Chapitre 1
Josselin vient d’avoir 18 ans, sa famille vient d’emménager dans une nouvelle ville à cause du travail de son père. Sa famille est aisée, a toujours vécu dans un milieu bourgeois et un entre soi protecteur. Il voit rarement son père toujours en voyage pour le boulot et a des rapports assez amicaux avec sa mère, belle femme de 45 ans, archétype de la bourgeoise droite mais sympathique, pleines de principes et encore charmante grâce à sa pratique régulière du tennis. Il a aussi une sœur de 20 ans, très jolie mais très réservée, les excellentes notes de sa sœur et sa pratique presque pro du tennis lui avait permis d’aller directement dans une école renommée. Josselin lui aussi joue au tennis mais il n’y trouve plus vraiment d’intérêt. Sa corpulence lui a souvent attiré des regards bienveillants de ses camarades féminines de classe, une silhouette mince mais proportionnée, 1m85 pour 65kg, un visage fin et une coupe de cheveux bruns en bataille, il se pense dans la moyenne, loin des fanatiques du basic fit mais aussi loin des petits, obèses et autres boutonneux qui pullulent dans les classes qu’il a fréquenté. Bref le garçon lambda mais qui a du charme sans à avoir trop à le surjouer. Sa timidité et sa gaucherie ont pour l’instant toujours été un frein pour aller plus loin que des roulages de pelles avec les filles et il ne lui semble pas avoir eu un jour une attirance particulière pour les garçons. C’est pourtant dans cette nouvelle ville que sa vie allait se retrouver totalement chamboulée.
Vu que le déménagement s’était fait en cours d’année scolaire, les parents de Josselin n’avaient pas pu inscrire leur fils dans un lycée privé huppé comme ils auraient fait habituellement et il s’était retrouvé dans un bahut normal, pas la zone non plus mais de la mixité sociale auquel il n’était pas habitué. Assez rapidement le fait qu’il plaise aux filles sans avoir à rien faire avait rendu jaloux Brice un gars de la classe issu du milieu ouvrier classique, 18 ans aussi, un corps un peu moins attirant, il n’avait pas le torse mince et les fins abdos de Josselin, il ressemblait à l’ado basique avec les défauts habituels. Il était plus petit d’au moins une tête et moins longiligne que son camarade, des cheveux blonds assez courts et surtout pas la grâce naturelle du nouveau venu. Les jours se suivaient et Brice inconsciemment détestait de plus en plus ce personnage. Il le voyait comme un poseur, un parvenu. Sans s’en rendre compte sa rancœur contre Josselin s’agrandissait alors qu’ils ne se parlaient jamais à part pour un bref salut le matin quand tout le monde disait bonjour à tout le monde.
Josselin était très fort en math et Brice tout l’inverse et c’est à cause du prof qu’ils se retrouvèrent en binôme pour devoir faire des exercices comme tous les autres de la classe. Aucun des deux n’aurait choisi ce partenaire mais on ne leur laissa pas le choix et le résultat des exercices de ces binômes allait avoir un gros coefficient sur les notes donc l’enjeu était important.
Brice se dirigea donc à la pause vers Josselin pour lui dire
“Ça serait mieux qu’on fasse les exos chez toi, l’appart de mes parents est minuscule et c’est toujours le dawa dedans”.
“Bien sûr”, la famille de Josselin louait une baraque imposante près du lycée et c’était facile de se dire que ça serait bien plus simple de bosser chez lui que dans l’HLM bruyant des parents de Brice.
Le rdv fut fixé pour le lendemain après les cours, une ou deux heures de math devrait suffire pour poser les bases du duo et voir les lacunes à travailler. Ni Brice ni Josselin n’était enthousiaste à l’idée de bosser ensemble même si Josselin dans son for intérieur se disait que ça lui permettrait peut-être de se faire pote avec un des gars qui connait tout le monde à l’école et ainsi échapper aux éternelles guerres des boutons des cours de bahut.
C’est donc le lendemain à 18h que Brice sonna à la porte de la maison de Josselin, dès le couloir il fut stupéfait de la grandeur des pièces, de la décoration et de tout ce que lui jetait en plein visage sa classe sociale inférieure à son camarade de classe. Josselin quant à lui avait décidé de tout faire pour créer une amitié avec Brice, c’était le moment opportun de se faire pote avec quelqu’un apprécié et connu de tous. Peut-être que pour une fois les maths serviraient à quelque chose. Ils allèrent vite dans la chambre de Josselin qui comme le reste de la maison paraissait démesuré à Brice. Pendant une bonne demi-heure l’ambiance fut studieuse, Brice était assis au bureau et tentait de résoudre des équations et Josselin faisait timidement le rôle de prof debout à côté de lui. C’est quand les erreurs de Brice commencèrent à être trop flagrantes et que Josselin se mit à lui parler comme on parle à un enfant à qui on essaie d’expliquer quelque chose de simple que tout bascula. Brice pris très mal la situation, il se sentait tellement bête à ne pas trouver les solutions qu’il considéra inconsciemment que Josselin en faisait trop. Ce mec à côté de lui qui jouait le prof l’énervait au plus haut point et dans un accès brusque et imprévu de rage il se leva d’un bond pris les cheveux de Josselin d’une main et avec l’autre main lui mis deux grosses gifles sur le visage.
