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18 19 Avril

Grosse queue
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Éveilleur

Chapitre -11

Cette nuit-là, je dormis sur le canapé.

Alors que j’étais sorti de la douche, requinqué et prêt pour un autre tour, j’avais surpris mes deux beaux gosses endormis sur mon lit. Benjamin avait l’une des puissantes jambes sur l’intimité de Dimitri, étendu sur le dos, ainsi qu’un bras lourdement posé sur son torse, comme une ceinture. Tous deux avaient les yeux bien fermés.

Ma chambre sentait fortement le sperme et la transpiration.

Au cours de la nuit, durant laquelle un duo de chouettes hululaient à côté de la maison, je revis maintes fois la scène avec mon beau brun. Son rejet. Son dégoût. Cela me rappela de douloureux souvenirs. Il avait presque eu de la chance de tomber avec moi. Je m’étais arrêté et, même, mon geste était involontaire.

J’avais connu un autre homme qui se moquait de l’avis de son partenaire. Qui, malgré des protestations aurait et avait continué sa route. Un homme qui, malgré le temps passé, hantait certains de mes moments de doute. Il incarnait ce doute. Cette faille.

Je réussis malgré tout à m’endormir, bercé par mes chouettes chouettes.

Le lendemain ce fut le claquement de ma porte d’entrée qui me réveilla. J’étais courbatturé. Mon esprit était assez brouillé. En bâillant, j’allai voir dans la chambre. Quelqu’un dormait encore, emmitouflé sous les draps. J’eus la flemme de vérifier et m’affalai dans mon lit de fortune.

Un quart d’heure après, alors que je lézardais encore, la porte se rouvrit. Benjamin tenait un sachet bien gras et une baguette de pain.

- Oh, salut, tu es levé ! Désolé, nous nous sommes endormis dans ton lit, c’est complètement impoli et déplacé en tant qu’invité …

- Ne t’en fais pas, tu te rattrapes avec le petit déjeuner !

Et je me levai promptement. Il rougit en me regardant. J’étais en boxer, moulant bien mon paquet, et en simple teeshirt. Il ôta ses habits et se mit à l’aise.

- Dimitri va se lever ? demandai-je.

- J’en doute, vu ce qu’il a pris … Tu sais qu’en pleine nuit il m’a réveillé en me suçant ? Il a commencé à m’exciter et il s’est rassis dessus. Il m’a chevauché comme s’il manquait de queue depuis des semaines !

Je souris. Il me racontait cela comme s’il parlait d’une série ou d’un film. Avec passion.

- Ça t’a pu ?

- Grave ! Si tu savais … Étrangement, j’ai davantage envie de le faire avec Lucie, pour comparer !

- Tu verras, c’est similaire sans l’être. C’est étrange.

Et nous rîmes. La porte de ma chambre s’ouvrit et notre rouquin, dont les cheveux étaient entremêlés, apparut. Son regard bleuté s’illumina lorsqu’il vit les viennoiseries.

- Super idée ! dit-il en se jetant sur un croissant.

Le sachet fut bientôt vide.

Dimitri fut le premier à partir. Il nous quitta en nous embrassant l’un après l’autre langoureusement, nous remerciant pour cette délicieuse nuit. Une fois la porte fermée, je sentis l’atmosphère se tendre. Je la tendais. Je repensais à la veille.

Mes doigts s’entrecroisèrent. Ma voix se brisa.

- Je tiens à m’excuser pour hier. Tu sais que je ne voulais pas te brusquer ou te blesser, articulai-je.

Benjamin me fixa, étonné.

- Tu n’en fais pas. Sur le moment, ça m’a figé, mais je suis passé à autre chose. Tu aurais pu revenir.

- Je ne voulais pas.

- Pourquoi ?

Je tournai la tête, gêné. Face à lui je perdais ma confiance durement acquise. Pourquoi ?

- Je ne sais pas.

Il soupira et sourit. L’un de ces faux-sourires. L’un de ces sourires de dépit.

- Tu voulais Dimitri, hein ? J’étais de trop. Je savais que j’étais de trop … J’ai appris, je me suis beaucoup amusé, mais je sentais que c’était toi qu’il voulait. Et c’était lui que tu voul- …

Il se trompait. Je l’avais fait taire d’un baiser. Il était muet, la bouche entrouverte.

- C’était toi que je voulais. À trois c’était magique, débordant de sensations exquises, mais … Rien ne vaut la découverte à deux.

