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Nahil

Bonjour à tous, pour commencer je vais me présenter. Je m’appelle Nicolas, j’ai 21 ans, je suis de taille moyenne, 1m75, les yeux bleu très clair et plutôt mince puisque je ne fais que 55 kg. Un peu efféminé, mais sans être « trop » pour autant. Je pense plaire et je sais que mes yeux n’y sont pas pour rien.

Je suis actuellement étudiant à l’université sur Paris, mais je dois travailler à côté dans un bar.
Je travaille essentiellement en fin d’après midi, début de soirée. Ça me permet de me payer un petit appartement de deux pièces en banlieue nord de Paris avec l’aide de mes parents.

Et niveau sexualité, je suis gay, même si je n’ai eu que très peu d’expériences.
En effet, je ne suis pas fan des applications de rencontre où tu passes ton temps à regarder des photos, pour à la fin juste baiser sans même lui avoir demandé son prénom.
Mais il ne faut pas croire que je n’aime pas le sexe. J’ai déjà eu quelques mecs avec qui j’ai couché. Je me suis donné à eux (je n’ai été que passif), mais je voulais surtout trouver le bon.

Voici comment ma petite vie tranquille a totalement changé :

C’était début septembre, le cours d’économie se termine, je range mes affaires dans mon sac, et je me dirige vers le bar où je travaille.
Ça fait deux semaines que la rentrée est commencée et une semaine que je travaille dans ce bar, pas très loin de l’université.
Le patron est sympa et il n’embauche que des jeunes de l’université.

Je pousse la porte, salue le patron et descends les escaliers qui mènent à une petite pièce qui sert pour se changer.
Il n’y a pas beaucoup d’espace pour se changer tous ensemble, mais nous arrivons toujours en décalé ce qui permet d’avoir un peu d’intimité et de ne pas se marcher dessus.
Il y a également deux douches et des toilettes réservées aux employés.

Je range mon sac dans mon armoire, et enlève mes vêtements pour me changer.
Une fois en boxer, j’entends la porte s’ouvrir et je vois le patron rentré avec quelqu’un derrière lui.
IL dit à l’autre que je ne distingue pas : les vestiaires sont ici, change-toi et viens me rejoindre derrière le bar dès que tu es prêt ; puis il remonte les escaliers quatre à quatre, sûrement pour éviter de laisser le bar livré au seul employé en train de travailler.
C’est à ce moment que je vois le mec qui était derrière.
Un grand rebeu qui devait faire 1m85 environ, les yeux marrons foncés, les cheveux courts, mais qui formes de petites boucles sur le dessus et rasé très court, presque à blanc sur le côté. La peau matte, un visage rasé de près, assez carré. Il portait une veste de jogging vert et noir d’un club de foot que je n’ai pas reconnu et un bas de jogging noir certainement du même club.

Il me regarda et me dit un simple « wesch » pour me saluer.
Et il déposa ses affaires dans l’armoire restante.
Intimidé par sa prestance, je ne lui répondis même pas, et baissai les yeux.
Je remarquai sa paire de baskets (des Nike tn noires et bleus) qu’il était en train d’enlever, mais qu’il ne rangea pas dans l’armoire.
Il enleva son jogging et je le vis alors en boxer, torse nu. La peau matte, le torse et le dos musclés, sans aucun poil à part à l’entrée du boxer, se dirigeant vers son pubis.
Des jambes sèches et musclées, légèrement poilues, avec des poils très noirs.

C’est là qu’il me dit : Tu peux me laisser passer, il faut que je prenne une douche avant de commencer.
Et je me décalai en lui disant : oui, excuse-moi.
Je termine de m’habiller, en effet avec tout ça j’ai perdu beaucoup de temps, et je monte rapidement pour commencer à travailler.

Le boulot se passe normalement, je sers les clients comme d’habitude, mais je regarde souvent notre nouveau collègue.
Pendant une bonne partie du service, le patron était derrière lui pour lui montrer comment le bar fonctionnait. Je n’ai donc pas essayé de lui parler.

À la fin du service, je descends pour récupérer mes affaires et me change.
Je remarque alors sa paire de tn par terre et je ne sais pas pourquoi, mais j’ai voulu les prendre.
J’étais comme attiré. Et je remarquai une légère odeur à l’intérieur. Pas une odeur désagréable, mais juste l’odeur d’une chaussure très régulièrement portée.
L’usure à l’intérieur semblait me donner raison et je commence à mettre mon nez dans l’une de ses chaussures. Je ne sais pas pourquoi, mais j’étais hypnotisé par ses baskets.
Et en un rien de temps, j’ai senti une érection monter doucement dans mon boxer. Ce mec me faisait de l’effet, c’est clair !

