Premier épisode
Chapitre 2
Après cet épisode des toilettes, j’étais perturbé tout au long de la journée… les jours suivants également. Je n’osais pas regarder les gens dans les yeux, ayant l’impression que chacun d’eux savais ce que j’avais fait dans les toilettes.
Les jours se succédèrent, la vie continuais son cours. Rien d’extravagant. Je me levais le matin, allais en cours la journée et faisais mes exos le soir en rentrant, je regardais la télé et au lit.
Oui je sais ce que vous vous dite… ça manque un peu de bite… je suis entièrement d’accord avec vous ! Je peux vous avouer que le soir dans la douche je travaille mon coup de poignet… mais c’est tout… avec la masse de travail que j’ai, je suis trop creuvé pour des plans… Pourtant ce n’est pas l’envie qui manque !
Quelques matins par semaine je voyais de temps en temps le fameux Lucas qui amenait son frère en cours et qui venais aussi le chercher. A chaque fois, les images de moi dans les toilettes en pleine branlette me revenais en tête. Je sentais mes joues chauffer… je jetais de petit coup d’œil dans sa direction espérant à chaque fois croiser sont beau regard émeraude. En vain. Pas une seule fois de plus il ne m’a regardé… après tout je ne le connais pas et il ne me connaît pas non plus…
Marchant seul dans les couloirs déserts pour rejoindre mon amphi, je me dis :
« Non mais calme toi Théo, pourquoi tu fais une fixette sur lui comme ça !!! » me dis-je
« Peut-être parce que c’est le plus beau mec qui t’a été donné de voir… » me souffle ma conscience.
A chaque fois que je pense à lui, mon corps réagi au quart de tour ! parfois, j’en ai même mal au ventre…
Impossible pour moi de ne pas penser à ses yeux… son visage… j’ai quasiment tout le temps la scène où je l’ai vu pour la première fois qui repasse en tête. Et à chaque fois on y est seul. Lui et moi seuls dans cette rue. Et puis autant vous dire qu’a cet instant impossible d’arrêter mon cerveau ! je me vois direct avec la tête entre ses grosses cuisses, la bouche remplie par sa queue et son gland qui tape bien au fond de ma gorge…
Ce mec hante mes pensées…
Et à partir de ce moment je prends une décision radicale ! Ne plus penser à lui (sauf pendant la branlette ! là c’est autre chose !).
Environ deux mois plus tard, en plein cours de Philosophie, le prof annonce, lassé des bavardages incessants, qu’un devoir de groupe est à rendre pour la fin du mois et qu’il sera noté.
La classe : « Oh non monsieur ! s’il vous plait !!! »
Le prof : « NON ! C’est comme ça point barre !!! vous avez été infernaux pendant cette heure de cour et c’était la même chose de l’heure précédente et encore celle précédente !!! je vous avais prévenu, vous ne m’avez pas écouté ! tant pis pour vous ! peut-être que comme ça, vous allez écouter ! »
La majorité des personnes présentent soufflent dans air blasé.
Le prof encore plus énervé de cette attitude, ajoute que les groupes seront de 4 personnes et que nous ne serons pas libre de choisir avec qui nous allons travailler. Le professeur a donc passé le reste de l’heure de cours à imprimer les noms et prénoms de chaque personne présente dans la salle pour ensuite les mélanger dans une petite corbeille en osier où se trouve normalement les craies pour qu’il puisse les tirer au sort.
Les noms sont tirés un à un et les groupes se forment. Je fais pari d’un groupe composé de deux filles et d’un autre garçon : Lara (blonde aux yeux bleus), Elisabeth (blonde aux yeux marrons) et Adam (Alias le frère de Lucas). Je vous avoue qu’un petit coup de pression s’est fait ressentir à cette annonce.
Heureusement nous sommes un groupe de 4, n’étant pas franchement amis avec Adam, la discussion sera plus naturelle avec des personnes en plus.
Pour être honnête, avec Adam, ça n’a jamais vraiment collé entre nous… en début d’année précédente nous étions déjà dans la même classe et avons travaillé ensemble. Au fil des travaux nous nous sommes rendu compte que le feeling ne passait pas réellement, il avait des centres d’intérêt différents des miens et des goûts différents ce qui en faisais une personne avec qui je n’échangeait pas beaucoup… il n’y avait pas d’animosité entre nous ! on discutait de temps en temps devant les salles mais c’était assez rare.
