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Un été ensoleillé
Cette pression que j'exerçais sur lui avait plus que bénéfique, en particulier ces trois doigts qu'il a pris dans le cul. Il ne l'ouvrait plus du tout, son sourire de mec trop sûr de lui avait disparu. Je m'étais même plusieurs fois surpris à l'entendre dire à la classe d'arrêter de me faire chier, alors que dans le même temps, c'était moi qui le faisait souffrir. Il aurait pu se venger depuis des semaines mais rien. Il m'a même raccompagné une fois jusqu'à l'appart', pour éviter qu'on s'en prenne à moi. Ses notes chutaient, alors que je retrouvais mon niveau de 3ème de promo.
Ses potes lui demandaient souvent ce qui n'allait pas chez lui, mais il leur disait qu'il était juste fatigué. A deux semaines de la fin de l'année, il a rompu avec sa copine, ce dont je me suis félicité. De toute façon, même si c'est une belle garce, elle ne le méritait pas. Il se renfermait de plus en plus sur lui-même. Il ne me parlait plus, alors que j'avais presque cessé de le tirailler, hormis le quelques tapes sur les fesses à la maison et ses affaires de cours que j'avais jeté sous la douche pour lui rappeler quelques souvenirs de début d'année.
Je ne sais pas pourquoi mais je sentais que quelque chose allait arriver, comme le présentiment de futurs représailles.
Moi, je me sentais étrangement bien, même si mon comportement envers Arthur était parfois limite. J'étais beaucoup extraverti et quelques personnes de la classe commençaient même à venir me parler, surtout ceux qui jusque là n'avait fait que suivre les autres sans vraiment me faire quoi que ce soit. Les profs me félicitaient pour mon année assez bien réussie et j'avais même un bon stage dans une grande enseigne. Concernant Arthur, j'avais presque envie de tout arrêter, de lui retirer sa laisse. Mais je savais que la tentation était encore trop grande pour lui de se retourner contre moi. Je ne devais plus lui montrer mes faiblesses. Mon côté mâle dominateur à tendance violente prenais le dessus quand j'étais avec lui. Et bizarrement, je commençais à ressentir des choses pour, en plus de cette irrésistible attirance pour ce bel apollon. Je ne savais pas si c'était le fait de dominer plus fort que moi, ce sentiment de puissance, qui me plaisait dans cette relation, ou simplement le nouvel homme que j'avais face à moi, plus fragile et humain.
Mais j'avais bien raison de me méfier. Un soir où il me faisait encore à manger les fesses à l'air, il a tout envoyé promener et s'est retourné vers moi, le visage pleins de haine. Il a jeté son tablier à terre et s'est approché de moi. J'avais l'impression d'avoir un tueur sanguinaire prêt à m'arracher la tête ! Il pousser violemment contre la porte de la chambre en hurlant.
A : Ludo j'en marre ! Maintenant tu vas arrêter d'abuser de moi sale pédale de merde. Je te déteste ! T'as fait de ma vie un enfer mais c'est fini, demain je vais porter plainte contre toi. Je vais foutre définitivement ta vie de connard en l'air !
A ce moment, j'ai voulu le gifler, mais je suis rentré calmement dans la chambre.
L : Ok ... on arrête ... je vais juste envoyer quelques message de toi en train de me branler à certaines personnes ... comme tes potes macho ou ... ta maman
J'ai claqué la porte devant lui, bien décidé à en finir avec ce petit con. Comment avait-je pu croire qu'il pouvait changer comme ça ?! Mais d'un coup, il s'est jeté sur la porte pour essayer de l'ouvrir, alors que j'avais fermé le verrou.
A : Non Ludo attends fais pas ça je t'en supplie ! Je voulais pas dire ça, je sais pas ce qui m'a pris. Pardon, stp, pardon. Envoie pas ces photos. C'est la dernière fois que je fais ça je te le promets !