Josselin se retrouva brusquement jeté sur le lit, pâle comme un linge, tremblotant et tétanisé par la violence qu’il venait de subir. Brice était lui aussi choqué par ce qu’il venait de faire, mais le fait de voir l’état de Josselin lui donna un sentiment de puissance sadique qu’il n’aurait jamais cru. Chacun était figé sur sa position, la chambre silencieuse n’était troublée que par la respiration haletante de Josselin. C’est Brice qui rompit le silence
“Si tu me parles encore comme une merde je te traiterai comme une merde, arrêtes de te croire supérieur sinon tu vas prendre cher”. Les mots sortaient rapidement, il crevait l’abcès, ce mec représentait tout ce qu’il n’était pas et d’un coup il avait voulu stopper tout ça. Il se rendait en même temps compte qu’être fort en maths ne valait rien si tu pleurais après deux claques, il devenait l’alpha du binôme et d’un coup il trouva ça terriblement excitant.
Josselin essaya de bredouiller quelque chose mais il n’y arrivait pas, les deux claques l’avait choqué et il ne savait pas comment sortir de cet état.
Pour Brice c'était un état assez fou, il se tenait debout, se sentait fort et fier face à ce mec qu’il avait jalousé depuis des jours et se rendait compte de la faiblesse de son camarade. C’était lui le leader et dans sa tête les idées s’entrechoquaient de façon floues, que faire après ça ?
“Fini les maths pour aujourd’hui, toi tu ne bouges pas de ta place”. Brice avait envie de donner des ordres à Josselin, il voulait garder le dessus. Quand il se rendit compte que Josselin le laissait totalement faire, il se sentit pousser des ailes, il commença à fouiller les tiroirs du bureau et à regarder partout, il ne savait pas encore que ce qui l’excitait était de détruire l’intimité de Josselin. Dans la chambre il vida les tiroirs, fouilla partout, il récupéra quelques billets trouvés au hasard et les mis dans sa poche sans même y réfléchir, son comportement poussait sa propre adrénaline et bientôt il fouilla l’armoire de vêtements de Josselin. Il fut stupéfait devant le tiroir à boxers, tellement de choix et de marques qu’il n’aurait jamais pu se payer. Et sans s’en rendre compte il était aussi excité par l’idée de regarder le tiroir à sous-vêtements de son camarade.
“C’est incroyable d’avoir autant de choses quand on ne mérite rien”
Josselin voulu répliquer et se releva péniblement mais la fougue de Brice reprit directement et deux nouvelles claques remirent Josselin sur son lit, Brice ne se contrôlait plus, il se mit à quelques centimètres du visage blême de son camarade et lui cracha un gros molard au milieu du visage. Josselin pleura immédiatement et ses larmes se mêlèrent rapidement au deuxième crachat que fit Brice.
“Je viens de te dire de rester à ta place alors tu bouges plus connard ! Si t’as pas compris ta place c’est fermer ta gueule et m’obéir !”
Josselin avait compris le message et ne comptais plus bouger, Brice reprit sa fouille de la chambre, il y avait tellement de chose qu’il aurait voulu avoir dans cette pièce que dans sa tête il commença à se dire que si Josselin ne bronchait pas il aurait tellement raison d’en profiter. Après quelques minutes, il se calma, regarda Josselin toujours prostré sur son lit et se dit que ça serait vraiment une bonne idée que cette situation lui soit bénéfique. Plus il matait l’état de faiblesse de Josselin, plus il avait envie d’en rajouter. Il était comme dans un état second quand il s’assit sur le lit lui aussi et commença à dévisager sa victime. Il lui prit les poignets et les trouvait tellement maigres, la silhouette presque androgyne de Josselin commençait à éveiller en lui des sentiments diffus. D’une main il tenait ses deux poignets et de l’autre il tira ses cheveux pour rapprocher son visage du sien, les molards étaient encore présents sur les joues de Josselin et Brice se réjouissait de ce spectacle.
-”Tu vas m’obéir sale bourgeois, tu feras mes devoirs, tu me fileras des fringues ou des thunes et si t’es bien obéissant quand on est tous les deux je ne ferai pas de toi le souffre-douleur officiel du bahut, tu sais que j’ai le pouvoir de faire ça rapidement.”
Josselin savait très bien que si Brice le prenait en grippe en public il se retrouverait vite à être le punchingball du lycée.
- “ Je ne vais pas être méchant avec toi mais je veux que tu m’obéisses comme un chien docile, à partir de maintenant soit t’es mon esclave en privé soit je détruis ta vie au lycée, alors ?” Brice s’entendait parler et trouvait ça tellement fou et valorisant, il avait jalousé Josselin et en dix minutes de façon inconsciente il avait tout changé. Il voulait maintenant l’écraser.
-”Fous toi à poil direct ou je te tabasse et après tu me diras ton choix”. Rien n’allait dans cet ordre et Josselin ne savait plus quoi faire mais face au regard dur de Brice il enleva timidement son t-shirt, ses chaussettes, puis son jean.
- “ J'ai dit nu sale merde” cria Brice et Josselin affolé jeta son boxer à l’autre bout de sa chambre. Pour la première fois Brice vit Josselin nu, bien sûr il ne bandait pas mais son corps malgré la situation restait tellement “parfait”. Brice n’avait jamais été excité par un mec, là il était plutôt jaloux du corps de Josselin.
- “Fous toi à genoux par terre, les mains sur la tête” Josselin suivit scrupuleusement les ordres, il ne comprenait plus rien, il fut sorti de sa torpeur quand il se rendit compte que Brice avait sorti son smartphone et faisait photos et vidéos de lui dans cet état pitoyable.
- “Non, arrêtes s’il te plait, effaces tout ça, je te donnerai ce que tu veux”. Brice trouva encore plus excitant les plaintes de son camarade.
-”Maintenant je peux te pourrir ta vie au bahut mais même envoyer les photos à ta famille ou à qui je veux, je crois que le mieux pour toi est vraiment de te faire à l’idée de m’obéir. Alors près à être mon esclave ou tu préfères que je te pourrisse ta vie de merde ?”
Cette situation devenait folle et Josselin s’entendit dire : “ok je vais t’obéir”
Joss
