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Chapitre 7
Le temps paraît si long en ce lundi. Je m'occupe comme je peux, en attendant mon rendez-vous en fin de journée avec Rick. J'étends mon linge dehors sur l'étendoir parapluie, puis décide ensuite d'aller me balader dans le centre-ville. Je grignote un truc vite-fait aux alentours de midi dans un snack. En rentrant à l'appartement, je retire la lessive sèche de l'étendoir, repasse mes vêtements, et les range dans ma chambre. Je pense à recharger mon portable qui m'indique que je n'ai plus que dix pour cent de batteries. En milieu d'après-midi je reçois un message de Rick.
- Salut salope ! Toujours ok pour ce soir ?
Je lui confirme ma présence.
- Et comment ! Je suis toujours partant pour ce soir... Vivement 18h00 !!!
Il me répond qu'il est impatient de s'occuper de mon cas. Je n'attends que ça. Je ne m'éternise pas avec lui par SMS car j'ai du boulot qui m'attends. Je passe environ deux bonnes heures dans la salle de bain à prendre soin de moi. Petit masque à l'argile sur mon visage, ensuite taillage de mon collier de barbe. Une fois terminé, je décide de raser le peu de poils qui se trouvent sous mes aisselles, entre mon pli inter-fessier, au niveau de mon pénis et de mes testicules aussi. J'ai une vraie peau de bébé, qu'est-ce que je ne ferais pas pour lui. Avant de me diriger sous la douche, j'en profite pour me faire un lavement au niveau du sphincter, certes ce n'est pas très sexy mais c'est dans un but de confort avant un rapport anal. L'hygiène intime c'est non seulement la propreté du corps mais également le respect de soi et de l'autre. Après ça, je prends ma douche, je décide de m'habiller simple car il fait très chaud aujourd'hui. Je porte un t-shirt à motifs avec un short sarouel muni en dessous d'un boxer. Un coup de déo sous les bras, un coup de peigne, un peu de gel dans les cheveux et quelques pschitt de parfum. Je m'étale aussi une petite crème hydratante sur le visage et me passe du baume sur les lèvres. Je me contemple dans le miroir, et remarque que j'ai bonne mine. Je suis enfin prêt à partir. L'excitation est à son comble. J'enfile mes espadrilles, récupère mon portable, ferme la porte et me dirige à la voiture.
Je roule doucement mais sûrement. L'heure tant attendue est enfin arrivée. Il est dix-sept heures cinquante-cinq, je suis dans ma voiture, sur le parking à quelques mètres de l'appartement de Rick. Face à moi, il y a un bassin avec un grand jet d'eau qui dépasse à vue d'oeil les trente mètres de haut. Une promenade plantée de palmiers y est aménagée tout autour. Près de cette grande étendue d'eau, on y découvre de grands espaces ouverts, des coeurs d'îlots arborés, des immeubles aux loggias profondes et aux terrasses en cascades. Cet endroit est somptueux. Je lui envoie un message en lui indiquant que je suis arrivé sur le parking. Il me répond qu'il habite dans la résidence " Naïa " au treizième étage. Il m'attendra devant l'entrée de l'immeuble résidentiel.
Le stress se mêle à l'excitation. Je souffle un bon coup, et sors de mon véhicule pour me rendre à l'endroit indiqué. En me dirigeant vers les résidences, je l'aperçois au loin, habillé en homme d'affaire, costume-cravate avec des chaussures de ville. Il est beau comme un coeur. Rick se tient debout contre l'entrée et me sourit gracieusement lorsque je m'approche près de lui.
- Tu es ponctuel, j'apprécie cette qualité. Je te dirai bonjour à l'intérieur, si tu n'y vois pas d'inconvénient ? Prête salope ?
- Pas de soucis ! Je suis plus que prêt !
Il me fixe avec un regard brûlant de désir et à cet instant précis je reçois un putain de coup au coeur. Ses lèvres s'étirent, son sourire s'agrandit. Et là, sur ses joues, deux fossettes se distinguent. Je fonds. Je le trouve terriblement irrésistible. Comme un gentleman, il ouvre la porte pour me laisser passer devant lui. Nous parcourons le hall d'entrée sans dire un mot. Les pas de Rick résonnent sur les dalles de marbre. Il compose un code sur le clavier à côté de l'ascenseur. Pendant que nous attendons l'ascenseur, je l'observe à la dérobée ; il me regarde du coin de l'oeil. Je souris, et ses lèvres frémissent. Les portes s'ouvrent. Rick arrive derrière moi et enfonce une clé pour appuyer sur l'étage qui nous mènera directement au toit-terrasse. Nous sommes seuls dans l'ascenseur. Soudain, l'ambiance se charge d'électricité. Je respire plus vite, mon coeur s'emballe. Il se tourne légèrement vers moi. Ses yeux ont viré à l'ardoise. Je me mords la lèvre. Au moment où les portes se referment derrière nous, Rick me lâche inopinément :
- Ça y est ! Nous y sommes. Je peux enfin te dire bonjour à ma façon.
