Chapitre 1
Bonjour à toutes et à tous à vous qui me lisez. L’histoire suivante s’inspire de mes phantasmes et de ma vie rêvée, mais ce n’est pas totalement une fiction. Beaucoup d’informations me concernant sont vraies. Cette histoire parle d’un changement que j’aurais aimé vivre, même si je crains bien qu’il ne soit trop tard et que cela ne se produise jamais. Bonne lecture 😉 !
Je m’appelle Mathias. J’ai 24 ans, je suis assez fin avec ce qu’il faut de muscle là où il le faut, je dois mesurer 1m80 pour 70 kg environ. J’ai les yeux verts et les cheveux bruns. J’arbore fièrement un petit bouc et je dirais que je suis assez poilu de manière générale. Je ne suis pas tatoué ni percé. Je suis plutôt contre l’idée de dénaturer le corps de l’on a. Je ne dis pas ça pour juger les autres, c’est juste mon point de vue.
Nous sommes en décembre, il fait froid et il pleut presque tout le temps. A cette époque je travaille encore dans un petit bar de ma ville natale. Nous ne fermons pas trop tard (1 h du matin) et nous avons approximativement 1h de ménage à faire avant de pouvoir rentrer chez nous.
Ce soir-là ma collègue ne se sentait pas bien. La voyant épuisée et fiévreuse je lui conseille de rentrer chez elle et lui assure que je m’occuperai seul de la fermeture. Elle me remercie de loin et me souhaite bon courage.
Je termine ma cigarette en la regardant s’enfoncer dans la nuit. J’aime bien être seul à la fermeture. La rue si vivante d’habitude s’est endormie et il ne reste plus rien à part les quelques stigmates de la fête. Demain matin les balayeuses passeront et les « gens de la journée » n’auront même pas idée de ce qui a pu se passer la nuit dernière.
Trêve de rêverie je dois me mettre au travail, d’autant plus que j’aimerais pouvoir rentrer assez vite chez moi. Je ne suis pas malade mais j’en ai gros sur le cœur. J’ai besoin de dormir. Je me suis fait larguer par ma copine il y a de ça 6 mois et depuis plus rien.
Jusqu’à ce que je rencontre Alice. Magnifique, intelligente et débordante de vie. Elle me semblait parfaite, c’est pourquoi plus tôt dans l’après-midi je l’ai attendue à la sortie de son travail pour lui proposer d’aller marcher un peu. On s’entendait vraiment bien et elle a acceptée avec plaisir. J’ai alors pris mon courage à deux mains et je lui aie fait ma déclaration.
Malheureusement pour moi elle m’a gentiment expliquée qu’elle en aimait un autre, que l’on pouvait rester amis mais qu’il ne se passerait rien entre nous.
Je dois dire que jusqu’ici j’ai toujours eu du succès avec les filles, je n’ai jamais été un Don Juan qui enchaîne les conquêtes mais je ne suis clairement pas à plaindre. J’ai une sexualité plutôt classique d’un jeûne homme du 21ème siècle. Une ou deux histoires de couple, quelques plans cul et deux expériences avec d’autres hommes pour « essayer », mais rien de plus.
Je me dépêche donc de finir le ménage, je ferme le bar à double tours et je me dirige vers mon vélo pour rentrer chez moi. En arrivant devant celui-ci je me rends rapidement compte qu’il y a « comme un petit problème ». Le pneu avant est à plat. Habitant à 30 minutes à pied je décide de mettre le vélo dans le bar et que demain je viendrais en avance avec une chambre à air de rechange.
Me voilà donc à pied dans la nuit noire et sous la pluie. Marcher ne me dérange pas tant que ça d’habitude mais la fatigue associée à l’énervement, le froid et la pluie ne me poussent pas à apprécier le trajet.
J’ai à peine marché 10 minutes et je suis déjà trempé, je peste en accélérant le pas. Pour retourner chez moi je dois longer une grande avenue pendant près de deux kilomètres, même en pleine nuit il n’est donc pas rare d’y croiser des véhicules. Seulement je finis par entendre le moteur d’une voiture qui ralentit derrière moi. Je me retourne brièvement pour voir ce qu’il en est. Je ne vois pas le conducteur ni s’il y a des passagers, alors je me retourne et continue ma route. Je suis de nature confiante alors je ne me pose pas trop de questions. Après avoir parcouru une dizaine de mètres je me rends compte que la voiture est toujours juste derrière moi. Je m’arrête et fixe le conducteur que j’aperçois à peine au travers du pare-brise, je décide de ne plus bouger et d’attendre. La voiture s’avance encore un peu et s’arrête à mon niveau, la vitre se baisse et là je vois le visage souriant d’un homme d’une quarantaine d’année apparaître.
Il me lance : « Salut gamin, besoin d’un coup de pouce, tu rentres chez toi ? Si c’est dans ma direction je veux bien t’avancer un peu. », je lui répond que c’est gentil mais que je vais m’en sortir, je lui souhaite une bonne soirée et je tourne les talons.
Il me rattrape toujours la fenêtre ouverte et me dit : « Je ne voudrais pas te forcer la main mais je vais vers le sud jusqu’à l’hôpital xxx, si tu veux que je te dépose dans le coin ça ne me dérange pas du tout. »
D’habitude je n’apprécie pas que l’on insiste avec moi mais j’avoue que le gars a l’air plutôt sympa, que je suis trempé, fatigué et qu’il doit faire 5 degré à tout casser. J’accepte donc sa proposition et lui demande de me déposer près d’un supermarché à côté de mon appartement. Je ne suis pas assez fou pour donner mon adresse à un inconnu.
Il me dit que c’est ok et m’invite à monter.
C’est une voiture assez classique, rien d’extravagant. Une Allemande. Vu l’odeur de neuf malgré l’âge de la voiture elle me semble bien entretenue. Je me rends compte que les siège sont en cuirs et que je suis trempé.
Je lui dis que je suis désolé et il me répond que ce n’est pas grave, qu’elle en a vue d’autres.
Je me présente et lui demande son prénom. Il s’appelle Emile. Il me demande ce que je fais ici, alors je lui explique succinctement ma situation. Lui, serait agent immobilier et il viendrait tout juste de sortir d’un rendez-vous. Je trouve un peu osé de prétexter un rendez-vous professionnel à 2h du matin mais comme je ne lui dis pas tout non plus je ne prends pas la peine de relever ce mensonge si grossièrement caché.
Il me prévient qu’il doit s’arrêter pour mettre de l’essence. Pendant qu’il remplit son réservoir j’en profite pour sortir de la voiture et fumer une cigarette. Il me hurle dessus dès que je l’allume.
« Mais ça ne va pas non ? Qu’est-ce que tu fou ? Éteins-moi ça tu vas faire sauter la station et nous avec. »
« Désolé, désolé je ne pensais pas que ça te dérangerait tant que ça »
« Eh bien si ça me dérange, déjà qu’un beau pti mec comme toi s’abîme la santé avec cette merde ça me rend malade, mais qu’en plus il manque de me faire exploser avec, encore plus »
J’ai un temps d’arrêt, il m’a appelé « beau petit mec » ou alors je rêve ? Est ce qu’il essaye de me draguer ? Je ne m’y attendais pas il fait pas du tout homo quand je le regarde.
« Je suis vraiment désolé je ne voulais pas te mettre en rogne comme ça, c’est vrai que c’est dangereux »
« Pas de soucis, au final plus de peur que de mal, allez on y va ! »
On remonte en voiture et il démarre.
« Tu sais ce que je t’ai dit je le pense vraiment je ne veux pas faire le vieux moralisateur mais tu ne devrais pas fumer, ça va finir par te tuer. En plus ça sent mauvais, et ça abime la peau, gâcher un visage si mignon tout ça pour du tabac… »
En finissant sa phrase il fait doucement glisser sa main du levier de vitesse vers ma cuisse la caresse d’un seul geste et puis aussi vite qu’il l’a posé il l’enlève. Autant je peux dire que je suis plutôt naïf de temps en temps mais là je n’ai plus de doute il me drague. Je suis un peu gêné mais je ne réagis pas. On est bientôt arrivé alors je décide de faire comme si de rien.
« Tu n’as pas tort, et je sais bien à quel point c’est néfaste mais je n’arrive pas à arrêter ou peut-être que je n’ai pas envie »
« Ce n’est pas l’envie qui te manque je pense que c’est la discipline, avec un peu de discipline tout est plus facile, hein ? »
A ce moment-là il me claque la cuisse d’un coup sec, au même endroit qu’il venait de caresser un instant plus tôt.
Pour le coup il commence à vraiment me mettre mal à l’aise. Mais on est arrivé alors je sors rapidement de la voiture en le remerciant. « Merci beaucoup Emile je t’en dois une, si ça te va, passes au bar un jour je t’offrirais un verre pour te remercier. »
« Avec plaisir pti gars, je ne suis pas trop du style à sortir dans un bar mais pourquoi pas on ne sait jamais »
J’avoue que ça m’arrange, j’ai un peu proposé ça pour la forme mais vu comment il me drague je serais un peu gêné qu’il débarque au travail.
Attention je ne suis pas gêné qu’un homme me drague mais c’est le contexte, sa manière de faire. D’autant plus que je ne me sens pas du tout attiré par les hommes plus vieux et aussi sûrement le fait que je me suis pris le plus mémorable râteau de ma vie dans la matinée font que je n’ai pas du tout la tête à ça.
Je monte rapidement les deux étages qui mène à mon appartement, j’ouvre la porte et me dirige directement dans la salle de bain pour prendre une douche bien chaude.
J’adore prendre ma douche en musique, j’allume mon enceinte et cherche mon téléphone dans mon pantalon. Et là c’est le drame, pas de téléphone, je cherche dans mon sac mais pas de trace non plus. Je me refais ma fin de soirée dans ma tête. Je sais que je l’avais en sortant du bar parce que j’avais mes écouteurs.
Je fais très vite le lien : j’ai dû le faire tomber dans la voiture d’Emile. Je n’ai aucun moyen de le retrouver…
Je prends ma douche en express et vais me coucher en espérant m’endormir vite pour que cette journée se termine enfin. Il y a vraiment des jours où je préférerais rester couché.
