Maintenant que je suis célibataire épanoui et surtout après avoir lu tant d’histoires ici, j’ai décidé de m’y mettre aussi et de vous partager mon histoire.
Elle est entièrement vraie mais pour des raisons de discrétion je ne donnerai que mon prénom. Tous les autres seront inventés, et pour les dialogues, des fois c’est exact (certaines phrases m’ont marquées) des fois c’est moins précis mais bon ça ira.
Du coup je me présente je m’appelle Adil, j’ai 23 ans aujourd’hui et l’histoire avec mon ex Salim a commencé quand j’avais 19 ans et lui 23 ans.
1 | Rencontre magique en Algérie
Mon grand-père m’a quasiment élevé à la place de mes parents, et ancien prof au Maroc il a décidé que l’école française c’est médiocre et il m’a fait l’école à la maison. Résultat : je n’ai que très peu d’amis et suis assez solitaire. Je me suis très vite réfugié dans la course à pied pour me défouler et je me suis mis à aller courir au parc tous les soirs.
À 17 ans je me rends compte que le porno hétéro ne m’excite pas du tout. Le porno gay devient presque une addiction et je comprends bien vite que je suis gay. Arabe et musulman, je le vis très mal et je me défoule encore plus dans la course à pied et mes parents prirent l’habitude de me voir revenir vers 23h/00h du sport.
Comme beaucoup ici, le porno et les chats timides ne me suffisent plus et je commence à me poser des questions sur ma vie sexuelle. J’ai beau vouloir rester vierge pour le mariage je me rends compte que ma libido est incontrôlable et j’ai de plus en plus de mal à ne pas mater les mecs dans la rue.
Tout change en Algérie quand je pars en vacances quand j’ai 19 ans. Mon cousin parti en vacances et les hors-forfaits étant complètement dingues pour l’Algérie j’hérite d’un vieux smartphone qui appartient à mon cousin. Je décide d’en profiter pour installer grindr dessus et utiliser un faux mail pour m’y inscrire.
J’appelle mon profil ‘’3arbi timide’’ et je précise dans mon annonce que je suis vierge et immigré. Je mets une photo de moi en maillot de bain sans mon visage et une deuxième avec mon visage caché qui montre mon corps en slip. À 19 ans j’avais déjà des jambes galbées et des fesses assez lisses et fermes, une petite barbe et du poil au corps. Je m’aimais bien et les boutons de l’acné avaient disparus. En l’espace d’une journée passée à la plage sans ouvrir l’appli, je reçois une TONNE de messages en ouvrant l’appli le soir. Toujours très timide je commence par me branler sur les photos que beaucoup de mecs m’envoient. En même temps je commence à bloquer les profils qui me dégoûtent : mecs mariés, très vieux, mecs aux trips dégoûtants. Un mec retient mon attention : ‘’Tonton Nassim’’ : il a des photos de son corps et il vient du Liban. Il m’écrit qu’il a 36 ans et qu’il cherche uniquement des câlins et des bisous dans son appart. Il me montre une belle piscine et un grand lit. Il m’explique qu’il est ingénieur et qu’il est en Algérie pour une mission professionnelle. On discute et je lui parle sincèrement de mon orientation sexuelle et de ma virginité. Il me dit qu’il est divorcé et qu’il est vierge avec les mecs lui aussi. Il me propose de se parler sur Skype et de se voir en caméra. Confiant de le voir patient et pas insistant je lui fait confiance et lui passe mon vrai skype. On s’appelle et je le trouve très beau (comme tous les libanais;)). Il me dit qu’il me trouve beau aussi et il me propose de venir me chercher direct (au bled la vie est belle, mes parents me laissent faire ce que je veux). Je lui envoie ma localisation et vais me doucher. Quand il arrive je le vois dans une vieille camionnette poussiéreuse. Et je le vois descendre en salopette de travail et en marcel (les maghrébins, on connaît tous le marcel blanc classique des vieux).
Assez surpris je m’approche un peu anxieux et je lui demande pourquoi il est habillé comme un ouvrier.