Lara : « Monsieur ! » dit-elle en levant le bras. « Est ce que nous pouvons venir vous voir avec Elisabeth s’il vous plait ? »
Prof : « ça ne peut pas attendre la fin du cours ? »
Lara : « à vrai dire pas vraiment monsieur c’est à propos du travail de groupe ».
Je fronce aussitôt les sourcils… « qu’est ce qui se passe encore »me dis-je.
Prof : « bien… dans ce cas-là dépêchez-vous et venez vite ! »
Les deux filles se lèvent et se dirigent vers le prof sous le regard de l’assemblée.
Tout trois échangent quelques mots, le prof hoche le tête, pince ses lèvre et leur demande de se rassoir.
Prof : « Théo et Adam, vous viendrais me voir à la fin du cours ».
10 minutes plus tard la fin du cours sonne, Adam et moi nous dirigeons vers le bureau du prof.
Prof : « Lara et Elisabeth partent la semaine prochaine en voyage scolaire avec leur classe de langue vivante, vous vous retrouverez donc seulement tous les deux pour le travail… ne vous inquiétez pas je me le suis noté, vous serez notés en conséquence… bien ! je suis désolé pour ça les garçons mais il faut que je me sauve sinon je vais être en retard à mon cours suivant ! »
Et sur ce le prof fourre ses affaires dans sa sacoche et s’en vas. Adam et moi restons un peu pantois puis il lâche :
« Ok d’accord… sympas pour nous ça veut dire – démerdez-vous- en gros »
Moi : « c’est exactement ça… » dis-je avec un rire nerveux. Il rigole aussi puis échangeons nos numéros pour pouvoir discuter du sujet plus tard.
Le week-end suivant Adam et moi avons discuter longuement du sujet et avons décidé d’un commun accord que nous pourrons travailler chez lui car ses parents sont souvent en déplacement d’affaire et qu’il est donc tout le temps seul chez lui. J’ai accepté la proposition en lui disant que nous serons surement plus à l’aise que dans mon 25m² en plein centre-ville !
Les vacances étant la semaine suivante on se donne rendez-vous le premier jour devant le lycée. Lorsque j’arrive, Adam est déjà là, on se serre la main puis nous nous dirigeons vers le premier arrêt de bus. Après 30 minutes de trajet, nous arrivons dans le quartier assez huppé de la ville.
Le bus s’arrête, nous descendons et marchons environ une dizaine de minutes avant d’arriver dans un immense portail en fer forgé noir.
« Et bas bordel… » pensai je admiratif. Le portail s’ouvre et nous pénétrons dans la propriété.
Au fil des mètres parcouru, la végétation verdoyante dévoile une maison en moellons de deux étages où se trouve juste devant une grande fontaine à plusieurs jets.
Je remarque, garé devant la maison une voiture de sport italienne rouge.
Moi « wow putain ! il est super belle la voiture ! c’est la première fois que j’en vois une ! » m’exclamais-je en m’approchant.
Adam me répond : « ouais c’est celle de mon frère ! »
Je fais volteface en une seconde et m’étrangle : « quoi !?! »
Adam : « c’est la voiture de mon frère ! » dit-il depuis l’entrée de la maison.
« Oh putain je l’avez presque oublié celui-là » pensais-je… le frère de Adam… Lucas… était chez eux… comme nous étions en vacances et qu’Adam m’a dit être seul j’avais complètement oublié son frère !
J’appréhende de le croiser et entre dans la maison. Nous posons nos mentaux et allons dans la chambre d’Adam…
Nous commençons le travail et je parviens (tant bien que mal) à me concentrer et oublier la potentielle présence de Lucas.
Après deux heures de travail, le silence règne dans la pièce. Nous sommes trop occupés à rédiger nos parties respectives du travail à présenter.
Soudain un brui de choc provient du plafond ! BOUM !!! je sursaute en faisant un bond sur ma chaise !! j’ai frôlé la crise cardiaque.
Moi : « Putain c’est quoi ça ! » criai je presque en fixant le plafond.
Adam : « Putain il me fait chier… non t’inquiète pas ce n’est rien on a une salle de musculation au deuxième étage et Lucas s’entraîne il a dû faire tomber un poids ne t’inquiète pas. »
Mon cerveaux bug… je suis donc en dessous de la pièce où se trouve Lucas. Il n’en fait pas plus à mon cerveau… des images me parviennent dans tou les sens. Lucas en plein effort physique, torse nu, couvert de sueur… des goutes de transpiration qui roulent sur sa peau et qui se fraient un chemin entre ses pectoraux et ses abdos…
Je peine à avaler ma salive… meme si je dois vous avouez que c'est autrez chose que j'ailerai avaller...
Ma respiration accélère.
Adam : « ça va ? » me dit-il inquiet
Moi : « ouais t’inquiète pas » balbutiai je « le bruit m’a juste surpris » dis-je en tentant de paraître le plus naturel possible.
Adam : « a ouais c’est sur sa surprend un peu… moi j’y suis habitué donc j’entends plus… mais t’en fait pas en général quand il fait tomber un poids c’est qu’il est à la fin de ses exercices… on aura la paix comme ça »
« Oui c’est sur ça m’aide beaucoup ce que tu me dis… » dit ma conscience… Maintenant j’imagine Lucas, ses muscles gonflés par l’effort, affalé sur l’assise d’une machine, le corps trempé de sueur, la respiration lourdes comme après une longue partie de baise en train de passer une serviette sur son buste degoulinant de sueur…
Je ferme les yeux, secoue la tête pour chasser ses pensées et me reconcentre sur mes notes
Sur une feuille blanche, je tente un croquis de ce que pourrais ressembler notre mise en page de dossier. Puis soudain la porte s’ouvre avec force et vient taper sur le chambranle de la porte.
??? : « Adam je vais en ville, tu veux… » dit une voix grave et profonde qui me donne la chair de poule.
Nous faisons tout deux voltefaces. Et là… mon cœur loupe un battement. Lucas est dans l’embrasure de la porte… et encore plus beau que dans mes souvenir…
Ses cheveux noirs sont en batailles, ses yeux toujours aussi beaux et puissants, sur son cou des gouttes de sueurs coulent vers son torse. Ses grosses épaules dégouline elles aussi de transpirations, son débardeur gris clair, assombri par sa transpiration souligne chacun de ses muscles, ses pectoraux, ses abdos.
J’avale ma salive difficilement.
Ses biceps gonflent lorsqu’il lève ses avant-bras veinés. Ils frottent ses mains l’une contre l’autre, rougies par l’effort. Ses grands doigts bougent mouvant ainsi les veines des dos de ses mains.
Remarquant encore une fois que je le regarde avec insistance je décide de baisser les yeux et de contempler le sol.
Mauvaise idée… très mauvaise idée.
Je tombe sur ces cuisses recouvertes d’un peu de poil brun. Ses deux grosses cuisses puissantes, aussi grosse que celles d’un taureau, moulées dans un short noir. Les muscles de ses jambes sont saillants.
Je crois mourir sur place je commence à avoir chaud. Il faut que je sorte… je simule ainsi une douleur à l’œil.
Je me lève et demande la direction de la salle de bain.
Adam : « tu sors à gauche au fond à droite »
Moi : « merci »
Sous le coup de la précipitation je n’ai pas pensé à un détail…
Pour aller à la salle de bain il faut que je sorte de la chambre. Pour sortir de la chambre il faut que je passe la porte. Pour passer la porte il faut que je passe près, très près de Lucas.
« Groooosse erreur de calcul Théo » me dit ma conscience.
En effet, devant sortir je me dirige vers lui, je l’impression de rapetisser à chaque pas. Je n’ose le regarder dans les yeux mais je sens tout de même son regard sur moi. J’ai l’impression qu’il voit à travers moi… son regard et si puissant… j’arrive à le sentir sans même le regarder…
Lucas pivote sur sa droite pour me laisser passer mais ne bouge pas pour autant du chambranle. Je dois moi aussi pivoter légèrement pour pouvoir passer. A ce moment je suis face à lui. Il est plus impressionnant que la dernière fois. Plus large d’épaule, plus grand. Mon front est au niveau de son menton. Son souffle s’écrase sur mon visage. Ajoutez à ça une vue imprenable sur ces pectoraux dégoulinant de sueur moulée dans son débardeur. J’ai l’impression de faire un malaise.