Finalement je me prends à espérer qu’il accepte mon invitation et qu’il me ramène mon téléphone dans les prochains jours.
Quelques jours plus tard :
Ça va faire trois jours que j’ai oublié mon téléphone dans la voiture d’Emile. J’ai essayé d’appeler plusieurs fois mais je tombe directement sur le répondeur. Mon Dieu ce que je déteste entendre ma voix dans mon message vocal.
J’ai commencé à me résigner et j’ai ressorti mon vieux téléphone, ça me laisse au moins la possibilité de me connecter au wifi et d’utiliser WhatsApp pour communiquer.
Comme tous les jours j’ouvre le bar vers 17h, petit apéro tranquille avec quelques habitués.
C’est vers 19h30 que je vois entrer Emile. En beau costume gris, chemise blanche couvert d’un épais duffle-coat marron foncé. En une fraction de seconde je reprends espoir. Je le salue et lui demande instantanément s’il est là pour me rapporter mon téléphone.
« Ah non, je n’ai pas trouvé de téléphone désolé, j’étais juste venu prendre un verre comme tu me l’a proposé. »
Je désespère. Je le laisse choisir.
« Je vais prendre une bière pour commencer, et toi qu’est ce qui te ferais plaisir ? »
« Moi rien merci, il est un peu tôt et je ne peux pas me permettre de boire tous les soirs de là semaines, l’addiction arrive plus vite que l’on ne le croit tu sais… »
« Et à partir de quelle heure tu t’autorises à boire ? »
« A vrai dire je n’ai pas vraiment d’heure, je dirais vers 21h »
Je lui réponds sans grande conviction en espérant qu’il soit parti d’ici là.
Nous commençons à discuter de tout et de rien et le temps passe. Je dois admettre qu’il est plutôt sympa, on a pas mal d’intérêt commun et il semblerait que l’on ait sensiblement les mêmes avis sur les sujets d’actualités. De discussion en discussion il finit par me demander comment s’appelle ma petite amie. Je lui réponds que je n’en ai pas et je lui raconte mon récent échec avec Alice.
« Tu sais, ces filles ne savent pas ce qu’elles ratent, tu devrais arrêter de te morfondre tu es jeune et beau, un mec aussi mignon que toi n’aura aucun mal à trouver quelqu’un »
« Oui j’espère, et toi ? Tu as une copine ? Ou une femme pardon. »
« Tu dis ça parce que je suis vieux ? »
« Non du tout tu ne fais pas vieux, en plus tu es bien conservé »
« Ah bon ? Tu trouves ? » me lance-t-il avec un petit sourire en coin, puis il reprend. « D’abord comme tu l’as peut-être compris je suis plus attiré par les hommes que les femmes. Et ensuite non je n’ai personne en ce moment, du moins rien de sérieux. »
Je regarde l’heure et me rend compte que le temps est passé super vite, il est déjà 22h. Je finis mon service dans 15 minutes.
« Je suis désolé Emile, je n’ai pas vu le temps passer je finis bientôt, je vais aller me changer et je file mais c’était super sympa de discuter avec toi, repasse quand tu veux »
« Ah ! Tu finis bientôt ? Ça ne te dirait pas de continuer notre discussion ? Comme ça je pourrais à mon tour t’offrir un verre, il est 21 h passé tu ne peux pas me le refuser »
« C’est très gentil mais non merci, pour une fois que je finis plus tôt je vais essayer de profiter et de me reposer »
« Je comprends, dommage j’aurais pu en profiter pour te rendre ton téléphone. En tout cas si tu changes d’avis n’hésites pas à me rejoindre je serais au bar xxx juste à côté de la pharmacie »
Et sur ces mots il sort du bar et s’en va. Je n’ai même pas eu le temps de lui répondre.
J’hallucine, le type me ment et reste là à me parler pendant des heures sans rien me dire. Moi qui commençais à l’apprécier. Je vais me changer en furie. Je dis rapidement au revoir à mes collègues et je pars le retrouver. Celui-là quand je vais lui tomber dessus il va m’entendre.
Le bar en question n’est qu’à deux minutes à pied, en y entrant je me prépare déjà à exploser de colère. Seulement, je me rends compte que l’atmosphère n’y est pas du tout propice. Je réalise que je n’y étais jamais entré au part avant. C’est un endroit très calme, bercé d’une petite musique lounge. La lumière tamisée renforce l’ambiance réconfortante et chaleureuse du lieu. Quelques tables sont occupées mais je ne vois pas tout de suite Emile. J’avance un peu vers le comptoir pour demander au barman s’il ne l’a pas vu et c’est à ce moment que je repère un petit renfoncement au fond à droite. De derrière un lourd rideau en velours dépasse une jambe vêtue d’un costume gris.
Je me dirige vers lui et là je le découvre tranquillement installé dans un fauteuil club entrain de pianoter sur MON téléphone.
Ça m’apprendra à ne pas mettre de code.
J’ouvre la bouche pour lui demander de me le rendre mais avant même que j’ai eu le temps de parler il lève les yeux vers moi avec un regard sévère me dit « Pas d’esclandre ici s’il te plaît, comme tu as pu l’observer c’est un endroit assez calme et je ne souhaite pas spécialement me faire remarquer »
« Il aurait peut-être fallu y penser avant de me mentir, ce n’est pas un comportement très approprié je trouve. Je pensais que l’on s’entendait bien, mais j’ai le vague sentiment que tu t’es bien moqué de moi. Rends-moi mon téléphone maintenant et restons-en-là. »
D’une voix ferme mais rassurante il me répond
« S’il te plaît calme toi, je suis sincèrement désolé, je reconnais avoir un peu abusé de ta naïveté mais si je te l’avais rendu directement tu ne serais jamais venu jusqu’ici. J’ai déjà commandé, alors s’il te plaît assied toi et profites avec moi de ce verre. Après ça je te le rendrais c’est promis »
Je regarde la table et je vois en effet deux verres. Je décide de m’assoir dans le canapé en cuir de l’autre côté de la table.
« Juste une chose, je ne suis pas naïf ! »
« Si tu le dis » me répond-il en affichant un air satisfait.
Je prends le verre se trouvant en face de moi, au fond de celui-ci se trouve un alcool brun aux effluves significatives du rhum.
« Je t’ai pris un Zacapa, j’ai cru comprendre que tu aimais le rhum et il me semble que c’est une valeur sûre. »
Je fais la moue mais il a tout à fait raison j’adore le rhum, en particulier le brun et le Zacapa est l’un de mes préférés. Je décide de ne rien laisser transparaître, je ne vais pas en plus lui donner la satisfaction d’avoir raison.
On ne se parle pas pendant quelques minutes, ça n’a pas l’air de le déranger, il me regarde d’un air amusé. L’impression qu’il donne de jouer avec moi m’exaspère et je décide d’attaquer. « Et du coup, tu as l’habitude de faire tout ce que tu veux pour arriver à tes fins sans te préoccuper de ce que ressentent les autres ou c’est juste moi ? »
« Je dirais que j’arrive toujours à avoir ce que je veux, et je me préoccupe peu du moyen employé. Néanmoins je dois avouer que tes réactions jusqu’ici me donne encore plus envie de m’amuser avec toi. »
Je rêve, ce mec assume sans complexe qu’il est en train de jouer avec moi, et le pire dans tout ça c’est qu’il y arrive. Je ne saurais dire pourquoi mais il dégage une assurance, un quelque chose qui me déstabilise. Moi qui ai d’habitude tant d’aisance dans les relations humaines et sociales, qui ne me laisse jamais démonter devant un client arrogant ou agressif. Le fait qu’il parvienne à me faire jouer à son jeu sans que je ne puisse rien y faire me rend complètement dingue.
Un blanc s’installe de nouveau. Je décide de rompre le silence une nouvelle fois.
« Alors ? Maintenant que je suis là tu ne parles plus ? Tu n’as rien à me dire ? »
« De quoi voudrais tu parler ? »
« Je ne sais pas, à toi de lancer la discussion, tu m’as fait venir, choisi n’importe quel sujet de toute manière je finis mon verre, je récupère mon téléphone et je m’en vais. »
« On verra ça. Pourquoi tu ne me parlerais pas un peu plus de toi ? Tout à l’heure tu as évoqué tes relations avec les femmes mais n’en a jamais tu eus avec des hommes ? »
« Si deux fois, mais juste pour essayer, ça ne m’a pas convaincu. »
« Juste pour essayer hein ? »
« Oui juste pour essayer. »
« Ils étaient plus jeunes que toi ? »
« Non le même âge approximativement, mais je n’ai rien ressenti de plus qu’avec une femme, ça ne m’a pas spécialement donné l’envie de réitérer. »
« C’est parce qu’ils ne savaient pas y faire, avec quelqu’un d’expérience je peux t’assurer que tu t’en souviendrais »
« Laisse-moi deviner, quelqu’un comme toi par exemple ? »
« Par exemple, oui »
« Les mecs plus âgés ne m’intéresse pas et de toute façon je suis actif et pas passif »
« C’est intéressant que tu me qualifie d’actif alors que je ne l’ai jamais verbalisé. Cependant je ne vais pas te contredire, je suis seulement actif dans mes relations. En plus de ça tu affirmes ne pas être passif mais quand je te vois, quand je vois tes réactions et comportements je reste persuadé que tu ferais un excellent petit passif. »
Il vient de m’insulter là non ? Je sais qu’il me provoque sciemment. Je ne dois pas tomber dans le piège.
« Quoi que tu penses je ne pourrais jamais aimer ça, la simple idée de me faire prendre ne me plaît pas du tout. »
« Tu sais il n’y a pas forcément besoin de pénétration pour être passif et prendre du plaisir. Je suis convaincu qu’avec moi du découvrirais des choses que tu n’espérais même pas ressentir un jour. Je suis prêt à parier que tu adorerais ça »
Quel prétentieux celui-là, son arrogance m’énerve au plus haut point. Comment peut-il être si sûr de lui ?
« Je n’en serais pas si sûr à ta place. Tu ne serais sûrement même pas capable de me faire jouir si tu y mettais le meilleur de toi même. »
Mais qu’est-ce que je dis ? Je suis en train de rentrer dans son jeu-là !