- Nous aurions dû commencer comme ça … Nous nous sommes précipités …

Je hochais négativement la tête. Je n’avais pas de regrets. Je ne voulais pas en avoir.

Cette fois, ce fut lui qui vint à moi. I mit sa main sur ma nuque, dans mes cheveux. Nos bouches se joignirent. Il nous fit nous lever, dévorant ma langue, dansant un brûlant flamenco avec la sienne. Je sentais qu’il avait le dessus. L’un de ses bras musclés se colla au bas de mes reins et me soutint. Puis nous nous écroulâmes sur mon clic-clac.

Il était sur moi. Massif. Puissant. Mais à la fois débordant de fragilité. Il tenait fermement mes poignets. Son regard brun soutenait le mien. Il approcha son visage et me vola un énième baiser. Je le sentis frémir. Il tremblait.

Et d’un coup, il se laissa lourdement tomber à côté en soupirant.

- Qu’est-ce qu’on fait, Théo … ? Hein ?

- On se découvre, non ? N’est-ce pas la principale raison de ta venue ici ?

Je pensais égoïstement. Je pensais à travers ma queue. Je voulais essayer de coucher uniquement avec lui. Tout m’attirait chez lui. Sa supposée inaccessibilité, sa carrure, sa fragilité, sa façon d’être. Son physique était extraordinaire, évidemment. Sa fine toison entretenue, sa barbe de deux-trois jours, ce regard brun, ces cheveux sombres. Il n’était pas que cela.

Il était de ceux qui dégageaient une aura. Pas une aura de sexe, certains puent littéralement le sexe et c’est appréciable, mais lui … C’était une aura de sincérité. Il était ici sans préjugé ni attentes. Il n’était là que pour découvrir. Lucie lui avait permis alors pourquoi se priver ?

Évidemment, je n’en restais pas moins un homme. Un homme ressentant du désir pour les hommes et les femmes. Un homme qui ressentait du désir pour un homme en particulier.

À cet instant T, j’étais Théo, en proie à mon désir envers Benjamin.

Et mon désir me poussait à l’influencer.

Je me mis à le caresser sur ses pectoraux. Rapidement, il soupira et, à travers le tissu, je sentis ses tétons pointer. Il ne portait qu’un fin polo bleu marine, mais son nombre d’habits restait largement supérieur au mieux. Je n’avais qu’un boxer et un vieux t-shirt de nuit. L’équilibre devait être rétabli.

Ma main descendit, provocante. Je soutenais son regard. Je lui faisais comprendre mes désirs. Mon désir. Lui. Il avait une expression plus passive, presque fataliste. Il résistait à ses envies. Pourquoi lutter ? Il ne faisait rien de mal. N’était-ce pas ce qu’il souhaitait, finalement ?

Je devais l’aider à formuler son choix.

Ma paume heurta une bosse au niveau de l’entrejambe. Je défis rapidement sa ceinture, la laissai choir au sol et glissai mes doigts entre le boxer et le jean. En me penchant sur lui, je pus le descendre jusqu’aux genoux. Il portait son boxer bleu foncé de la veille. Une tâche assombrissait le sommet de la déformation.

Il bandait. Il ne pouvait me cacher cela. C’était évident.

- Dois-je arrêter ? soupirai-je, un doigt frôlant la bosse.

- Ta gueule, me dit-il en m’embrassant.

Il y avait de la férocité dans ce baiser. De la résignation. Il acceptait sa pulsion. Et quelle pulsion ! Il me sauta littéralement dessus et dévora mes lèvres. Sa langue s’activait l’intérieur de ma bouche. Je ne pouvais m’empêcher d’émettre des bruits de satisfaction. Des bruits … Étranges.

Mon t-shirt vola. Son pantalon également. Il était sur moi, en chaussettes, boxer et polo. Je haïssais les chaussettes au lit. Je n’étais pas pour autant friand des pieds, mais ces chaussettes me répugnaient. Je me redressai d’un coup, collant mon torse nu au sien et les lui ôtai d’un mouvement, avant de me laisser retomber sur le lit. Soulagé.

- Tu ne les aimais pas, hein ?

- Non. Du tout, dis-je assez sérieusement.

Il m’embrassa à nouveau. Ses mains se baladèrent sur mon torse, sur mes épaules. Il glissa jusqu’à mes aisselles, humides probablement. Son toucher me fit frissonner. Aucune chatouille. Simplement un frisson. