Je laisse tomber ma valise sur la moquette de la vaste piaule louée depuis deux minutes. Je dirais pas Suite Luxe mais pas loin, de toutes façons c’est la boîte qui paye alors je m’en fous. En ouvrant ma valise pour sortir quelques affaires pour demain j’appelle tranquillement ma femme qui est restée à la maison. Je pars rarement mais elle aime bien que je l’appelle quand je suis en déplacement, alors je règle cette affaire au plus vite pour être tranquille et ne pas avoir à courir après le téléphone au cas où elle appellerais.
« -oui oui, bien arrivé. La chambre? Sympa, très sympa. Bon après je ne vais pas trop en profiter, demain je me lève tôt j’ai mon rendez-vous à la première heure. Je me douche et je file me coucher. Et toi? Parfait. Les enfants ? Bien, bien. Bon je vais te laisser, je vais réviser deux trois chapitres du dossier qui me turlupinent un peu et après je me couche. Bisous, à demain. » Et je jette le téléphone sur le lit, appel expédié.
Enfin tranquille. Je peux alors rapidement sortir une casquette et une large paire de lunettes de soleil que j’ai planqué dans ma valise, sortir un jean et un pull des plus commun et me changer en vitesse pour ressembler au plus lambda des lambdas possible. Un lambda comme un autre, méconnaissable. Je cherche vite fait sur Google ce qui me tracasse depuis longtemps et verrouille une cible. Ça y est, trouvé… Je m’habille et je trace. Il est déjà 21h, la nuit a assombrie la ville mais la casquette et les lunettes de soleil seront plus qu’utile.
Pas de téléphone pour être tracé, pas de papiers, juste un peu de liquide. Je déambule dans les rues presque vide, bien planqué sous ma casquette et fini par arriver au fruit de mes recherches. Le club est discret, à peine une lumière rouge pour l’entrée. Je respire un bon coup et me demande si je franchis le pas ou non une dernière fois. Puis je fonce. L’envie qui me prends les couilles depuis des années est trop forte, c’est maintenant ou jamais. Je pousse faiblement la porte noire de l’entrée accueilli par les basses de musiques techno, puis je me tourne vers le jeune quasi planqué derrière son comptoir. Je ne décroche pas mes lunettes, je baisse la tête et lui file les dix balles en liquides pour l’entrée. Il me lance un sourire et un « amuse-toi bien » puis me déchire un ticket que je compresse immédiatement pour le balancer à la corbeille. Surtout pas de preuve Christian, tu n’es jamais venu ici. Je m’enfonce lentement en gardant les pognes au fond de mon blouson, la tête rentrée dans mon col et sans réellement m’attarder sur les détails. Je cherche des yeux sans oser bouger les cervicales, je rêve de pouvoir me barrer d’ici en m’évaporant, mais l’envie est trop forte. Du coin de l’œil je regarde discrètement les panneaux et je tombe sur les chiottes, la boite n’est pas vraiment remplie il n’y a que les débuts de soirée ou les fins d’aprem’ mais ça doit faire une quinzaine de personnes. Mais la porte d’entrée est poussée régulièrement derrière moi, ça va commencer à affluer. Je tremble, le stress me prend mais je me ressaisis, je ne regarde personne et reste planqué derrière mes lunettes. Les basses me font vibrer de l’intérieur et les pensées commence à doucement me foutre la trique. Je vois un type qui sort d’une porte et j’en profite pour jeter un coup d’œil dedans: un long couloir allumé au néon rouge bardé de portes en carton plus ou moins ouverte. Parfait.
Je m’infiltre rapidement à l’intérieur comme si je voulais que personne ne me vois et je me retrouve seul dans le couloir. Je jette un coup d’œil derrière moi, personne. On n’entend rien, la musique couvre tout. Je prends alors une porte au hasard et m’enterre dans la cabine en la refermant le plus vite possible en verrouillant le loquet et en respirant un bon coup du fond de mes poumons. Je renouvelle cet oxygène et tente de faire descendre mon stress, enlever cette angoisse qui me prend le bide et qui m’empêche de laisser ma queue se gonfler complètement.