« Tu serais prêt à le parier ? »
« Comment ça ? »
« C’est simple, tu penses que je ne serais pas capable de te faire jouir et moi que je n’aurais même pas besoin de plus de 10 minutes pour y arriver. Je te propose de parier. Retrouvons-nous dans les toilettes, tu y vas en premier et je te rejoins après pour éviter d’attirer l’attention. Si je réussi à te faire jouir dans le temps imparti je gagne. Si c’est le contraire c’est toi qui gagnes. »
« Mais qu’est-ce que j’y gagne vraiment dans tout ça ? »
« Disons que si je n’y parviens pas je reconnaîtrai ma défaite je te rendrais ton téléphone et te présenterais mes excuses pour t’avoir sous-estimé. »
« Et toi qu’est-ce que t’y gagne ? »
« La satisfaction d’avoir eu raison »
« Te voir t’excuser pourrait être très satisfaisant je le reconnais mais je ne pense pas avoir besoin de me justifier auprès de toi à travers un pari stupide. Merci mais non merci. »
« Je m’en doutais, c’était plutôt évident. »
« Qu’est-ce qui est évident ? »
« Que tu affiches de grands airs et que tu tiens de beaux discours mais qu’au final tu n’as pas le courage d’aller au bout de tes propos. D’habitude je suis fort pour sentir les peureux dans ton genre mais je ne pensais pas que tu l’étais à ce point. »me répondit-il avec son air narquois.
Il vient encore de m’insulter. Je n’en peux plus, cette fois ci c’en est trop. Rien qu’a le regarder parler avec son ton condescendant. Il se pense déjà vainqueur l’enfoiré. Et bien je vais lui montrer. Mon sang ne fit qu’un tour. Je me suis alors levé d’un bon. Je l’ai regardé droit dans les yeux et je lui ai dit : « Tu vas voir qui est le peureux, j’y vais en premier rejoins moi dans 5 minutes, ça te laissera le temps de préparer tes excuses. Ah et au fait, quand j’aurais gagné en plus de t’excuser tu m’offriras un autre verre, tu iras le régler et tu me laisseras profiter de ma victoire tranquillement. Marché conclus ? »
« Marché conclus ! »
Je me rendis rapidement dans les toilettes. Elles sont vides heureusement. Je marche jusqu’au boxe le plus éloigné de la porte et je rabats la porte. Je jubile rien que de l’imaginer devoir ravaler sa fierté et me présenter ses excuses une fois qu’il aurait échoué. Je suis sûr de moi et je l’attends de pied ferme.
Au bout de quelques minutes j’entendis la porte des toilettes s’ouvrir et puis se refermer. Au bruit de ses pas je l’entendais se rapprocher lentement du boxe où j’étais jusqu’à ce qu’il s’arrête juste devant la porte. En un seul mouvement il l’ouvrit et me rejoignit à l’intérieur.
Je me rendis compte que nous n’avions jamais été aussi proche l’un de l’autre depuis que nous nous étions rencontrés. Je ne l’avais jamais vraiment remarqué mais il est plus grand que moi de quelques centimètres. Il a dû laisser son manteau et sa veste à la table car il ne porte plus qu’une chemise, qui je dois dire, le met en valeur. Finalement ce n’est pas faux, il est très bien conservé pour un homme d’une quarantaine d’années. Un torse large et musclé des épaules développé et des bras épais. Il dégage un parfum musqué qui emplit très rapidement le boxe. A chaque inspiration j’avais l’impression de respirer son odeur. Je le regarde dans les yeux, il sourit.
Il rompit le silence. « Pour que ce soit juste établissons quelques règles, je vais te citer les miennes et ensuite tu pourras énoncer les tiennes si tu en as.
Première règle : tu ne dois pas résister, tu dois te laisser faire jusqu’au bout. Deuxième règle : tu dois obéir à mes demandes pendant les 10 minutes que j’ai pour te faire jouir.
Troisième règle : tu dois garder tes mains dans le dos jusqu’à la fin. Tant que les 3 règles que je viens d’énoncer ne vont pas à l’encontre des tiennes tu n’as pas le droit de les enfreindre. Si jamais tu ne respectes pas l’une d’entre elles tu as perdu. À ton tour. »
« Moi je n’aurais qu’une règle : ne t’approche pas de mon cul. Si tu tentes quoi que ce soit c’est toi qui perds. »
« Parfait commençons alors. »
L’espace d’un instant son regard changea, je ne saurais comment l’expliquer mais dans ses yeux je vis une bête. Cela me mis la chair de poule. Je devais me ressaisir.
Il s’approcha de moi, nous n’étions plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Il me prit le visage dans ses mains et me fit lever les yeux vers les siens. Il pencha son visage vers le mien et m’embrassa. Il était doux, avec ses baisers il me fit progressivement ouvrir mes lèvres jusqu’à ce qu’il puisse y faire entrer sa langue. Je fus surpris par le goût de sa bouche. Boisé et sucré à la fois, je dois admettre que je ne m’attendais pas à tant de sensualité de sa part. Il embrassait très bien…. Je compris que j’avais peut-être commis une erreur. Ses baisers n’annonçaient rien de bon il allait falloir que je fasse attention à ne pas me laisser entraîner. Je devais garder la tête froide. Ses mains commencèrent à glisser le long de mes épaules, puis sur mes flancs jusqu’à attraper les passants de mon pantalon pour me plaquer contre lui. C’est à ce moment que la vigueur de ses baisers s’intensifia. Une de ses mains remonta le long de mon dos comme pour m’empêcher de m’échapper, tandis que la seconde avait glissé jusqu’à mon entrejambe. Il commençait tout juste à le caresser, en appliquant une pression et en faisant aller sa main de bas en haut. Soudainement il relâcha son emprise et se recula d’un pas. Sans m’en rendre compte ma respiration s’était accélérée je commençais dangereusement à m’échauffer alors qu’il ne m’avait qu’à peine touché. Il me fixe et je peux sentir la tension dans son regard. Il m’ordonna : « Baisse ton pantalon et ton caleçon et assis toi sur le haut de la chasse d’eau. » Sans réfléchir un seul instant je m’exécutais. J’étais désormais exposé devant lui. Mon sexe à moitié bandé semblait ne pas avoir été indifférent à ses caresses. J’étais un peu mal à l’aise. Ce n’est pas mon anatomie qui me gêne, je suis plutôt fier de ma queue et de la toison que j’arbore. C’était plutôt la position et le contexte. Le voir habillé tandis que moi je suis totalement exposé me dérangeais, je me sentais à sa mercie.
« Tu ne te rases jamais ? »
Qu’est-ce que ça veut dire ? En plus de me faire jouer à son petit jeu il me juge ? Je me sentais comme humilié par cette remarque.
« Non rarement, et alors ? J’aime mon corps comme il est. »
« Tu serais beaucoup mieux sans tout ça, mais c’est une discussion que nous aurons plus tard. »
« Ahah, plus tard ? Parce que tu crois que … »
Il ne me laissa pas le temps de finir ma phrase et vins écraser ses lèvres contre les miennes tout en commençant à me branler doucement. Je retrouvais le goût sucré de sa bouche. Son odeur musquée m’emplissait les narines tandis que qu’il continuait ses langoureux va et viens sur ma queue. Je me surprenais moi-même en laissant échapper un petit gémissement. Il ne lui aura pas fallu plus de quelques minutes pour réussir à me faire bander le salaud. Je le sentais sourire. Mais je ne pouvais pas m’avouer vaincu si vite, j’avais encore de la réserve. C’est à ce moment qu’il commença à descendre vers ma queue. Je n’avais même pas eu le temps de dire ouf qu’il l’avait déjà prise dans sa bouche. Il était maintenant assis sur la cuvette, face à moi. Il m’écartait les cuisses de ses bras et commençait à me sucer. La chaleur de sa bouche me rappela à quel point c’était bon. Je me rendis compte que cela faisait plus de 6 mois maintenant que personne ne m’avait touché. J’avais oublié cette douce sensation. Sa langue jouait avec mon gland, elle tournait autour, appuyait dessus, puis se concentrait sur mon frein. L’instant d’après il l’avala entièrement, il ne semblait n’avoir aucun mal à le faire. Cette fois si je ne put me contenir, je me mis à gémir sans gêne. Je sentais mon gland glisser contre son palais vers sa gorge à chaque nouveau va et viens. Je commençais à avoir la tête qui tourne, c’était dangereux. J’essayais tant bien que mal de prendre de grandes inspirations pour faire redescendre la pression mais rien n’y faisait. Il profitait de l’avoir totalement en bouche pour stimuler la base de ma queue du bout de sa langue. Il accélérait ses va et viens. Bon dieux ce mec sait vraiment ce qu’il fait, c’est si bon. Mais je résistais tant que je pouvais. Il se redressa et vint m’embrasser de nouveau. Sa bouche avait le goût de precum et je dois admettre que ça m’excitait beaucoup, la tension monta encore d’un cran. Je sentis l’air frais de la pièce effleurer ma queue encore chaude et humide de sa si bonne fellation. Il attrapa ma verge d’une main et la serra tandis qu’avec la paume de la deuxième main il recommença à malaxer mon gland. Je laissais échapper un petit cri. Je perdais le contrôle.
« Aaah ! Arrête je vais jouir si tu continues ! »
Je sens que ça vient, je resserrais mes cuisses et mes gémissements se faisait plus fort.
C’est à cet instant qu’il se stoppa net. Il se redressa et me regarda de haut. Il souriait, victorieux, accomplit d’avoir assis sa supériorité. Sans que j’aie le temps de comprendre il sortit son téléphone et me pris en photo.
« Qu’est-ce tu fais ce n’est pas finis, tu n’as pas gagné je n’ai pas joui. »
« Tu devrais te voir, comme tu es beau comme ça. La frustration te va si bien. Je garde la photo en souvenir. Et c’est vrai que tu n’as pas joui mais c’est tout comme. J’ai gagné et tu le sais. »
Il avait raison. Il avait gagné, et le voir si fier de lui me mettais hors de moi.