C’est moi ou il fait vraiment chaud ? je ne sais pas. Je suis hypnotisé par chacune des gouttelettes présente sur son cou. Je me force à ne pas y plonger la tête !
Je tourne la tête vers le couloir, me précipite dans la salle de bain, ferme la porte, m’y adosse et tente de me calmer. Ma respiration ralentie, la chaleur descend… je ne sais pas combien de temps je reste dans la pièce mais je fais le vide autour de moi.
Je repense à ses cuisses. Ses putains de grosses cuisses. Mon esprit divague, et se met à imaginer la puissance de ses coups de reins… Des coups de rein sauvage, violent, bruyant, accompagnés de râles profonds.
Mon entrejambe réagi au quart de tour, j’ouvre immédiatement les yeux. Je sens la demie-mole que j’ai entre les jambes…
Lucas : « ça va Théo ? » dit-il de sa voix rauque. Ne m’attendant pas à ce qu’il soit derrière la porte je sursaute.
Lucas : « Théo ? »
Moi : « ou-ouais ouais ça va juste une poussière dans l’œil ça me fais un peu mal mais ça va… » je ferme fortement les yeux et grimace espérant qu’il croit à mon mensonge.
Lucas : « d’accord… pas de soucis prend ton temps, Adam est descendu à la cuisine prendre un truc à bouffer… » il fait une pause « je crois qu’il est au tel avec les parents donc t’a du temps à tuer t’inquiète pas ».
Moi : « ah ! d’ac-d’accord merci ! »
Lucas : « t’inquiète »
Je reprends ma respiration et après 5 minutes de plus je sors de la salle de bain en passant la tête par l’embrasure m’assurant que personne n’est à l’horizon.
Je refais le chemin en sens inverse et passe devant le palier de l’escalier. Adam est toujours au téléphone. Je rentre dans sa chambre et me dirige machinalement vers son bureau en me pinçant l’arête du nez pour faire baisser la pression.
Lucas : « ça va mieux ? »
Moi : « AHHHHH ! » criai je en me retournant. Lucas était allongé sur le lit de son frère son téléphone en main. Je ne l’avais pas vu. A ce moment il explose de rire et moi la main sur le cœur je m’efforce de ne pas faire un arrêt cardiaque.
Lucas : « merde ! pardon je suis désolé je ne voulais pas te faire peur ! » me dit-il en souri dévoilant ainsi tous ses dents blanches parfaitement allignées.
Moi : « ouais je ne m’attendais pas à te voir ici je pensais que tu étais reparti »
Lucas : « non j’attendais ici pour savoir si t’aillais mieux » dit-il en se levant et en marchant lentement vers moi faisant mine d’observer les livres de son frère sur l’étagère.
Moi : « tu sais c’est juste une poussière dans l’œil rien de bien méchant… » tentai je
Lucas : « ouais c’est vrai… »
Il se rapproche de plus en plus de mois et machinalement je me recule vers le bureau, m’y essayant.
Je mourais de désir intérieurement s’en étais trop. Il ne s’était pas changé et était foutrement bandant. J’avais du mal à me concentrer. Chaque phrase étais dure à sortir.
« Il y a bien un truc dur que tu aimerais sortir… » me souffle ma conscience.
Je me retourne vers le bureau et tente de reprendre mon travail.
A ce moment-là, je suis surpris par l’apparition de son avant-bras dans mon champ de vision. Il vient feuilleter les pages d’un des bouquins. Je suis hypnotisé par sa main. Grande et puissante. Son odeur de transpiration musquée et virile vient titiller mes narines...
Autant vous dire que ma concentration est nulle. Mes yeux se ferment une fraction de seconde mais se réouvrent aussi tôt. Je n’arrive pas à quitter cette main du regard. Je veux qu’un chose qu’elle lâche se putain de livre, et qu’elle vienne plutôt baisser son calbute et qu’il me prenne maintenant sur le bureau. Je veux le sentir au fond de moi. Je veux sentir son gland taper au fond de mon cul tout en malaxant ses bonnes grosses boules avec mes mains. Avoir ses bras qui m’enlacent, sentir ses coups de rein de plus en plus puissant à m’en faire crier son prénom !
« Putain ce n’est pas vrai il est bourré de testostérone… » je peine à me maitriser dans cette situation tout ce qui m’excite chez un mec est rassemblé chez lui, le regard, les muscles, la voix, la taille, la puissance… tous d’un bon gros mâle dominant.
