Je prenais souvent le train pour retourner dans ma petite ville natale. La plupart du temps, ce train était presque vide, en tout cas pour les quelques dernières stations.
En général je regardais le paysage, écoutais de la musique ; il était rare qu'un beau mec y attire mon regard.
Cette dernière fois cependant, j'étais assis, classiquement dans un carré 2x2 sièges, les uns en face des autres, ce qui me permettais d'étendre mes jambes. J'étais seul dans ce wagon, un wagon de queue dans lequel les gens ne vont pas habituellement. Devant moi la porte s'ouvre, un mec entre dans le wagon et avance lentement. Il me regarde un peu et s'assoie dans le même carré que moi, en face à ma diagonale. Étrange avec toutes ses places disponibles. Je l'avais déjà vu auparavant ; lui, attirait mon regard. Il l'avait peut être même remarqué. La vingtaine, quelque chose de fermé dans l'expression. J'étais surtout attiré par la façon dont il s'habillait. T shirt simple, casquette, il portait aussi un jean légèrement retroussé qui laissait entrevoir ses chaussettes de sports noires dans ses sneakers. Détail qui me plaisait particulièrement et dont j'avais du mal à détacher mon regard.
Il s'assoit donc devant moi, je le salut timidement d'un geste de la tête et un sourire gêné. Il était posé dans sur portable, mais j'avais du mal à détacher mon regard de ses chevilles, ses chaussettes m'obnubilais. Je les imaginais longues et épaisses, comme des chaussettes de sport qu'on aurait porté dans les années 70, tout en sachant que c'était peu probable, mais de simple chaussettes nike noirs, arrivant à mi-mollet étaient déjà une source de fantasme pour moi. Il décroche alors les yeux de son portable pour regarder les miens ; alerté, je décroche alors les yeux de ses chevilles pour faire semblant de regarder plus loin. Il regarde ailleurs, attend quelques dizaines de secondes puis place ses pieds sur le siège à côté du mien. Mon excitation grimpe et je sens comme une pression dans ma poitrine, presque un moment de panique dont j'essaye de me départir mais j'ai bon faire semblant de scroller sur mon portable, j'ai du mal à empêcher mon regard de se poser sur ses pieds. Je pense qu'il l'a remarqué. Il me lance alors :
- "Ça t'dérange si j'enlève mes chaussures ?"
- "Non". Lui répond-je timidement avec un sourire gêné et lui faisant un petit signe de la tête.
- "J'ai marché toute la journée, j'espère que l'odeur te dérangera pas"
- "Non, pas du tout". Lui répond-je encore timidement.
- "Ah ouais ?" Me lance-t-il, stoïquement, en insistant sur mon regard.
A cet instant j'ai compris que je m'étais grillé, je ne lui ai pas répondu car la honte commençait à monter en moi. Je devenais rouge et essayais d'éviter son regard qui devenait plus insistant et malicieux. Je tenta de couper court à la conversation avec un sourire poli et en regardant ailleurs.
Il ne se passe rien pendant plusieurs minutes, j'évite son regard. Il se met alors à gesticuler, à bouger ses pieds contracter puis desserré ses orteils à travers la chaussette.
Je le regarde alors dans les yeux, il soutien ce regarde puis regarde ses pieds, et à nouveau mes yeux, il recommence comme pour me faire passer un message, comme pour me donner un ordre. J'essaye de me contenir et reste pétrifier. Il prend alors un air plus non-chalant, me sourit et me dit :
- "J'ai super mal aux pieds après ma marche, j'peux t'demander un massage ?"
- "Oui, bien sûr !" Lui répond-je avec hâte et certainement trop d'enthousiasme pour que ce soit naturel. À cette question, je sentais mon côté soumis prendre le dessus. J'aimais obéir aux hommes, c'était un désir fort chez moi, et généralement je pouvais contenir ce désir, mais pas là. Pas cette fois, j'avais trop regardé et même senti ses chaussettes dont une fine odeur de transpiration s'échappait dans la chaleur du wagon. Je ne voulais plus que lui obéir, j'étais déjà à lui, et il le savait.
Je m'approche alors de ses pieds, il lève une jambe comme pour me dire "commence par là". Je m’exécute et commence à masser ses pieds. Je sens son regard satisfait et dominateur sur moi. Je prend un grand plaisir à bouger mes doigts sur sa plante, sentir l'épaisseur de ses chaussettes de sport sous mes mains. Je savais qu'elles en prendraient l'odeur, ça m'apportais encore plus de sensation ; mes mains sentant ses chaussettes sales, c'est presque comme s'il me marquait par son odeur. Je me sentais rabaissé, possédé, mon excitation étais à son maximum et celle-ci commençais à percer sous les plis de mon short.
Le massage dure plusieurs minutes, je suis comme en trans et lui ne détourne pas le regard, il ne change pas d'expression lorsque j'insiste sur mes mouvements. Dans le fond, je ne pense pas que se faire masser les pieds soit un plaisir plus grand pour lui que pour moi, ce qui lui plait n'est pas tant l'acte, que de voir un autre mec s’exécuter lorsqu'il donne un ordre. Nous somme deux hommes, mais moi je ne suis qu'un soumis et lui, à cet instant au moins, lui est mon maitre.
Il m'interromps alors dans mon massage et change d'expression. Il lève légèrement la jambe droite et me lance sèchement :
- "Sens".
Il ne me fallait rien d'autre, je n'attendais que ça depuis le début. Je plonge ma tête entre ses pieds, renifle abondamment ses chaussettes, je sens leur douceur sur mon visage. Je me sens tellement inférieur de faire une telle chose, humilié. Je ne peux m'empêcher de toucher mon sexe, dur. Mes doigts sur mon gland et mon visage sous ses pieds concourent à un plaisir orgasmique, je m'abandonne totalement.
Une annonce retenti alors dans le wagon, nous arrivons bientôt à notre prochain arrêt.
"Arrête toi, j'descend là". Sèchement, encore une fois.
Je m'arrête et le regarde, me pinçant les lèvres. J'arrête de me toucher, et reste là, comme un chien qui attendrais le prochain ordre de son maitre, la tête vide.
Le train ralenti, il remet ses chaussures, prend son sac et se lève. S'arrête brièvement devant moi.
- "Approche toi".
Je m'approche pour m'assoir au bord du siège. Il se tient debout devant moi. Il saisit alors ma tête et la colle contre son sexe en érection. Je suis à mon comble de l'excitation pendant ces quelques secondes. Puis, il retire alors ma tête tout en me tenant toujours d'une main par les cheveux, me regarde de haut et me colle deux petites claques de l'autre main comme pour m'humilier et me féliciter à la fois. Il me dit calmement :
-"C'est bien, t'es une bonne pédale". En me souriant légèrement, avec mépris et satisfaction, puis quitte le wagon.
Je reste là encore quelques minutes, pétrifié d'excitation et pendant encore un cours instant, dépossédé de toute volonté. Je lui appartenais toujours.
Je reprend mes esprits, mais mon excitation est trop grande. Je me lève et marche rapidement vers le bout du wagon pour m'enfermer dans les toilettes. Je sors ma queue et commence à me masturber à main nue. Je joui rapidement sur le siège des toilettes, un peu de sperme coule également sur mon short. Je me sens épuisé, vidé, dégouté et stupide de m'être autant humilié pour un mec que je ne connaissais même pas. Pourtant je sais que ce que je viens de faire m'a follement plu, et que dans les prochains mois je continuerai de me masturber et redéfilant ces images dans ma tête.
Jackx
jack-2211@hotmail.fr