Je regarde ma montre, il est 13h50. Je suis un peu en avance, heureusement, je n'aime pas être en retard, surtout quand je dois rencontrer une nouvelle conquête qui me promet de m'emmener vers un bel orgasme. Je tremble un peu, ça me fait toujours cet effet quand je rencontre un inconnu avec qui je vais partager mon intimité, qui va regarder mon corps nu.
Je l'ai rencontré il y a deux jours sur une application de rencontre et je lui ai raconté mon envie d'essayer avec un homme plus âgé que moi. Il m'a dit être masseur professionnel et me promet de très beaux instants avec lui. J'ai donc craqué, et une fois ma voiture garée dans les rues de Nîmes, je compose son numéro et l'appelle.
" Allô ? Oui tu es bientôt là ? Alors le code d'entrée est le **** et tu montes au deuxième étage. A de suite, j'ai hâte "
Ouah, une voix suave qui me fait déjà avoir une légère érection. Mais la pluie froide qui me tombe sur le visage est tellement glaçante que je n'ai pas le temps de fantasmer sur la voix de cet homme mûr que je vais rencontrer. Je me précipite pour me protéger sous son porche et fait le code d'entrée puis monte au deuxième étage, trempé des pieds à la tête.
Il m'ouvre et me voici en face d'un bel homme de 45 ans, cheveux grisonnants, yeux d'un beau bleu à me faire pâlir d'envie qui scrutent toutes les parties de mon corps. Je commence lentement à rougir, et pour briser la glace, il se penche vers moi et me pose un léger baiser sur les lèvres m'invitant par la suite à retirer mes vêtements trempés et m'allonge devant la cheminée. Je me mets en caleçon et je vois son regard briller devant mon corps de jeune homme de 19 ans. Je fais 1m69, brun aux yeux marron foncés, je suis un peu enrobé ce qui me fait avoir quelques complexes mais ça n'a pas l'air de le déranger, bien au contraire même en le voyant me fixer du regard avec son sourire charmeur et ses yeux qui me dévorent littéralement.
Il en profite pour mettre mes vêtements à sécher et me rejoint devant la cheminée avec une serviette. Il avait déposé une couverture juste devant l'âtre et a commencé à me recouvrir d'une serviette chaude en me frictionnant doucement, comme une légère caresse pour ensuite me serrer dans ses bras. Durant ce doux séchage, ses lèvres ne sont pas restées inactive et ont parcouru mon cou avec de légers baisers qui me faisaient frissonner d'envie et de désir. Je me laissais déjà bercer par ses caresses, la chaleur de son corps contre le mien me portait déjà dans un entêtement divin.
Une fois sec, il se déshabilla lentement devant moi, dévoilant une petite toison grise sur son torse reliée par une petite ligne de poils jusqu'à son pubis qui me paraissait déjà prendre encore plus d'ampleur sous son boxer noir. Je n'avais qu'une hâte, être nu avec lui et profiter de la chaleur de son corps.
Il m'a fait m'allonger, s'est couché à mes côtés puis a commencé à me caresser le torse, le visage, puis est redescendu jusqu'à la bosse qui remplissait désormais le léger tissu qu'il restait sur moi. Cette bosse qui avait pris de plus en plus d'ampleur au rythme de ses baisers dans le cou, de ses caresses. Il m'a malaxé au travers du tissu ce qui me faisait être de plus en plus dur.
Ensuite, après ces légères caresses, il s'est redressé, m'a demandé de fermer les yeux puis à commencer à m'enlever ma dernière barrière de vêtements pour m'enduire le corps d'huile de massage. Ce contact chaud avec ses mains m'a fait comme un électrochoc, l'odeur de l'huile, le crépitement du feu, sa voix douce et suave me répétant que j'étais beau, que j'étais quelque chose qu'il n'osait espéré, tellement jeune et excitant m'ont emmené dans un autre espace temps, un endroit où il n'y avait de place que pour la sensualité, et je n'avais qu'une hâte, sentir encore la chaleur de son corps contre le mien.
Je me laissais étourdir par son massage tantrique qui me faisait avoir totalement conscience des moindres recoins de mon corps. La moindre pression qu'il faisait, le moindre effleurement me faisait comme un frisson d'extase qui me portait petit à petit vers un lâcher prise que je n'avais jamais eu. Ses mains ont commencé à faire un léger va et vient sur ma verge qui commençait à me faire mal tellement elle était dure.
