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Piss & Love

    - Tu reprendras bien un dernier verre...

J'ai à peine le temps de dire non qu'il a déjà fait signe au barman. Une poignée de secondes plus tard mon verre vide a disparu et une nouvelle pinte de bière blonde trône sur le comptoir devant moi... Je comprends pas bien à quoi il joue là... Il espère me saouler ? Je dois en être à ma troisième bière déjà... ou la quatrième, je ne sais plus... Enfin il en faudrait plus pour me saouler... Je suis pas un alcoolique de haut vol, mais quand même, je tiens la bière...

    - Et toi, tu ne reprends rien à boire ?

Je crois que lui n'en a bu que deux... ou peut-être trois. Mais il était déjà là quand je suis arrivé, alors difficile de savoir ce qu'il avait bu avant... Qu'est-ce qu'il est beau quand même... Avec ses grands yeux gris, son air de gamin, ses jolis cheveux suffisamment bien coiffés pour faire croire qu'ils ne le sont pas, et cette petite grimace là, ce petit pincement de lèvres qu'il a presque en permanence...
Quel âge est-ce qu'il m'a dit qu'il avait déjà... ? Vingt-six ans ? Ou vingt-sept ? Je ne sais plus... ça doit être l'alcool... Je tiens pas si bien que ça finalement... En tout cas ça fait quelque chose comme huit ans de moins que moi, et dix ans de moins que mon ex... Je pensais pas coucher un jour avec un mec à ce point plus jeune que moi... Enfin... coucher... on en est pas encore là...
Depuis une heure que je suis dans ce bar avec lui, il ne fait que me parler de tout et n'importe quoi, et boire... et me faire parler de n'importe quoi, et me faire boire... aussi. Il avait pourtant l'air... motivé, sur Grindr, mais depuis qu'on est là... et bien j'attends qu'il se décide à m'emmener chez lui, puisque c'est ce qu'on avait convenu. Un verre au S café, et on file s'éclater chez moi..., de mémoire ça donnait ça son message...

S'éclater... ça fait des années que je me suis pas " éclaté " sur ce plan... C'est pas avec mon ex que je risquais de " m'éclater "... Loin de là... Alors après trois mois de célibat, et sept ans avec mon ex, j'ai bien envie de " m'éclater " un peu quand même ce soir. Je pensais avoir trouvé le candidat idéal pour " m'éclater " ce soir, mais depuis une heure... on parle, on parle, et...

    - Moi j'ai déjà assez bu, j'ai ce qu'il faut...

Le petit sourire qu'il me lâche en finissant sa phrase devrait peut-être m'étonner, mais je crois que la bière commence tout de même à faire son effet... Je n'ai pas compris l'allusion, mais je m'en fous... Il me plait vraiment en fait, avec son petit air supérieur là, genre il-sait-tout-il-maîtrise-tout-il-a-tout-vu-il-a-tout-fait...
Qu'est-ce qu'il a dit qu'il était au fait... ? Actif ou passif ? Je sais même plus... Mais là c'est pas l'alcool... Je crois qu'il ne me l'a pas dit en fait, et j'ai dû oublier de poser la question... Quel imbécile... Evidemment c'est pas avec mon ex que j'ai pris l'habitude de m'en inquiéter... Lui il n'était rien du tout, ni actif ni passif, rien... et moi... bah pareil... alors maintenant... Je sais même plus si je sais faire...

    - ... une envie... ?

Je sursaute presque en réalisant qu'il me parle... Je n'ai pas saisi sa phrase tellement j'étais loin dans mes pensées... M'éclater... mon ex... la bière... tout ça... Une envie... ? Une envie de quoi ? Merde qu'est-ce que j'ai raté... Est-ce que j'ai envie de quelque chose ? C'était ça la question... ? Oui, bien sûr que j'ai envie... J'ai envie de lui, et envie de " m'éclater ", et aussi envie de...

    - ... de pisser...

Je réalise avec... cinq secondes de retard ce que je viens de dire... Non ! C'est pas possible ! J'ai pas vraiment dit ça... Au secours ! Grégory qu'est-ce que tu me fais là ! Comment t'as pu sortir un truc pareil ? Tu essayes de trouver désespérément un mec avec qui " t'éclater ", il t'invite à boire un verre, te demande de quoi tu as envie, et toi tu réponds " de pisser " ? Non mais c'est pas possible, pour quelle espèce de crétin est-ce qu'il va me prendre !

    - Tu viens ? On va chez moi...

