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2| En festival
Ma relation avec Mathias a duré un long moment. On a continué de faire l’amour avec beaucoup de passion toute l’année. J’ai aussi découvert cette même année la définition de baiser. Le genre de coup un peu plus rapide qui nous soulage tous les deux rapidement, et ça toujours chez moi, dans mon petit 12 mètres carrés.
Avec la fin d’année scolaire, j’ai rendu mon logement pour deux mois. Je reviendrais dans la même ville l’année suivante, mais à l’époque payer un logement deux mois avec mon salaire d’étudiant… C’était impossible. Je suis donc retourné passer les vacances dans ma famille. Un peu plus loin de chez Mathias. Pas de quoi freiner notre amour, j’habitais à une centaine de kilomètres… Nous pouvions donc facilement faire la route pour nous voir. Le plus compliqué allait être de trouver dans ces conditions notre intimité amoureuse.
Il faut avouer qu’après avoir connu autant de liberté pendant toute l’année scolaire, je ne pouvais pas me résoudre à l’idée de ne pas coucher avec mon mec pendant deux mois. Je brulais de désir pour lui. C’était tous les jours. Si je ne le voyais pas, je me branlais en pensant à lui. J’étais jeune et très fidèle à son amour et son corps.
Pour combler mon manque, il a été assez remarquable. Il a tout fait pour me voir le plus souvent possible. Et qui dit vivre avec ma famille, disait à l’époque : interdit de faire dormir un quelconque copain dans mon lit.
Pourtant je garde de cet été très spécifique un souvenir bien particulier.
Un soir chaud de juillet, je nous ai offert une petite escapade en amoureux. J’avais prévu de l’emmener avec moi et des amis à un festival assez réputé de ma région. Histoire de passer un bon moment en bonne compagnie.
C’est mon premier festival, j’ai 18 ans, je suis plein d’énergie. La musique est vraiment cool. De tous les genres… Les moments où je ne suis pas en train de rouler ou fumer mes cigarettes, je suis en quête d’un autre verre de bière pour moi ou pour Mathias. J’ai vraiment l’impression de vivre ma vie pleinement. Il fait chaud, je suis avec mes amis et mon mec.
Et la tension monte petit à petit. Ce sentiment m’emplit entièrement. Et cette énergie déborde. C’est-à-dire que je sens mon cerveau au maximum de ses capacités. Ce qui chez moi entraine irrémédiablement un réveil corporel. Tous mes sens entrent en éveil. Ma peau devient chaude, le moindre contact physique me procure un bonheur intense, le moindre baiser commence à réveiller mon corps. Tout devient prétexte pour être encore plus tactile avec Mathias. C’est un jeu qui démarre entre lui et moi. Je lui souris en dansant contre lui. Il me sourit alors qu’il est au milieu d’une conversation avec un groupe d’étranger. Il me montre que même avec des inconnus. Alcoolisé. Il ne voit que moi. Et j’aime ça. J’ai encore plus envie de lui.
Nous passons les concerts de plus en plus collés. La nuit tombe.
Je sens qu’on peut se permettre d’être de plus en plus proche. Nous dansons l’un contre l’autre. Personne ne voit que si nous dansons face à face c’est parce que nos deux bites sont collées l’une à l’autre. À travers nos pantalons certes. Mais je sens poindre le moment ou la mouille de ma bite va imbiber mon caleçon puis mon pantalon. Après cette année de relation, il sait que ça va arriver. Mes érections ont tendance à se voir. Il s’en amuse. Il continue de m’embrasser et de se frotter à moi dans la nuit.
Personne ne remarque rien. L’alcool aidant, mes amis se sont petit à petit éloignés pour eux aussi se concentrer soit sur la musique qui joue en fond, soit sur la localisation du bar le plus proche.
Nous restons là debout dans la nuit. Je suis dos au concert. Face à Mathias. Et je le vois à peine. Les lumières du concert au loin éclairent la moitié droite de son visage. Et je vois ses yeux qui regardent plus bas. Je sais ce qu’il cherche à faire. Il veut me branler. Là au milieu de tout le monde. Il sait qu’à l’époque je suis gêné par ce genre de choses. Je suis pudique. Mais ce soir-là. Tout est réuni pour faire tomber les quelques barrières qu’il me reste.
Il commence à me branler avec la main à travers mon pantalon. Je me colle de plus en plus à lui. Je ne veux pas être vu. Mais il s’amuse à me repousser. Laisser juste assez d’espace entre nous pour que quelques voyeurs trop concentrés sur nous plutôt que sur le concert puissent se rincer l’œil.
Je colle ma tête dans le creux de son cou. Je décide de le laisser faire. Je ne risque rien. Je me sens protégé.
Il ouvre ma braguette et passe sa main dans mon pantalon. Il sort ma bite déjà raide et mouillée. Elle est maintenant à l’air libre. Personne ne voit rien. Moi non plus. J’oublie où je suis. Je pense juste à ce que j’ai envie de faire à Mathias. Ce que je veux, qu’il me fait là. Ce qu’il fait à mon corps entier, qui brule de désir depuis plusieurs heures. Et surtout là au milieu de tous ces gens.