Il continua : « C’était très amusant de t’entendre gémir comme ça mais je dois y aller, je te laisse. À très vite. » Il esquissa un clin d’œil et sur ces mots il s’en alla.
« Tu ne vas quand même pas me laisser comme ça ! Et mon téléphone ? »
Comme seule réponse j’entendis la porte des toilettes claquer. Je pris quelques instants pour me ressaisir avant de sortir à mon tour. En revenant à la table je compris qu’il était déjà parti. Sa veste et son manteau n’était plus là et je trouvais mon téléphone sur la table. J’étais dépité, je m’étais fait avoir, j’avais joué à son petit jeu tout du long. Il avait fait de moi ce qu’il voulait. Résultats des comptes j’avais perdu un pari, et j’étais si frustré que je mouillais encore dans mon jean. Le seul point positif était que j’avais enfin récupéré mon téléphone. Je me dirigeais vers le bar pour payer mais le serveur m’expliqua que tout avait déjà été réglé.
C’est tout penaud que je rentrais chez moi. En arrivant je mangeais un bout puis je fonçais sous la douche. Directement après j’allais me coucher. Je n’étais même pas d’humeur à me regarder un film j’avais juste envie de dormir pour passer à autre chose. Mais je n’y arrivais pas, je n’arrêtais pas de penser à ce qu’il s’était passé, j’étais en colère d’avoir perdu. Tout ça pour en plus ne pas être allé au bout, j’étais si frustré. Quitte à perdre j’aurais autant préféré qu’il me fasse jouir, mais non. Cela aurait été trop facile, il fallait bien qu’il fasse ce qu’il lui plaisait. J’étais persuadé qu’il jubilait encore de m’avoir laissé dans cet état. Quel enfoiré ce Emile ! Avec son costume gris hors de prix et son air suffisant, pour qui est ce qu’il se prenait ? Avec ses bras puissants et son torse musclé, son odeur boisée et ses lèvres sucrées.
Ahhh mais qu’est-ce que je fais, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à lui et je bandais en plus ! Mais je pris la décision de ne pas me toucher, je ne lui donnerais pas cette satisfaction, ça non !
Je me retournais rageusement dans mon lit, j’entendis la sonnerie de mon téléphone. Je venais de recevoir un SMS. Mon téléphone affichait « Mr Emile ». Je réalisais qu’il avait profité d’avoir mon téléphone pour enregistrer son numéro, le culot de ce mec. Je me retenu à peine plus une minute avant de céder et de l’ouvrir.
Il y était écrit : « Très bon moment avec toi aujourd’hui Mathias. Je me suis beaucoup amusé. J’ai pris la liberté d’enregistrer mon numéro au cas où tu voudrais que l’on se revoie. Je vais te laisser regagner tes esprits. Je te laisserais me recontacter quand tu en aura envie, même si je suis certain que nous serons vite amenés à nous revoir. Bonne nuit.
Ps : Je te joins un petit souvenir. N’oublie pas de te branler en pensant à moi ! »
J’étais une fois de plus enragé par l’arrogance de ce type. Je cliquais sur la pièce jointe et là je fu pris d’un coup de chaud. C’était la photo qu’il avait prise de moi tout à l’heure. Je me souvenais de l’avoir vu faire mais je n’avais pas su réagir. Je me sentais si humilié. Je ne pensais jamais me voir comme ça, avachit sur les toilettes d’un bar, nu les jambes écartées, exposé avec ma queue droite comme un piquet qui ne demandais qu’à être touché un peu plus. Mais le pire c’est mon visage, je ne me reconnus pas, le visage rouge la bouche ouverte et mes yeux, mes yeux qui semblaient le supplier de me toucher encore. C’était si rabaissant, mais la vue de cette photo, l’image de moi qu’elle me renvoyait m’excitait instantanément. J’avais une trique d’enfer, je sentais le sang pulser dans ma verge, prête à exploser. Je n’aurais jamais pensé que je pouvais avoir cette expression-là sur le visage. Je compris qu’il avait réussi à faire de moi ce qu’il voulait et ça depuis le début. Je n’en pouvais plus, résigné et tellement excité j’attrapais ma queue et commençais à me branler frénétiquement en repensant à ce qu’il s’était passé plus tôt. A Emile, à ce qu’il m’avait fait, à ce qu’il avait fait de moi, à son odeur, à ses bras, à son torse, à son si beau visage, à sa bouche si sucrée.
Cette nuit-là j’eu le sentiment d’avoir 15 ans de nouveau. Je me masturbais plusieurs fois jusqu’à tomber de fatigue.
Cela va faire maintenant deux semaines depuis ma dernière rencontre avec Emile. Ma vie a repris tranquillement son cours. J’ai tenté à trois reprises de le contacter par message mais sans réponse de sa part. Hier je me suis même rendu devant son agence pour voir s’il n’y était pas. A l’origine son comportement ne m’avait pas du tout plut, mais finalement il avait réussi à attiser ma curiosité. C’est honteusement que je dois admettre qu’au fil des semaines passées je me suis de nouveau branlé plusieurs fois en pensant à ce qu’il s’était produit. Je me suis même surpris à me servir de la photo qu’il avait prise de moi pour m’aider à venir. Je suis cependant assez frustré de la situation. Je ne comprends pas qu’il ne me réponde pas, c’est lui qui est venu vers moi et maintenant que je cherche à revenir vers lui il ne semble plus s’y intéresser. Aujourd’hui je vais le contacter de nouveau et s’il ne me répond pas je passerais à autre chose.
Je lui écris : « Coucou Emile, j’espère que tu vas bien. Je sais que si tu ne me réponds pas c’est que tu ne dois pas en avoir envie. Je n’arrête pas de repenser à ce qu’il s’est passé, il semblerait que tu aies raison, être avec un homme expérimenté m’a fait vivre les choses différemment et je ne pense pas être capable de l’oublier. J’aurais beaucoup aimé pouvoir te revoir pour que tu puisses m’en apprendre plus sur moi-même. Si tu ne me réponds pas, je te laisserais tranquille, promis. Je te souhaite une belle fin de journée et j’espère à très vite. »
Après avoir envoyé le message je pris une douche, j’en profitais pour me masturber encore une fois. Je me suis ensuite habillé et je suis parti pour le travail. Vers 20h, je me rendis dans la réserve pour engloutir mon sandwich et profiter un peu de ma pause. En regardant mon téléphone je me rendis compte que j’avais reçu un message. C’était Emile qui m’avait répondu. J’étais comme un gosse.
« Bonjour Mathias, j’ai bien reçu tous tes messages mais aucun jusque-là ne m’avait donné l’envie de répondre. C’est vrai que je me suis bien amusé avec toi, et apparemment toi aussi. Je serais partant pour que l’on se revoit, mais si tu veux que cela arrive il va falloir que tu respectes certaines conditions. D’abord je veux que tu t’épiles totalement la queue, les couilles, les fesses et la raie. Comme je te l’ai déjà dit je ne suis pas amateur de poils. Je veux que tu te rase le visage aussi, ce bouc ne me plaît pas du tout. Dans un dernier temps je veux que tu te prépares le cul. Je veux qu’il soit propre et que le lavement soit de qualité. Tu l’auras compris si l’on se voit cette fois ci je ne m’arrêterais pas qu’à ta queue. Tu as dis-toi même que tu voulais en apprendre plus. Et bien si c’est vraiment le cas rejoins moi demain matin vers 10h30.
Ne soit pas en retard.
Juste au cas où : si tu ne respectes pas l’un des critères nous couperons cours à nos rencontres. Alors ne sois pas en retard et ne me fais pas perdre mon temps.
À demain.
Mon adresse : xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx »
Je suis tout excité. Son message m’a fait bouillir le sang. J’ai tellement hâte de le revoir. J’ai aussi un peu peur, ses conditions sont très précises et m’inquiètent un peu sur ce qu’il envisage de me faire. Mais je n’y pense pas je suis trop pressé d’être demain.
« Pas de soucis, à demain alors 😘 »
Je profite du temps de pause qu’il me reste pour aller m’acheter de la crème dépilatoire dans la supérette d’à côté.
Je ne pense à rien d’autre durant tout mon service. En rentrant chez moi je m’attelle directement à la d’épilation. J’essaye d’être le plus méticuleux possible et de ne laisser aucun poil pour ne pas le décevoir. J’en profite pour faire du zèle en dépilant mes aisselles. Je suis plutôt satisfait du résultat même si me voir sans aucun poil me déstabilise. Ça me donne une autre image de moi-même. Ce n’est pas déplaisant mais c’est étrange.
Ensuite le rasage, je suis un peu triste de me séparer de mon bouc mais il faut ce qu’il faut et puis ça repoussera.
Avant d’aller dormir je me branle de nouveau en pensant à Emile et en imaginant ce qu’il pourrait se passer demain. Je me sens partir et je m’endors rapidement.
Le lendemain matin je me réveille avec une trique si dure que j’en ai presque mal. J’effectue quelques recherches pour savoir comment faire un bon lavement et je m’y mets. Au début c’est vraiment bizarre et je dois m’y reprendre à plusieurs reprises pour que l’eau ressorte claire. Je me risque à y enfoncer un doigt, la sensation n’est pas trop désagréable mais je ne ressens aucun plaisir. Je le ressors, pas de traces, pas d’odeurs. Mission accomplie. Je suis assez content de moi, je m’en faisais toute une montagne mais finalement ça s’est plutôt bien passé.
Vers 9h45 je sors de chez moi et me dirige vers chez Emile. D’après le GPS nous n’habitons qu’à une vingtaine de minutes à pied l’un de l’autre mais je prends de la marge pour arriver en avance. Je n’ai pas envie d’être en retard. J’arrive en bas de son immeuble vers 10h15, je prends 5 bonnes minutes pour respirer un grand coup et je me décide à lui envoyer un message.