Cinq secondes de plus pour saisir sa réaction... Il me sourit, de toute sa belle petite bouche, et il me regarde fixement avec ses grands yeux gris... Il est déjà en train de se lever et d'enfiler son manteau. Il se tourne une demi-seconde vers le barman et lui fait un signe de tête que l'autre a l'air de comprendre... ça doit vouloir dire " Mets ça sur mon compte ". Je devrais bafouiller un " merci ", mais je suis trop surpris, et perdu.
Il a pas l'air fâché... Il a pas l'air contrarié par le fait que je lui ai répondu que j'avais juste envie de pisser, en fait... Non mais quel crétin franchement, Grégory... T'aurais pu réfléchir un peu avant de parler quand même, pour changer... J'essaye d'enfiler mon manteau avec ce qui me reste de dextérité, et de me lever du tabouret sans m'étaler au milieu du bar...      Le temps que je fasse tout ça il est déjà en train de filer vers la sortie, et je le suis comme je peux. En cinq secondes je suis dehors, et le froid du mois de novembre me saute au visage. Ouah ! Au moins ça réveille... Je garde les yeux braqués sur lui, et je vois que lui ne me lâches pas non plus des yeux... Il traverse la place en marchant bien trop vite pour moi, mais je vois bien qu'il ralentit de temps en temps pour me laisser le rattraper.
Je marche cinq mètres derrière lui, et je sens bien la bière me ralentir, sans parler de l'envie de pisser... Moi qui croyait " tenir la bière ", et bah c'est raté... J'espère qu'il n'habite pas à des kilomètres de là parce que... parce que j'ai vraiment méchamment envie de pisser... et on peut pas dire que le froid m'aide vraiment. J'aurais dû m'habiller mieux que ça, au lieu de me la jouer " élégante " avec mon blouson de mi-saison...

    - J'habite tout prêt t'en fais pas...

Je lui souris bêtement, comme pour le remercier d'avoir lu dans mes pensées et de me dire tout juste ce que j'ai envie d'entendre... Il s'engage dans la rue opposée à celle du bar et tourne à la première à droite. Je suis toujours en essayant de penser à autre chose qu'à mon envie de pisser, et à la honte de lui avoir sorti que j'avais... envie de pisser...
Cinquante mètres plus loin il sort un trousseau de clés de sa poche et ouvre la porte d'un immeuble que je ne vois pas bien dans l'obscurité de la rue, et les effets de l'alcool, aussi, d'accord... Je le suis dans un hall d'immeuble assez ordinaire, sans grand intérêt, et il disparait dans une cage d'escalier. Je suis, toujours aussi machinalement, en essayant de rassembler mes idées pour la suite...
Idée numéro 1 : m'excuser pour tout à l'heure, et lui demander de me laisser une minute pour passer aux toilettes... Idée numéro 2 : m'éclater avec lui... Bon... le plan est assez simple, mais la réalisation va être plus compliquée. Surtout pour la deuxième partie... la première, je devrais assurer.
Je perds le compte des étages après le troisième, mais je sens ma vessie protester un peu plus à chaque marche... Il est vraiment temps qu'on arrive... Il ouvre une porte après une nouvelle volée de marche et je le suis dans un couloir à l'éclairage douteux... Un tour de clé dans la serrure et il m'attire à l'intérieur de son antre... La porte se referme derrière moi et je sens la chaleur de l'appartement apaiser la peau de mon visage agressée par le froid, et... accentuer encore mon envie de pisser...

    - Est-ce que je peux utiliser tes toil...

Le reste de ma phrase se perd entre ma langue et la sienne quand il l'enfonce dans ma bouche par surprise... Il n'a pas encore allumé la lumière et dans le noir je n'ai rien vu venir... Je sens son corps se presser contre le mien et ses mains chercher une faille dans la forteresse de mon blouson. Je ne sais pas quoi faire de mes mains alors je les pose sur sa taille, dans le doute.
Je voudrais protester, ou au moins réclamer une seconde de répit, mais sa langue est tellement loin dans ma bouche que je n'arrive même plus à enrouler la mienne autour. Pas la peine de vérifier, je me suis bien fait opérer des amygdales, tu ne risques pas de les trouver... Je respire par le nez pour éviter le vieux bruit de succion peu élégant, et le simple mouvement de mes côtes me rappelle combien j'ai envie de pisser... Il faut vraiment qu'il me laisse une minute aux toilettes. De toute façon, j'arriverai jamais à quoi que ce soit avec une envie de pisser pareille...
  Ses mains ont trouvé une ouverture et je sens ses doigts caresser mes côtes à travers mon pull. Il me dévore toujours la bouche comme s'il n'avait pas embrassé un mec depuis...trois mois ? Non, ça c'est moi... Je ne pensais pas lui faire autant d'effet pourtant... surtout après tout ce temps à parler de tout et rien, et mon petit dérapage au bar...

    - J'ai très envie de toi, tout-de-suite-maintenant !

