Cela fait quelques années que je suis la chose de mon maître. J'ai rapidement emménagé chez lui à sa demande, car il me voulait à son service 24/7. Depuis ce jour, mon seul vêtement autorisé à la maison est un jockstrap agrémenté d'un noeud papillon. Il aime que je sois classe, comme il dit. Cette première règle ne fut pas la seule et très vite d'autres m'ont été imposé. Il est très imaginatif et a toujours de nouvelles idées.
Depuis mon installation chez lui, il apporte une grande attention à modeler mon corps et mon esprit. Il n'a jamais voulu que je mange ou m'assoie parterre. Je continue à travailler et à avoir une vie sociale. Pour lui c'est vulgaire, même pour un être inférieur comme moi. Il avait des idées bien plus humiliantes, mais classe, qui à coup sûr me remettrait à ma place.
L'une d'elle m'a été dicté un soir à peine une semaine après mon arrivée chez lui. J'avais le droit à une vie sociale, mais les personnes que je fréquenterai à partir de ce jour devraient connaître ma situation. C'est à dire que j'étais totalement soumis à mon homme et à ses désirs ou ordres et ce en toutes circonstances. Cette annonce fut un choc pour moi. Le choix était cornélien, me couper de tous mes ami.e.s ou révéler ma situation et peut-être les garder. L'humiliation était à son comble. Heureusement cette règle ne s'appliquait pas à la famille... enfin pas encore, car avec lui tout est possible. Mais son argument pour justifier cet ordre était des plus implacable. Alors que j'étais assis sur mon tabouret attitré et lui sur le canapé un verre de vin à la main, il me dit :
" Pourquoi devrais-je t'appeler par ton prénom, t'appeler 'chéri' ou de dire 'merci' devant tes ami.e.s ou les miens alors que tu nous es inférieur . Je veux être moi-même en toutes circonstances et ne pas devoir faire attention à ce que je dis ou fais. Et je veux que cela soit pareil pour toi. Le plus simple est donc de leurs le dire " .
Et d'ajouter ensuite :
" Je ne te laisse pas le choix en ce qui concerne les miens. Je veux pouvoir parler librement et faire ce que je veux de toi devant eux. On leurs annoncera donc lors d'un dîner solennel la semaine prochaine. J'ai tout prévu et les ai déjà tou.te.s invité. En ce qui concerne tes ami.e.s, à toi de faire ton choix. La sauterie est samedi prochain. Si tu veux continuer à les voir, ils devront être présent ".
A ce moment là, j'ai cru tomber de mon tabouret. Je ne savais plus où j'étais. Tout un tas de questions se sont bousculés dans ma tête. Avais-je bien entendu, bien compris cette information ? Et les conséquences qui en découleraient ? Qu'allait-il se passer lors de cette soirée ? Qu'avait-il prévu ?
Bien sûr, je n'ai pas mon mot à dire, ni aucune requête à formuler. Il m'accorde une certaine liberté sur des aspects bien précis, mais là, je ne pouvais qu'obéir.
J'osais lui demander, en reprenant mes esprits, ce qu'il avait prévu ce soir là.
Avec un air coquin et sadique à la fois, il me répondit :
" Je t'offrirai un cadeau qui scellera notre union ".
Devant mon air ahuri et interrogateur, il ajouta :
" Tu n'en sera pas plus ! Par contre pour ce qui est des préparatifs, assures-toi que la piscine sera opérationnelle et prépares nous le meilleur apéro dînatoire de tout les temps ".
La discussion s'arrêta là. J'avais mes ordres et je devais m'atteler à ces taches rapidement pour que tout soient parfait la semaine prochaine. Surtout que je devais aussi contacter et inviter mes ami.e.s pour pouvoir les voir par la suite.
Orly
orly33@vivaldi.net
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