Il se met sur la pointe des pieds. Je ne comprends pas tout de suite pourquoi… Nous faisons la même taille, mais je n’ai pas l’habitude de le voir plus grand que moi. Je ne bouge presque pas. Et je sens pourtant que quelque chose a changé. En se mettant sur la pointe des pieds il a légèrement écarté les jambes et pendant ce temps nous continuons de nous faire face.
Il est maintenant sur moi. Ma bite est précisément entre ses jambes. J’ai la bite tendue. Droite devant moi. Et je comprends ce qui se passe. Il a passé ma bite entre ses jambes. Son pantalon moulant lui permet d’être exactement à la bonne taille pour qu’il me branle avec ses cuisses. Il ressert les jambes. Encore un peu. Et il adapte le rythme de ses petits écarts à celui de la musique. Le fait de danser aussi légèrement, fait que je sens précisément chacun de ses mouvements. Il est littéralement en train de me branler, pendant un concert. Au milieu d’une foule d’inconnus. Et je le vois sourire comme jamais. Il est fier de me faire craquer. Fier de partager ce petit secret avec moi à cet instant très précis.
Il me branle. Toujours avec ses jambes. Il recule très légèrement. Ses mains sont sur mes hanches. Il me fait danser, il choisit chacun de nos mouvements.
La situation et les sensations sont si fortes que je sais que je ne vais pas durer longtemps. J’ai déjà envie de jouir entre ses cuisses. Je vais tacher son pantalon. Je m’inquiète de savoir comment faire. Comment sortir de cette situation. J’esquisse un très léger mouvement de recul… Il le ressent en glisse à mon oreille :
– Arrête et regarde autour de toi. Dis-moi ce que tu vois…
- Absolument rien… Tout le monde regarde la scène !
- Exactement. Personne ne nous voit. Ça ne te laisse donc que deux choix : Soit je te fais jouir ici et maintenant, parce qu’on le veut autant l’un que l’autre, soit quand on prend la route pour que je te remmène chez toi, tu sais exactement ce qu’on va faire dans la voiture…
- C’est forcément l’un ou l’autre ? On ne peut pas… Faire les deux ?
Il ne répond pas.
Alors je reprends :
- Ou alors… non ! Fais-moi jouir ici. Et ensuite je m’occupe de toi dans la voiture. Promis.
J’ai totalement abandonné les barrières. Je veux qu’il me fasse jouir ici. Il a réveillé en moi un petit côté exhib. Savoir autant de gens juste à côté de moi pendant que je jouis sur mon mec… C’est un régal.
Alors il continue. Mais en plus d’accompagner sa petite danse du bassin, il commence à joindre ses mains à l’action. Les bras qu’il avait posés sur mes épaules et qui enserraient mon cou pendant notre petite discussion commencent à descendre le long de mon corps. Je sais exactement ce qu’il fait. Il compte caresser mon corps entier. Et je le sens partout. Il touche mes bras, mon dos, mon cul, mon torse. Et là il fait quelque chose de bien particulier. Il pose une main et joue juste en dessous de mon nombril. Il me chatouille gentiment. Pas pour me faire rire. Mais pour réveiller tout mon sexe. Et ça marche. Il sent que je me raidis. Ma bite au plus profond de mon ventre devient dure comme du bois. Un bois solide et puissant.
Je pousse un gros soupir et je le sens me coller à lui. Il appuie dans mon dos comme il sait le faire. Il sait que je vais jouir. Et c’est ce que je fais. Mon gland décalotté complètement ne retient rien. Je jouis d’immenses jets de sperme. Je sais qu’une partie termine entre ses cuisses sur son pantalon. Le reste tombe dans l’herbe.
Je prends alors juste à ce moment conscience que des gens auraient pu se trouver derrière. Je vérifie. Il y a du monde. Mais trop loin pour que j’aie pu les toucher avec ces jets de sperme.
Mathias m’embrasse dans le cou. Je sais exactement ce que ce baiser veut dire. Il me remercie de lui avoir fait confiance, mais il veut surtout dire « Tu sais exactement ce que tu dois faire sur la route du retour ! ».
Ce soir-là nous avons terminé le dernier concert dans les bras l’un de l’autre. Moi épuisé, après un orgasme aussi intense. Mais avec en tête la ferme intention de tout faire pour le faire jouir aussi fort que moi au retour dans sa voiture.
Je vous raconterais l’épisode voiture dans le prochain « chapitre ». Parce qu’il est temps que je vous raconte à quoi ressemble le moment ou je prends le contrôle.
N’hésitez pas à m’écrire à l’adresse mail, je réponds à tous les coups. J’aime avoir votre avis, et savoir ce que vous avez pensé du chapitre !
Zack
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