J'aurais dû sauter sur l'occasion pour répliquer, mais le temps que j'intègre sa phrase, et que je comprenne qu'il a dû libérer ma bouche pour me parler, il est déjà en train de me rouler une deuxième pelle d'affamé... Ses doigts trouvent un passage sous mon pull, au niveau de ma taille, et remontent vers mes côtes en effleurant ma peau.
C'est froid, température de la rue, et je sens un frisson parcourir mon ventre et mon torse, et résonner dans ma vessie qui se contracte encore un peu plus. Je vais vraiment exploser si ça continue... Non mais Grégory franchement... c'est pitoyable... tu trouves enfin un mec qui veut de toi, et un mec mignon avec ça, et qui en veut vraiment là on dirait, et toi tout ce qui t'inquiète, c'est le degré de remplissage de ta vessie...
J'essaye de me concentrer un peu sur le moment, et sur le mec, comme je faisais il y a... des années, quand il m'arrivait de faire des plans culs... avant mon ex... dans une autre vie... loin... avant... Je crois que j'essayai de trouver une faille moi aussi, de sentir leur peau contre celle de mes mains, d'explorer un peu leur petit univers intime, de me glisser sous leurs vêtements.
Je cherche le bas de sa chemise de bûcheron à la mode (je crois qu'on appelle ça un hipster, mais comme il a pas de barbe, je sais pas si ça marche quand même...) et je glisse mes doigts en dessous. C'est chaud, brûlant, et le petit frisson qui le traverse me confirme que j'ai les mains froides, en comparaison. J'attends quelque secondes, en continuant de lutter contre l'invasion de ma bouche par sa langue. Je mouline un coup à gauche, un coup à droite (je sais plus si c'est de l'escrime, ou de la pêche, un peu des deux), mais j'ai l'impression qu'il est partout à la fois. Il a peut-être deux langues en fait... non ?

Bon tant pis, tu l'auras cherché, il faut que je parle, et que je respire aussi. Je remonte mes mains froides dans son dos brûlant par surprise, et vu l'impression de chaleur dans mes doigts, il a du bien sentir le froid passer...J'attends une réaction, une demi-seconde d'hésitation au moi, un répit question langue... mais non... Les doigts de sa main... gauche ? Oui je crois, j'ai jamais été bien spatialisé de toute façon... ses doigts, donc, font le tour de l'élastique de mon caleçon, et je sens ses premières phalanges partir en éclaireurs.
Ça suffit là, il faut que ça s'arrête, j'ai vraiment trop envie de pisser, et lui trop envie de baiser, il faut qu'on fasse les choses dans l'ordre. Je bats en retraite dans son dos et je retire mes mains de sous son pull. J'empoigne à deux mains sa tête dont je devine les contours dans la pénombre de son appart, et je le force à décoller sa bouche de la mienne. Victoire ! Je vais enfin pouvoir en placer une...

    - Excuse-moi, il faut vraiment que je...   

La sensation me coupe la phrase, le souffle, les jambes, tout à la fois. Je lutte pour ne pas m'écrouler tellement c'est violent, et il me faut bien dix secondes pour m'en remettre et comprendre ce qu'il vient de me faire... Il a bêtement posé sa main - la gauche, la droite, j'en sais rien, on s'en fout - sur... mon paquet... et il a serré un grand coup. Pas assez pour me faire mal, juste assez pour m'exciter en temps normal, sauf que là avec ma vessie au bord de l'explosion, j'ai eu l'impression que... que... que je-sais-pas-quoi... c'est indescriptible comme sensation...
C'est comme s'il m'avait appuyé sur la vessie direct, et sans doute la prostate avec dans la foulée... Je savais pas que ça pouvait être aussi violent, juste pour une envie de pisser, même si celle-là est plutôt méchante je dois dire... Je sais même pas si c'était agréable ou désagréable en fait... c'était juste violent. Mais là il faut vraiment que je pisse, c'est plus possible...

    - Laisse toi faire, fais-moi confiance...

Je visualise une bonne dizaine de répliques plus ou moins sarcastiques, toutes autour du fait qu'il fait à peu près ce qu'il veut de moi depuis le début, mais le temps que j'en trouve une qui cadre mieux que les autres avec la situation, il me glisse entre les doigts et je n'ai plus qu'un courant d'air entre les mains.
Je réalise une seconde plus tard où il est passé en sentant ses mains faire sauter l'ultime barrière de ma ceinture. Ses doigts se glissent entre les boutons de mon 501 et je crois qu'ils cèdent tous en même temps dans un bruit de tissu indéfinissable. J'essaye de trouver une façon pas trop maladroite d'arrêter tout ça avant qu'il soit trop tard, et de lui dire que j'ai vraiment besoin d'aller pisser, mais rien ne me vient, et il a vraiment l'air pressé et...
Et mon caleçon me trahit à son tour en cédant en une demi-seconde. Je sens confusément l'air tiède de l'appartement sur mon intimité, et puis ses doigts qui empoigne ma... bite, encore toute flasque, et puis sa... bouche... qui m'aspire direct en entier...

    - aahhhhhhhhhh... Attends ! Je...

Une autre de ses mains (...) vient se plaquer sur ma bouche et me coupe en plein élan. Je ne sais pas bien dans quelle position il peut être pour avoir une main sur ma bouche, une autre sur ma hanche gauche, et la bouche pile au niveau de... Ouah ! Et c'est qu'il fait ça bien en plus... Merde ça fait tellement longtemps...
Je devrais me concentrer sur ce qu'il me fait, sur sa langue partout à la fois (ses langues ?), sur ses lèvres qui me serrent et me caressent à la fois, sur sa bouche qui m'aspire comme s'il pouvait m'avaler tout entier, mais je peux pas m'empêcher de compter... Trois mois de célibat... neuf mois sans faire l'amour avec mon ex... Putain neuf mois merde ! Comment ça pouvait durer un truc pareil... Un an qu'on m'a pas fait ça, un an que personne ne m'a... sucé... j'avais presque oublié ce que ça faisait...
J'avais presque oublié à quel point c'était bon... Ou alors... je me demande si ça a jamais été aussi bon... Mon ex n'a jamais su faire de toute façon, et les autres avant... c'est tellement loin... Et lui là, il fait ça tellement bien... et tout ça alors que je bande même pas, et que j'ai envie de pisser, et que... Oui putain ! Il faut que je pisse c'est plus possible là... Je tourne la tête à gauche par surprise pour me libérer de sa main et :

    - Il... il faut vraiment... que tu me laisses... cinq minutes là... parce que... je vais pas réussir à... bander...  

