Du virtuel au réel

Du virtuel au réel | 1

Tout d’abord merci à tous ceux qui m’ont écrit suite à mon récit précédent ( Snapchat entre hétéros ).
Ceci est la suite chronologique, bien que le correspondant soit différent, mais c’est toujours 100 % réel.

Inscrit sur un (second) site naturiste, pas vraiment ce qu’il y a de plus mixte (9300 mecs pour 50 filles), de tous âges (18 à plus de 70), des quatre coins du globe, où chaque membre envoie des photos de soi avant de voir son compteur de visite de profil grimper, avec éventuellement un message en plus, je joue le jeu en envoyant quelques photos (qui doivent être « soft » et ne pas être sexuellement explicites, on doit juste être nu).
Je suis surpris par le nombre de visites sur mon profil à chaque photo postée, quant aux messages la plupart m’invitent, après les banalités d’usage, à poursuivre sur skype ou Whatsapp.
Le confinement, quasi planétaire durant ce mois d’avril, échauffe visiblement la testostérone de bien des membres.
Petit rappel me concernant : 48 ans, marié 3 enfants, hétéros, 1m73 pour 71 kg, mon sexe fait 15 cm au repos, 18 en érection, mais surtout ce qui en fait chavirer plus d’un est mon gland de 5,5 cm de large au repos (la verge elle-même faisant 4,5 cm de large) et mes testicules bien pendants… À voir la fixette de certains, je me dis que j’ai raté ma vocation et que j’aurais dû faire acteur porno.

Avec un des gars (pas le premier à me contacter), la discussion débute calmement, il a mon âge, environ mon poids, environ ma taille, est marié comme moi, 2 enfants, il habite en région parisienne comme moi, a la barbe comme moi, des lunettes comme moi. Le courant semble bien passer. Premiers échanges de photos, pas super hot pour commencer. Coquin que je suis je lui envoie une photo où on voit bien mon gland et mes couilles (vu que c’est ce dont tout le monde me parle), les félicitations ne tardent pas. Il me demande si je ne suis pas choqué par ça, je lui dis « non, si tu savais… », en lui disant que j’ai déjà à mon actif quelques plans cam assez hot, avec tous les homos qu’il y a sur ce site…
Il souhaite déjà me voir… Le fait qu’on soit en plein confinement et donc en mode 100 % virtuel me fait ne pas refuser cette proposition. Le moment venu, je me dis que je trouverai bien un truc à dire pour ne pas honorer le rendez-vous.

Nos femmes semblent avoir les mêmes défauts : pas vraiment naturistes, ne font pas de massage, ne s’occupent pas de nos fesses, sont bien sages quoi !

Les photos et les vidéos partagées se succèdent, parfois hot (avec éjaculation par exemple), ainsi que les plans cam où on éjacule ensemble…

Je sens pour la première fois mon armure d’hétéro se fissurer. Lui a déjà eu quelques rares relations avec des hommes, il m’en parle en toute transparence. Il me dit vouloir aller plus loin avec moi. Je lui demande s’il s’est déjà fait sodomiser par un circoncis, il me dit non, je serai le premier.

Je lui dis que n’ayant jamais eu de rapport avec un mec, je ne connais pas par avance ma réaction, et je m’excuse pour toutes les réponses un peu vagues que je lui fais. Il comprend, et me promet des trucs pour me rassurer, y aller doucement, à mon rythme, sans rien brusquer. Je lui dis que je ne souhaite pas un truc dominateur/soumis, mais de la réciprocité.

Les discussions vont bon train, messages bien sensuels, sexuels mêmes, où on parle de ce qu’on ferait lors de notre première rencontre.