Puis il a commencé à prendre mon pénis en bouche ce qui m'a fait pousser un léger cri de surprise. Sentir cette bouche humide, cette langue curieuse jouer avec mon méat fut un délice. Avec ses mains, il me caressait les testicules tout en s'appliquant à faire un léger va et vient lent et sensuel sur ma verge. Ne voulant pas être en reste, j'ai commencé à caresser son sexe déjà bien dur qu'il avait découvert depuis le début du massage déjà. Nous avions un sexe d'à peu près la même taille, 17/5 ce qui était tout à fait ce qui me fallait pour avoir du plaisir. Il eut l'air d'apprécier ma prise d'initiative, accélérant le rythme de sa bouche pour décupler mon plaisir.
Petit à petit, son sexe se rapprochait de mon visage et ma bouche n'attendait qu'une chose, que son membre s'insère lentement entre mes lèvres pour que je puisse goûter au liquide qui commençait à s'échapper de son gland. Je récupérais la goûte qui perlait au bout de son gland et ce léger goût salé me donna envie de prendre encore plus de centimètres au fond de ma bouche. Ma langue s'affairait à caresser le frein sensible de ce pénis qui ne cherchait qu'à se faire titiller par mes soins. Me sentant détendu, excité et désireux d'apporter autant de plaisir que je n'en recevais, j'ai commencé à enfoncer de plus en plus son membre au fond de ma gorge jusqu'à avoir mon nez dans ses poils pubiens. Je sentais toute sa colonne de chair pulser dans ma bouche jusque dans ma gorge, je le sentais lui, tout tremblant de plaisir.
Il avait arrêté sa fellation et il a commencé un léger va et vient dans ma bouche. Je m'amusais avec ma langue à lui caresser sa queue, j'avais envie d'entendre ses gémissements de plaisir, rien ne me plaît plus que d'entendre un homme gémir de plaisir, qui plus est si c'est moi qui les lui procure. Avec mes lèvres, je faisais une légère pression à la base de son pénis tout en accélérant mon va et vient. Mais ne voulant pas venir trop vite, il s'est retiré puis s'est remis à côté de moi, reprenant ses douces caresses et ses baisers sur mon corps brûlant de désir charnel.
Il s'est collé à moi, je pouvais sentir son souffle sur mon cou, son membre turgescent contre ma cuisse. J'ai essayé de le prendre en main mais il m'a refusé ce plaisir, me demandant d'être patient, qu'on allait faire l'amour comme jamais et que j'allais ressenti un plaisir que je n'avais jusque là pas encore pû expérimenter.
Il m'a fait basculer sur le ventre puis m'a enduit le dos, les fesses et les cuisses d'huile pour continuer son massage érotique. Ses massages me donnèrent tellement de plaisir que je me sentis vite repartir dans un sentiment de plénitude. Pendant que ses mains me massaient les épaules et le dos, je sentais son sexe dur aller et venir entre mes fesses, ne voulant que s'insérer en moi, me pourfendre. Mais il fallait être patient avant de pouvoir sentir son membre me posséder, je le voulais en moi et il le savait en me sentant légèrement cambrer mes reins pour accentuer le frottement de son gland contre la raie de mes fesses.
Puis il est descendu lentement, ses mains habiles me malaxant l'arrière des cuisses et remontant lentement vers mon entre jambe pour finir sur mes fesses. A chaque passage de ses doigts habiles, je sentais mon envie s'accroître, une envie mélangée à la frustration de ne pas avoir encore ce que je désirais ardemment. Je ne savais pas que c'était un point érogène chez moi mais ses pressions sur ma partie charnue me procuraient une irrémédiable envie de me faire prendre par lui. Ses doigts se sont lentement approchés de mon anus et un courant électrique m'a tétanise quand j'ai senti sa langue venir me lécher lentement puis me pénétrer. Je me détendais de seconde en seconde, m'ouvrant de plus en plus à ses caresses buccales et de ses doigts qu'il avait commencé à insérer en moi. Quelle torture ! Je gémissais comme jamais et il s'amusait à me voir dans cet état de transe. Je n'en pouvais plus, je le voulais, je voulais le sentir en moi, je ne pouvais plus me retenir et je l'ai supplié de me prendre.