Ça y est, j'ai enfin réussi à le sortir... C'était pas si compliqué finalement... Il suffit de demander gentiment... Et lui va gentiment arrêter de me sucer et me laisse gentiment aller pisser... Et ensuite on reprendra tout ce qu'il veut, et on pourra même allumer la lumière, pour que je le vois faire, et même que je lui rende la pareille et...

    - Mais tu bandes déjà mec...

J'ai à peine eu le temps d'intégrer sa phrase qu'il est déjà à nouveau en train de me sucer... Je bande déjà... Merde... Il a raison... Je bande déjà... Comment c'est possible... ? Comment ça a pu arriver... et quand ? Quand il a commencé à me sucer... ? Ou avant... ? Je sais même pas...
J'essaye de me concentrer sur mes sensations, j'essaye de me concentrer sur ma... bite... mais je ne sens que sa langue partout, et ses lèvres, et sa bouche et... ma vessie... Cette pression dans mon ventre, et cette douceur sur ma... C'est trop bon... mais j'ai trop envie de pisser...
Il faut qu'il arrête, qu'il me laisse aller pisser... Mais j'ai pas envie qu'il arrête... c'est tellement bon... ça fait combien de siècles qu'on ne m'a pas sucé comme ça ? Au moins trois vies antérieures... minimum... J'essaye de visualiser un peu la scène, mais dans le noir c'est pas facile...
Je revois son visage, assis sur son tabouret au bar, à un mètre de moi. Je revois sa bouche, sa jolie petite bouche. Ses lèvres un peu rougies par le froid, sa petite barbe de trois jours pas bien régulière ni bien fournie, mais tellement craquante, et puis son regard... Et j'imagine... oui j'imagine ma... bite au milieu de tout ça désolé... C'est pas très romantique mais c'est méchamment excitant...
Et puis il y a le bruit aussi... Je l'entends faire ces petits bruits de salive et de lèvres qui claquent... tout ce que je trouvais dégoutant quand moi je... suçais mon ex, mais là... je sais pas... c'est toujours dégoutant, mais c'est tellement excitant aussi. J'entends aussi ma respiration qui s'accélère, un peu plus à chaque minute, ou seconde, je ne fais plus trop la différence là tout de suite...
Au loin j'entends le bruit de la rue, les voitures qui passent, des bruits de talons sur le pavé glacé, des murmures ou des cris, je ne sais pas très bien, vu d'ici. Tout ça est étouffé par le double vitrage de l'appartement... sensation d'être dans un cocon, chaud, accueillant, réconfortant, comme sa bouche... sa bouche...
Et puis il y a les sensations surtout... sa langue, ses lèvres, sa salive qui s'écoule tout autour de... moi... ses joues qui m'aspirent, qui me boivent, comme si j'allais me vider en lui et... Oh mon Dieu ! Non ! C'est dégoutant... A quoi tu es en train de penser Grégory ? Tu... Non ! Maintenant ça suffit ! Il faut que tu ailles pisser...

    - Arrête s'il te plait... il faut vraiment que j'aille p... aux toilettes !

Je retiens un vieux gémissement de plaisir ou de détresse (je sais pas trop) qui tente de m'échapper à la fin de ma phrase, et j'attends qu'il réponde, ou au moins qu'il arrête et me... libère. Rien... silence... juste le bruit de sa bouche sur... moi... et... est-ce qu'il m'a entendu ? Est-ce que j'ai parlé assez fort... je...

    - Tu pourras jamais pisser dans cet état mec...

Je manque de gémir une deuxième fois, sans même ouvrir la bouche, quand il reprend... ce qu'il me fait... En fait je suis même pas bien sûr qu'il a arrêté... c'est tellement... bon... Putain je... Non mais... n'importe quoi Grégory ! Il est pas ventriloque hein, il a bien dû arrêter de... pour te parler, comment tu veux qu'il...

    - aahhhhhh...

Merde ! Celui là j'ai pas pu le retenir... Il m'a échappé tout seul... Enfin, non, pas tout seul... Il a dû empoigner ma... enfin m'empoigner, avec une main, je ne sais pas laquelle au juste, et il appuie sur la base de... ma bite, pour bien dégager le gland et fourrer sa langue partout... C'est bon... c'est génial, mais il m'appuie encore plus sur la vessie et là je vais exploser...
Il faut que tu te concentres Grégory ! Tu ne vas quand même pas lui pisser... dessus... lui pisser... dans la bouche ! Non c'est dégoutant !!! Reprends toi merde ! Concentre-toi ! T'iras pisser plus tard. Retiens-toi, profite du moment, profite de ce qu'il te fait. On t'a pas fait ça, pas comme ça, pas aussi bien, depuis des années, alors merde ! Gâche pas tout !

