Je vous écris cette histoire du plus profond de l’hiver, en regardant par la fenêtre j’aperçois l’éclat blanc de la neige. Alors pour réchauffer vos cœurs laissez moi vous comptez une nuit d’été.
C’était il y a quelques années, je venais d’avoir 23 ans mais comme nombreux me le disais je ne faisait guère plus que jeune ado, d’1m70 pour 50kg, sans pilosité viril mais armé d’un fin duvet pour couvrir le haut de mes lèvres, j’étais selon les dires beaux pour un jeune homme mais laid pour un homme.
C’est donc dans cette situation que je m’éveiller un matin dans une chaude mansarde proche de la mer, les cigales chantaient comme à chaque instant dans cette région. Après avoir tenter de démêler mes draps de mon frêle corps, je sortis du lit afin de me préparer pour rejoindre mes amis. Nous étions une bande de 4 ou 5 jeunes gens qui profitions de nos étés dans une tournée des villages et des fêtes communales, mais nous profitions aussi des plaisirs du sables et de la nature alentour.
Aujourd’hui nous avions prévu de partir dans la garrigue à la recherche d’une grotte dont nous avions entendu le nom, la rumeur disait qu’un petit lac se trouvait à l’intérieur permettant d’admirer la mer à la fraîcheur de la pierre. Après m’être préparer en quatrième vitesse je rejoignit mes camarades et nous partîmes.
Pour plus de clarté voici mes compagnon : Lucille, une fine jeune femme à la peau ambré et au sourire espiègle. Jan, un grand ( très grand ) homme à la peau si clair que nous pouvions le regarder si il était sous les rayons du soleil, sans être beau ni moche disant qu’il venait de loin. Les deux autres se trouvaient être de faux jumeaux tout aussi beau l’une que l’autre, de beau spécimen aux cheveux brun foncer et au yeux de feu, l’une était élancée et fugace là où l’autre était musclé et délicat.
Cette belle troupe en chemin nous croisions quelque fois des fous bravant le soleil comme nous à la recherches d’odeur de nature, mais plus nous avancions dans les hauteurs moins nous croisions de monde. Lorsque nous fûmes arriver à la grotte, qui nous donna du file à retorde à localiser, quel ne fut pas de d’entendre à son entrée trois voix en harmonie. Loin d’être timide nous entrions pour découvrir trois homme proche de nos âges. Seul un a marqué ma mémoire, de lui irradier la force, si moi je paraissait garçon lui était l’Homme. Son corps matte où luisait chaque ciselures de ses muscles humides, sa dominance latente, je sus à cette instant que ce grand apollon ferait de moi son serviteur.
Après cette instant d’égarement face à tant de virilité, je repris le fil de la conversation que mon groupe avait entamer avec ses beaux jeunes hommes. Je priais en mon fort intérieur que mon étranger vienne me parler au cours de cette après midi et c’est ce qu’il fit, lorsque j’avais abandonné cette idée.
- Toi, tu dois être le petit frère de Lucille non ? Car tu lui ressembles bcp. C’est pas trop chiant de traîner avec les vieux ?
Ne sachant quoi répondre et perdant toute contenance je ne réussis qu’à balbutier :
- N-non ça va.
En croisant son regard je ne pus m’empêcher de prendre l’aspect tomate, ce qui je le remarquais ne le troublait guère. Il continua de discuter avec moi de nombreux sujet qu’il pensait pouvoir m’intéresser, même si ce n’était pas le cas son ton et son aura me faisait sentir si protéger que je fit de mon mieux pour paraître intéresser.
C’est alors que nous abordions la lecture, étant un grand lecteur je redouble de passion et me lance dans une élogieuse énumération de mes romans préférés, il écoute, il notifie ceux qu’il a lu. Sans y prendre garde je lui lance que je peux lui passer ceux qu’il n’a pas encore lu, avant de constater mon arrogance j’eus la chance de le voir répondre :
- Si tu veux ce soir nous sommes dans ton village on se retrouvera sur le banc de la balade des cygnes.
Comment vous dires que mes émotions étant trop intense je ne me rappelle guère de cette après midi, mais pour ce qui en est du soir, Là je m’en rappelle.
L’imaginatif
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