Un rire doux et charmeur s'est échappé de sa bouche et il s'est lentement allongé sur moi, m'embrassant au passage la nuque, le cou, me mordillant le lobe de l'oreille pour placer son vît à l'entrée de mon trou. Puis il a fait de légers mouvements, me susurrant à l'oreille qu'il n'avait qu'une envie, me posséder, me prendre lentement, me faire avoir le plus bel orgasme que je n'ai jamais eu !
Enfin ma patience allait être récompensée, j'allais sentir cet homme si tendre et si excitant me pénétrer totalement. Puis le moment enfin attendu est arrivé, après avoir enfilé une capote et s'être enduit le sexe de lubrifiant, j'ai senti mon orifice s'ouvrir à lui, petit à petit. La douleur a vite laissé place à un plaisir que je n'avais jamais ressenti, grâce l'attention qu'il m'a portée me permettant d'être totalement ouvert à ses assauts. Il s'est enfoncé de plus en plus loin jusqu'au moment où j'ai senti toute sa colonne de chair me transpercer.
Un cri m'a échappé et ses lèvres sont venues se souder aux miennes pendant qu'il entamait un léger mouvement de bassin, faisant onduler nos deux corps. Sa queue caressait ma prostate sans taper dedans ce qui me faisait des picotement dans tout le corps, je n'étais plus rien, rien qu'un être doué pour une seule chose, ressentir l'extase, le plaisir. Un corps entouré par des bras puissants qui ne voulait pas me laisser m'échapper, un corps fusionnant avec un autre, pénétré par une queue qui commençait à prendre un rythme de plus en plus rapide. Je gémissais de plus belle sous ses coups de reins, et plus ses coups étaient puissants, plus il me serrait contre lui.
Mes fesses claquaient au rythme de ses acoups et ma jouissance anale était à son paroxysme. Mon sexe déversait des flots de liquide tellement mon excitation était grande, tellement j'aimais sentir cet homme me posséder, me prendre avec une puissance quasi animale. Puis il sentit sa jouissance arriver et pour faire durer le plaisir encore quelques temps, il a commencé à redevenir doux, sensuel pour faire redescendre la pression.
Il s'est retiré, mon trou était ouvert et je sentais presque son membre encore en moi. C'est un peu hébété que je l'ai entendu me dire que son corps était à moi, que je pouvais en faire ce que je voulais, qu'il voulait lui aussi me sentir en lui. J'étais tellement devenu un être sexuel que je ne pensais qu'au plaisir à ce moment là et j'ai commencé à imiter le traitement qu'il m'avait procuré. C'est ainsi que j'ai pu découvrir ma passion pour les annulingus. Ce trou si doux au toucher qui procure tellement de plaisir au contact de ma langue.
J'ai lentement caressé cet orifice, ai léché les replis de cet anus, l'ai sucé, aspiré pour entendre ses soupirs de satisfaction aux moindres de mes actes. Ma langue essayait d'entrer en lui, et plus j'essayais d'aller profond, plus je le voyais se cambrer pour essayer d'en faire entrer le plus possible en lui. J'alternais entre ma langue et mes doigts pour sentir son trou se dilater sous mes caresses. Je lui mordillais les fesses pendant que mes doigts s'occupaient de son orifice. J'enfonçais un doigt puis un deuxième qui rentrait tellement facilement que le troisième suivi sans problème.
C'est à ce moment là qu'il me demanda de le posséder, de le prendre , de le rendre de fou. Je le voyais se pâmer devant mes attouchements incessants et j'ai alors mis un préservatif puis, lui attrapant les hanches, je l'ai fait se redresser pour pouvoir l'embrasser pendant que je présentais ma queue entre ses fesses. J'ai poussé légèrement, sentant son trou se dilater petit à petit, laissant passer mon gland puis serrant ma verge tout au long de son passage pour ensuite sentir mes couilles buter contre ses fesses. J'étais en lui, totalement inséré.