Je pose ma main sur sa nuque, que je trouve à tâtons dans le noir (pas bien dur à localiser en même temps), et je lui caresse doucement les cheveux. Ça me rassure aussi d'avoir une main là, pour... le pousser rapidement... si jamais... ça partait... Non non non ! Il faut pas que ça parte surtout... ni le pipi ni le... Grégory retiens toi ! Respire...
Je prends une grande respiration, et je sens ma traitresse de vessie se décontracter d'un coup, comme si... comme si j'étais en train de... NON !!! Je contracte tout ce que je peux : sphincters, muscles, doigts, paupières... et... rien... je crois que c'est bon... On est pas passé loin de la catastrophe, mais c'est bon... Ouf...
Non mais la honte intégrale... je me fais sucer par un mec hypra-mignon, qui me ramène chez lui pour me dévorer sous tous les angles, et je manque de lui pisser dans la bouche... C'est n'importe quoi... Et en même temps s'il m'avait laissé pisser avant aussi... et s'il me laissait respirer un peu... je pourrais...
Je pourrais m'occuper un peu de lui déjà... Il a jamais été question de ça sur Grindr, il a jamais été question qu'il se contente de me sucer, encore à moitié habillé, dans le noir, le dos contre la porte de son appart... Je sais bien que les jeunes ont des trips un peu spéciaux maintenant, mais quand même, j'aurais aimé quelque chose d'un peu plus... conventionnel ? Oui...
J'ai envie... de le relever, de le prendre dans mes bras, de l'embrasser... Je veux fourrer ma langue dans cette jolie petite bouche qui me fait autant d'effet... Je veux le toucher, je veux glisser mes doigts sous son pull et caresser ses petits abdos... je suis sûr qu'il en a lui des abdos, pas comme mon ex... Je veux qu'on se déshabille et qu'on se roule des pelles dans son canapé... il doit bien avoir un canapé... ou un lit, au pire, je suis pas difficile, je suis juste, conventionnel...
Mais il a pas l'air décidé à me lâcher... Je ne sais pas bien ce qu'il veut, mais on dirait que dans un premier temps il veut me sucer jusqu'à ce que... je... Non ! Non ! NON ! Je veux pas, pas déjà, pas si vite, je veux... profiter un peu... C'est mon premier plan depuis... des lustres, je ne veux pas juste ça, et pas avec une envie de pisser pareille et...

    - Laisse-moi... redescendre un peu... s'il te plait... ou je vais pas... tenir longtemps...

Redescendre... tenir longtemps... non mais c'est quoi ces images là Grégory... ? Tu peux pas dire les choses plus clairement... qu'il arrête de te... sucer, parce que tu vas... tu vas lui... dans... Et merde non j'y arrive pas ! Je suis... coincé... après tout ce temps... Et lui qui fait ça si bien là... et qui s'arrête pas... Je...

    - Toi laisse-moi faire... t'en crèves d'envie, et t'en as besoin je crois...

Je serre les dents pour ne pas gueuler carrément cette fois, quand il reprend... ce qu'il fait... et enfonce encore un peu plus loin sa main dans mon pubis, en m'écrasant encore un peu plus la vessie... Non mais il le fait exprès en vrai... ? Qu'est-ce qu'il essaye de faire là au juste... ?
Et puis comment ça " j'en ai besoin " ? De quoi j'ai besoin ? De... jouir un coup (putain je l'ai dit ! Enfin, pensé...), c'est ça ? Mais j'y peux rien si... si je n'ai pas joui depuis des mois, si j'ai rien fait que me... masturber pendant des mois en pensant à des... à des mecs... comme lui... des mecs jeunes et... mignons et... qui... qui font ce que moi je ne faisais pas, avec mon ex, et...

    - aarrrrrgh...

Et encore un vieux gémissement pas élégant du tout au passage... Mais ça fait mal putain... Ma vessie je veux dire... Il appuie de plus en plus... et je... bande de plus en plus... et je... suis... de plus en plus près de... jouir... Et c'est bon putain... qu'est-ce que c'est bon, qu'est-ce qu'il fait ça bien... Je n'arrive même pas à sentir ou est sa langue, tellement... elle est partout... Je la sens sous mon gland, et autour, et sur toute la longueur de ma...
Et merde ! Je vais vraiment jouir s'il continue, c'est trop bon, et ça fait trop mal... Heureusement que je suis appuyé contre la porte sinon je sais pas comment je tiendrais debout... Je sens ma vessie se tordre sous la pression... J'ai l'impression d'en sentir tous les contours, de pouvoir la visualiser... Je vois cette espèce de sac bleu-plastique tendu à mort... tendu et compressé, qui se contorsionne entre les os de mon bassin, pour trouver un peu de place...
Et pourquoi bleu d'abord ? C'est complètement con ça Grégory ! Rien n'est bleu dans le corps humain... c'est ridicule... Mais d'abord c'est de quelle couleur une vessie ? C'est rose ? Ou c'est blanc ? Rhoooooo j'en sais rien et on s'en fout, c'est pas le moment ! Je vais exploser... je vais me jouir dessus, ou me pisser dessus, je sais pas bien dans quel ordre... Sauf que... sauf que je suis toujours dans sa bouche, et je ne peux pas... je ne peux pas faire ça dans sa bouche...
J'essaye de resserrer mes jambes pour m'aider à resserrer encore un peu mes sphincters, et je réalise qu'elles sont anormalement écartées mes jambes, anormalement écartées pour quelqu'un qui est... debout... Merde ! Je suis plus debout ! Qu'est-ce qui s'est passé ? Je... J'ai glissé contre la porte on dirait, et je suis à moitié avachi par terre, et je me suis aperçu de rien...

