Je me lance à mon tour. Peut-être que je récupèrerai mon amour Abdel D.
On était ensemble en BTS Commerce International il y a maintenant 9 ans. Moi j'avais 21 ans je m'appelle K, brun, taille moyenne, cheveux noir et court, yeux noir. Lui, Abdel un beau marocain de 20 ans, originaire de Oujda, fin, des yeux noir, cheveux noir, taille 1.68m.
Nous étions dans la même classe pendant 2 ans. Je n'ai jamais pu l'avouer que je l'aimais. Lui non plus d'ailleurs, peut-être à cause du poids des traditions, religions... je le regrette aujourd'hui !
Il me touchait beaucoup, me disait que j'étais beau, me complimentait à longueur de journée sur mes vêtements, passait ses mains baladeuses près de mon cul bien moulé dans mon jean.
Une fois, après un cours de commerce international, je devais passer un appel, je suis donc monté à l'étage supérieur et il m'a suivi...J'avais le dos face à l'escalier, qu'il s'est approché de moi, m'as pris par la taille, et je sentais son souffle près de mon oreille droit.
J'aurais pu le prendre à mon tour dans mes bras en me retournant. Et l'embrasser, amoureusement afin de le faire signifier que je le veux, qu'il m'appartient, que je l'aime, que j'attendais ce moment depuis 2 ans. J'aurais pu lui dire Abdel j'ai envie de toi et l'inviter chez moi.
J'aurais pu, s'il aurait accepté mon invitation, une fois fermé la porte de mon appart, l'embrasser encore et encore, nos deux langues entremêlés, dans un désir indescriptible. J'aurais pu lui souffler dans ses oreilles que je l'aime et que j'ai envie qu'il me déshabille, j'aurais pu lui murmurer à l'oreille que j'ai envie de le sucer, de faire grossir sa bite d'arabe circoncis dans ma bouche, le faire exciter au max avec le bout de ma langue sur son gland, j'aurais pu lui faire des gorges profondes comme j'ai tant rêvé.
En enfin une fois l'excitation au max, j'aurais pu lui demander de me prendre dans toutes les positions qu'il souhaite, et de me faire l'amour sensuellement tout en étant tendre, amoureux comme il savait tant le faire avec ses gestes au quotidiens.
Et comme un con je me suis écarté sur ces foutus escaliers du lycée, au lieu de le prendre dans mes bras. J'étais comme hypnotisé par ce beau mec, je n'ai pu rien dire, en fait j'étais tout simplement amoureux mais tellement coincé par le tabou de l'homosexualité.
Abdel mon amour, si tu lis ce message sache que je t'attends encore, et je t'attendrais pour au moins te voir une fois et discuter ensemble et te dire en face après 9 ans que je t'aime encore.
K
Amoureux75