Il rougit :
- Je suis jardinier. Je garde juste la maison que tu as vu, mais tu me plais bien et je voulais te voir. C’est un problème ?
Je n’ai même pas le temps de répondre je décide de monter en voyant des têtes sortir des fenêtres comme le font tous les voisins algériens qui n’ont rien d’autre à faire de leur vie que d’espionner tout ce qui se passe chez les autres.
En montant je me colle à mon sac et je suis un peu stressé et je me mets à me faire des idées complètement folles dans ma tête :
« il a utilisé un fond vert et c’est un piège »
« il va me prostituer de force »
« il va me violer dans sa camionnette et me transmettre le sida »
Je suis très expressif du visage et il doit voir que je stresse. Sans rien dire il démarre la camionnette et me mets une main sur la cuisse en me souriant et en me faisant un clin d’oeil et me me fait signe de tête vers son pare prise. J’y vois un sticker, une calligraphie coranique et j’avoue que ça me rassure un peu.
Sur la route je regarde le paysage et le trajet d’une demie heure environ est très calme. On arrive dans un quartier résidentielle assez chic et il se gare dans une maison un peu isolée des autres.
On descend et il m’ouvre la porte « Ahlan wa sahlan habibi » (Bienvenue mon chéri).
Je respire un peu plus : la maison est très propre, spacieuse, et je vois au loin le bureau en arrière que j’ai vu lors de l’appel Skype.
- Alors ça te plaît ? Tu as lâché ton sac un peu c’est une bonne nouvelle haha
- Oui désolé mais je stressais un peu quand je t’ai vu arrivé.
- Oui j’ai vu, mais c’est bien, ça veut dire que tu es honnête, tu ne t’es pas précipité bêtement. Tu veux qu’on plonge un peu dans la piscine pour se rafraîchir ?
- Avec plaisir j’ai ramené un maillot.
- Habibi on la chance d’être la seule maison sans voisin, ça fait un mois que je me baigne nu. Allez montre moi un peu ta beauté et tu verras, on profite mieux avec les boules qui se baladent à l’air libre.
En me disant ça il se déshabille complètement et m’attrape le cou pour l’embrasser et me mettant la main sur la nuque. Je sens des mains écaillées mais qui me font des gestes tendres. Je le sens se rapprocher de mon oreille pour me parler :
- ça se sent que tu n’as pas eu beaucoup de chance de t’amuser habibi. Alors laisse toi aller on va bien s’amuser sans aller trop loin rassure toi.
Le moment est magique, et l’arabe libanais (pour ceux qui connaissent) ajoute un truc en plus qui me fait fondre. Je lève les bras et il me déshabille tout en remontant la langue vers ma bouche. Ses mains tremblent pendant qu’il m’enlève les boutons de ma chemise et je sens qu’il bande très très dur.
Je lui rend son baiser, un baiser baveux avec la langue, lèvres contre lèvres, pendant qu’il baisse mon short et plonge sa main dans mon caleçon. Il sent que je bande et presse ma bite pendant que je gémis entre deux baisers. Je commence timidement à toucher son corps et je sens son torse poilu, ses tétons qui pointent, son ventre, ses larges épaules que je caressent et son dos très musclé (ce qui le fait gémir). Il se décolle de mes lèvres, et me regarde droit dans les yeux avec son beau sourire :
- Mmmm habibi, tu es encore plus sucré que le sucre (je vous assure qu’en arabe libanais cette phrase rend superbement bien).
- on va sous l’eau ? (j’ai beau m’être douché, la chaleur de la météo et de ce baiser me fait légèrement transpiré)
- Oui beauté, mais NU
Et en disant ça il me baisse short et caleçon et ma bite bondit. Je suis clairement bien moins monté que lui (déjà que je ne suis pas monté comme un âne à la base). Il la regarde avec envie et la prend dans ses mains pour me guider vers la piscine : le point de vue est idéal, une belle piscine qui semble neuve avec un point de vue sur la plaine asséchée et le désert au loin (et oui, c’est beau l’Algérie). Il se baisse pour toucher l’eau de sa main, me laissant un point de vue sur des fesses bien ronde et une raie très poilue. Il se retourne et me dit qu’elle est un peu fraîche. Il descend doucement et, en me reprenant la bite en main, il me ramène progressivement sous l’eau, qui c’est vrai, est assez fraîche.