Lucas : « vous travaillez sur quoi ? »
Moi : « euh… su-sur…. Sur… l’évolution de la mentalité humaine dans la société »
Lucas : « hum… intéressant. » puis il prend place sur le siège d’Adam. Et mon regard tombe, comme aimanté, sur ses cuisses. Je n’en peux plus… assis elles paraissent encore plus massives.
Lucas : « c’est intéressant comme sujet… je sens que vous allez vous amuse avec ça ! » dit-il en souriant et plongeant son regard dans le mien.
Un blanc s’installe. On ne se quitte pas du regard… le temps semble s’arrêter.
J’entends sa respiration. Puis son regard dévie vers le livre qu’il a entre les mains. Je remarque un petit sourire en coin, sans m’en rendre compte je lâche un : « Quoi ? »
Il tourne légèrement la tête vers moi me sourit un peu plus et me dit après un petit silence : « non rien… »
Pui il se met à lire les feuilles puis tend le bras pour prendre un de mes stylo. Son épaule touche alors la mienne. Un courant électrique traverse mon corps et j’arrive, je ne sais trop comment à cacher mon sursaut.
C’est à ce moment-là qu’Adam fait son apparition. Je ferme les yeux de soulagement.
Adam : « dégage de mon siège toi tu vas le pourrir avec ta transpi ! »
Lucas : « haha ! c’est bon je vous laisse bosser ! » dit-il en se levant direction la porte. Il pose alors sa grosse main sur mon épaule pour prendre appuie et se lever. Ses doigts glissent sur mon t-shirt et laisse comme une trainée de feu.
Adam : « ouais c’est ça t’a intérêt ! »
Lucas : « ouais aller et bosse dure pour une fois ! bon je vous laisse je vais dehors ! »
A ce moment je me lève pour lui dire aurevoir. Je sens mes jambes un peu tremblante est m’apprête à lui tendre la main.
Sans que je ne m’y attende, Lucas profite que son frère ait le dos tourné, en train de chercher des affaires dans son sac pour me prendre dans ses bras.
Je me retrouve pressé contre son torse, ses bras me pressant sans force contre lui. J’ai un hoquet de surprise et inspire par la même occasion le peu de déo qui lui reste sur la peau.
Je suis comme paralyser. Mes mains se posent sans que je le veuille sur ses flans. Mes doigts effleurent sa peau et c’est là que son emprise se relâche et qu’il s’éloigne. Une boule se forme dans ma gorge. J’ai envi de pleurer. Pourquoi il a arrêté ?
Je lève le regard vers lui, il à la tête complètement tourné vers son frère qui chercher toujours dans son sac. Une vue incroyable sur son cou, sa mâchoire et sa barbe naissante s’offre à moi. Il me refait fasse me sourit, se recul et me dit : « bonne après-midi et… à bientôt » puis il disparait dans le couloir.
Adam : « ouais c’est ça dégage ! » dit -il à l’attention de son frère.
Je reviens m’assoir aux bureaux et tente de rassembler mon esprit… nous voilà Adam et moi parti pour une nouvelle heure de travail.
Le soir venu, je dis aurevoir à Adam et rentre chez moi.
5 jours passent rapidement ! et pour cause ! je ne fais rien de la journée ! comme je suis en vacances, je passe mes journées à lire, regarder des séries et à me branler !!! depuis ma visité chez Adam je n’arrête pas de penser à Lucas… ses muscles saillant, sa voix profonde, son regard perçant… je ne fais que bander et cracher mon sperme sur les parois de ma douche, dans mon lit, bref partout !
Le samedi avant la reprise des cours, je décide de me remettre à notre travail de groupe. Avant et après l’apparition de Lucas, Adam et moi avons bien avancé ! ce qui fait que nous n’avions plus besoin de nous voir et avions seulement à travailler nos parties persos.
En feuilletant mon dossier, je me rends compte qu’il manque une partie… je retourne mon appartement dans tous les sens et aucune trace de ces maudites feuilles !
Moi : « ce n’est pas possible mais elles sont où bordel ! »
1h de recherche intensive après, toujours rien ! je m’assoie sur mon lit dépité.
« PUTAIN ! » m’exclamai-je en levant la tête au ciel « je les ai laissés sur le bureau de Adam ! »
Je me laisse tombe sur mon lit et souffle de mécontentement.
