L'histoire se passe sur mon lieu de travail. Cela fait plusieurs fois que je vois se poser sur moi le regard d’un garçon travaillant dans le bâtiment voisin. Chaque fois que je passe à proximité, c’est automatique son regard se tourne vers moi. Seulement chaque fois je suis au milieu d’un groupe de collègues et lui aussi. Sans être spécialement beau, il ne me laisse pas indifférent. Impossible donc de répondre et de manifester mon intérêt sans éveiller les soupçons. Le temps passe et je recroiser ce garçon à la cafétéria un matin à 8h où il commande son café. Voilà l’occasion rêvée de faire passer un message avec un petit clin d’œil mais voilà que ma collègue se pointe, c’est bien ma veine. Je me dis alors que ce mec doit avoir ses petites habitudes et décide de repasser au café un autre jour à 8h. Gagné ! Le mec est là et est juste devant moi dans la file et je peux observer à ma guise son revers. Je détaille sa carrure, ce que je peux imaginer de son fessier à travers son pantalon. Il est propre sur lui. Pour moi son attitude et sa tenue sont sans équivoque : ce mec est un bi discret. Je le laisse commander son café. Il me voit puis quitte la cafétéria. Je range quelques affaires histoire de laisser de la distance et voir où il va. Il sort, encore ma chance. Une fois la porte passée, je le vois fumer sa clope. Dois-je l’aborder ? Sûrement pas c’est trop tôt et si cela se trouve, je me fais des histoires. Alors je passe devant lui, esquisse un sourire et fais un clin d’œil puis passe mon chemin. Le message est passé, du moins je l’espère. Impossible d’en être certain car je choisis de ne pas me retourner. La prochaine fois c’est décidé je passe au café à 8h, j’exécute le même scénario en ajoutant un bonjour en plus du clin d’œil, histoire de voir si la mayonnaise prend. À partir de ce moment là, je n’aurai plus qu’une seule idée : espérer que ce mec me suive aux sanitaires pour faire mon affaire, enfin si c’est ce genre de mec auquel j’ai affaire. Je dois avouer que j’ai envie d’un plan no bla-bla et de lui faire du sale. En attendant ce moment, je n’ai plus qu’à faire travailler mon imagination et ma main droite ! Je nous imagine nous enfermant dans un des WC du bloc sanitaire. Nous nous découvrons mutuellement, nos languent jouent ensemble et nos bosses respectives s’effleurent à travers nos pantalons. Nous découvrons nos engins en défaisant avec tact le sous vêtement de l’autre. Nos verges tendues témoignent de notre excitation respective, la mouille aussi sur nos glands. Chacun prend en main le sexe de l’autre avec délicatesse et nous entamons une branle mutuelle très douce et sensuelle pour faire monter progressivement l’excitation jusqu’à la jouissance. Faut-il sucer, se faire sucer, prendre l’autre ? Non c’est justement ce qui sera beau dans ce moment, n’utiliser que nos mains, pas nos orifices quels qu’ils soient. Ce sera pour une autre fois, nous aurons le temps de nous découvrir et de faire du sale, de parler cruement, de cracher notre salive sur la queue de l’autre, de nous étreindre dans des sodos viriles après avoir échanger des SMS du style "j’ai envie de ta queue maintenant, dispo pour tirer un coup now ?". Nous en resterons à nos mains respectivement pleines de foutre chaud, heureux d’avoir franchi cette première étape. Mais rien de tout cela n’est encore vrai et je n’ai qu’un espoir, celui de vous donner des nouvelles de ce qui n’est encore qu’une rêverie, un fantasme. J’espère que cette histoire vous a plu. J’ai pris mon pied en l’écrivant. Maintenant je suis bien chaud et vais aller me vider sans tarder confortablement installé dans mon lit pates écartées. À toi que je croise au café si tu te reconnais et que tu lis cette histoire, tu sais où me trouver, suis-moi et l’on fera ce que tu voudras, l’essentiel est pour moi de s'amuser.
Jhbi
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