Depuis quelques semaines une nouvelle boutique s’est installée près de la gare de ma petite ville de province. Une petite rue sombre et peu fréquentée par les locaux. Mais un refuge pour la population orientale qui vient y retrouver un peu de l’ambiance nord-africaine. Curieux de nature, et comme vous le savez, peu farouche, je suis déjà passé devant la boutique pour admirer la vitrine, remplie de choses de couleurs, de vêtements typiques. A chaque fois, un homme dans la boutique me fait un signe amical. La soixantaine ou plus, une barbe grise, un djellaba coloré. A chaque fois, je rougis et je quitte l’endroit, avec de drôles d’idées en tête. Erotiques bien sûr. Avec le rappel des films que je regardais en cachette quand j’étais étudiant, ceux de Cadinot.
Ce soir de juillet, en quittant la gare j’ai une idée en tête. Je rentre dans mon petit appartement. Mon voisin infernal, lire mon texte précédent, est en déplacement. Et moi j’ai mon œillet qui attend du sexe. Je me déshabille rapidement, je file sous la douche pour oublier les effets de ma longue journée. Mon corps fin et lisse se reflète dans le miroir. Ma queue lisse et assez épaisse m’excite, comme ma petite croupe, dépourvue de poils dans la raie fessière. J’aime que mon partenaire puisse admirer mon petit trou lisse.
Séché, j’enfile un tshirt et un pantalon de coton blanc et mes baskets. Au diable slip et string. Je prends mes clés et je quitte l’immeuble. Il est 21 heures et le calme recouvre le quartier de la gare. Plus grand monde. Je traverse la place pour rejoindre la rue qui m’intéresse avec cette boutique arabe, ouverte. Et d’où s’écoule une musique locale. Mon cœur bat fort mais j’entre. Le patron me voit et m’accueille d’un grand sourire. « Ah enfin, tu t’es décidé jeune homme. N’aie pas peur, tu es chez toi ici » me dit-il tout en glissant sa main sur mon dos puis mon cul, presque nu avec la finesse du tissu de coton. Il le ressent aussi et sa main se pose sur mon sexe, tout aussi accessible. « Qu’est-ce qui te ferait plaisir mon ami ? » « J’aimerais me trouver un djellaba comme tenue d’intérieur relax » je réponds timidement.
« Bien sûr, viens par ici, elles sont à l’arrière. »
Le patron me pousse presque. L’arrière est plus sombre, des ballots de vêtements attendent d’être triés. « Déshabille toi, je vais te faire essayer des modèles » m’ordonne-t-il en commençant lui-même. « Cela se porte nu dessous ? » « Oui bien sûr, regarde » me dit-il en remontant son djellaba et me dévoilant ainsi un sexe épais entouré de poils gris. Il prend ma main et la pose sur son sexe. C’est chaud et doux. En chaleur, je me penche et je prend en bouche son sexe, le nez dans sa toison pubienne. Elle sent l’homme et sa queue est chaude. Dans un soubresaut le patron jouit dans ma bouche. J’ai une dose importante de foutre en bouche. C’est chaud et gluant mais il glisse au fond de ma gorge. Lui me caresse le dos puis ma croupe. Un doigt m’encule sans prévenir, puis deux. Je bande, il le voit. Je quitte sa queue gluante et je me mets en levrette sur un tas de vêtements. Lui a compris et commence à traire mon phallus. Je jouis une fois, deux fois, la douleur s’installe tandis qu’il continue à me masturber.
J’aime ce moment quand mon gland se fait sensible. Lui semble lassé et il retire son djellaba pour se dénuder. Je regarde ce corps mature nu pour moi, ce phallus conquérant et ce corps poilu. Je me mets sur le dos, jambes relevées, mon œillet est bien ouvert et visible. Lui se couche sur moi et m’embroche sans aucun sourire sur son visage. Cet enculage est un geste de domination, pour me montrer que je ne suis qu’une petite femelle à traiter comme telle. Je sens mon œillet s’ouvrir au maximum, lui me sodomise encore et encore avant de jouir. Quand je me relève le foutre coule le long de mes petites fesses. Je cherche mes vêtements mais je ne les trouve pas. Je constate aussi que la vitrine est éteinte, je suis désormais seul dans la boutique avec le patron. Lui revient, encore nu, avec des menottes et un bâillon boule. Me voici nu, entravé et attaché nu sur le ventre, mes bras attachés dans le dos. Ma croupe écartelée par la barre d’écartement installée entre les cuisses. « Tu es si bonne que j’ai envie d’organiser une partouze avec toi » me dit-il en me caressant les fesses. « Voilà comment tu seras quand tu viendras demain soir. D’accord ? » J’ai des amis qui vont adorer ta peau blanche, tes orifices et ces petits tétons de fille. Bon, va te rhabiller et te doucher. Tu sens le sexe » me lance-t-il en me rendant mes vêtements. Le sexe et l’anus douloureux je traverse le quartier avec l’impression que les passants devinent que je viens de faire l’amour. Peut-être à cause de la tache de foutre qui s’agrandit à l’arrière de mon fin pantalon de coton blanc. A suivre.
Colinot
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