« Je suis en bas »
« Tapes le code xxxx prend l’ascenseur jusqu’au 6-ème étage. Mon appartement est le numéro XX, à tout de suite. »
La pression monte d’un cran, l’espace d’un instant j’hésite à faire demi-tour. Mais je me ressaisis, je suis venu pour ça je n’ai pas fait tout ce chemin pour rien, on ne vit qu’une fois. Je suis ses instructions et j’arrive devant sa porte, je suis stressé. Je toque doucement. J’entends le bruit du verrou. La porte s’ouvre. Il est là devant moi. Il me sourit et me dit : « Viens, entre !». Il est pieds nus, il porte un pantalon de costume bleu et une chemise blanche. Il continue : « Je te demanderais juste d’enlever tes chaussures à l’entrée s’il te plaît. Tu veux boire quelque chose ? Un café, un thé ? »
« Euhhh, je veux bien un thé s’il te plaît, sans sucre. »
« Pas de soucis. Attend mois dans le salon, met toi à l’aise j’arrive tout de suite. »
« Celui-ci est assez grand, il doit faire une quarantaine de mètres carré à vue d’œil. L’entièreté du mur gauche n’est fait que de baies vitrées qui donnent sur une terrasse qui me paraît assez grande aussi, elle semble faire le tour de l’appartement. La décoration est plutôt classe, des fauteuils en cuir, de beaux meubles en bois vernis, quelques bibelots qui semble assez vieux. Au mur un énorme tableau occupe la quasi-totalité de l’espace, c’est un enchevêtrement de taches, de traits, de formes en tout genre et de toutes les couleurs. Il détonne un peu avec le reste mais ça donne un côté très moderne à la pièce. Le sol est couvert ci et là de tapis de différentes formes, notamment un au milieu de la pièce qui couvre tout le sol sous et autour du canapé des fauteuils et de la table basse. Il est très épais et confortable. Je m’assois sur le canapé et j’enlève ma veste. Quand il arrive dans le salon je fais mine de m’intéresser au tableau.
« Il te plaît ? »
« Oui je crois, je ne m’y connais pas trop en peinture mais je le trouve agréable à regarder »
« Moi aussi, c’est pour ça que je l’ai acheté d’ailleurs. »
Il me sert mon thé et le pose devant moi, lui bois un café qu’il avale en une gorgée avant de reposer la tasse sur la table basse.
« Alors, dis-moi un peu Mathias, tu as repensé à moi depuis que l’on ne s’est vu ? »
« Oui ça m’est arrivé, un peu trop d’ailleurs, je suis content d’être ici et de te revoir. »
« Comment ça un peu trop ? »
Je commence à rougir, je ne m’attendais pas à devoir parler de ça aussi vite.
« Disons que ma libido a atteint des sommets dernièrement »
« Ah tu as couché avec d’autre personnes alors ? » me dit-il d’un air insatisfait.
« Non pas du tout, au contraire, je n’ai eu aucun rapport depuis notre aventure dans le bar de l’autre fois. »
« Tu t’es branlé alors ? »
Je rougis encore plus, qu’est-ce qu’il a à me faire passer un interrogatoire comme ça. Je le vois sourire. On dirait que plus je suis mal à l’aise plus ça l’amuse. Je ne réponds pas.
Il reprend : « Tu sais si tu ne veux pas me le dire ce n’est pas grave je ne vais pas te forcer mais si tu espères pouvoir me revoir après aujourd’hui il va falloir que tu acceptes d’être honnête avec moi, mais aussi avec toi même. Je ne vais pas te juger tu sais moi aussi je me branle de temps en temps……. Alors ? »
« Oui je me suis branlé » lui répondis-je un peu énervé. « Et si tu veux vraiment savoir je me suis branlé plusieurs fois même, j’ai l’impression d’être redevenu un ado. »
« A ce point-là ? » dit-il en rigolant.
« Oui à ce point-là »
« Combien de fois par jours en moyenne ? »
« Deux ou trois maximum »
« Et aujourd’hui ? Tu t’es branlé avant de venir ? »
Je soupire, « oui, une fois »
« Une seule tu es sûr ? »
« Rhhhooo c’est bon ! Non, deux fois, tu es content ? »
« Oui c’est plutôt flatteur. » me répondit-il avec un large sourire. « Je savais bien que tu étais un petit obsédé. Je l’ai su directement quand je t’ai vu. Mais tu sais te masturber autant ce n’est pas bon et puis je suis sûr que plus tu te masturbe moins tes orgasmes sont satisfaisants. Je me trompe ? »
« Non, c’est vrai que ça ne me fait plus la même chose. »
« Ce n’est pas trop grave, on en reparlera plus tard. Ce qui m’intéresse c’est de savoir si tu te sens prêt et surtout si tu as bien respecté mes recommandations. »
« Puisque l’on se parle franchement je dois dire que je suis un peu stressé d’être là. Pour ce qui est de tes consignes je les aie toutes respecté à la lettre. J’ai fait de mon mieux. »
« Que tu ressentes ça c’est normal, si l’on se revoit tu verras que la pression sera moins grande. Tu as l’air plutôt sûr de toi pour le reste, c’est bien. Alors montres-moi. »
Je me fige un instant, je ne comprends pas bien.
Il reprend : « Allez qu’est-ce que tu attends, montre-moi. »
« Quoi ici ? »
« Oui ici, je veux que tu te lèves, que tu te mettes en face de moi, que tu te déshabilles entièrement et que tu me montres. »
J’ai du mal à réagir. L’idée m’excite un peu mais je ne m’y attendais pas du tout. Je suis totalement déstabilisé. Je vois que son visage se ferme. Je prends mon courage à deux mains et je me lève. Je fais le tour de la table basse et m’arrête à environ deux mètre devant lui.
Je commence par enlever mes chaussettes, mon sweat et mon t-shirt, et enfin mon pantalon. Je suis maintenant en caleçon devant lui. L’exercice est assez humiliant mais je ne saurais expliquer pourquoi je sens doucement mon sexe se gonfler. Il me fait signe de continuer. Je baisse alors mon caleçon jusqu’aux chevilles. Je suis nu devant lui.
« Pas mal, jusqu’ici je ne suis pas déçu. Tourne-toi maintenant j’aimerais voir ton cul. »
Honteux je m’exécute. Mais plus ce sentiment de honte grandis en moi plus mon sexe se durcit, si cela continue je serais bientôt en érection complète. Je suis maintenant dos à lui.
« Écarte les jambes, et penches toi en avant, les mains sur le sol. Je ne veux pas te voir bouger. »
Cette fois ci je doute vraiment. C’est un peu trop pour moi. Mais en même temps je ne suis pas arrivé jusque-là pour rien. Autant continuer un peu. Je me penche en avant et je sens le sang me monter à la tête. La sensation d’être de nouveau exposé devant lui de la sorte le déstabilise encore plus. Pourquoi je fais tout ça au juste et surtout pour quoi j’ai l’air d’aimer ça ? Je bande maintenant complètement.
Je l’entends se lever et se rapprocher de moi. L’instant suivant je tressaille. Il vient de poser sa main sur mes fesses. Il ne dit rien et moi non plus. Je sens son autre main glisser le long de ma raie. J’entends le bruit d’un flacon qui s’ouvre. Je sursaute de nouveau, un frisson m’envahît. Il vient de me couvrir la rondelle d’un liquide froid et visqueux que j’imagine être du lubrifiant. Sans me prévenir il enfonce un doigt dans mon cul et le ressort après quelques secondes.
« C’est du bon travail ce que tu nous as fait là, tu es lisse et ton cul est propre, je suis fier de toi. Passons à la suite. Va t’installer sur la méridienne, met toi à quatre pattes que je puisse bien voir ton cul. Sans réfléchir un seul instant je m’exécute. Je ne sais pas pourquoi mais ses directives m’excitent de plus en plus. Je le sens s’assoir derrière moi. Il me remet un coup de gel et entreprend de nouveau d’explorer mon fondement. Cet fois-ci il ne le retire pas tout de suite. Je le sens bouger son doigt à l’intérieur de moi. On dirait qu’il cherche quelque chose. C’est à ce moment que je sens comme une légère onde me parcourir le bas du dos. Ça me fait frissonner.
« Je crois que j’ai trouvé » Il continue à tâtonner dans la même zone à l’intérieur de mon cul. Jusqu’à ce que cette fois ci il me fasse carrément sursauter. Il appui encore une fois un peu plus fort au même endroit et cette fois ci il parvient à m’arracher un gémissement. « Oui ça y est je l’ai. Tu va voir, tu vas aimer ce qui va suivre. Reste immobile, respire calmement et essaye de te concentrer sur les sensations. »
Il reprend d’abord doucement les pressions sur la zone en question. Il entreprend un doux massage, et commence en même temps à entamer de lents va et viens avec son doigt. Au fur et à mesure il accélère et appui de plus en plus fort. A chaque fois qu’il passe sur ma prostate je gémis timidement. C’est assez étrange comme sensation mais ce n’est pas déplaisant. Je trouve ça assez agréable même. Je l’entends ouvrir le tube de gel à nouveau. Je sens un autre doigt qui essaye de forcer l’entrée de mon trou. « Essaye de te laisser aller » me dit-il.
Doucement mais sûrement il réussit à l’enfoncer en moi. Il entreprend maintenant d’écarter les bords de mon anus par de petites saccades. Puis, il s’arrête et reprend le massage de ma prostate. Plus vite et plus fort. Je commence à ressentir une chaleur dans le bas de mon ventre. Je gémis plus fort aussi et j’ai l’impression qu’il aime ça. Je le sens encore accélérer, il se concentre maintenant uniquement sur ma prostate. J’essaye de suivre ses conseils, je me laisse aller et me concentre sur les sensations. Il accélère encore et réussi à atteindre un endroit que je n’avais pas senti jusqu’ici. Une décharge est comme libérée dans mon corps partant de mon cul jusqu’à ma tête. Ça ne dure que l’espace d’une seconde mais c’est assez pour me faire lâcher un petit cri. La sensation de l’onde remontant le long de ma colonne vertébrale me fait naturellement me cambrer un peu plus.
« C’est très bien, tu réagis bien. Toi qui disais ne pas pouvoir être passif, ni de ne supporter l’idée que quelqu’un te prenne. Regarde où tu en es ! A quatre pattes, nu comme un ver, le cul lisse et bien exposé à laisser échapper des petits cris alors que je te masse la prostate. Ah ahah, regardes, en plus de bander comme un âne tu as commencé à mouiller. »
Je ne peux pas y croire, je baisse la tête vers ma queue. Il a raison, je la vois au garde à vous, un filet de précum qui s’échappe de mon méat jusqu’à bientôt toucher le velours de la méridienne. Il l’attrape du bout du doigt et viens me l’étaler sur les lèvres. Je suis surpris par son geste mais je me laisse faire.