Je lâche sa tête pour essayer d'agripper quelque chose dans le noir mais je ne trouve rien que le mur derrière moi, de part et d'autre de la porte. J'essaye de résister, tout en me concentrant sur mes sphincters, mais je sens mon manteau se froisser dans mon dos, à mesure que je glisse contre la porte.

    - Oh...

Alors ça c'était pas viril du tout, mais alors vraiment pas... ça faisait juste Zaza qui se casse un ongle... bon là c'était juste Grégory qui réalise que ses fesses viennent de toucher le sol, mais c'était pas franchement plus viril... Je suis assis par terre putain... Je me suis laissé glisser contre la porte, sans même m'en rendre compte... Et lui a continué à me... sucer... sans broncher... comme si de rien n'était...
Je ne sais pas bien dans quelle position il est maintenant, et je ne devine toujours qu'une masse sombre devant moi, à la vague lueur qui vient de la porte ouverte sur ma droite... Il doit être à quatre-pattes, ou quelque chose d'approchant mais... Oh putain... l'imaginer à quatre-pattes devant moi... Il y a tellement de choses que je... ferais bien avec... lui... à quatre-pattes...
Mais là ça va juste pas être possible, je vais juste exploser avant... J'aurais pas dû m'assoir en fait. Enfin m'effondrer... c'est encore pire dans cette position... Tout appuie sur ma vessie là... mes hanches, sa main, mon ventre... L'univers entier m'appuie sur la vessie... l'univers entier est contre moi, et lui il continue de me... sucer ! Mais dis le bordel !

    - Je vais... Je vais...

Je vais jouir !!! Il faut que t'arrêtes mec ! Il faut que tu t'enlèves de là, parce que je contrôle plus rien là... Mon ventre n'est plus qu'une boule de douleur (ma vessie), et une barre de plaisir (ma... bite)... Zéro et un, c'est binaire, c'est simple, mais je vais plus tenir très longtemps, alors bouge vite de là...

    - Laisse-toi aller, profite...

Sa voix a l'air de venir de très loin, comme s'il n'était pas vraiment là... En fait c'est moi qui ne suis plus vraiment là... Je flotte au loin, entre le plaisir et la douleur, entre l'envie de pisser et l'envie de jouir, entre l'envie qu'il arrête et l'envie qu'il continue, entre l'envie de m'en aller d'ici et l'envie de rester avec lui, contre lui, en lui...
Je sens que ça monte, de plus en plus, dans ma bite, dans mon ventre, dans ma tête, dans ma vessie, et je contrôle juste plus rien. Je repousse sa tête d'une main dont je ne suis pas bien sûr que c'est la mienne, et je sens enfin sa bouche se retirer de là... et sa main prendre le relais... Il me... masturbe à toute vitesse, comme s'il secouait une bouteille d'Orangina...
Il me vient une blague horrible avec une histoire de pulpe là, mais c'est vraiment pas le moment. J'essaye d'agripper quelque chose pour... pour je-sais-pas-quoi, mais je ne trouve rien autour de moi et mes doigts se crispent sur le parquet froid de l'appartement. J'essaye de me visualiser et je trouve ça... je-sais-pas-non-plus-quoi... Affalé par terre, le dos contre la porte, le pantalon sur les genoux, terrassé par le plaisir, et l'envie de pisser, un mec magnifique en train de me branler, et de guetter dans le noir les signes de mon orgasme...
Orgasme ! Je... Je suis en train de partir. Je peux plus me retenir je vais juste me jouir dessus dans le noir sans avoir rien pu faire et sans lui avoir rien fait et sans rien maîtriser du tout et sans rien voir et sans aligner deux idées cohérentes et sans... sans... Je...

    - annnnnnnnhhhhh...

Il vient de lâcher ma bite d'un coup, comme s'il avait peur que... je-sais-pas-quoi. J'ai cru que j'allais me jouir dessus mais en fait non... il s'est arrêté à temps et... je ne vais pas... si ! Je vais... Oh putain je vais me jouir dessus quand même... Il est trop tard... je... je... pars...

    - Fais-toi plaisir mec !