La porte est fermée à clef alors je prends mon temps et mes aises, je vire ma veste que j’accroche au portemanteau, la casquette aussi et je fourre mes lunettes dans une poche intérieure de la veste pour ne surtout pas les perdre. Je respire encore un fois en vidant tout mes poumons, je fais craquer mes cervicales et je me lance. Je me fous à genoux sur le confortable petit rembourrage mit à disposition et j’ouvre la petite fenêtre du glory hole. Je pense à ma femme, mais tant pis. Une fois à genoux devant cette ouverture, la queue s’est complètement raidie. Je déboutonne mon froc pour la faire sortir et commencer à la toucher timidement.
Rapidement une première bite fait son apparition dans la petite entrée. Ça me prend tout de suite l’échine et m’envoie une décharge électrique dans toute la colonne vertébrale, c’est la première fois que je vois une queue dure autre que la mienne. Elle est dure, elle suinte déjà mais elle bien trop petite. Quitte à sucer une bite une fois dans ma vie j’en veux une grosse, à tromper ma femme autant le faire avec quelque chose qui en vaille la peine. Je m’approche alors doucement du sexe en érection, je le sens à plein nez sur tout son long, il sent la bite. Du gland se dégage une odeur de foutre acre qui me fait trembler le bas-ventre. Puis délicatement de la main je repousse l’invitation et je type s’en va.
Putain l’émotion. Et encore je ne l’ai pas goûté. Je n’en veux qu’une mais une bonne. Je ferais le difficile mais je ne veux pas être le suceur de tout le quartier.
La musique ne cesse de me marteler l’esprit et le monde grandissant, les rires et les échanges verbaux prennent de plus en plus de volumes dans le club. Les minutes passent et j’attend toujours à genoux, en me frottant du bout de l’index ma queue qui commence à perler. Les bruits de portes qui claquent autour se font de plus en plus insistants, je devine que ça doit sucer dans les cabines d’à côté, mon jean sur les genoux je repense encore à ma connerie et me dis que je peux encore partir sans prendre un sceptre en bouche.
Puis d’un coup un bruit massif de boucle de ceinture se fait entendre contre le faux mur en bois. Ça racle, ça frotte, les boutons de braguettes agitent le ceinturons dans un tintamarre dantesque qui me fait monter la pression. Ma tête ne balance plus sous la musique, mes yeux reste focus sur le trou joliment décoré. Puis la surprise prend fin. Une masse violette passe lentement à travers l’ouverture et déroule de tout son long un engin colossal et raide. Un truc long d’au moins vingt-deux, vingt-trois centimètres au moins et large comme comme une bouteille aérosol. Un machin veineux dans tous les sens, aux ombrages fragmentés par la lumière tamisée. Une bite d’une taille et d’une violence que je n’imaginais que dans mes branlettes les plus torrides. Un énorme chibre.
Deux grosses couilles dépassent de la fenêtre et viennent se poser lourdement sur le rebord du trou, frottant mollement sous leur poids démesuré.
Je peux encore partir.
Mais non. Un truc pareil ça n’arrivera qu’une fois et je ne veux pas regretter. Alors toujours à genoux, je plonge mon visage sous le jonc pour le soulever avec mon visage en m’agrippant bien fortement à ma queue qui frétille. La chose est lourde comme pas possible, je fais glisser ma langue des couilles jusqu’au gland saliveux en respirant à plein poumons cette odeur de bite. Une fois que j’ai terminé toute la longueur, l’engin rebondit sous son propre poids et diffuse son parfum partout dans la cabine. Je m’astique alors de plus en plus fort et j’ouvre grand la bouche.
