Je fréquentais cette salle de sport depuis maintenant quelques semaines. Je m'étais inscrit dans cette petite salle de quartier fréquentée par des habitués, pour la plupart sportifs de tous âges et plus soucieux de performances que de rencontres, dans le seul but d'améliorer un physique peu consistant. À force de venir, j'avais fini par repérer quelques visages, mais sans lier connaissance avec personne. Je venais trois fois par semaine, je pratiquais les exercices que le coach m'avait indiqués, puis, après un tour aux douches, je rentrais chez moi.
J'admets qu'aux douches, il m'arrivait de regarder à la dérobée les corps des adhérents, mais rarement ceux-ci me plaisaient : trop souvent body-buildés, ou au contraire aussi quelconques que le mien.
Je repérai toutefois deux ou trois membres de la salle, dont je finis par identifier les horaires et m'y adapter pour pouvoir apprécier d'un regard furtif leur musculature dans les vestiaires.
La première rencontre se produisit alors qu'allongé au développé-couché, et pris au dépourvu par une charge trop lourde, je restai bloqué sous la barre, incapable de la soulever pour la reposer sur ses supports. C'est une situation dangereuse : vous risquez de finir étouffé par les poids... Un homme apparut alors derrière moi, me regarda avec un sourire ironique me tortiller sous la barre, puis après quelques instantes, m'aida à la soulever tout en commentant : "tu ne devrais pas faire ça tout seul, il vaut mieux être à deux". Je me levai pour le remercier, et, confus, ajoutai que je ne connaissais encore personne dans la salle qui puisse m'assister. Il me répondit, en élargissant son sourire : "eh bien maintenant, tu connais au moins une personne !" puis, en me tendant sa large main, il se présenta : "Je m'appelle Bruno. Tu débutes ici ? " "Oui, répondis-je, je m'appelle Pierre et je découvre un peu tout ça.
- Eh bien, si tu as besoin d'un coup de main, n'hésite pas. Mais tu devrais passer à un autre exercice pour le moment... À plus tard !
- A plus, et merci encore pour ton aide !'
En fin de séance, alors que j'entrais dans le vestiaire, je tombais sur Bruno. Il s'apprêtait à aller se doucher. Je restai un instant sous le choc. Un torse magnifique, luisant de sueur sous les néons. Des biceps massifs prolongeant de larges épaules. Des abdominaux à tomber, couverts d'un fin duvet noir humide. Il me demanda : "Ça va mieux ?' Encore hébété par sa beauté virile, je restais silencieux. Il me sourit, me tourna le dos et s'en fut à la douche. Je n'osai pas l'y rejoindre. Aussi je me changeai directement et rentrai chez moi.
Deux jours plus tard, je retournais à la salle en redoutant de revoir Bruno. Je m'étais ridiculisé à deux reprises devant lui, je redoutais la troisième fois. Lorsque j'entrai dans la salle, il faisait du squat avec un compagnon d'exercice petit et râblé - j'appris plus tard que celui-ci s'appelait Daniel, et qu'il était pourvu d'une force redoutable. Je laissais Bruno finir sa série en admirant sa force et sa souplesse. Lorsqu'il eut terminé, il m'adressa un petit signe de tête, puis se mit en veille pour sécuriser son compagnon.
Pendant ma séance, il vint me regarder une ou deux fois faire mes exercices et me donner quelques conseils posturaux.
Ceci se répéta encore aux deux séances suivantes. Mais ce jour-là, alors que nous entrions dans les vestiaires, il me proposa de venir boire un verre chez lui. J'acceptais timidement. Ce jour-là, il était venu directement en tenue de sport. Il se doucherait chez lui, et me proposa, pour ne pas avoir à attendre, d'en faire autant. À sa façon de me parler, je compris que je n'avais pas d'autre choix.
Bruno habitait à quelques minutes de marche de la salle. Lorsque j'entrai chez lui, nous nous mîmes pieds nus, puis il me demanda d'aller préparer des verres de jus de fruits dans la cuisine pendant qu'il se douchait. "Tu te doucheras après moi, ça ira ?' me dit-il.
Je ramenai un plateau avec des verres et des jus de fruits dans le salon. Un instant plus tard, il me rejoint, torse nu, vêtu en tout d'une serviette nouée à la taille. "Cela ne te dérange pas que je reste comme cela ?' me demanda-t-il. "Non, pas du tout, au contraire' répondis-je un peu vite.
- Comment ça, au contraire ?
- Je veux dire.... Tu fais comme tu veux, tu es chez toi... bredouillais-je, embarassé
- Je l'entends bien ainsi ! répliqua-t-il. Il s'assit sur le canapé.