Sauf que, sans m’en rendre compte, celui à qui je sniffais la chaussure entra dans la pièce. Et il dit tout fort : te gêne pas petite pute, fais-toi plaisir !

Rouge de honte, j’arrêtai tout de suite et commençai à bégayer quelques mots, mais il me stoppa net : tu fous quoi avec mes skets !

Euh… Rien… je ne savais pas quoi dire.

Tes une pute ? Me demanda-t-il.

Je suis désolé, je ne voulais pas, enfin je ne sais pas ce qui m’a pris.

Tu kiffes mon odeur ? Me demanda-t-il.

Et mi surpris par cette question je lui répondis tout bêtement : euh oui.

Sans rien dire de plus il se changea rapidement.
Il remit son jogging puis il récupéra la sket que j’avais laissée tomber bêtement lorsqu’il m’a surpris.
Il les enfila, et moi je le regardai sans bouger, rouge de honte.

Puis il repartit sans un mot, mais en me lançant un regard froid et noir.

 

Après cette soirée au boulot, surpris en train de sniffer la sket de mon nouveau collègue, je me demandais si j’aurais le courage d’y retourner.

J’étais retourné chez moi plein de questions, mais aussi de honte.
Je me souviens pourtant avoir bandé presque instantanément juste en sentant son odeur. Alors que je n’avais jamais eu ce fantasme.

Je savais que dans la communauté gay, certains avaient ce trip de sniffer ou lécher les skets d’autres mecs. Et je ne comprenais pas où il pouvait bien y trouver du plaisir.
Et pourtant je me suis retrouvé à faire exactement la même chose. Pire, j’y ai moi aussi ressenti du plaisir.

Il y avait tellement de questions dans ma tête, mais chaque fois l’image de ce beau rebeu revenait. Son regard froid, avec ses grands yeux marron, me regardant. Me toisant.

C’est ainsi que je me suis endormi, avec l’image de celui dont je ne connaissais même pas le prénom.

Le lendemain matin, après avoir pris ma douche et avalé un truc rapidement, je suis parti à la fac pour mes quelques heures de cours.
La journée s’est bien passée ; comme à son habitude.
Après ma dernière heure et une fois que le prof de math nous libéra, je me dirigeai vers la sortie.
J’avais encore une heure avant de devoir retourner au boulot.
Et devoir affronter le regard de mon rebeu.

En passant, je vis les élèves de STAPS faire un foot sur le terrain de la fac.
Je m’arrêtai pour les regarder. Et qu’elle ne fût pas ma surprise après quelques minutes de voir celui à qui j’avais la veille sniffer la basket.
Il était là, transpirant et courant avec le ballon. Toujours aussi beau, encore plus peut-être avec son short et son maillot de foot.

Je n’y connais pas grand-chose au foot, mais il me semble qu’il était attaquant.
Je le regardais faire des signes à un de ses coéquipiers, sans doute pour lui donner des indications.
Et j’avoue que son coéquipier était lui aussi vraiment très beau.

Je suis resté comme ça un petit moment à les regarder jusqu’à la fin du match.
Quand l’arbitre siffla la fin du match, je suis parti pour éviter qu’on ne remarque ma présence.

En partant, j’ai regardé l’heure sur mon téléphone. 17 h 45. J’ai 15 minutes pour aller au boulot.

En arrivant, je saluai le patron comme d’habitude et descendis pour me changer.
C’est à ce moment-là que mon nouveau collègue, que j’avais maté pendant son match, arriva. Il portait un jogging noir Nike et le maillot qu’il avait lors de son match. Un maillot de Barcelone.

En rentrant, il me regarda et me dit d’un ton très froid :

– Tiens ! tu es là !

– Euh oui… en fait, je voulais m’excuser pour…

Et il ne me laissa pas le temps de terminer

– Tu m’as maté pendant le match de tout à l’heure !

Je n’y crois pas, il m’a vu regarder le match.
Par contre, faut vraiment que j’arrive à changer un peu le ton de cette conversation où seul lui pose les questions.

– Euh oui, enfin, j’ai regardé le match quoi. Et tu as gagné ?

– 0-0, c’était serré. Je vais prendre une douche.