L : C'est trop tard ! C'est également la dernière fois que tu me déçois. Je vais le faire et tu vas te démerder pour t'expliquer avec les personnes concernées !
A : Attends ! Je ... demande-moi ce que tu veux et je ... je ferai tout pour que tu gardes ça pour toi.
L ! "Tout" ?
Je suis sorti de la chambre, bien décidé à lui faire payer cet affront. Au début, je voulais lui faire un truc bien hard et sale mais ... j'avais envie de me vider les couilles !
L : Embrasse-moi ... avec la langue ! J'ai jamais embrassé d'aussi beau mec que toi.
A : Je ... je pensais pas à ...
L : "Tout" ! Tu as dis que tu "ferais tout" ! Alors fais-le !
A : J'ai jamais embrassé de mec et tu sais que ça me dégoûte ! Salis la maison et je nettoierai. Je peux te donner de l'argent.
L : Ok j'envoie tout ça !
A : Non ... je ... je vais le faire.
Doucement, il a approché sa tête de moi, toujours avec ce même dégoût dans le coeur. Je pouvais sentir son corps se rapprocher et son souffle sur mon visage. Il était tellement beau ! Puis ces lèvres se sont collées aux miennes. Un premier baiser timide, rapidement suivi d'un deuxième. Il ne voulait pas me galocher sérieusement. Mais mon regard a suffi à le convaincre. Il a alors posé sa main sur ma joue, m'a pris par la taille et m'a roulé la plus belle pelle de ma vie. Pour ça il sait s'y le salaud ! Notre étreinte a duré quinze bonnes secondes. J'étais en transe. Cette fois, plus de doute, je suis amoureux de ce mec !
Mais il s'est retiré d'un seul coup, se collant comme effrayé par son propre acte au bar de la cuisine.
L : Ouah ! Ca c'était incroyable ! On aurait dit que ... tu as aimé ça !
A : Pas du tout ! Arrête tes conneries je suis pas du tout comme toi.
L : Eh baisse d'un ton. C'est pas fini !
C'est vrai que ce baiser était presque fougueux. J'étais perplexe face à cet élan soudain de générosité. On aurait dit qu'il attendait ce baiser depuis des lustres. Mais je suis revenu à moi en me rappelant que sa relation avait été écourtée à cause de moi. Regret ou soudaine évidence ? Qu'importe, j'avais toujours les couilles pleines. Je me suis alors foutu à poil, devant lui.
A : Tu fous quoi ?
L : Mets-toi à genou.
A : Ah non ! Ca je le ferai pas ! C'est trop !
L : Pourtant ça t'as pas gêné de me coller ta bite au fond de ma gorge, jusqu'à ce que je vomisse et de cracher ta sauce toutes les semaines sans que je sois consentent ! Alors aujourd'hui tu vas goûter à ça.
A : Ludo je regrette tellement si tu ...
L : La ferme putain et obéis salope !
Il s'est mis à genou et est resté quelques secondes en regardant ma bite, avant de lever les yeux vers moi, attendant peut-être de moi un dernier regret. Je bandais déjà à fond. Il n'avait plus qu'à pomper ! Je lui ai alors pris la tête par les cheveux avant de lui coller mon chibre direct au fond de la gorge. Il tentait de me repousser mais je le maintenais fermement, jusqu'à ce qu'il s'étouffer. Avant de répéter l'expérience, je l'ai laissé tousser quelques secondes. J'ai recommencé un poignée de fois, jusqu'à le faire chialer de douleur. Je voulais qu'il comprenne la douleur que j'avais moi même ressenti. Mais je voulais prendre mon pied.
L : Ca fait mal hein salope ? Bah ouais c'est pas drôle ! Pourtant moi je prenais comme ça toutes les semaines. Alors arrête de chialer, prends ma bite et pompe. Attention à pas mettre les dents.