« Tu ne dis rien ? Tu as perdu ta langue ? Où est passé ton assurance de la dernière fois ? Je savais que tu n’étais qu’un petit pédé. »
Je ne pouvais pas vraiment le contredire pour le coup et sur ces mots il réinséra deux doigts en moi et commença à me marteler la prostate comme un enragé. Finit la douceur, il se laissait aller lui aussi. Je senti mes cuisses me lâcher. Il ne s’arrêtait pas. « Ne bouge pas je t’ai dit ! ». Je me redressais tout de suite.
Il arrêta ses vas et vient d’un coup sec. « Tu as passé le premier test voyons ce que va donner la suite. »
Je sentis un objet se coller à ma rondelle. Plus froid que ses doigts mais plus gros aussi. Il semblait enduit de gel.
« Je vais te mettre un plug, il est tout petit pour l’instant alors respire un bon coup et prends sur toi. »
Il poussa et je sentis ma rondelle s’écarter, une fois le premier centimètre passé il réussit à le glisser aisément en moi. Je senti mon cul se resserrer à la base du plug. Il était en place et ne bougeait plus. C’est la première fois que j’avais quelque chose de plus gros qu’un doigt en moi. L’objet étant immobile la sensation n’avait rien à voir. Je ressentais comme une pression sourde dans mon cul mais ce n’était pas trop gênant.
« Très bien tu peux te redresser et t’assoir si tu veux. »
Je ne lui laissais même pas le temps de finir sa phrase que j’étais déjà assis. Je n’en pouvais plus d’être à quatre pattes. En voulant m’installer je me rendis compte que quelque chose était accroché au plug. Un genre de tube en sortait et allait jusqu’à sa main. Dans sa paume je vis une espèce de boule en caoutchouc. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre. Avec un sourire narquois je le vis resserrer sa main sur la balle, instantanément suivie d’une sensation complètement nouvelle qui me fit de nouveau échapper un gémissement. Le plug venait de grossir en moi et la pression de se renforcer sur les parois de mon rectum.
« Comme tu l’as compris c’est un plug gonflable, ce petit accessoire est parfait pour les débutants comme toi, tu vas voir. Essaye de t’habituer à la taille et dans quelques instants je le gonflerai à nouveau. »
« Tu es sur ? Fais attention s’il te plaît tu pourrais me blesser. »
Il me caressa la joue de sa main gauche et me dit : « Ne t’inquiète pas je sais ce que je fais, essaye de te concentrer seulement sur la sensation et ne pense pas au reste. Je vais te laisser un peu de temps pour t’y habituer. Allonge-toi un peu et profites. Comment te sens tu ? Tu n’as pas trop froid ? »
« Je vais bien. Je ne pensais jamais me retrouver dans cette situation mais j’ai le sentiment d’être plus détendu qu’en arrivant. Je n’ai pas froid, tout va bien mais j’ai un peu soif »
Je me lève pour attraper ma tasse de thé, je la vide et là repose sur la table. Je n’ai pas le temps de me rassoir que je le sens tirer sur le tube relié au plug. Moi qui l’avais presque oublié, il me le rappela à l’ordre. La sensation d’étirements sur ma rondelle me fit trébucher et je me retrouvais assis sur le tapis. Je le regardais rageusement et lui semblait très satisfait de son geste.
« Parfait tu es pile au bon endroit pour la suite de notre petit test. »
Je le vis se lever devant moi, baisser son pantalon et me regarder d’où il était. Il se rassis au même endroit et me dit : « Approche toi et viens te mettre à genoux entre mes jambes. »
Il portait un caleçon parachute qui n’était pas boutonné. Je m’installais comme il me l’avait demandé. Mon visage se trouvait juste en face de son entre jambe et mon regard ne pouvais pas s’en décrocher. Je pouvais sentir son odeur musquée de mâle venir chatouiller mes narines. Je n’avais pas l’habitude de ça, c’est encore une première, mais une fois de plus cela était plus agréable que je ne l’imaginais. L’odeur qui s’échappait de son entre jambe était presque poivrée mais cela ne me dérangeait pas. Je le vis reprendre la poire en main et tendre le câble relié au plug. Je le sentais courir le long de mon dos. Quand il tira un peu plus dessus cela me fit me pencher en avant je me retrouvais désormais qu’à quelques centimètres de son paquet que je voyais grossir de plus en plus. Je ne pouvais désormais plus rien contre son odeur enivrante. Je ne pouvais respirer autre chose que celle-ci.
Il rompit le silence : « Nous allons jouer à un jeu très amusant. Laisse-moi t’expliquer les règles. Je vais baisser mon caleçon et tu vas me sucer. Mais attention il y a des conditions à ne pas enfreindre : Tu ne dois pas utiliser tes mains, tu ne dois pas t’arrêter si je ne te le dis pas et surtout je ne veux pas sentir tes dents entrer en contact avec ma bite. Si tu ne respectes pas l’une d’entre elles, tu reçois une pénalité. A chaque pénalité que tu reçois je gonfle d’un cran le plug. Est-ce que tu as bien compris les règles ? Si oui hoche juste la tête. »
En effet, les règles étaient simples mais le jeu est en lui-même complètement pervers. Je compris que ce mec n’était pas n’importe qui et qu’il avait sûrement encore d’autres vices cachés. C’est la première fois de ma vie que je me retrouvais dans une telle position et dans un contexte aussi tordu. Je devrais me sentir humilié, bafoué, mais pas du tout. Je me sentais plutôt à l’aise maintenant. Je reconnais que je ressentais une certaine crainte à l’idée qu’il gonfle à nouveau le plug mais j’acceptais de me prêter au jeu.
Il baissa son caleçon et libéra ce qu’il contenait. Juste devant mon visage se trouvait sa queue. Elle était à peine à demi-mole mais pour autant elle avait une taille déjà impressionnante. Je n’imagine pas ce que cela doit donner une fois complètement bandée. Elle était surmontée d’une épaisse toison brune et reposait sur une paire de couilles velue de taille proportionnelle à sa bite. Je suis sûr que je ne pourrais pas tenir les deux d’une seule main. Je levais les yeux vers les siens et je hochais la tête.
« C’est bien. J’espère que ce que tu vois te plais. Maintenant mets-toi au travail et n’oublie pas, si tu fais une erreur je saurais te le rappeler »
Je hochais la tête de nouveau.
Sa queue était juste devant moi. J’ai approché mon visage et j’ai commencé par lui embrasser la verge de la base jusqu’au-dessus de son gland encore encaloté. En embrassant son méat je reconnu le goût salé caractéristique des premières gouttes de précum. A l’aide de mes lèvres et de ma langue j’entrepris de le décalotter. Ce n’était pas évident mais comme à chaque nouveau contact avec ma bouche je le sentais gonfler encore et encore. Cela devint bientôt beaucoup plus facile. Mon objectif atteint, j’avais maintenant son gland entier dans ma bouche. J’essayais tant bien que mal de reproduire le traitement qu’il m’avait prodigué il y a de cela quelques semaines. Je fis tourner ma langue autour de son gland dans un sens puis dans un autre. J’essayais de me concentrer sur le frein puis sur le méat, tout cela en tentant de varier la force de ma succion. L’odeur qu’il dégageait m’enivrais, à chaque seconde qui passait, d’inspiration en expiration je perdais un peu plus le contrôle. Je me sentais totalement salope à vouloir faire de mon mieux pour le satisfaire comme il avait réussi à le faire pour moi. Ce sentiment de lâcher prise était incroyable.
Sa queue ne faisait que de grossir pour bientôt atteindre ce que j’espérais être sa taille finale. Elle devait faire approximativement 20 cm de long sur 5 bon cm de large, son gland à lui seul me remplissait une bonne partie de la bouche. C’est la première fois que j’en voyais une aussi grosse de si près. Maintenant que ce pieux turgescent se dressait devant moi je me demandais si je n’avais pas eu les yeux plus gros que le ventre. Je me mis à faire courir ma langue du frein jusqu’à la base de sa verge. Je me décidais à descendre encore plus bas pour lui lécher les couilles. Je tentais d’en mettre une entière dans ma bouche. Elles étaient si grosses que je ne pourrais sûrement jamais réussir à faire tenir les deux en même temps. L’odeur de mâle qui émanait de lui était encore plus forte, je me rendis compte que de sentir ces effluves m’excitais de plus en plus. Je me dirigeais de nouveau vers sa queue pour tenter de la prendre en bouche. J’ai eu l’impression qu’elle avait encore grossit. Je n’avais même pas mis la moitié de ce monstre dans ma bouche que je le sentais déjà frapper le fond de ma glotte. J’entrepris d’accélérer les vas et vient pour tenter de me détendre la gorge progressivement. A chaque fois que je l’enfonçais dans ma bouche j’essayais d’aller encore plus loin. Je ne sais pas pourquoi mais instinctivement je me mis à lui malaxer les couilles d’une main. Je pensais qu’il aimerait ça. Malheureusement pour moi je compris mon erreur. « Je t’ai dit de ne pas utiliser tes mains » me dit-il en appuyant sur la poire. Le plug se gonflât un peu plus dans mon cul. La sensation de pression à l’intérieur de moi me fit sursauter. Seulement, à ce moment j’avais encore sa queue dans ma bouche, ce sursaut se répercuta dans mes mâchoires et me fit lâcher un gémissement que je ne me pensais pas capable de faire. Ce mouvement en avant fis frotter mes dents le long de sa verge, instantanément je compris ce qui allais se passer. « Fait plus attention imbécile concentre toi un peu. » me cria-t-il avant d’insuffler une nouvelle quantité d’air dans le plug. La pression provoquée par celui-ci sur les parois de mon cul devenait insoutenable, cela me fit tourner la tête. Je fis un mouvement de recul et recrachait sa queue. Elle était totalement bandée maintenant, luisante de bave et de précum.