" Je peux aller me doucher ? demandais-je
- Attends, rien ne presse, assieds-toi
Je m'assis dans un fauteuil en face de lui, un peu gêné, et baissais les yeux. Alors je sentis une main sur mon genou. Je levai les yeux. Bruno me regardait intensément. J'étais rouge de confusion, tandis que je sentais une érection tendre mon caleçon et se manifester à travers mon short de sport. Sa main s'avança sur ma cuisse et se posa sur mon sexe sur lequel il referma brusquement la main.
- Eh bien ? me demanda-t-il tout en serrant la main
- Pardon, je ne sais ce qui me prend...
- Viens, me dit-il en m'attirant à lui.
Et voici que je me trouvai plaqué contre son torse puissant, ses lèvres cherchant les miennes, sa langue fourrant dans ma bouche, ses larges mains me parcourant le corps. La serviette qu'il portait se dénoua, révélant un sexe magnifique, turgescent, dominateur...
- Tu es vierge ? me demanda-t-il soudain à l'oreille
- Tu veux dire, avec les hommes ? J'ai eu quelques expériences... mais dans un sens, je suis vierge, oui.
- Alors viens dans la salle de bain, c'est l'heure de ta douche. Mais avant, mets-toi nu.
Je me déshabillai. Mon sexe en érection devant lui me faisait un peu honte, mais être nu devant lui m'excitait tout autant.
Arrivé dans la salle de bain, j'entrai dans la douche. Il m'y suivit en me demandant de me laisser faire. Il entreprit alors de me savonner longuement, tout en m'embrassant. Je lui rendais ses basers et ses caresses avec vigueur, attardant ma bouche quand je le pouvais sur ses pectoraux magnifiques, léchant ses tétons. Ses mains savonneuses se glissaient sur mon sexe, passaient sur mes couilles, son majeur finit par entrer dans mon anus. J'eus un geste de recul. "Laisse-toi faire", reprit-il. Et il entreprit de savonner mon cul. Je me retournais pour faciliter le passage, il me gratifia d'une claque sonore sur les fesses tout en me malaxant l'anus avec une vigueur de plus en plus soutenue. "C'est bien, me dit-il, tu as un cul superbe, je vais te prendre dans la chambre.
- Mais je n'ai jamais fait cela
- Ne me dis pas que ça te déplaît ! Et d'une claque sur mon cul, il me poussa vers la sortie de la douche.
"Sèche-moi, m'ordonna-t-il
Je pris une serviette et lui séchai les épaules, la poitrine, les bras, puis m'agenouillai devant lui pour sécher ses jambes, ses fesses, et tenter d'embrasser son sexe. Il me repoussa d'un geste, puis me tendit une serviette pour que je me sèche.
"Tu vois pourquoi je voulais que tu te douches plus tard?'
Nous entrâmes dans la chambre. Il me repoussa sur le lit, où jet tombais sur le dos, et me dit :' Je vais te prendre maintenant. Tourne-toi."
Je lui obéis, me tournai sur le ventre, et cambrai mon cul vers lui. Je sentis le lubrifiant me pénétrer, ses doigts me malaxer, son gland titiller mon anus ! et y entrer doucement. Je respirai profondément.
- Ça va ? me demanda-t-il en s'enfonçant lentement en moi
- Oui Maître
- Qu'as-tu dit ?
- Pardon, ça m'a échappé
- Non, c'est très bien comme cela. Tu veux être mon esclave ? Tu en es sûr ?
Et sa main droite s'empara de mon sexe, tandis qu'il maintenait ma hanche de la main gauche et me pénétrait doucement
- Oui... Maître
- Alors voilà pour toi, petite pute !
Et brusquement il s'enfonça en moi jusqu'à la garde, plaquant sa main puissante sur ma bouche pour m'empêcher de hurler, et se mit à me pilonner d'avant en arrière avec une vigueur inimaginable.
J'aurais pu hurler de douleur. Je tentai de me dégager. Ses bras d'aciers me retenaient.
Ses allers et retours me broyaient le cul de plus en plus fort. Souldain, il eut un spasme et je le sentis décharger en moi tandis que, vaincu, je tendais mon cul vers mon Maître pour honorer sa victoire.
Il sortit de mon anus en feu, et commença de me branler après avoir craché dans sa main. Il n'eut pas longtemps à le faire. Brûlant de désir, j'éjaculais dans sa main aussitôt. Alors il la plaqua à nouveau sur ma bouche et chuchota à mon oreille : "vas-y, lèche jusqu'à la dernière goutte. Tu n'es pas encore digne de recueillir mon sperme dans ta bouche d'esclave".
Desirdum
desirdum@yahoo.com
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