Chapitre -01 : Un projet
(Première histoire pour moi ! Ça va devenir de plus en plus chaud au fil des épisodes, vous verrez... N'hésitez pas à m'envoyer vos messages et commentaires par mail ;) bonne lecture et amusez-vous bien...)
Les portes de l'ascenseur se fermèrent derrière nous deux. Un silence gêné s'établit. La tête baissée, il ne remarquait pas que je le matais, dans le miroir. Les lignes de son torse se dessinaient clairement sous un des tee-shirts moulants qu'il portait régulièrement. Ses bras laissaient apparaître des muscles plutôt développés sous les manches, longues. Revenant à ses petits seins, comme j'aimais à les appeler quand je me les imaginais, le soir, je découvris les deux petites taches roses de ses tétons, que ce fameux tee-shirt, et blanc et moulant, révélait à l'oeil curieux. Aussi, un coin de peau beige me fit de l'oeil, sous une côte, au travers de ce qui me semblait être une déchirure de l'habit. Une voix grave, par anticipation, annonça l'étage, et mon ami, las, s'étira, jetant ses deux bras forts au-dessus de sa tête brune ; moi, attiré par la bande de chaire dévoilée par son mouvement, entre sa ceinture en cuir noir et le tee-shirt, je restais sans bouger. Mes yeux s'étaient fixés sur ce bout de peau de l'objet de mes désirs : Hector.
Les portes s'étaient ouvertes derrière moi. Je remarquai que Hector m'observait. Instinctivement, je baissai la tête, qui avait viré au rouge. Du coup, je pus mater ses chevilles saillantes, entre ses ourlets et ses petites chaussettes, bleues. Mais je le suivais jusque dans son appartement, et fermai la porte derrière nous deux.
Après les cours, Hector m'avait proposé de bosser sur un projet que nous avions tous les deux. Nous avions dû nous mettre en binôme en TD de bio, et comme nous nous connaissions depuis le lycée, ça s'était fait naturellement. Sujet : La reproduction sexuée.
Ainsi nous travaillions, dans cette fin d'après-midi d'un mois de septembre exceptionnellement torride. La chambre d'Hector n'était ni grande, ni confortable, nous nous étions tous les deux installés sur son lit, double. Lui lisait un bouquin, allongé, sa tête inclinée vers la fenêtre. Un large rayon de soleil l'illuminait. En même temps, moi, dans la même position, derrière lui, je révisais un cours. Du moins, c'est ce que je fis dans un premier temps. Ne pouvant pas ne pas profiter de la situation, je me mis à le matter. C'était délicieux. Dans cette position de voyeur, je voyais ses formes qui jaillissaient au soleil, ses fesses amples et magnifiques se devinaient sous son jean serré, aguicheur. Il eut chaud, retira son haut à manches longues. Je me régalais, et mon corps le montrait bien. Ses omoplates saillantes semblaient me faire signe, et c'est tout juste si je ne me mis pas à le caresser. Entre moi, en chaleur, et le soleil redoublant ses feux, je ne savais dire ce qui lui donnait le plus chaud. Quoi qu'il en soit :
"Ça te dérange, si j'enlève mon bas ?"
N'attendant pas ma réponse, il retira tout naturellement son jean. Qui sait s'il savait la mine que son pote faisait, derrière lui. Je crus jouir sur le coup, sans aucun attouchement. Son cul, son cul magnifique, à la fois rebondit et ferme, c'était comme s'il se présentait à moi, montrant par où le prendre. Il portait un boxer rose, à coup sûr deux tailles en dessous de celle qui aurait convenu à cette bête. Comme si ce n'était pas assez, je crus bien que Hector se trémoussait, me charmant par ses mouvements musculaires, de ses fesses et de ses hanches.
Et il bandait. J'en fus certain, je crois, à moins que son sexe ne fût au repos... Mais non, il grandissait, se déployait, et une tache apparut là où son membre pointait. Je n'en pus plus, je mis la main au mien, esquissant des va-et-vient, silencieux néanmoins. Puis, les gémissements pointèrent. Je les entendis, profonds, rauques, comme des râles. Puis le ton changea, Hector émit un infime couinement. Je me sentis aux bords des larmes, des larmes d'extases, ma main devenue folle me branlait à travers mon jean ; la ceinture cliquetait, le tissu se froissait, mais qu'importait le bruit ! Il couina, une seconde fois, puis ses gémissements se multiplièrent, ma main s'accéléra, tout ça en rythme, si bien que fermant les yeux, je nous vis, lui et moi, en train de baiser littéralement et frénétiquement. Il me faisait l'amour ! Et bien sûr, je jouis ! Mon liquide chaud se déversa dans mon caleçon, tout chaud. Je crois que je m'évanouis sur le coup. Bien qu'il se soit tu, j'entendais toujours les couinements, dans un coin de ma tête.
Ils résonnaient dans tout mon être, me donnant des frissons.
Anno
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