Je me mets très vite à trembler et il me rapproche de lui, et me câline dans ses bras et m’embrasse à nouveau :
- tu vas t’habituer beauté. Regarde le beau paysage.
En me disant ça, il me retourne et se colle à mon dos. Je le sens appuyé son bassin contre mes fesses et ses mains rejoignent son bassin et il rentre ses doigts dans ma raie. Son autre main m’attrape doucement la tête, il me bascule en arrière contre son épaule, et me lèche le cou :
- je vais te dévorer Adil.
2 | Rentrée morose
Je sens le doigt de Nassim frôler mon trou et je gémis la tête balancée en arrière. Je sens une bite bien dure contre ma raie pendant qu’il me lèche avec encore plus de passion mon cou. Je me retourne, le pousse contre les marches qui permettent d’entrer dans la piscine. Je l’allonge contre les marches et je m’assois sur sa bite pendant que je lui agrippe le cou pour l’embrasser avec encore plus de passion. Le vent chaud nous réchauffe très vite et je sens ses mains presser mes fesses de plus en plus. Je gémis et je descend mordiller les tétons. Il gémit et me fout une fessée très musclée qui me fait presque hurler de plaisir. Il me regarde en se mordant la lèvre et il m’en donne cinq autres. Je gémis de plus en plus et je sens que non seulement je bande mais que je mouille. Il le remarque, presse son doigt contre mon gland et il lèche son doigt avec ma mouille dessus. Je me redresse et me frotte la raie encore plus fort contre ma raie et je sens son gland épais titiller mon trou ce qui me fait gémir de plus belle. Il me retourne d’un coup, me relève les jambes, et je sens sa langue courir entre ma raie et ma bite pendant que je gémis la tête en arrière.
Ce petit jeu dure bien une dizaine de minutes je sens mes tétons pointés encore plus. J’ai la bite de plus en plus dur, le gland de plus en plus écarlate pendant que je sens sa langue épaisse faire des bruits de succion sans fin. Alors que je commence à avoir des vertiges, il se redresse, m’agrippe par le dessous des épaules et nous nous étalons sur un matelas près de la piscine. Il me câline et me regarde dans les yeux :
- tu as un très beau corps hbibi, tu me donnes des envies nouvelles
- je suis bien moins monté que toi Nassim
- c’est pas grave ça, tant que tu bandes dur et que ton corps réagit c’est l’essentiel
- non parle-moi libanais je préfère
Il éclate de rire : tu veux revenir avec moi à Beyrouth ? Je vis dans une petite chambre, mais si on ne fait que l’amour tout au long de la journée ça devrait suffire. On se nourrira de sexe d’amour et de plaisir, c’est gratuit haha
- amour ? Pourquoi tu m’aimes ?
- Non, mais je pense que si on s’y met ce sera facile de tomber sous ton charme oui.
Je le regarde longuement. Bêtement, je me mets à m’imaginer une vie à Beyrouth avec lui. Il arrête vite mes songes, et rigole :
- Je rigole beauté, tu n’as rien à craindre je suis bien célibataire et crois-moi c’est bien plus agréable d’être gay ici qu’au Liban, et je préfère profiter de la vie.
Je le regarde, il est vraiment très beau, ses jambes sont épaisses et poilues, sa bite même semi-bandée est très épaisse et ses couilles retombent au croisement de ses jambes : un mâle par excellence. Je me blottis dans ses bras, et je l’embrasse avec une galoche bien baveuse qu’il me rend avec plaisir, je le sens bander directement, je bande aussi, et sans réfléchir, je ferme les yeux, et je descend le long de son corps, je gobe ses couilles et lui relève les jambes pour avoir un accès à sa raie poilue. Je le sens se relâcher et gémir. Je les gobe, fait tourner ma langue et ma mes mains descendent vers sa raie pendant qu’il maintient lui-même ses jambes en l’air. Je décide de lui toucher le trou doucement et il gémis de plus en plus fort, et, sentant qu’il était totalement propre, je descend doucement ma langue vers sa raie.
