Ce soir, j’ai décidé d’aller à la patinoire avec trois de mes amis et mon copain. Mon mec, Tom, est évidemment l’homme le plus parfait qu’il soit à mes yeux. En début de vingtaine, il est un peu plus petit que moi, châtain foncé, des yeux bien sombres et une corpulence élancée. Dans la queue, je lui tiens la main. On se sourit. Je ris avec mes amis. Je sens qu’on va passer une bonne soirée !
Cela fait bientôt quatre ans que je suis avec mon compagnon. Nous avons, comme tous les couples, traversé des épreuves et notre relation est loin d’être un fleuve tranquille. Normal jusque-là. Nous ne sommes pas particulièrement ouverts suite à quelques « faux-pas » de sa part, je suis devenu frileux. Toutefois, nous nous sommes régulièrement amusés à trois avec d’autres gars, toujours ensemble. Je dois admettre que voir mon mec se faire prendre par un autre sous mes yeux est sacrément excitant. Ou surtout lorsque je fais couiner un autre gars que lui en l’empêchant de nous rejoindre.
Revenons à la patinoire. Dans les vestiaires, on se déchausse, on se demande qui tombera le premier. Nous sommes avec trois amis, deux filles, un gars, Timéo. Timéo, s’il avait été gay (insistons sur ce point) aurait totalement été mon ou notre style. Il a 24 ans, comme moi, très sportif avec des épaules carrées, des bras aussi épais que mes cuisses et une barbe assez fournie. C’est l’hétéro classique, tombeur de ces dames qu’il enchaîne comme des bonbons.
Lorsqu’il se déchausse, je me permets de jeter un œil à ses immenses pieds de taille 46.
- Bon, les gars, le premier qui tombe, il me suce ! nous dit-il, tout fier.
- Ouais ouais ! rétorquai-je.
Au fond, je sais qu’il rigole même si ça ne m’aurait pas dérangé. Nous sommes amis depuis bien longtemps alors nous avons eu l’occasion de nous doucher ensemble après nos matchs de basket. Je peux affirmer et certifier que ça ne m’aurait pas déplu. Ni Tom.
Soudain, en apportant mes chaussures au casier, un frisson me parcourut. Je me retournai et tombai nez-à-nez avec un mec qui ne regardait pas où il allait.
- Damien ? dis-je, interloqué.
- Elio ? Tu-tu fais quoi ici ?!
Damien est planté devant moi. En cinq ans, il n’a pas changé. Son visage s’est un peu arrondi, sans doute à cause de sa barbe auburn. Il a gardé ces tâches de rousseurs qui lui font son charme, ces cheveux roux foncés qui s’illuminent selon la lumière. Il n’a pas beaucoup grandi et est toujours plus petit que moi ce qui lui donne un air inférieur en me dévisageant. Il détourne directement le regard.
- Il se passe quoi ? dit un gars en lui prenant le poignet.
- Rien, on avance, s’empressa de lâcher Damien.
Le gars me dévisage de haut en bas sans comprendre et me lance un regard noir. Il me semble l’avoir déjà vu sur les applications de rencontre gay. Grand aux cheveux noirs, la peau basanée, les bras tatoués. Son tatouage dans le cou, un collier d’épines, m’est fortement familier. Il saisit Damien par l’épaule et le guide vers la sortie.
Sur la glace, je tentai de ne plus penser à ma rencontre impromptue. Tom tente de me rassurer, sans savoir ce qui me trouble, en m’initiant au patin. Timéo se fout de moi qui avance doucement. Je ris avec eux. Je galère mais je pense commencer à prendre le rythme ! Damien et le gars me croisent une fois, deux fois. L’autre me regarde toujours aussi mal. Au bout d’une heure, je vais m’acheter une bouteille d’eau. Tant bien que mal, je me tiens sur mes patins. Il y a déjà la queue. Soudain, une ombre me tombe dessus. Je réussis à garder mon équilibre jusqu’à comprendre ce qu’il s’est passé. Encore lui ! Damien.
- Merci mec, déso je tiens pas debout, ça me rend ouf !
- T’inquiète, faut s’y habituer, lançai-je machinalement.
- C’est ton gars ?
La brutalité de la question m’étonne mais je ne défile pas.
- Ouais. Et toi ?
- Ouais. Il est cool.