Il me pousse contre le mur de la cabine, m'agrippe les deux mains et les cloue au-dessus de ma tête tout en m'immobilisant avec ses hanches. De sa main libre, il m'attrape par les cheveux et tire dessus pour me renverser la tête en arrière ; il écrase ses lèvres sur les miennes. C'est presque douloureux. Je gémis, livrant passage à sa langue qui en profite pour explorer ma bouche. Je n'ai jamais été embrassé comme ça. Quel bonheur de le retrouver. Ma langue caresse timidement la sienne et s'y joint pour une danse lente, érotique, un frotté-collé-serré de sensations. Il m'attrape par le menton. Je suis sans défense, les mains épinglées au mur, le visage maintenu ; ses hanches m'empêchent de bouger. Son érection contre mon ventre. Oh, mon Dieu... Il a envie de moi. Rick, mon bel étalon fougueux. Il a envie de moi, et j'ai envie de lui, ici, maintenant, dans cet ascenseur.
- Tu me fais bander comme un taureau ! murmure-t-il en détachant chaque mot.
Sa voix grave est ponctuée de respirations haletantes. Je l'embrasse, caresse sa langue passionnément en gémissant. La température grimpe à mesure que les étages défilent. Mon sexe est tendu à mort dans mon boxer, j'ai l'impression qu'il n'a jamais été aussi gros, au bord de l'éclatement. J'ai envie de lui comme jamais. Instantanément les portes de l'ascenseur s'ouvrent et nous sommes interrompus en pleine fougue. Arghhh. Nous arrivons sur le toit-terrasse.
Je reste sans voix, je ne m'attendais pas à ce décor aussi spectaculaire. D'un côté, il y a un jacuzzi avec une bouteille de champagne accompagnée de deux flûtes. De l'autre côté, se trouve un grand salon de jardin design. Le toit est supporté par de grandes baies vitrées mais je n'ai pas le temps d'observer dans le détail, je suis happé par la bouche gourmande de Rick. Etonnement je remarque que ses baisers ne ressemblent pas aux premiers. Ils sont plus profonds, assurés, osés. Sa langue s'amuse avec la mienne. Les deux s'enroulent, se goûtent puis se fuient pour mieux se retrouver. Je gémis en même temps que nous avançons sans nous décoller l'un de l'autre. Soudain, il stoppe net, prend mon visage entre ses mains puis d'une voix chaude et sensuelle m'annonce :
- Tu ne peux pas savoir comme le temps m'a paru long, sans toi. Je meurs d'envie de te baiser, là tout de suite. Je désire te montrer ce que c'est un homme, un vrai. Je voudrais que tu deviennes mon objet sexuel. J'aimerais t'initier à de nouvelles pratiques, à des plaisirs dont tu n'imagines rien. Te voir prendre ton pied, comme je ne t'ai jamais vu jusqu'à maintenant. Que tu sois à moi, rien qu'à moi. Je souhaite te faire vivre une expérience hors du commun qui risque de te faire mal physiquement et psychologiquement. Avant de me donner une réponse, je te le répète une fois de plus mais PERSONNE ne doit être au courant de notre relation. Si tu acceptes ma proposition, tu ne pourras plus faire machine arrière. Tu feras tout ce que je t'ordonne de faire, et je ferai tout pour te satisfaire en retour. Qu'en penses-tu ? Ça te dit de devenir officiellement ma putain ?
Je suis choqué par ce que je viens d'entendre. Je lui retire ses mains de mon visage brusquement.
- Non mais, tu plaisantes là où tu es sérieux Rick ? lui dis-je en balbutiant.
- Pas du tout, je n'ai jamais été aussi sérieux. Je veux simplement te préparer à vivre une liaison intime avec moi. Je ne t'oblige à rien Aymeric. A toi de voir ! lâche-t-il d'un ton désinvolte.
Je le regarde dans le blanc des yeux, je sens que mes joues rosissent dangereusement. Je prends ma décision. Je ne sais pas vraiment où cela va me conduire mais je veux essayer malgré tout.
- Pour être honnête avec toi, je ne te connais que depuis le week-end dernier Rick. Pour moi aussi ces heures m'ont paru interminables, tu sais. Euhhh... Mon choix va te surprendre sans doute. Mais j'accepte de devenir ton esclave sexuel ainsi que les conditions qui vont avec. Juste une chose, j'aimerais que tu m'initie à ton univers en douceur car je suis novice pour le moment.