Il me rappela de nouveau à l’ordre. « Qui t’as autorisé à t’arrêter ? Je t’ai demandé de te concentrer ! Remets-toi au boulot avant que je ne gonfle une nouvelle fois le plug. »
Facile à dire, comment me concentrer avec un truc aussi gros dans le cul. Mais je craignais trop qu’il mette sa menace à exécution. Je repris rapidement sa queue dans ma bouche en essayant de donner mon maximum. Je jouais de ma langue en plus des vas et viens de plus en plus rapide. Je me surprenais à me laisser autant aller. Sans savoir pourquoi exactement je me suis mis à adorer l’entendre m’ordonner. Chaque nouvelle directive de sa part m’excitait encore plus que la précédente. J’avais au fond de moi vraiment honte de ce que j’étais en train de faire, mais je décidais de refouler ce sentiment afin de le focaliser sur la magnifique bite d’Emile.
Il plaça ses mains derrière ma tête et commença par appliquer une légère pression.
« Je vois bien que tu es distrait, je vais te montrer ce que j’attends d’un petit pédé comme toi, tu vas apprendre, et bientôt je ferais de toi une vraie chienne de compétition. Je vais te dicter le rythme et tu as intérêt à te laisser faire sinon tu sais ce qui t’attends. » L’entendre me parler comme ça aurait dû me faire réagir en temps normal. Mais quand bien même je trouvais ça humiliant et rabaissant je sentais que cela m’excitait toujours plus. Ma bite était à deux doigt d’exploser quand il commença à me faire accélérer le rythme des vas et viens sur sa queue. Il me tenait fermement la tête de ses deux mains et à chaque fois il enfonçait sa bite plus profondément dans ma gorge. Il accentuait le tout en faisant des mouvements de bassin. A un moment donné il la retira totalement de ma gueule et je pu prendre une grande inspiration juste avant qu’il me l’enfonce de nouveau d’un coup sec et jusqu’à la garde. Surpris, je voulu reculer ma tête pour reprendre de l’air mais il me la maintenait fermement enfoncée sur son pieu. J’avais le nez écrasé dans son pubis et le menton qui touchait ses couilles. J’étouffais. D’une main je me mis à lui tapoter la cuisse pour lui signifier que je manquais d’air mais rien n’y faisait il ne relâchait pas sa prise. Ce n’est que d’interminables secondes plus tard qu’il me laissa reprendre mon souffle avant de reprendre une série du même traitement. Il ne faisait qu’accentuer l’amplitude des vas et viens et la puissance avec laquelle il enfonçait sa queue dans ma gorge. Il me baisait littéralement la bouche et il semblait apprécier. Il poussait des grognements de plus en plus fort. Je me sentais partir, tout devenait flou autour de moi. Au bout de quelques minutes je le sentis enfoncer sa queue encore plus profondément et tous sont corps se contracta d’un seul coup. Dans râle je le sentis jouir de puissants jets de sperme qui vinrent s’écraser directement dans le fond de ma gorge, il n’arrêtait pas. Il était en train de me remplir. Il finit par me libérer et je me jetais instantanément en arrière. Je m’affalais sur l’épais tapis pour tenter de reprendre mon souffle.
« Redresse toi salope ce n’est pas finis » me dit-il.
Je n’avais pas assez de force, je tentais de me remettre de ce qui venait de se passer. Je dû prendre un peu trop de temps à son goût car il insuffla de nouveau une nouvelle quantité d’air dans le plug. Cela me fit presque mal tellement il était désormais développé en moi. Je me tortillais au sol.
« Arrêtes-s ’il te plaît, enlèves-le-moi je n’en peux plus. »
« Arrête de geindre, redresse-toi et finis le travail si tu ne veux pas que je le gonfle encore plus. »
J’utilisais ce qu’il me restait de conscience et de force pour me remettre à genoux devant lui. Il tenait son énorme sexe à présent à moitié débandé luisant de sperme et l’agitait devant moi.
« Viens la nettoyer et récupère jusqu’à la dernière goute de mon sperme je ne veux pas de tache sur mon tapis, c’est compris ? »
Je ne lui répondis même pas et me mis à lui lécher le chibre de haut en bas puis en me concentrant sur le gland pour ne laisser aucune trace. Une fois ma mission accomplie je lui demandais à nouveau de m’enlever le plug. La sensation était insupportable.
« S’il te plaît enlève le moi maintenant, je n’en peux plus, ça me fait mal. »
« Ça te fait mal ? Alors comment expliques-tu ça ? » il fit un signe de tête en direction de mon entre jambe. Ma queue était bandée à mort, du précum coulait à flot de mon méat et était venu s’étaler sur son beau tapis.
« Tu me dis que tu n’en peux plus et que tu as mal mais tu bande comme un diable et tu mouilles comme une salope. Soit honnête avec toi même. Tu adores ça. »
« Non s’il te plaît enlèves le. »
« Dis-le ! Dis que tu adores ça ou je le gonfle encore plus. »
Je sentais les larmes me monter. Ma voix se mis à chanceler. « J’adore ça, j’adore ça tu entends maintenant enlève le ! »
« C’est bien tu commences à t’accepter. Tu vois quand tu veux. » me répondis t’il sur un ton victorieux. Il fit tourner la goupille juste au-dessus de la poire et je senti instantanément le plug se dégonfler. Il n’eut aucun mal à le faire sortir de mon cul. Une fois enlevé je me laissais de nouveau tomber sur le tapis. Essoufflé et bouleversé de tout ce qu’il venait de m’arriver. Après quelques minutes je me rendis comptes qu’il n’était plus dans le salon. Je ne l’avais pas entendu se lever. J’allais m’installer sur la méridienne. Je me rendis compte en faisant courir mes mains le long de mon corps que le plug avait laissé un trou béant. Je pouvais aisément y faire entrer trois doigts et les ressortir sans problème. Je réalisais peu à peu ce qu’il m’avait fait. Je sentis en moi l’excitation remonter et me rendis compte que je n’avais toujours pas débandé. Je commençais à peine à me caresser quand je le vis revenir dans le salon une bouteille d’eau à la main.
« Ah mais c’est une sale manie que tu as là ! Encore en train de te toucher comme une petite salope. Je te l’ai dit, ce n’est pas bon d’en abuser, il va falloir remédier à ça. D’autant plus que tu es chez moi, tu dois apprendre que tu dois toujours me demander avant de faire quoi que ce soit quand tu es ici. »
« S’il te plaît laisse-moi me branler, j’ai fait tout ce que tu voulais. J’ai obéi de mon mieux à chacun de tes ordres, maintenant laisses-moi jouir je t’en supplie. »
« C’est vrai que tu as fait de ton mieux, même si ce n’était pas toujours glorieux. Si tu veux jouir va y mais je veux que tu le fasses d’une certaine manière. »
« Ce que tu veux mais tu dois me laisser jouir je n’en peux plus. »
« Très bien, attends-moi ici un instant. Je le vis sortir du salon pour entrer dans une autre pièce que je supposais être sa chambre. Une minute plus tard je le vis revenir avec un gode à la main. Il semblait plus petit que sa queue, à sa base je pouvais voir une grosse ventouse.
« Je veux que tu te mettes ici sur le carrelage. » Me dit-il en me le montrant du doigt. Il rapprocha un fauteuil et le mis juste en face de l’endroit désigné. Ensuite il fixa le gode sur le sol à l’aide de la ventouse et l’enduit d’une bonne quantité de gel. Puis il s’assit sur le fauteuil, il me fit signe d’approcher. « Si tu veux jouir il va falloir le faire à ma manière.
Je veux que tu t’empale sur ce gode et que tu t’encule avec. Je veux te voir monter et descendre dessus. Quand je t’en donnerais l’autorisation tu pourras te branler en même temps. Est-ce que c’est clair ? »
« Oui, j’ai compris. »
Je me positionnais au-dessus et commençais à diriger mon trou vers le gode fixé au sol. Je fu surpris de la facilité avec laquelle il entra en moi. Ce plug m’avait vraiment détendu. Je commençais à monter et descendre le long du gode. A chaque fois que j’arrivais en bas mon cul se contractais autour du gode ce qui faisait aussi contracter mon périnée et en conséquence sortir un peu plus de précum à chaque fois. Je mouillais comme une chienne. Je commençais à ressentir de nouveau cette gêne si chaleureuse dans le bas du ventre et plus j’accélérai plus la sensation s’intensifiait. C’était la première fois que je faisais quelque chose comme ça et j’étais émerveillé par le plaisir que cela me procurait. J’étais maintenant en position de squat sauf que mes mains me servaient d’appui derrière moi. Mon bassin bougeait de lui-même. Je montais et descendais toujours plus vite le long de ce morceau de silicone. Je levais les yeux pour le regarder et je me rendis compte qu’il était en train de filmer. Un grand sourire sur les lèvres.
« Arrête ne fait pas ça ! »
« Pourquoi ? De quoi as-tu honte ? Tu prends du plaisir non ? C’est naturel tu sais. En plus ta voix me dit une chose mais ton corps me répond l’inverse. Tu devrais te voir, tu es si beau, à t’agiter sur ce gode comme un petit animal en rut. Ta petite bite bouge dans tous les sens c’est si mignon. »
« Elle n’est pas petite »
« Plus petite que la mienne en tout cas. Pourquoi essayes-tu de prétendre que tu n’aimes pas ça, c’est marqué sur ton visage tu adore ce qu’il se passe. J’en suis même venu à me dire que tu n’es en réalité qu’une pédale doublée d’un masochiste qui prend énormément de plaisir à être humilié. Je te l’ai déjà dit il va falloir que tu sois plus honnête avec toi même. Ce n’est pas bon de se mentir à soi. Si tu l’admets devant moi je te laisserais te branler. »
« J’aime ça » lui dis-je en continuant mes frénétiques vas et viens sur le godes.
« Plus fort »
« J’aime ça je te dis »
« Plus fort encore »
« J’adore ça tu m’entends ? Je suis une salope qui aime se faire humilier » lui dis-je en hurlant.