Lundi 11 mai 2020, fin du confinement, on va pouvoir enfin prendre l’air. L’idée que l’on puisse se rencontrer parait maintenant une évidence. Il faut maintenant trouver une date…

Une semaine plus tard, rendez-vous est pris chez lui. Avant de partir, je me fais un lavement de l’anus avec ma poire, on ne sait jamais… Une fois chez lui, on se prend vite dans les bras, oubliant tout des gestes barrières, on se serre corps contre corps, lui a un pantalon de survêtement et un tee-shirt, moi aussi. Nos mains passent sous les tee-shirts de l’autre, premières sensations, je suis déjà surpris d’être aussi entreprenant, je bande déjà, je sens que lui aussi, mes mains redescendent le long de son dos, et sont maintenant sur ses fesses, bien douces, je les malaxe bien maintenant, lui me fait pareil, puis je me retrouve naturellement à trouver son sexe et ses testicules.
On se déshabille alors mutuellement, ce qui est vite fait, n’ayant chacun que deux choses à enlever. Il demeure surpris par la taille de mon engin. C’est vrai que mis côte à côte, son sexe fait pâle figure.

Il m’emmène dans une chambre, l’un des objectifs de notre rencontre est de se faire un massage. J’ai d’ailleurs amené de l’huile de massage, c’est toujours mieux que l’huile alimentaire.

C’est moi qui commence, d’abord le dos, en partant des épaules, en descendant au fur et à mesure, je sens qu’il aime. Je descends jusqu’à ses pieds, puis remonte jusque ses fesses, j’adore les pétrir, je m’y attarde longuement, mes mains toujours huilées n’ont pas de difficulté à écarter ses deux fesses, et ma langue s’y engouffre. Il adore… Je lui rentre mon majeur dans l’anus, j’enfonce au maximum que je puisse.
Je lui demande de se retourner, je le masse de nouveau, je lui suce également ses tétons, il exulte, une vraie gonzesse, on croirait ma femme (qui adore ça), ses aisselles aussi, je continue à descendre ma tête et gobe littéralement son sexe après l’avoir décalotté, je malaxe ses couilles, les gobe également l’une après l’autre, je m’attarde pas mal sur cette zone.

Maintenant c’est à son tour de s’occuper de moi, d’abord allongé sur le ventre, mais il débute en s’affalant quasiment sur moi, il me masse enfin le dos, de façon plus sommaire, puis me lèche l’anus, insère un puis deux doigts.
De la même manière, maintenant que je suis sur le dos, il gobe mon sexe, mes couilles, et puis je ne sais pas ce qui se passe, je me retrouve naturellement les cuisses repliées, mes genoux sur ses épaules, il me pénètre, il fait quelques va-et-vient et ressort. Je suce de nouveau son sexe qui semble apprécier.
S’en suivent de nouvelles caresses, des gestes sensuels. Je me surprends à lui dire « j’ai envie de te pénétrer », mais il décline ma proposition, il a une déchirure anale suite à à une sodomie faite par un bourrin l’an passé et dont il tarde à se remettre, le gabarit de mon sexe risquerait de tout remettre en cause.

Je lui demande par conséquent de me repénétrer, comme son sexe est bien moins imposant que les sextoys que j’utilise de temps à autre, il faut vraiment qu’il accélère la cadence pour que je ressente quelque chose. De nouveau, il sort son sexe, que je suce immédiatement avec frénésie, de temps en temps je le masturbe, son sexe en bouche, je sens qu’il n’est pas loin de jouir, j’accélère et ma bouche se remplit de son sperme, que j’avale d’un trait. À son tour de s’occuper de moi, il prend mon sexe en bouche, puis me masturbe, et de grandes giclées s’abattent rapidement sur mon torse.
Il m’amène du papier toilette pour m’essuyer le sperme, puis m’indique le chemin de la douche, voyant que ça ne suffirait pas vue la quantité produite.
On redescend au salon, il s’est rhabillé, pas moi (je suis naturiste et suis à l’aise nu), on parle quelques instants de l’avenir, mais je me rhabille, il est temps de se quitter. On se promet de se revoir, le courant est bien passé…

Points forts de cette rencontre :
– je me surprends d’avoir fait ou dit des choses avec autant de facilité
– j’ai aimé être pénétré même si c’était trop court et qu’il n’a pas joui en moi

Points faibles :
– on n’a pas fait la moitié ou le quart de ce qu’on avait dit qu’on ferait (lol)
– je n’ai pas pu le pénétrer (mais j’ai compris son argument)