J'ai toujours préféré vivre en colocation. Après le départ de chez mes parents, j'ai toujours vécu une année en studio, l'une des plus ennuyeuses de ma vie. J'ai besoin de compagnie, de pouvoir discuter, rigoler et partager. Même à présent que j'ai fini mes études et que je travaille, je continue à vivre en coloc. Ayant des revenus plus confortables, j'ai pu choisir un appartement plus confortable à partager avec un vrai salon et une vaste cuisine. Je le partage avec Stanislas, dit Stan. (Au fait, moi c'est Flavien).
Ce n'est pas la première coloc que je fais avec Stan. On a déjà passé 2 ans ensemble dans une coloc à 4, et ç'a été une de mes meilleures rencontres de coloc. Il y a 18 mois, quand il a fallu que je trouve un deuxième avec qui partager mon appart, je n'ai pas hésité une seule seconde avant de lui proposer. Avec lui, la vie est simple : ni prise de tête, ni fausse pudeur. Pas de problème si on se croise à poil, pas de problème si je baise une de mes meufs sur le canapé du salon, pas de problème s'il se fait baiser par un de ses mecs sur la table de la cuisine. Chacun vit sa vie bien tranquille.
Vous l'aurez compris, Stan est gay et moi hétéro. Aucun problème là-dessus, et on se raconte sans arrêt nos aventures. Il m'a déjà maté en pleine baise, et moi aussi. Pourtant, je n'ai jamais ressenti l'envie ni le besoin de me tourner vers les mecs. Faut dire, sans me vanter, que je n'ai jamais eu de mal avec les filles. Une belle gueule blonde avec des yeux bleus profonds, une barbe de trois jours qui me donnent un doux air viril, et une jolie musculature dessinée par des années de natation qui donne une jolie carrure à mon mètre 85.
Stan est bien foutu aussi, et me ferait sans doute de la concurrence si on jouait dans la même cour. Cheveux noirs et courts, un regard aux yeux verts qui vous attrape, et une carrure de rugbyman. Avec son 1m92, il a l'air dominant et on penserait que c'est un actif invétéré. En fait, il est surtout passif, avec une forte tendance soumise voire salope. Je l'ai trouvé plus d'une fois avec une queue dans le cul et une autre dans la bouche, à se faire traiter de tous les noms. Pourtant, ce qu'il a entre les jambes doit faire envie à plus d'un : un énorme morceau de plus de 20 centimètres de long et 6 de large. Moi-même j'en suis jaloux, même si mon 18 par 5 est tout à fait correct.
Vous devez vous demander pourquoi un hétéro vient vous raconter son histoire sur un site gay, et vous n'avez pas tort. Mais il y a quelque temps, les choses ont commencé à changer pour moi là, vous vous dites que je vais encore vous faire le scénario du coloc hétéro qui commence à coucher avec son coloc gay, un grand classique. Ce n'est pas ça non plus. Le mieux, c'est que je vous raconte.
Tout commence fin juin. Je pensais m'être trouvé une gonzesse pour l'été, un joli brin de fille avec une paire de nibards énorme et une chatte encore bien serrée. On se voyait régulièrement et j'espérais bien que ça dure quand du jour au lendemain, elle s'est tirée pour un boulot à l'autre bout de la France. Pas de relation à distance, je déteste ça et donc je me retrouve comme un con fin juin sans régulière à baiser. Avec les vacances qui arrivent, tout le monde se tire de notre coin et c'est difficile de trouver une fille potable. De toute façon, je suis tombé dans une vague de déprime, sans motivation pour draguer, et au boulot, ma charge de travail a explosé.
Dimanche 24 juin, je prends mon petit-déjeuner peinard dans la cuisine. Je reviens d'une heure à la piscine et je commence à me morfondre sur ma journée sans programme et mes couilles bien pleines. Comme je suis à poil et qu'elles sont bien lourdes, elles s'écrasent sur la chaise avec une demi-molle par-dessus. C'est quasiment devenu mon état permanent, la semi-molle, tellement je suis en manque.
J'entends soudain la porte d'entrée s'ouvrir et Stan fait bientôt son entrée dans la cuisine. Il n'a pas l'air très frais, mais affiche l'air comblé du mec qui a pris son pied toute la nuit. Il porte une chemise blanche grande ouverte sur son torse musclé et épilé, et un petit short rose bien moulant dont la braguette n'est pas totalement refermée, laissant apercevoir ses poils de bite. On voit sur ses vêtements les traces de différents fluides, et quelques feuilles, épines ou traces de terre. Il se laisse tomber sur la chaise en face de moi avec un grand sourire.
- Bonne soirée ? je demande.