Je jouis ! Je jouis ? Je jouis... Je sens un torrent de plaisir jaillir dans mon ventre, s'écouler dans ma... bite... remonter centimètre par centimètre, comme un ascenseur, étage par étage... Je crois que j'essaye de gémir, et que ma bouche est ouverte, mais rien ne sort. " Dernière étage : terrasse panoramique ! "
J'explose ! J'explose ? J'explose... Je me prends une première contraction en plein bas-ventre et je sens la décharge liquide jaillir de ma bite et s'écraser violemment contre mes vêtements, contre mon pull, mon manteau, je ne sais pas bien. Je serre les dents en attendant la deuxième, qui risque d'être encore plus forte, mais...
La deuxième ne vient pas... et la première ne s'arrête pas... Je sens tous les muscles de mon bas ventre tendus à mort, tous en même temps, dans une espèce de contraction douloureuse... ça n'a rien à voir avec un orgasme ça... enfin avec un orgasme normal... Je devrais sentir le plaisir retomber, et remonter à la deuxième décharge, mais là... ça ne retombe pas...
J'essaye de décoller une main du parquet pour empoigner ma bite et vérifier à l'aveugle que tout est bien normal, mais je n'y arrive pas... C'est tellement bon que je suis cloué sur place... Je réalise que je suis toujours en train de jouir en sentant un autre jet s'écraser un peu plus haut sur mon blouson. Merde je vais le ruiner... et après je vais devoir repartir avec... J'espère qu'il me laissera au moins passer aux toilettes pour ça après...
Pas le moment Grégory ! Concentre-toi... Première contraction toujours, et ça n'en finit pas... Je ne sais pas depuis combien de temps je me jouis dessus, mais ça doit au moins se compter en heures, c'est pas possible autrement... Je penche la tête en avant pour essayer de ne pas hurler, et parce que mon corps est en mode automatique de toute façon, et là... je me prends un jet en plein visage...

C'est chaud, brûlant même, c'est abondant, j'en ai plein le visage, je ne savais pas que je pouvais jouir autant... C'est liquide, ça me coule sur les joues, direction le menton, c'est vraiment très liquide putain et... ça sent... ça sent... OH PUTAIN NON ! Ça sent la pisse !!! Je suis pas... Je suis pas en train... Je suis pas en train de jouir ! Je suis en train... de...
ME PISSER DESSUS ! Oh mon Dieu ! Oh la honte ! Je me pisse dessus ! Mais qu'est-ce qui me prend ! Et j'arrive pas à m'arrêter ! J'arrive pas à m'arrêter ! Il faut que je m'arrête, il faut que je m'arrête ! IL FAUT QUE JE M'ARRÊTE !
Je pousse sur mes jambes aussi fort que je peux et je sens mon corps se soulever comme si le marionnettiste au-dessus tirait sur les fils. Je lutte pour retrouver la trace de mon sphincter dans le dédale de muscles contractés qu'est devenu mon ventre. Je trouve à l'aveugle quelque chose qui doit être ça, et je contracte à mort.
Douleur... coup de poignard en plein bas-ventre... brûlure... incendie dans toute ma... bite... je relâche aussitôt, par réflexe, et je sens un nouveau jet me traverser de part en part et exploser dans la chaleur sombre de l'appartement. Je cherche à l'aveugle la porte pour m'appuyer dessus et ne pas retomber assis.

    - Hé ! Fais gaffe mec...

Je sursaute en entendant sa voix, et je sens la brûlure migrer de ma bite vers mes joues... Brûlure de honte, parce que je ne suis pas seul, je suis avec un autre mec, et je me pisse dessus devant lui... Et là je réalise le sens de sa phrase... Mon Dieu... Je me suis relevé face à lui, et je me suis remis à pisser... je lui ai pissé dessus aussi...
Mon dieu NON ! PAS ÇA ! Je vais juste mourir de honte... Je vais faire un arrêt cardiaque sur le champ, la honte va me tuer... Je vais mourir à trente-quatre ans, de honte, d'avoir pissé sur le premier mec potable qui réussissait à me donner du plaisir depuis des années...
Et je n'arrive toujours pas à m'arrêter de pisser... Même en sachant que je suis peut-être en train de lui pisser dessus, je n'y arrive pas... plus rien ne répond, je ne contrôle plus rien... je me vide simplement... Ma putain de salope de pute de vessie se vide complètement, et ce qui me reste d'estime de moi s'écoule avec, dans un déluge de pisse déversée dans le noir d'un appart que je n'ai même pas vu... Et que je ne verrai jamais...

Il faut que je parte d'ici ! Il faut que je m'en aille, vite, loin, tout de suite. Il ne faut plus que je vois son visage, j'ai trop honte. Il faut que ça s'arrête ! Tout de suite ! Oui ! Je me retourne comme je peux, en essayant de contracter autant que je peux pour ne pas arroser toute la pièce en pivotant. Rien à faire, ça coule toujours... Je me retrouve face à la porte, dos à lui, et j'entends le bruit ignoble de ma pisse qui s'écoule contre la porte... Putain j'ai ruiné son appart en plus...
Ma main se pose direct sur la poignée (miracle !) et j'appuie et je tire dans le même mouvement. La porte s'ouvre et un vague rai de lumière pénètre dans la pièce. Je ferme les yeux aussitôt pour ne pas voir, pour ne pas le voir, même s'il est dans mon dos. J'ouvre en grand et je titube vers le couloir en manquant de me prendre les pieds dans mon jean baissé jusqu'aux chevilles...