Je décide donc d’appeler Adam, mais il ne décroche pas… idem pour les 3 autres appels.
Moi : « c’est pas possible… il ne répond pas… » je souffle de rage. J’ai absolument besoin de cette partie du dossier pour pouvoir la travailler à fond pour l’oral.
Sous le coup de l’énervement, j’enfile mes chaussures, prend nom sac et marche d’un pas décidé vers l’arrêt de bus en bas de chez moi. Sur le chemin je vois que le temps est menaçant. Je vous jure que si en plus je me prends une averse sur le coin de la gueule je fais un scandale.
Une fois le bus arrivé je monte à l’intérieur. J’arrive devant le portail de la maison d’Adam, il est ouvert. En marchant dans l’allée le vent me glace le cou, je me retourne :
Moi : « et aller ! en plus l’orage arrive ! c’est super ! je le sens bien le week-end tu vois ! » me chuchotai-je.
Je secoue la tête et commence à sentir des goutes me tomber sur la tête. Je presse donc le pas et cours m’abriter sous le porche de la maison.
Moi : « Pff… et le retour sous la pluie franchement manquait plus que ça ! » je suis dégouté.
Je me retourne pour faire face à la porte lorsqu’une bourrasque de vent me pousse contre le mur.
Moi : « ah bah d’accord ! ça fait pas semblant en plus ! »
Je lève ma main et appuie sur la sonnette. Après quelque instant la porte s’ouvre. Je prends une grande inspiration prêt à incendier Adam de ne pas m’avoir répondu mais mes poumons se dégonflent rapidement lorsque je vois Lucas.
Lucas : « ah tient Théo ! » dit-il en souriant. « Tiens entre, le vent commence à se lever, on sera à l’abris ! j’étais en train de finir de ranger le salon d’extérieur ! qu’est-ce qui t’amène ici ? »
Moi : « je viens voir Adam ! »
Surpris il me répond : « euh ça va être complique Adam n’est pas là… »
Moi : « comment ça il n’est pas là ? »
Lucas : « ouais il n’est pas là, il est parti ce week-end à une fête d’anniversaire… il est parti en début d’après-midi… »
Moi : « oh putain c’est pas vrai… il rentre quand ?
Lucas : « il rentre lundi soir. Enfaite lundi matin il prend le train pour aller direct en cour et il rentre ici à la maison lundi soir pourquoi ? »
Je souffle et me prend la tête dans les mains : « parce que en partant la dernière fois, j’ai laissé une pochette avec des feuilles de ma partie du travail de groupe dedans… et on passe lundi matin à l’oral je venais pour qu’il puisse me le rendre… »
Lucas : « tu veux que j’aille voir dans sa chambre au cas où il l’aurait laissé sur son bureau ? »
Moi : « oui si ça ne te dérange pas. » dis-je en me grattant l’arrière du cran, confus.
Il lâche un léger rire et me dit : « non t’inquiète pas j’y vais de suite ! »
Puis il trottine en direction des escaliers. Quelque instant plus tard il revient les main vide haussant les épaules me disant silencieusement que la pochette n’était pas là…
Moi : « bon c’est pas grave merci quand même est désolé de t’avoir dérangé je vais rentrer chez moi »
Sur ces mots j’abaisse la poignée et ouvre la porte. A l’extérieur le temps est mauvais, une pluie diluvienne tombe du ciel accompagnée d’un vent puissant. Les arbres se tordent dans tous les sens.
Lucas s’approche et dit : « je ne pense pas que tu vas pouvoir rentrer chez toi pour l’instant… »
En effet, j’attrape mon téléphone pour commande un taxi, en déverrouillant mon téléphone mon opérateur m’envoie un message de mise en garde concernant les intempéries. Des vents encore plus violent son attendu dans la prochaine demi-heure. Et en plus je ne capte plus…
Lucas : « ah… on dirait que tu vas être obliger de rester ici tout seul avec moi jusqu’à ce que le temps se calme… » dit-il d’une voix calme. Il s’approche alors ne me quittant pas des yeux et ferme doucement la porte d’entrée derrière moi.
Bon jespere que cette suite vous aura plus... n'hesitez pas a me dire ce que vous en pensez par mail ;)
Mauv
talmauvie@gmail.com
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