Bonjour, je lis vos histoires depuis longtemps et j'ai décidé de vous raconter la mienne.
Je m'appelle Charles, j'ai 23 ans, je mesure 175 cm pour 64 kg, je suis musclé fin, look BCBG et imberbe. Je suis issu d'une famille bourgeoise avec un père cadre d'une grande société, et une mère femme au foyer parfaite. J'ai toujours eu d'excellentes notes et j'ai fait de la natation de compétition. J'ai quitté le foyer familial à mes 18 ans afin de poursuivre des études d'ingénieur et je me suis mis en coloc avec une amie, alibi parfait pour mes parents qui m'imaginent hétéro en couple avec elle... Je suis en effet gay, et bien plus coquin que je ne le pensais comme vous allez pouvoir le découvrir dans cette histoire.
Tout commence par un soir classique, connexion à un site de rencontre gay bien connu, quelques discussions, mais rien d'intéressant. Quand un homme d'une cinquantaine d'années vient me parler. N'ayant aucun préjugé, je réponds toujours aux messages, la conversation s'engage. Nous échangeons des banalités, il dirige une grande société, pratique du sport, sur ces photos, je vois un beau mâle, viril, fort avec un peu de ventre, mais rien de dégouttant. Puis, il finit par m'avouer qu'il aime la domination et qu'il aimerait faire de moi son nouvel esclave.
Je reste sans voix, vous imaginez qu'être gay dans mon milieu social c'est compliqué, mais alors le SM est quelque chose d'inconcevable. Je lui réponds donc ne pas être intéressé et coupe l'application. Après quelques minutes, je me mets à réfléchir : "À quoi peut consister une telle relation ?" "Qu'entend-il par faire de moi un esclave ?". Je me dis que je peux juste lui poser quelques questions et que cela ne m'engage à rien.
Je me reconnecte donc et lui demande en prétextant une simple curiosité. Il me répond "J'étais sûr que t'étais une petite salope soumise, si tu veux aller plus loin, tu m'appelles tout de suite sur mon tel, tu devras me vouvoyer et m'appeler maître. Ne m'envoie plus de messages ici, c'est inutile, si t'es intéressé tu sais ce que tu dois faire petite lope !"
En lisant ces mots, je restais sans voix, mais un début d'érection se fit sentir. Ses mots m'avaient donné un coup de chaud, j'étais mort de trouille et en même temps très excité. Je regardais ce numéro de téléphone avec envie. Il était 23 h, nous étions vendredi soir, ma coloc passait la semaine chez son mec, j'étais seul, dispo et excité. Je finis par me lancer et je composai son numéro, il répondit instantanément : "C'est toi salope ?"
- Oui. Dis-je timidement...
- Oui qui ?
- Oui maître !
- C'est mieux, alors tu as envie d'être mon esclave ?
- Je ne sais pas... Maître...
- Oh moi j'en suis sûr, je parie que t'es à poil dans ton lit entrain de te tripoter comme une chienne, n'est-ce pas ?
- Euh... non... enfin oui... un peu... maître...
- Très bien, tu vas m'envoyer ton adresse par texto, tu vas vite aller te raser le peu de poil que tu as, je te veux imberbe ! Tu enfiles un jock-strap et tu m'attends à 4 pattes, la porte entre ouverte, visage au sol. À toute salope !
Puis il raccrocha. Je n'en revenais pas de l'assurance avec laquelle il m'avait exposé la situation, il n'a attendu aucune réponse de ma part. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait, je bandais comme un fou alors que les jeux de soumission ne m'avaient jamais excité jusque-là. Impossible de me calmer, j'avais envie de lui, envie qu'il s'occupe de moi... Sans réfléchir, je lui envoyais mon adresse, le code de l'immeuble, et je partais me faire une toilette comme il me l'avait ordonné dans la salle de bain.
20 minutes plus tard, le travail terminé, l'excitation était retombée et la peur commençait à monter. J'étais fou, cela ne me ressemblait pas du tout, je faisais très peu de plans, plutôt du genre romantique et là je me lançais dans une telle aventure... Je me dis que je vais annuler, il ne doit pas arriver avant 30 minutes, il n'est surement pas parti. Je prends mon téléphone pour annuler et au même moment je reçois ce texto : "Je sais que tu es entrain de te dégonfler, mais ne t'inquiète pas je suis sûr que tu as un excellent potentiel, et pour ne pas le gâcher, je t'ai menti sur l'heure, je serais chez toi dans moins de 2 minutes, en position et ne me déçois pas".
Mon coeur battu à 2000, j'eus la respiration à son maximum et pourtant, à la lecture de son message je bandais comme un dingue. J'étais nu, le jockstrap était à portée de main, la porte entrouverte ; j'étais perdu dans ma réflexion lorsque le bruit de la porte de l'immeuble me ramena à la raison... Je ne pouvais plus faire marche arrière.
J'étais à 4 pattes en jockstrap tête face au sol, un inconnu rentrait chez moi et je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait.
Charles.lope
charles.lope@laposte.net
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