Chapitre 1
-Bonjour!
Je me retourne, étonné, alors que j’étais seul dans le jardin de la maison familiale à jouer au basket.
- bonjour, répondis je froidement
- désolé de pénétrer chez toi comme ca, mais je viens d’arriver dans la maison de tes voisins. Je m’appelle Franz, je viens de Munich, et je suis là pour un an pour un programme d’échange avec l’université.
Je savais que mes voisins avaient de la famille en Allemagne, donc cela ne m’a pas étonné… mais je restais surpris de l’aplomb de ce mec!
- est ce que ca te dérange si je joue avec toi au basket? Je m’ennuie un peu et je connais personne ici.
- ok, pas de problème. Je m’appelle Tristan.
Nous commençons alors une partie étonnement très serrée! J’avais pourtant un très bon niveau, pratiquant le basket depuis l’âge de 10 ans. J’avais tout juste 19 ans, et je faisais partie de l’équipe de mon école. Franz se déplaçait vite, il était précis, agile et incisif. Il était bien meilleur que moi en fait! Je redoublais d’effort pour me mettre au niveau et notre jeu devenait de plus en plus brutal, jusqu’au moment ou voulant forcer le passage je me suis retrouvé plaqué contre le corps de Franz, mon visage collé au sien, nos bouches ouvertes et haletantes se rencontrant, échangeant même un peu de salive. Cela a duré quelques secondes avant que je ne me retrouve par terre, ridicule et en colère contre moi même. Franz s’approcha alors de moi et me fis un sourire dont je me souviens encore parfaitement aujourd’hui: le plus beau des sourires possible, illuminant tout son visage, me regardant très profondément dans les yeux et me disant simplement: on fait une pause?
Un drôle de sentiment de gêne et de chaleur m’envahît pour la première fois. Je n’arrive même pas a lui répondre, et j’articule un petit oui alors qu’il m’aide à me relever.
Je regarde Franz différemment maintenant. Je m’intéresse à son visage, à son corps, sa voix, ses gestes… à ce moment là je crois que je veux être Franz. Ce type a tout ce dont je rêve d’avoir… un visage parfaitement dessine, carré avec une mâchoire très virile, des yeux verts intenses, des cheveux bruns très courts, des bras musclés et forts, des cuisses parfaitement proportionnés.
Franz me demande alors si on peut aller se baigner dans la piscine de mes parents. À peine lui ai je répondu qu’il se déshabille pour plonger dans la piscine en slip !
Je me sens bête et m’oblige à en faire autant. Nous nous retrouvons alors dans la piscine, et Franz recommence à vouloir jouer. Je me retrouve vite en difficulté, il me maitrise rapidement et me force à aller sous l’eau, me serre dans ses bras, m’agrippe, me secoue. Des jeux de piscine quoi, mais qui pour la première fois ont un effet incontrôlable sur moi. A chaque contact avec sa peau, une décharge électrique me parcourt. Je sens mon sexe grossir, mes tétons durcissent.
Franz me retourne et me plaque contre lui en rigolant. Il sent alors mon sexe sur sa cuisse. Il s’arrête de rire et me regarde dans les yeux. Je suis tétanisé. Il se contente de sourire et sans que je m’y attente m’embrasse. Je le repousse mais son étreinte est trop forte. Je ne peux rien faire. Ma bouche s’entrouvre. Nous échangeons alors notre premier baiser, mon premier baiser avec un homme.
Je pleure, j’ai honte, je suis heureux, je bande a en faire mal. Je sens aussi le sexe de Franz, il est sorti de son slip, bandé lui aussi. Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive. Franz me dit simplement alors: arrête de réfléchir, laisse ton corps te parler et te dire ce qu’il souhaite faire. Je ne réponds pas, je ferme les yeux et tombe dans ses bras. Franz me soulève et m’installe sur le rebord de la piscine. Il retire mon slip. Je suis nu devant lui, en plein érection, abandonné.
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Chardon
louisgervier@gmail.com
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