- Il n’a pas l’air vus les regards qu’il me lance.
- Disons qu’il est prudent quand il connaît pas, ça passera. Il est fun après, sans tabous.
Il me parle normal, sans hésitations, ce qui m’étonne particulièrement. Il n’était pas aussi audacieux devant les casiers.
- Ça fait combien de temps ? lui dis-je.
- Oh, même pas trois mois. On se découvre encore, tu connais … Et toi ?
- Quatre ans.
- Wah ! C’est pas trop chiant le sexe au bout de tout ce temps ? Tu te lasses pas ?
- Nan, faut savoir se renouveler, écoute. Les jouets, les endroits, les positions, les contextes, les personnes …
- Les personnes ? Genre à plusieurs ?
- Bah ouais, c’est sympa aussi.
On commande nos boissons et allons nous asseoir à la buvette. A ce moment-là, je ne pensais plus du tout à Tom qui tournait avec nos amis sur la glace.
- Et donc ? Tu deviens quoi ? La dernière fois qu’on s’est vus, tu étais face à ma queue et tu as paniqué en me disant que tu n’étais pas gay. Tu t’souviens ? dis-je.
- Ah … Ouais … J’savais pas trop où j’en étais. Mes parents savaient rien de ma sexualité. Je savais pas trop ce que je voulais etc. Mais maintenant je suce bien !
- Prouve-le, le défiai-je.
J’admets avoir trop pris la confiance. Le revoir après tant d’années a fait ressurgir la frustration de ce jour où il m’a planté alors qu’il s’apprêtait à me bouffer la tige. Quelle déception !
Il plonge alors son regard dans le mien, doute un instant et tourne la tête vers les toilettes. Sans un bruit, il se lève et referme la porte derrière lui. Que dois-je faire ? Y aller ? La salle est vide, il n’y a que la serveuse qui range et fait des allers-retours à la cuisine.
Je vois Tom tourner sur la piste, danser avec Timéo et mes amies.
Merde !
J’ouvre alors la porte des toilettes pour découvrir une grande pièce aseptisée. Aucune cabine n’est occupée. Toutes sont ouvertes sauf la dernière. Je m’y dirige pour trouver Damien assis sur la cuvette fermée. Il lève la tête et me contemple. Je me sens tellement supérieur. Derrière moi, je ferme le loquet.
- T’as faim ? lançai-je.
Sa main saisit alors ma bosse grandissante. Un frisson parcourt mon corps. L’un de mes fantasmes se réalise, putain. Il déboutonne mon jeans en prenant son temps. Je constate qu’il commence à suer. Son visage rougit. Il n’ose plus me regarder. Après qu’il ait descendu ma braguette, exposant mon CK rouge, je lui pris le menton pour mieux le regarder.
- Je t’ai demandé : t’as faim ?
- Oui. Je la veux … gémit-il.
Je lui enfonçai alors la tête sur ma protubérance en attrapant ses cheveux roux foncés. Je l’y frottai avec insistance comme si j’essuyai sa dignité. Je sens alors qu’il bouffe ma tige à travers mon boxer, qu’elle s’humidifie. Il y met du cœur, j’adore ça. Je relâche alors la pression exercée sur sa tête pour constater qu’il n’a pas besoin de moi. Il la bouffe sans mon aide. Il est vorace, celui-là.
- Allez, sors-là, on n’a pas toute la soirée … lui ordonnai-je.
Avant même que je ne continue ma phrase, il saisit l’élastique et fit tomber mon boxer à la mi-cuisse, libérant mon chibre qui vint frapper sa joue barbue. Je sens alors mon odeur de bite coincée toute la journée dans le boxer. S’il y en a certains que ça dérange, lui n’a même pas sourcillé. Il s’y frotta, le souffle court, la sent avec insistance. Il se shoote littéralement à mon odeur de teub. Depuis combien de temps n’avait-il pas eu de bite sous le nez pour avoir autant faim ?
- Prends-la en bouche, putain …
Je lui saisis la base du cou et pose mon gros gland luisant sur ses lèvres. Sa bouche s’ouvre instantanément et je glissai alors seulement la moitié de mes 19cm dans sa grotte. Qu’est-ce que c’est chaud ! Je profite alors de cette ouverture pour entamer quelques va et vient sur les quelques centimètres. Je sens qu’il veut se reculer mais ma main l’en empêche. Je ne peux pas me passer de cette gorge bouillante d’envie.