Je l’entends gémir de plus en plus fort :
- Descend bébé, goûte à mon intimité, lèche moi ne t’arrête pas.
Je grogne et je plonge ma langue franchement jusqu’à presque le pénétrer avec. Sa réaction est immédiate ; il cambre au maximum et souffle de plus en plus fort.
Je rentre ma langue toujours plus profond et je commence à le branler. Sa bite fait toute ma main et la mouille coule comme si c’était une fontaine. Il se redresse soudainement et se met à quatre pattes et cambre au maximum. Je continue de lécher et il baisse sa bite avec sa main pour me l’exhiber toujours plus. Je décide de descendre ma langue vers son manche bien dur. J’avale son gland et je commence à doigter Nassim. À peine mon doigt touche son anus, qu’il se penche pour se faire pénétrer avec. Je bande de plus en plus dur et je me retiens de le pénétrer. Après une bonne demie heure pendant laquelle ma tête était plongée dans sa raie et ma langue visée à son trou, il se détache un peu et me prend par la main.
On monte dans la chambre et je vois sur le lit des ceintures et un pot de vaseline. Il me pousse contre le lit et se met à me sucer en gorge profonde (l’avantage d’être monté normal c’est de se faire facilement avaler en entier). Pendant qu’il m’avale avec des bruits hyper excitants, je le vois mettre ses doigts dans la vaseline et les rapprocher de sa raie et je vois son poignet bouger de plus en plus. Après 10 Minutes où je suis à la fois en train de gémir et de serrer les poings pour ne pas cracher, il se remet à quatre pattes et me demande de prendre une ceinture pour le fouetter avec.
Un peu interloqué je ne comprends pas trop, et il se tortille un peu pour me faire comprendre que je pouvais y aller. Je saisis la ceinture et décide d’y aller doucement d’abord. La ceinture ne claque même pas et il bouge ses fesses de plus en plus :
- vas-y très fort , je veux être fouetté comme une pute.
Une deuxième fois et une troisième fois, il n’est toujours pas en train de gémir. Je décide d’y aller franchement et de le fouetter avec toutes mes forces. Il hurle.
Alors que je comptais me rapprocher pour m’excuser, il me hurle de continuer et baisse le dos pour se cambrer encore plus fort.
Je le refais encore, il hurle toujours plus, puis fesse par fesse, pendant qu’il se doigte. Je ne bande pas du tout, mais j’apprécie le spectacle. Au bout d’une vingtaine de coups, il se retourne, se met sur le dos et me demande de m’asseoir sur son visage. Je l’escalade un peu et quand mon cul lui fait fasse, il siffle :
- le plus beau paysage du monde 3omri.
Je rigole et tente de garder mon cul un peu en l’air pour ne pas l’étouffer, mais il me saisit les hanches et me fait asseoir franchement sur son visage. Sa langue appuie très fort sur mon anus : je me crispe directement :
- Ne t’inquiète, j’ai vérifié dans la piscine tu es propre ne craint rien.
- Je sais mais j’ai une sensation bizarre
- C’est normal, tu réagit à l’humidité. Mais ne t’inquiète pas tu sens bon et tu es parfaitement propre.