    - Hé ! Attends ! Où tu vas mec... ?

Je ne peux pas attendre... Je ne peux pas... je suis mort de honte... J'ai le pantalon sur les chevilles, la bite et le cul à l'air, je suis trempé de pisse, ma vessie se vide en continu, et je viens de m'humilier comme jamais devant le seul mec qui m'a donné du plaisir en plus de sept ans... Il faut que je m'en aille, il faut que je disparaisse...
Je choppe mon jean à deux mains en me pliant en deux et je tire comme une brute pour le remonter le plus haut possible. Un nouveau jet de pisse m'inonde les mains avant que mon jean vienne faire barrage. Je sens la chaleur mouillée emplir mon caleçon et mon pantalon et se diffuser tout autour de mes cuisses... Et la brûlure sur mes joues...
Je titube dans le couloir pour m'éloigner de la porte que je n'ai même pas réussi à refermer... Je sens la peur monter, comme dans les cauchemars, quand on est poursuivi par une horreur abominable, et qu'on ne peut pas courir... Là j'arrive à courir, enfin à marcher, et il n'y a pas d'abomination derrière moi, juste un mec que je ne pourrai plus jamais regarder dans les yeux. Et l'abomination, c'est moi...

Je dévale les escaliers et m'agrippant à la rambarde qui glisse sous mes doigts pleins de pisse. Je rate une marche sur deux et je descends deux fois moins d'étages que je n'en avais montés, avant de me retrouver au rez-de-chaussée. Enfin je crois. Je fonce à travers le hall et m'écrase dans la porte vitrée qui mène dehors. Elle a heureusement le bon goût de s'ouvrir toute seul et de me recracher dehors...
Froid ! Cette raclure de mois de novembre me vomit son air glacial au visage, au torse, au ventre, aux cuisses, aux mains, partout... je suis trempé, trempé de pisse, et il gèle dehors... Je sens des gouttes brûlantes contourner mes genoux, quelque part dans l'enfer humide, sous mon jean, et partir à l'assaut de mes mollets. C'est ignoble ! C'est infâme ! C'est dégoutant...
Je fonce droit devant moi en priant pour que la rue reste aussi déserte... Heureusement que je suis garé tout près, et que je n'ai pas besoin de retraverser la place... dans cet état. Mon pantalon me colle un peu plus à la peau à chaque pas, et mon pull aussi, et tout en fait... Le froid s'insinue partout, et je réalise que je pue... C'est atroce...
Ma voiture apparaît au coin de la rue, comme un phare dans la nuit, et je me précipite en cherchant mes clés dans ma poche. Ma main ressort trempée de pisse, mais avec la clé. J'ouvre la porte comme je peux, en essayer de ne pas laisser échapper la clé trempée, et je me rue dans la voiture, en claquant la portière comme un désespéré, et en tapissant le siège de pisse...

Mon dieu ! Mais qu'est-ce qui m'est arrivé... Comment j'ai pu faire une chose pareille... Comment j'ai pu me laisser aller à ce point, et à ça... comment j'ai pu... me pisser dessus, et lui pisser dessus, et... m'enfuir comme ça... Mais quelle honte... c'est... indicible... j'ai pas de mot pour dire à quel point j'ai honte...
Je pose mes mains sur le volant pour essayer d'arrêter le tourbillon autour de moi... L'odeur de pisse me saute à la gorge dans l'espace confiné de la voiture... C'est âcre, c'est... chaud... oui ça peut être chaud une odeur... c'est... je-sais-pas-quoi... ça me rappelle... quand je pissais au lit... quand j'étais gosse... mais quelle honte...
Je sursaute en sentant mon portable vibrer dans ma poche. Oh mon Dieu ! Je suis sûr que c'est lui... ça ne peut être que lui ! Et il m'écrit pour m'insulter, pour me dire combien je le dégoute, combien c'est infâme ce que j'ai fait... Je plonge ma main dans ma poche et j'en sors mon téléphone, plein de pisse lui aussi. Je tapote sur l'écran tactile pour afficher le message... Cette saloperie trouve le moyen de ramer maintenant, comme si c'était le moment...
Je prends une grande respiration pour essayer de me calmer, et je sens mes sphincters se décontracter et se recontracter tous ensemble... Sensation étrange dans mon jean... Humide, poisseux, chaud et froid à la froid, et... raideur... Je... Je bande... putain ! Comment je peux bander dans un moment pareil ! La pire humiliation de ma vie, et moi je bande... Grégory tu me dégoûtes ! T'es vraiment ign...

Le message explose sur l'écran, comme une nouvelle baffe en pleine gueule. C'est bien lui. Je vois sa photo Grindr s'afficher en haut à droite, avec son numéro et son nom, que j'avais consciencieusement enregistré en espérant m'en servir plus d'une fois (raté...), et en dessous, son message : Je suis sûr que t'as kiffé mec. Rappelle-moi quand tu veux !

A suivre...

Pharaoh90

pharaoh90@hotmail.fr

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