Ses mains se posent sur mon cul, le palpent. Il est musclé hein ? Il retire une main pour la poser à la base de ma queue et la sortit de sa bouche en haletant. Son regard croise le mien. Ses yeux luisent, heureux. Il reprend son souffle, le sourire en coin. Il loucha à nouveau sur ma queue et décide de l’engloutir entièrement. Ma bite s’enfonce sur toute sa longueur dans sa gorge et atteint le fond. Il s’étouffe mais persiste avant d’entamer de longues succions délicieuses. Le septième ciel !
Sa main quitte mon cul pour toucher son propre pantalon déformé par une sacrée bosse. Je le laisse faire. Je ne pense qu’à mon plaisir. Je sens le jus monter. Je décide de reprendre les choses en main. Je saisis ses cheveux et mène la danse, enfonçant mon chibre jusqu’au fond de la gorge. Je la ressors plusieurs fois, afin de le laisser brièvement reprendre son souffle, avant de la remettre directement. Sa bouche est luisant de bave, de mon précum. Sa barbe aussi.
Je vois ma queue trempée de salive rentrer et sortir de sa bouche, s’enfoncer dans sa gorge chaude. Ses bruits m’excitent. Le voir dans cet état m’excite. Penser à son mec, seul sur la glace, pendant que lui se fait bourriner la bouche aux chiottes, comme une vulgaire traînée me rend fou. Il est mal nourri ou quoi ? Je ne m’arrête pas. J’accélère même la cadence. Je ne ressors plus ma queue. Je ne le laisse plus respirer du tout. Mes couilles se contractent.
D’un coup, je sens qu’il resserre sa gorge. Ses yeux se révulsent. Les contractions ont alors une sensation de folie sur ma queue. Je sens que la sauce va jaillir. Sans lui demander, je lui enfonce le nez dans ma toison pubienne et je me vide les couilles tout droit au fond. Je suis en extase. Je plane. Lui aussi. Je crois qu’il a joui sans sortir sa queue. Je sens qu’il avale sans demander son reste. Goulûment.
Repue, ma queue perd un peu de sa vigueur. Elle glisse hors de sa bouche. Je lui fouette alors le visage. La dernière goutte de jus vint se loger dans sa barbe humide. Il a une expression béate de satisfaction. Ses yeux bleus me regardent et j’y lis presque une forme de remerciement. La réalité revient alors à nous. Il réussit à se lever, sur ses patins, et sous mes yeux, il ouvrit son pantalon. Son boxer blanc est tâché de son jus
Sans comprendre, je lui saisis le menton et l’embrasse à pleine bouche, gouttant par la même occasion mon jus. Ce n’est guère la première fois.
- C’est vrai que tu sais y faire avec ta gorge, m’exclamai-je.
Il sourit, tout fier.
- On va se revoir ? finit-il par dire.
- Y a intérêt. Vas-y, prends mon snap. Va falloir gérer nos relations aussi … Allez, sors le premier.
On retourne alors séparément sur la glace. Je regarde l’heure. Seulement vingt minutes se sont écoulées. Ouf ! Je rejoins mes amis en achetant une boisson pour chacun, nourrissant mon prétexte d’absence. On se remet à patiner comme s’il ne s’était rien passé. Je prends la main de Tom, avec un brin de culpabilité, avant de me lancer.
On tourne plusieurs fois avant de se poser à la rambarde et discuter.
- Je suis tombé deux fois, me dit-il dépité.
- Et t’as sucé Timéo ?!
- Ben non, t’es con ou quoi ! s’exclama Tom en riant.
On rigole alors ensemble. Timéo et les filles nous rejoignent et nous regardent alors bêtement sans comprendre. Machinalement, il se remit le paquet en place en regardant dans le vide.
- Pourtant, ça ne me déplairait pas … me dit doucement Tom.
Du coin de l’œil, je cherche Damien. J’espère qu’il a bu de l’eau pour masquer l’odeur de teub de sa bouche. Il est rejoint par son gars qui caresse alors affectueusement sa barbe quand soudain, son regard se porte attentivement sur l’intérieur de sa main. Au loin, je vois qu’il s’interroge et qu’il lape du bout de la langue, intrigué. D’un coup, je comprends. Oups !
A suivre !
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