Rick à des étoiles plein les yeux. Je continue en lui faisant part de mon envie de faire l'amour...
- On reparle de tout ça plus tard car j'ai envie que tu me baises là. Je te veux tout entier, ici sur cette terrasse. J'ai trop envie que tu me fasses gémir, hurler de plaisir. Je désire ça et même plus encore... Fais de moi ce que tu veux, je me donne à toi complètement, à partir de maintenant je t'obéirai au doigt et à l'oeil. Je souhaite avoir ta queue toute entière dans mon cul, sentir toute virilité fièrement élevée et gorgée de désir dans ma partie la plus intime. J'ai envie que tu jouisses en moi. Je t'en supplie Rick. Défonce-moi !!! lui dis-je avec mes yeux qui crient braguette.
Il me regarde d'un air sentencieux.
- Très bien, tes désirs sont des ordres ! A partir de maintenant je veux que tu m'appelle Maître uniquement. Déshabille-toi, garde que ton boxer et rejoins-moi, compris sale pute ? gronde-t-il d'une voix menaçante.
- Oui Maître ! " lui dis-je en me pliant à ses exigences.
- Parfait ! Tu comprends vite ma salope ! dit-il en caressant mon visage.
Il se dirige vers le canapé pendant que je me déshabille dans mon coin. Je sais que personne ne peut nous observer de là où nous sommes. Le toit-terrasse offre une réelle intimité. Je jette mes vêtements et mes espadrilles parterre à l'arrache. Je m'avance en boxer vers lui. Rick est assis sur le canapé. Il desserre le noeud de sa cravate et déboutonne son col. Ce rapport dominant/dominé entre nous m'excite. Mon boxer est complètement déformé par mon érection.
- Mets-toi à quatre pattes devant moi sale chienne !
J'obtempère. Il retire sa montre, la pose sur le canapé et commence à déboutonner sa chemise. Chaque bouton provoque des cris de plaisir. Arrive le dernier bouton. Il sort progressivement la chemise de son pantalon et la retire soigneusement. J'aperçois à nouveau son corps de dieu grec, révélant son torse à la musculature si parfaite que j'en ai la bouche sèche. Avec des gestes de séducteur, il se débarrasse de sa ceinture, dégrafe son pantalon et le fait glisser délicatement le long de ses jambes. De ce fait, il défait ses chaussures, son pantalon ainsi que ses chaussettes. Il n'ôte pas son boxer. J'aime voir sa queue qui se durcit pour moi à travers son sous-vêtement.
- A présent viens ici, espèce de larbin ! Occupe-toi de mon zob !
Je presse ma main contre son sexe et vois ses hanches impatientes s'agiter sous mes caresses. J'effleure le duvet de ses cuisses contre mes doigts et aspire son odeur. Je ferme les yeux et frotte mon visage contre son boxer comme un chat qui demande des câlins à son maître. Je mouille le devant de son caleçon avec ma salive, mon souffle chaud traverse le tissu et enveloppe sa peau. Je sens le contour de sa bite dressé à travers le tissu contre mes lèvres et ma bouche. Il plonge ses mains dans mes cheveux pour me faire relever le visage et me regarde avec envie. Je fais glisser son boxer, le long de ses cuisses, jusqu'aux genoux, le long de ses mollets, jusqu'aux chevilles. Plus de boxer. Plus rien entre lui et sa tige. Il me fait signe de m'occuper de son entrejambe. J'ouvre la bouche, le prends tout entier et commence le boulot. Ce bruit qu'il fait, ce grommellement doux, bas, ébahi, m'émerveille et m'excite. Comme toujours. Je suis à genoux devant lui, ma main enveloppe ses testicules, je sens son engin qui remplit ma bouche.
- Tu aimes mon z'guègue ? Allez joues avec mon gland, montre-moi que tu kiffe ça !
J'obéis, et donne des coups de langue sur son dard. Hmmm. Il m'observe m'amuser avec son chibre. Je le regarde avec mon air de pute et le gobe entièrement dans ma bouche. Il accélère la cadence. Je sens son morceau qui tape au fond de ma gorge ce qui me fait aussitôt ressentir l'envie de vomir. J'ai les larmes aux yeux. Il arrête d'un coup brusque et me fait signe de me lever. Rick se tient debout à son tour. Sans m'y attendre, il déchire brutalement mon boxer de ses deux mains, qui tombe littéralement à mes pieds. Je ne bouge pas d'un centimètre. Tout à coup, la température de mon corps s'élève, je sens mon pouls s'accélérer... Mon Maître affiche un regard conquérant et victorieux. Il est déterminé à m'emporter vers les sphères du désir...
Flok
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