J’en gobe le plus possible. Je suis obligé d’étirer ma mâchoire au maximum pour ne pas racler la pine avec mes molaires. En refermant la bouche dessus, je capte pour la première fois de ma vie toute les saveurs de ce chibre. Elles m’envahissent les muqueuses, me prennent le nez, se répandent jusque dans mon œsophage. Le truc est trop gros, ma langue gêne et bloque le passage alors que je n’ai même pas rentré la moitié. J’entame des succions grasses et bruyantes m’excitant moi-même, la queue ne dégonfle pas, je sens les battements de cœur du propriétaire à travers le lourd réseau de veines qui parcourent ce chibre magnifique. Je me branle de plus en plus fort en pomper de plus en plus vite. J’aspire du mieux que je peux, ma bave se mélange au liquide visqueux qui perle de ce gros gland violet et massif, me foutant la bouche collante comme un bonbon sucré. Je tire la langue pour en avaler le plus possible et goûter au maximum de centimètres de cette matraque divine, à la limite de m’étouffer je bave partout et répond un mélange gluant partout sur mon pull. Je lui malaxe les couilles de la main où je ne me branle pas et le combine à mes mouvements de cervicales ou je produits des va-et-vient de plus en plus prononcé et assumé. Une vrai catin à genoux, je dévore cette queue comme si je n’avais pas mangé depuis des lustres. Je décalotte des lèvres et aspire tout ce qui en sort, m’excitant d’avantage de le recracher en le faisant couler sur mon menton. Ça me prend jusque dans le trou-du-cul, cette sensation bizarre de plaisir qui vous fusille au plus profond de vous-même.
Je sens ma queue visqueuse et le plaisir monter très haut dans mon gland. Je lâche un peu le chibre et respire un peu, à la limite de l’asphyxie. J’en ai partout, ça colle en bouche. Je saisis alors l’engin à deux mains et le branle de tout son longs en lui bouffant le gland pleurant. J’alterne entre lui pistonner le chibre et lui caresser les couilles, j’imagine le type derrière être bien servi par un soumis bien docile que je me suis laissé devenir être.
La musique envahit une fois de plus la cabine sur le rythme des basses se battant avec les arômes de bites qui s’agrippent au mur. Je tire ma langue du plus profond que je peux et je taille une gorge profonde à la limite du vomissement. Je branle l’énorme braquemart du fond de ma gorge avec l’envie de vomir et d’éjaculer sur chaque aller-retours. Je re-compresse la queue de ma langue contre mon palais et aspire avec force pour essayer de le purger, j’aspire du plus fort que je peux, mon crâne chauffe, ma tete tourne, les fourmis envahissent ma nuque et ma bouche continue de presser du plus fort qu’elle le peut sur cette véritable lance à incendie. Je ne cesse de m’astiquer fortement la brindille qui n’a rien à voir avec cette branche d’arbre. Soumis à un gros chibre.
Je lâche la queue de la bouche pour aller aspirer les boules une à une, les malaxant et les léchant à l’intérieur de ma bouches inonder de fluides visqueux. J’essaye même de prendre les deux en même temps mais leur taille me dilate les joues et me gerce les lèvres.
Je me jette alors une dernière fois sur le large bout violacé et le mastique de la langue en le suçant du plus fort que je peux jusqu’à ce que tout à coup, une puissant jet de pâtes visqueuses et salé m’envahit les muqueuses. Ça me remplit la gorge instantanément, débordant par les faibles interstices entre les lèvres. Plusieurs salves suivirent sans pitié m’en foutant absolument partout sur les molaires et les visages. J’avale ce que je peux avaler et le simple fait de faire passer cette cascade dans ma gorge me purgea instantanément de mon fourre que j’envoie en geyser sur le mur. J’en ai plein les doigts et je m’essuie comme je peux avec des mouchoirs en reprenant ma respiration difficilement. Haletant, les émotions sont rudes après la descente et je vois l’énorme chibre glisser le lentement de toute sa longueur jusqu’à disparaître définitivement. Seul un bruit de ceinturon me remercia, et s’en alla.
La réunion du lendemain est des plus chiante possible. Chacun raconte sa vie sans intérêt mais je ne suis absolument pas là. Je n’ai que l’image du gros chibre d’hier soir en tête et son goût qui flotte encore sur ma langue.
Jean Surin
jeansurin445@gmail.com
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