J'ai alors pris mon tel pour immortaliser ce moment. Il n'avait aucune expérience mais je comptais bien lui faire son éducation ! Il a pris, par réflexe ou par peur, ma bite en deux seconde et a commencé à me sucer. Evidemment, il n'a pu s'empêcher de mettre les dents. Quelques claques et bon coups de bite dans le visage. Je l'accompagnais des mouvement de bassin, pour qu'il la prenne bien jusqu'à la garde, même si ça lui donnait des haut le coeur. J'ai fermé les yeux quelques minutes, pour savourer. Je faisais varier la cadence, pour faire durer au max ce plaisir que j'attendais depuis si longtemps.
Mais quand j'ai rouvert les yeux, le choc. Sa bite fièrement dressée. Cette situation le faisais bander, ce que je lui ai fait remarqué en filmant bien sa teub en l'air.
L : Eh bah ça alors ! Tout à l'heure, quand tu m'as galoché, j'ai cru que tu pensais à ta blonde, mais en fait, tu kiffes les mecs ?!
Il s'est brusquement arrêté, comme pris en flagrant délit.
A : Va te faire foutre espèce de merde ! Je t'ai dit que j'étais pas un pédé de merde comme toi !
Cette fois, la gifle à volée.
L : C'est la dernière fois que tu me causes comme ça ! Je te promets qu'à la moindre mauvaise parole, tout le monde saura que ça te fait bander de sucer des queues. Maintenant, fais moi jouir !
Il s'est empressé de reprendre son travail en me branlant en même temps. J'étais plus que sur les nerfs. Mais je prenais bien mon pied et étrangement, il s'y prenais bien pour ça ! J'ai craché au bout de dix minutes de suce. Je l'ai bloqué sur moi et me suis vidé. Je ne l'ai laché que quand il a eu tout avalé. Je l'ai giflé et l'ai jeté par terre. Il bandait encore. Il mouillait même ! Mais j'avais la haine pour ce type. Je ne voulais plus le voir.
L : Fous le camp !
A : Quoi ?
L : Je t'ai dis de dégager ! C'est pas compliqué !
A : Attend ! J'ai fait ce que tu voulais !
L : Ouais mais tu changeras jamais ...
Je l'ai pris par le bras, ai ouvert la porte de l'appart' et ai commencé à le traîner, nu, dehors.
A : Arrête Ludo ! Arrête fais pas ça. Je peux changer, j'en suis capable ! Laisse moi m'habiller au moins !
Je ne l'écoutais plus. J'ai fermé la porte sur lui.
Il a pleuré derrière la porte pendant vingt minutes. Puis le silence. Puis la colère est passée ... et j'ai regretté. Je me rendais compte que j'agissais comme un connard, pire que lui ! J'ai alors ouvert la porte. Mais il n'était plus là. Paniqué, je suis parti brusquement à sa recherche. Je l'ai retrouvé au bout de 10min, dans une cage d'escalier, recroquevillé sur lui même et en pleurs.
Je l'ai ramené. Je n'avais plus de mots, juste des remords. J'avais dépassé la ligne rouge. Il se rétractait encore plus quand je le touchais. Alors j'ai décidé de le laisser.
On ne s'est plus adressé la parole jusqu'à la fin de l'année, ni même pendant la période de stage. Je pensais à lui chaque jour et surtout à ce soir où j'ai probablement ruiné toute chance d'avoir une relation normale avec lui. J'ai supprimé les preuves que j'avais de mes disques durs et de mon tel. Il ne restait plus que les clefs USB restées à la fac.
Mais à la mi-septembre, il m'a envoyé un message. Je lui avais donné mon numéro, et avait pris le sien, pour le menacer de temps et lui demander de me rejoindre pour des faveurs. Je pensais qu'il ne l'avait plus et moi j'avais oublié que je l'avais encore.
A : Ludo ... je sais que je te donne plus de nouvelles mais ... faut qu'on parle. Appelle moi. Arthur."
PtitGayCurieux
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