Et pendant qu’il disait cela, il enleva son jogging et son maillot de foot. Il resta en boxer et prit sa serviette dans son sac de sport.
En se dirigeant vers la douche il me regarda. Puis il fit demi-tour, prit son maillot et me le balança à la figure en disant :

– Tiens la pute, je sais que tu aimes mon odeur. Là, j’ai bien transpiré, tu vas kiffer.

Et il rentra dans la cabine de douche.

Et moi surpris par ce qui venait de se passer, je restai comme un con quelques secondes, avec son maillot sur la figure.
Mais je repris vite mes esprits et l’odeur de ce mec m’enivra rapidement. Il sentait fort. Mais pas une odeur âcre. Juste celle d’un mec qui a bien transpiré, une odeur à la fois douce et puissante. Je continuai à sentir son odeur quand il sortit de la douche. Il avait juste sa serviette autour de la taille et me regarde encore en train de profiter de son odeur.

– Putain, tu kiffes vraiment ça toi.

– En même temps, tu sens très bon.

– Ah ouais, peut-être que tu auras le droit à d’autres choses alors.

– Merci, quoi par exemple ?

– Arrête de poser des questions et va bosser. Dis au patron que j’arrive.

Et sans rien dire de plus je suis monté comme il me l’avait ordonné. Après quelques minutes, il est apparu en tenu, pantalon noir classique et tee-shirt blanc (la tenue pour le boulot). C’est à ce moment que j’ai entendu le patron :

– Nahil, viens là, faut que je te montre un truc.

Il s’appelle donc Nahil. Au moins maintenant, je connais son prénom. Car à part son odeur je ne sais rien de lui.

La soirée de boulot s’est passée normalement. Je prenais les commandes aux tables et j’allais ensuite au bar pour les transmettre.
C’est Nahil qui préparait les commandes avec le patron. J’ai remarqué qu’à chaque fois que je lui donnais le ticket des commandes, ou que je récupérai les verres pleins, il me regardait, presque avec insistance, toujours avec son regard aussi froid. Mails, il ne m’a pas adressé la parole une seule fois. Et moi non plus. Je lui donnais juste des tickets, et lui faisait son boulot.

À un moment, en prenant le verre et en voulant le mettre sur le plateau, je l’ai renversé sur le comptoir du bar, sans faire exprès. Et d’un seul coup j’ai entendu Nahil dire :

– Putain ! fais gaffe salope !

J’étais rouge de honte et je me suis excusé. Le patron nous a regardés et a demandé si ça allait.

– Oui, oui, j’ai renversé un verre, mais je vais nettoyer.

Et j’ai aidé Nahil à nettoyer le comptoir. J’ai remarqué qu’il me regardait vraiment avec un air méchant à ce moment-là.

À la fin du service, je suis descendu pour me changer et Nahil m’a emboîté le pas. C’est à ce moment-là que je l’ai entendu me dire :

– Alors tu as kiffé mon odeur tout à l’heure ? J’avais bien transpiré !

– Euh oui beaucoup même.

– Tu en voudrais plus, je suis sûre.

– En fait oui, c’est vrai que j’aimerai bien pouvoir continuer à avoir ton odeur.

– OK, dans ce cas change-toi vite fait et viens avec moi.

Je n’y crois pas, il me propose de continuer. Je suis excité dans ma tête, mais je ne veux pas trop qu’il le remarque.
Pendant, que je me change rapidement, je le vois remettre son survêtement qu’il portait tout à l’heure. Mais pendant qu’il est torse nu, il se retourne vers moi et me demande où est son tee-shirt qu’il m’a balancé à la gueule.

– Je vais le laisser dans mon armoire, à côté de mes affaires, bien rangé et plié. Je le prends et lui tends. En le prenant, il me regarde et me dit :

– Fais-toi encore un peu plaisir avec si tu veux.

Et moi, content qu’il me dise cela je le reprends et le porte à mon nez. Je profite à nouveau de son odeur, douce et puissante, qui te fait rapidement bander et te transporte ailleurs.

Ahah, tu es une bonne chienne toi. Allez, rends-moi mon tee-shirt, et ensuite, attends-moi dehors, j’arrive.

Je lui rends et remonte les escaliers pour l’attendre dehors comme il me l’a demandé. En seulement deux rencontres, j’ai l’impression de déjà lui obéir sans même discuter.

Après quelques minutes, je le vois sortir du bar. Il fait un signe au patron, et me il me rejoint dans la rue.

