Tu bouffes mes courses. Tu casses ma vaisselle. Tu m'empêches de dormir. Tu..."
"C'est bon là. Lâche moi t'es pas mon père."
"Ah OUAIS? Tu vas voir !"
Là, je sens que je suis allé trop loin. Le Thomas que je connais, calme et propre sur lui, toujours posé, se métamorphose. Bien sûr, il garde le même air impassible, mais je lis la colère au fond de ses yeux.
Il part dans sa chambre et revient quelques instants après avec dans sa main... sa ceinture !
Et là, sans comprendre ce qui m'arrive, incapable de réagir vu mon degré d'alcoolémie et la puissance de mon colocataire, je me retrouve le pantalon et le slibard sur les pieds, allongé sur le canapé, tandis que Thomas m'assène des coups de ceinture sur les fesses.
Les coups pleuvent. Le cuir me mord les fesses. Je crie de douleur. 10 coups, 20 coups... A chaque fois que j'essaie de me libérer, Thomas me maîtrise d'une poigne de fer, m'administrant au passage quelques baffes bien senties qui me brûlent les joues de douleur et de honte.
J'ai les fesses à l'air, la queue toute petite qui pendouille entre mes cuisses et je chiale sous les coups d'un jeune mec de 22 piges qui a décidé de me donner une leçon dont je comprends confusément qu'elle est méritée.
Plus il me frappe, plus je chiale et plus je réalise que je suis un sale gosse malgré mes 19 ans et ma vie d'étudiant déluré.
Au bout d'un moment qui me parait une éternité, les coups s'arrêtent. Je pleure à chaudes larmes, prostré sur le canapé. Je sens alors la main puissante de mon colocataire qui me prend par le bras, me soulève et me serre contre lui. Je me laisse aller un moment : tout nu, collé contre mon bourreau, je pleure en silence.
Puis Thomas m'éloigne de lui et me regarde droit dans les yeux.
"Mon gars, cette leçon n'est pas la dernière. Je pense que tu as compris que tu avais dépassé les limites et que cette raclée était méritée. Mais je crois aussi que tu sais, au fond de toi, que tu as besoin d'être pris en main. Je n'ai vraiment pas le temps pour m'occuper de ça, mais je pense que c'est mon devoir. Tu es le fils du meilleur ami de mon père. Alors, je vais faire ce qu'il faut pour te remettre dans le droit chemin. Ca va être douloureux, tu me croire. Ce n'est pas la dernière fois que tu pleures. Mais tu n'as pas le choix : soit tu m'obéis, soit je te mets à la porte et je raconte à ton père toutes tes frasques."
A SUIVRE
Punitions
Autres histoires de l'auteur : La ceinture de mon coloc