- Géniale ! J'ai rarement autant pris mon pied en une nuit.
- Je vois ça à ta gueule de con, et à l'état de tes fringues mon cochon. Tu veux me raconter ?
- Plutôt deux fois qu'une ! Je ferai tout pour revivre ça, même juste en paroles. En fait, la soirée a plutôt mal commencé. J'étais chez Tom et son mec, Lino. Sauf qu'ils ont commencé à se disputer grave alors je me suis barré avec l'un des invités, Davy. Une pure bombe d'Antillais. On a commencé à se chauffer sauf qu'évidemment c'était une pure salope lui aussi. Donc au moment de passer aux choses sérieuses, ça ne matchait plus trop.
On a pensé aller trouver de quoi nous satisfaire en boîte, mais il faisait trop chaud, et on avait plus envie de nature. Alors, j'ai pensé au parking du Bois du Roi. Je n'avais jamais été, mais je savais que c'était un coin chaud surtout en plein été. On a pris ma bagnole et on s'est ramené là-bas. Sans mentir, y avait une vingtaine de caisses. J'ai dit à Davy "ça va être notre fête cette nuit". Il faisait nuit, mais entre les phares et la lune, il restait encore assez de lueurs pour bien se repérer. Avec Davy, on s'est avancé dans les chemins et arrêté dans une petite clairière sympathique. Là, on a commencé à se chauffer en espérant attirer les mecs. Un 69 de pipes, bien vite devenu un 69 d'anulingus. On gémissait sans retenue pour qu'on nous entende de loin et rameuter du monde.
Puis on s'est mis en position, face à face, à quatre pattes, dos cambré et cul tendu. Davy aussi prend la Prep, alors on a crié : "allez, les gars ! on a besoin de se faire baiser. Pour ceux qui veulent, on prend la Prep alors n'hésitez pas à nous remplir de foutre, on adore !". On a commencé à s'embrasser et on n'a pas attendu longtemps avant de voir arriver les premières queues. Y en a 12 qui sont passés dans mon cul, et 10 dans celui de Davy. 7 Qui m'ont rempli le trou, et une dizaine se sont vidés dans nos bouches réunies. Sans compter ceux qui ont tout largué un peu n'importe où sur nous. Quand on a commencé à avoir notre compte, on est retourné à ma voiture et on s'est câliné pendant un bon moment. J'avais le trou tellement ouvert que Davy a pratiquement réussi à mettre le poing dedans. Regarde !
Stan s'est déshabillé tout en me racontant sa soirée, avant de se mettre à côté de moi et de se pencher en avant pour me montrer ses fesses. Il y avait du sperme séché partout autour de sa rosette encore largement ouverte. Quand il a poussé un peu pour l'ouvrir un peu plus, un filet de sperme s'est échappé et a glissé entre ses cuisses. Stan s'est retourné pour m'adresser un grand sourire puis a baissé le regard entre mes cuisses.
- Putain, ton morceau est au garde à vous ! T'as toujours pas baisé pour que mes histoires te mettent le gourdin comme ça. Faut que tu fasses quelque chose mon gars.
- J'ai la flemme mec, pas le courage d'aller draguer. Je pensais tenir un truc avec cette pouffe d'Émilie. Et puis un dimanche comme à en journée. Je ne vais pas aller draguer à la kermesse...
Stan m'a regardé avec compassion en me passant le bras sur l'épaule.
- Je ne vais pas te proposer les putes, et même si j'ai pas mal de potes qui seraient ravis de te rendre service, je ne pense pas que ça te convienne non plus.
- C'est gentil, mais effectivement ça ira, je préfère encore madame 5 doigts.
- Même un travesti ou une trans ? Tant que tu passes par la porte de derrière, ça ne doit pas faire grande différence.
- Ça reste pas ma cam, mais ça me touche que tu te soucies de moi comme ça.
- Bon je vais aller me doucher, puis dormir toute la journée.
Il bâille en sortant de la cuisine et s'arrête soudain avec l'air de celui qui a une idée de génie.
- J'y pensais plus, mais le Bois du Roi, ça peut aller aussi pour toi. Il paraît qu'y a des meufs de temps en temps, surtout en journée. Ça ne coûte rien de tenter non ?
Puis il me laisse là tout seul avec ma gaule. À la regarder toujours bien droite, elle semble me dire que c'est une bonne idée. J'hésite un peu avant de me dire qu'après tout je n'ai rien à perdre. J'enfile un short et un marcel qui mettent en valeur mes muscles et je prends ma voiture. Direction le bois du roi !
Gino95
jbrunoy@gmail.com
Autres histoires de l'auteur : Comment j'ai viré homo