Arrivé au fond, j'ai poussé un râle de plaisir mélangé au sien. J'ai attendu quelques secondes avant de commencer lentement mes va et vient, lui tenant fermement les hanches tout en lui mordant le cou. Je ne me retenais plus, je lui pilonnais le cul tellement fort que ses cris résonnaient dans toute la pièce, je le voulais, le dévorais, le possédait en le pénétrant avec de forts coups de butoirs. Ses fesses claquaient de plus en plus fort, il gémissait de plus belle, je donnais de violents coup de rein, souhaitant entrer encore plus profondemment dans son antre chaude et accueillante.
Puis nous avons changé de position, il s'est mis sur le dos à remonter ses jambes sur son torse et, sans ménagement je me suis réintroduit en lui. J'ai pu sentir ses sphincters faire un mouvement de pression sur ma queue, me décuplant les sensations, me procurant un plaisir si intense que je n'ai pu que le pilonner avec force, lui mordant les lèvres, lui pinçant les tétons. Je n'étais plus moi même, j'étais devenu une bête ne voulant que le dominer, le pénétrer brutalement, le faire crier de plaisir. Tout ce temps qu'il a passé à vouloir contenir ma jouissance sans pour autant me laisser venir me donnait envie de le féconder, le remplir de ma semence pour qu'il m'ait en lui, pour que mon sperme tapisse ses entrailles.
Toute cette frustration s'échappait de moi, je tenais ses cuisses relevées pour regarder ma queue entrer et sortir de son trou bien dilaté maintenant. Il criait de plus en plus fort, s'accrochant à mon dos, enroulant ses jambes autour de mes hanches pour mieux ressentir le choc de ma queue en lui. Enfin sans se toucher, sa queue cracha quatre jets de spermes qui se sont écrasés sur son ventre. Au même moment, son cul s'étant rétracté, j'ai senti la jouissance venir, alors je me suis retiré, j'ai enlevé le préservatif et je me suis approché de son visage pour éjaculer cinq jets de semences sur lui. Un jet lui tomba sur la bouche, il se pourlécha les lèvres afin de me goûter et me fixa avec son sourire taquin.
Nous nous sommes écroulés l'un à côté de l'autre en sueur, lui me caressant lentement les cheveux pendant que je me blottissais sur son torse. Je jouais avec les poils de son torse en reprenant mon souffle. Je n'avais jamais ressenti un tel moment de plénitude. Mes forces m'avaient complètement abandonnées, Je n'arrivais pas à savoir ce qu'il s'était passé mais j'avais pris mon pied autant que lui. En regardant mon téléphone, je me suis aperçu que trois heures s'étaient écoulées, je n'avais pas vu le temps passé. Nous sommes restés un petit moment dans les bras l'un de l'autre sans rien dire, juste profitant de cet instant de calme après une jouissance que je n'aurai jamais cru possible.
Après quelques minutes, il s'est relevé et m'a proposé de prendre une douche pour enlever toute la sueur et la semence que l'on avait sur nous. Je l'ai suivi sous la douche et l'on a profité de ce moment pour se caresser, s'embrasser sous le jet d'eau, se savonner sensuellement. Je me serrais contre lui, je n'arrivais pas à dessouder mes lèvres des siennes. J'avais vécu une telle communion avec son corps que je ne pouvais me résoudre à me scinder à celui-ci. Mais toute bonne chose a nécessairement une fin.
Nous sommes sortis de la douche, le soleil venait de réapparaître au-dehors et mes vêtements étaient secs depuis longtemps. Il a commencé à me sécher avec la serviette, comme au début de notre rencontre. La boucle était bouclée. Je l'ai embrassé pendant quelques instants sur le pas de la porte après avoir enfilé mes vêtements et je suis parti le sourire aux lèvres. En rejoignant ma voiture, j'ai reçu un message de sa part :
" merci pour cet agréable moment jeune homme, j'espère que nous pourrons réitérer ce doux moment ensemble. "
Je ne savais pas si j'allais le revoir, j'étais sous le charme et cette expérience m'avait fait découvrir à quel point le sexe pouvait être quelque chose de plus qu'un simple acte banal, j'avais ressenti toutes ces sensations, j'avais sentit l'extase, l'orgasme... Ce jour-là, ce jour de novembre 2011, cette nouvelle expérience m'avait radicalement changée.
Matiti Yah
yah.matiti@gmail.com
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