« C’est parfait, c’est ce que je voulais entendre. Tu peux te branler maintenant. »
Je me laissais alors tomber sur le gode qui s’enfonça en moi jusqu’à la garde. Cela me fit crier d’une manière dont je n’imaginais pas être capable. Puis, de ma main droite j’empoignais vigoureusement ma queue et je commençais à me masturber. Il ne me fallut pas plus d’une minute pour atteindre le point culminant. Dans un cri j’atteignais l’orgasme. Plusieurs jets de foutres furent projetés devant moi. L’instant d’après je m’écroulais au sol épuisé et comblé. Dans ce mouvement de bascule je senti le gode sortir de mon cul dans un bruit assez significatif d’un trou bien ouvert.
Je venais de ressentir le meilleur orgasme de ma vie. J’en tremblais encore. Je n’arrivais pas à réaliser tout ce qu’il venait de se produire en l’espace d’à peine deux heures.
Je fondis en larme, recroquevillé au sol. Ce n’étaient pas des larmes de tristesse mais plutôt un genre de larmes de joie comme après un soulagement. Il s’approcha de moi et m’aida à me relever. Il me conduit jusque dans son lit.
« Reposes toi maintenant. Je suis très fier de toi Mathias. J’ai de grand projet pour nous. Dors un peu tu en as besoin. »
Je m’endormis instantanément.
A mon réveil j’étais seul dans la chambre. Mes vêtements avaient été posés sur un fauteuil dans l’angle opposé à la porte. Une odeur de bacon et d’œuf au plat flottait dans l’air. Je me dirigeais encore nu vers la cuisine. Quand il me vit, il parut surpris.
« Tu es encore nu ? Va prendre une douche, habilles toi et rejoins-moi. Je t’attendrais pour déjeuner. »
Je filais à la douche en prenant tout de même le temps de profiter de l’eau chaude coulant sur mon corps endoloris.
Après m’être séché et habillé je le rejoignis dans la cuisine. Nous avons mangé dans le silence, de toute manière je ne pense pas que j’aurais pu tenir une conversation, j’étais encore trop sous le coup des heures passées. Pour finir le repas il me fit couler un café. En posant la tasse sur la table il me regarda dans les yeux et me dit : « Il faut que l’on discute maintenant Mathias. J’aimerais d’abord te redire que je suis très fier de toi aujourd’hui. Tu as joué le jeu jusqu’au bout alors que tu aurais pu simplement partir quand la pression serait devenue trop grande. J’ai l’impression que tu as aimé ce qu’il s’est passé et que j’ai remplis ma mission de te faire découvrir de nouvelles choses. »
« Oui c’est vrai je ne peux pas prétendre le contraire. »
« Tant mieux. Seulement je vais maintenant te demander de faire un choix entre deux propositions. Un choix qui aura des conséquences radicales et dont aucun retour en arrière ne sera possible.
Première proposition : tu as découvert de nouvelles choses comme tu le souhaitais et ça t’as plus. Mais tu ne souhaites pas recommencer ou aller plus loin dans la découverte de ton corps, de ta sexualité et de tes limites. Je ne t’en voudrais pas et je comprendrais totalement. Mais je dois te prévenir que l’on ne se reverra jamais. Peut-être que l’on se croisera au détour d’une rue mais rien de plus. Je ne répondrais plus à tes messages ou tes appels et te laisserais voler de tes propres ailes.
Deuxième proposition : tu as aimé ce qu’il s’est passé aujourd’hui. Tu as d’ailleurs tellement aimé ça que tu veux en voir plus, en apprendre plus. Tu souhaites que l’on se revoie. Si c’est le cas il faudra te plier à certaines conditions bien précises.
D’abord je veux que tu respectes les règles que je t’ai imposé jusqu’ici et cela quotidiennement.
Je veux que tu sois prêt à te présenter devant moi n’importe quel jour de la semaine. Cela comprend donc que tu ne porteras plus de bouc ou de moustache tu te raseras tous les matins. Mais aussi que tu t’épileras le corps entier à chaque fois que cela sera nécessaire. Je ne veux aucun poil sur ton corps, ni sur tes jambes, ni sur ton torse ou ton ventre, ni sous tes aisselles et encore moins au niveau de tes fesses et de ton entre jambes. Je tolérerai seulement les poils de tes bras et tes cheveux.
Ensuite je veux que ton cul soit prêt à me recevoir à chaque fois que ton emploie du temps le permettra. Autrement dit je veux que tu te fasses un lavement dès que ton emploi du temps serait susceptible coïncider avec le mien pour nous laisser assez de temps pour nous voir. Pour simplifier nos rencontres tu m’enverras à chaque début de semaine ton planning.
D’autres pars je ne veux plus te voir porter ce genre de sous-vêtements. Même si l’on passe une semaine sans se rencontrer je veux que tu sois continuellement en jock-strap ou au pire nu sous tes vêtements. Avant de partir tu me laisseras ton adresse. Je commanderais moi-même une quantité suffisante de sous-vêtements pour que tu puisses tenir deux semaines. En revanche dès que tu arriveras chez toi je veux que tu te filme en train de jeter tout tes autres caleçons. Jusqu’à ce que tu reçoives le colis en question tu resteras nu sous ton pantalon.
Enfin, en dernier lieux, je ne veux plus que tu puisses te toucher sans ma permission. C’est pourquoi je veux que tu portes ça en permanence. » en terminant sa phrase il sorti d’un placard un petit carton. Il l’ouvrit et en sorti une boîte qui contenait semblerait-il une cage de chasteté. Je n’avais jamais vu un tel objet auparavant. Il était tout en métal, un cadenas semblait incorporé dans l’armature de la pièce principale. À côté deux clefs qui devaient servir à contrôler l’ouverture du cadenas.
« C’est sûrement la condition la plus importante et la plus dure aussi. J’ai bien conscience de ce que je te demande. Si tu souhaites que l’on se revoie il va falloir que tu me livre les clefs de ton intimité, littéralement. Comme je te l’ai déjà dit j’ai de grands projets pour toi Mathias, mais cela passera forcément d’abord par des concessions de ta part. Je suis sincèrement persuadé que, tu es, toi aussi convaincu qu’il faut que tu me suives pour en découvrir encore plus. Seulement sauras-tu être honnête avec toi même et t’accepter comme tu es ? Toi seul pourra répondre à cette question. »
« Je ne suis pas sûr de pouvoir répondre à tous ces critères tu sais. »
« Je ne te demande pas de me répondre maintenant. Prend le temps de réfléchir. Je vais devoir partir au travail, mais tu peux rester ici pour te reposer et prendre ta décision.
Si tu choisis de me revoir alors il faudra que tu enfile la cage avant de partir et que tu me laisse les deux clefs ici. C’est comme ça que je saurais quel choix tu as fait. En partant tu n’auras qu’à claquer la porte. Je te recontacterais de moi-même. Si tu choisis la première option je dois dire que je serais déçu mais je comprendrais. Il ne me reste désormais plus qu’à te souhaiter au revoir ou à bientôt qui sait. »
Sur ces mots il se leva me frotta la tête de sa grande main et quitta l’appartement.
Je restais seul dans la cuisine face à cet objet qui représente à lui seul l’un des choix les plus difficile que j’ai eu à faire dans ma vie.
Il avait raison je ne pouvais pas nier le fait que j’avais aimé chaque instant de cette matinée. En quelques heures il a réussi à me faire découvrir un nouveau monde de sensations, physiques mais aussi psychiques. Je ne sais pas si je serais capable d’oublier ce que j’ai appris sur mon corps aujourd’hui. Mais les conditions qu’il a établies m’effraies beaucoup.
Je ne sais pas si je suis capable de franchir cette étape. Il est sûr que si j’accepte il n’y aura pas de retour en arrière. C’est comme choisir de me livrer à lui et à sa malice. Ou de fermer une porte que je viens à peine d’entre ouvrir.
Il me fallut plusieurs heures pour me décider. Je tentais d’établir une liste des « pours et contres » pour m’aider à choisir mais cela ne m’aida pas tellement.
Après avoir tergiversé pendant trop longtemps je décidais de me concentrer sur mes envies pour savoir quoi faire. En fermant les yeux et en me rappelant tout ce qu’il s’était passé jusqu’ici la réponse m’apparu comme une évidence. Je ressentais le profond besoin d’en apprendre plus. J’étais avide de nouvelles expériences. Cette envie dépassait finalement largement les réticences que je pouvais ressentir vis-à-vis de ses conditions. Il venait d’éveiller quelque chose en moi. Comme un morceau de ma personnalité jusque-là endormis. Je ne saurais comment l’expliquer mais quand je pensais aux propos qu’il avait tenu je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il avait raison. Une part de moi n’est en fait qu’une pédale masochiste qui adore se faire humilier par un autre homme. Finalement la question qu’il me posait était simple : « Suis-je prêt à être honnête avec moi-même et à m’accepter tel que je suis ? ». La réponse était toute trouvée : Bien sûr que oui ! J’étais maintenant persuadé qu’il fallait que je m’engage sur ce nouveau chemin avec lui. Ma décision était prise je voulais continuer à voir Emile et j’allais tout faire pour.
Je devais me dépêcher il était bientôt l’heure pour moi d’aller au travail. Je regardais rapidement sur internet comment faire pour enfiler cet objet. C’est la première fois que j’en touchais une de ma vie. Elle était assez lourde, et le contact du métal froid avec ma peau assez étrange. Je commençais par faire passer mes testicules à travers l’anneau avant d’y mettre ma queue. Ensuite, j’entrepris d’emprisonner mon sexe dans la seconde partie de l’objet. Pour finaliser le tout je fis tourner la clef dans le cadenas pour le verrouiller. Cette sensation nouvelle n’était pas désagréable. J’essayais de me déplacer avec pour évaluer les sensations. A chaque pas mon sexe alourdit par le métal ballotait, mais ce n’était pas gênant.
Je pris la décision de ne pas réfléchir plus longtemps. Je me suis rhabillé, j’ai jeté les clefs sur la table et je suis sortis de l’appartement d’Emile.
En claquant la porte j’étais loin de me douter de l’ampleur des conséquences du piège qui venait de se refermer sur moi.
N’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé par mail je les lis assez régulièrement.
Koinu
iasmath2@gmail.com