Je ne me détends qu’à moitié, mais ses coups de langue me font un bien fou, je me détends et je sens sa langue littéralement me pénétrer. Ma peur qu’il aille trop loin et que ce ne soit pas propre se dissipe assez vite et je me mets à bouger un peu des fesses. La sensation est extraordinaire j’ai l’impression de me faire pénétrer par un petit gode humide, je gémis de plus en plus fort. Sa langue est épaisse, dure, et je me mets presque à la chevaucher. Il gémis entre deux pénétrations de sa langue et je lui demande de me fesser bien fort. La claque au cul qu’il me fout me fait hurler de surprise et de plaisir et je ne me contrôle plus. Je commence à le chevaucher de plus en plus vite, ça commence à sentir la transpiration, la mouille, le sexe, sa bite est dure, de mon côté je me branle de plus en plus vite. Je me rue sur son gland que je tête et je me mets à le doigter aussi. On gémit tous les deux. Il finit par me redresser pour bien me pénétrer avec sa langue et se met à se branler avec moi. On se branle tous les deux pendant que je gémis de plus en plus. Je le sens avec sa deuxième main écarter ma raie, jouer avec mes poils et toucher le bas de mes couilles. J’ai des vertiges, je ne veux absolument pas que ça s’arrête, le plaisir est inédit, je prends de plus en plus goût à la sensation même si je manque à plusieurs reprises de cracher tellement le plaisir est bon. Il est tel, que je finis même par arrêter de me branler de peur de cracher. Lui au contraire, se branle très fort, très vite et ses couilles volent dans tous les sens. Les fessées reprennent, on gémit tous les deux, il respire de plus en plus fort, le plaisir est à son paroxysme. Je me mets à crier son nom, ce qui semble l’exciter car il me crie un oui que je parviens à entendre. Et je me laisse totalement aller :
- plus profond Nassim vas-y bien au fond
Je le sens se raidir et il crache au moins 5 très gros jets de sperme tout en s’enfonçant bien profond. Sur-excité par cette image, je prends du sperme de son ventre et me branle avec, et je me mets à bondir sur sa langue qui est encore plus dure. Bizarrement je la sens s’élargir, et bien que je ne comprends pas comment, je gémis encore plus et ne tenant plus, je me branle. En trois aller-retour je me mets à cracher. Il doit le sentir, car d’un coup il se maintient au fond et je hurle toute mon âme.
Après mes quatre jets épais, son ventre est couvert de blanc et je m’effondre dessus, la tête entre ses jambes.
Je le sens me faire de petits bisous sur les fesses, les caresser, les sentir se contracter. Après une bonne dizaine de minutes, il se décale, il me ramène une serviette et me retourne pour me mettre dessus. Il me fait un clin d’oeil et se dirige vers ce qui semble être la salle de bain de la chambre. Je me lève difficilement et sort de la chambre. Je me rends compte qu’il fait carrément nuit, et je décide de me diriger vers la salle de bain principal. Je me rince rapidement et en cherchant une serviette, je vois une petite fumée. Curieux je me dirige vers la piscine d’où vient la fumée et je me rends compte que la piscine est chauffée. J’y plonge pour enfin profiter de la piscine.
- Non tu vas détériorer le filtre, lave toi avant.
Il me fait sursauté. Il se rue vers moi, je ne comprends rien.
- Sors sors dépêche toi. Merde réfléchis tu vas boucher le filtre.
- Mais arrête je me suis douché, je n’ai pas de sperme sur moi, vas voir la salle de bain du bain elle est mouillée je me suis douché avant de rentrer.
Il me lâche et se retourne pour voir qu’en effet la porte de la salle de bain du bas est ouverte. Il rigole gêné.
- Désolé beauté, mais tellement de jeunes m’ont bousillé le filtre cette semaine, tu es le premier à avoir l’intelligence de te laver avant de bêtement plonger dans l’eau avec plein de sperme.
- Ah bon ?
- Oui, à chaque fois qu’un jeune reste, il veulent plonger dans l’eau chaude mais il ne se lave pas avant. J’ai un sperme épais, il bousille complètement le filtre et j’ai pas les moyens de les changer tous les jours.
Je m’éloigne de lui, et le regarde avec dédain. Il rougit quand il voit ma réaction et tente de se rapprocher de moi. Je l’ignore et cherche mes vêtements des yeux.
- Tu es fâché s’enquit-il, j’ai pas dit que tu es bête je te jure.
- Non ça va, mais je veux rentrer chez moi.
- Pourquoi habibi ? Tu veux pas passer la nuit avec moi ? J’ai très envie d’un dessert supplémentaire haha tu as très bon goût.
- Non c’est bon je n’ai plus envie.