– Suis-moi, on va chez moi.

Et sans rien dire de plus il commence à marcher. Je le suis et marche à côté de lui. Plusieurs minutes sans un mot. Je me dis qu’il faudrait que j’entame la conversation, mais je ne sais pas quoi dire.
Je lui dis alors :

– Au fait, moi c’est Nico, et toi Nahil c’est ça ?

– Ouais.

– Et tu joues au foot depuis longtemps ?

– Depuis plus de 10 ans.

– Et tu as quel âge ?

– 22… bon tu me fais un interrogatoire ou quoi ?

– Désolé c’est juste que je n’aime pas rester sans rien dire. Et j’essaye d’en savoir un peu plus sur toi.

– Tu en sauras plus si je décide que tu le mérites. En attendant, ferme ta gueule. On arrive.

Avec tout cela, je n’ai même pas remarqué qu’on arrive dans le quartier HLM, situé juste à côté de chez moi.
On arrive devant un immeuble et au moment où il allait ouvrir la porte, un mec interpelle Nahil.

– Wesh alors bien depuis tout à l’heure. Ça se passe le taff ?

– Ouais tranquille Abdel. Je viens de finir.

J’ai alors remarqué que c’était le mec que j’ai également maté au terrain de foot et à qui Nahil faisait des signes.
Il faisait genre 1m82, était plus matte de peau de Nahil et avait une petite barbe de 4/5 jours.
Il portait lui aussi un jogging noir avec des bandes orange et des baskets noires vraiment bien assorties avec son survêtement. IL portait aussi une casquette et de ce que je pouvais remarquer il avait les cheveux presque ras sur les côtés. Ces yeux étaient marron très foncé, tout comme ceux de Nahil.

Pendant que je le regardais, Abdel lança :

– C’est qui lui ?

– À lui, c’est un mec du boulot, je l’emmène chez moi et après je te ferai peut-être les présentations.

Je pensai qu’il allait au moins dire mon prénom et me laisser lui serrer la main, mais il fit un check à Abdel et ouvrit la porte. Au même moment il me prit par le haut de mon tee-shirt et me poussa pour me faire rentrer dans l’immeuble.

– Prends les escaliers, c’est au deuxième.

Je monte alors les escaliers sans rien dire et arrivé au palier il passe devant moi pour ouvrir sa porte d’entrée. Je le suis et rentre alors dans son appartement.

Je vois tout de suite qu’il s’agit d’une véritable garçonnière avec des joggings, des boxers et des chaussettes sûrement toutes sales balancés un peu partout. Il y a des cadavres de bouteilles, des cendriers avec des joints, une chicha et même des emballages de capotes sur sa table basse.

Il s’installe dans son canapé, les jambes écartées, et moi je reste debout, ne sachant quoi faire. Il me regarde et me dit :

– Regarde dans le frigo, il doit y avoir une bière qui traine. Toi tu peux prendre un coca.

Je passe alors derrière le canapé, là où se trouve sa cuisine ouverte sur le salon, ouvre le frigo et lui prends une bière. Je cherche un coca, mais n’en trouve pas.

– Il n’y a pas de coca par contre.

– Prends de l’eau alors et viens me voir.

Je prends alors le seul verre qui parait propre au milieu de sa vaisselle dans l’évier et me sers un verre au robinet. Puis je retourne le voir et me mets sur le fauteuil près du canapé en lui tendant sa bière.

Il me regarde et prend sa bière sans même me dire merci. Puis il dit :

– Alors c’était comment l’odeur de mon tee-shirt tout à l’heure ? Tu avais l’air de bien aimer !

Et un peu rouge de honte j’ai tout simplement répondu : oui, j’ai bien aimé

– C’est tout ? Pourtant tu t’es pas fait prier quand je t’ai balancé mon t-shirt. Et tu as sniffé mes skets sans même me demander la permission.

– En fait, c’est la première fois que je le faisais.

– Et j’ai vu que tu prenais ton pied !

– Désolé, je n’aurais peut être pas dû.

– Tu veux continuer à avoir mon odeur ? Dit-il sur un ton détaché.

– Euh… oui j’avoue que je kifferai pouvoir continuer.

Et sans rien dire de plus il tend sa jambe en regardant sa TN noir et bleu que j’avais sniffée la veille.
Je commence à m’approcher de sa TN, mais il me stoppe net en me disant :

Par contre, va falloir la mériter…

Corazon46

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