- C’est pas grave, rajoute Nassim. On peut regarder un film, viens me câliner un peu je suis en manque de câlins habibi.
- J’ai envie de rentrer chez maintenant.
Il me regarde surpris, rougit et on se rhabille dans le silence. Il m’attend près de la camionnette pendant que je cherche mon sac. Il tente plusieurs fois de relancer la conversation mais je reste silencieux. Je lui parle juste pour le guider quand on arrive dans mon quartier. Il s’arrête vers un cul-de-sac et s’arrête.
- Tu es jaloux habibi ?
- Non pas du tout.
- Si tu es jaloux. Je t’ai dit que je ne t’aime pas, je rigolais.
- Oui je sais je ne suis pas un gamin.
- Si tu es un gamin. Ne tombe pas amoureux des hommes alors que tu sais que tu ne vivras rien avec eux. Je sais ce que tu ressens, mais tu dois apprendre à juste prendre du plaisir de temps en temps. Tu es jeune, tu dois te contenir et trouver une femme. Si tu tombes amoureux, crois-moi que plein de mecs vicieux se moqueront de toi pour te garder à eux avant de te jeter pour une pute plus jeune, ou qui fait plus de chose.
- Je ne suis pas une pute.
- SI tu es une pute. Et moi aussi. Apprends à aimer le sexe entre hommes, pas les hommes sinon tu vas le regretter. SI tu es amoureux de moi je ne veux plus de voir.
- Je ne veux pas te voir, tu dois sûrement avoir une réputation si tu reçois des jeunes tous les jours. Énervé, j’ouvre la portière pour sortir. Secrètement j’espère qu’il me rattrape, mais j’entends le moteur se rallumer et je me retourne pour voir la camionnette s’éloigner. Je lâche quelques larmes et rentre vers chez moi une fois que je sèche mes larmes.
Le reste du mois sera sec, sur Grindr personne ne m’a contacté sauf des vieux. Je me rends compte que je vais m’ennuyer. Deux jours avant de rentrer je reçois un message. Alors qu’on se parle sur Skype, on est coupés par l’appel à la prière en pleine conversation assez chaude sur nos envies sexuelles. Il remarque que je suis gêné par la situation, il s’en rend compte à mon silence, lève les yeux au ciel, souffle et me raccroche au nez.
Je rentre en France avec une humeur de merde. J’ai du rendre le téléphone à mon cousin, en supprimant tout le contenu avant bien-sûr.
Le retour en France est dur. Je cours toujours plus, et je ne tiens pas plus de deux semaines avant de ré-installer Grindr. Les profils les plus intéressants ne veulent pas parler à un mec sans photo et la rentrée à la fac est morose. Je suis de mauvaise humeur toute la journée, la masturbation ne m’apporte plus beaucoup de plaisir. Alors que tous les jeunes de 19 ans font la fête et sortent entre amis, je passe mes soirées entières à courir.
Mes parents, surpris de me voir courir même quand il pleut des cordes à partir d’octobre, en disent rien et un malaise s’installe aussi chez moi.
L’ambiance devient de plus en plus pesante. Après un mois, un mec me contacte sur l’appli. Il est assez mignon, mais a des fantasmes hyper-fétichisant. Il parle d’être un esclave à rebeu, d’être soumi à la puissance des vrais mâles arabes et ce genre de conneries avilissantes qui ne m’intéresse pas du tout. Mais les photos de son corps m’excitent, et il propose de me sucer dans les toilettes publiques jusqu’au jus. Sur un coup de tête je décide d’y aller et il a un corps vraiment sublime. Il me demande si je peux l’insulter en arabe pendant qu’il me suce, je lui dit non.
De caractère assez soumis, le mec baisse les yeux et me demande pardon. Il me fait rentrer dans les toilettes d’un centre commercial juste à côté. Enfermés dans les toilettes handicapés, il se deshabille totalement et reste en string. Le string rose en dentelle à l’air assez usagé et ne rend pas très bien. Le cul blanc bombé est par contre sublime et il se met à quatre pattes. Il tire la langue, je baisse juste mon jogging et mon slip et il gobe ma teub encore molle. Il ne fait pas de remarque sur la taille, et ses gémissements ne m’excitent pas vraiment. Il bouge du cul et je décide de le doigter un peu. Son cul, totalement imberbe est super excitant et je me rends compte que ses gémissements deviennent de plus en plus naturels. Je sens que je durcis et sa suce devient de plus en plus plaisante. Je lui claque le cul et enfonce ma bite dans sa gorge. Il tousse et ressort les larmes aux yeux. Je le regarde et lui prend le menton :
- Désolé je suis allé trop fort ça va ?
Il rigole.
- T’es mignon beau gosse. Non je t’assure j’adore t’arrête pas fais ton rebeu bien macho.
Je lève les yeux au ciel.
- Fais ton boss OK ? Je kiffe traite moi comme une belle salope. Tkt, je suis clean lache toi.
À la fois ça me fait rire qu’il croie que mon malaise vient de ma crainte d’une MST alors que ça vient de son attitude et de ses fantasmes, mais je me rends compte aussi que je n’ai pas du tout d’idée sur mes MST ou non.
- Attends je ne sais pas si je suis clean moi.
- T’inquiète, j’ai la PREP, lache-toi j’ai envie de t’avaler. Tu peux même me prendre le cul.
Je ne comprends pas ce qu’il me raconte et je décide de rentrer un peu dans son jeu et de lui prendre la gorge pendant que je lui doigte le cul de plus en plus fort. Je l’entends gémir de plus en plus et au bout d’une dizaine de minute je me mets à me branler et il sort sa langue. Je lui crache tout ce que j’ai au visage, je prends un peu de papier pour me nettoyer et je me casse direct.
Je l’entends derrière moi.
- Attends ! Eh attends !
Je l’ignore.
Il finit par me rejoindre en courant après s’être mal nettoyé le visage :
- Tu ne veux pas me passer ton tel ? Je peux te purger quand tu veux, t’as l’air sympa et je kiffe les mecs qui jutent beaucoup comme toi.
- Non ça va merci.
- T’es sûr ? Quand t’es en manque, après le Ramadan si tu veux.
La remarque, innocente en réalité, me dégoûte et je pars sans même pas lui répondre. Je culpabilise près d’un mois d’avoir cédé et de m’être fait sucé dans des toilettes comme le dernier des charos.
En rentrant je change totalement mon profil : Samir Sérieux
DZ 19 ans cherche une relation amicale ou amoureuse. Ouvert d’esprit, je masse très bien;)
Préférence pour les renois et rebeus.
(je reconnais que le message est ridicule et complètement sectaire, mais j’ai honte de mettre le mot ‘’musulman’’ et je me dis qu’en m’inventant des compétences de massage, j’envoie un message sexy mais pas vulgaire. Bref je me fais toute une stratégie dans ma tête mais je n’avais que 19 ans et j’étais complètement complexé ; ne me jugez pas ;D).
Je finis par rajouter une photo de moi en maillot sans mon visage.
L’annonce diminue considérablement le nombre de messages.
Fin novembre, je cours en pleine pluie. La pluie est tombée soudainement et c’est une tempête qui débute. Je me réfugie dans une petite maison en bois dans le parc près de la route. J’allume mon tel et pour passer le temps j’allume mon téléphone, alors que la cabane est à la limite de s’envoler tellement le vent souffle. Je me connecte dans un quartier avec une population ‘’arabe’’ assez importante. Je reçois quelques notifications mais rien d’intéressant jusqu’au message d’un certain Salim qui me surprends.
- Hey ! Tu veux venir te réfugier chez moi ?
Il m’envoie une photo de lui toute mignonne dans son lit avec ses bras ouvert.
Je lui envoie une photo temporaire et il me réponds très vite.
- Wow t’es beau. Tu veux venir ?
- C’est toi qui est beau. J’arrive tout de suite.
Il m’envoie sa localisation. Je sors la tête, le vent s’est un peu calmé et je fonce en suivant la localisation.
AdilB
adilben75@yahoo.com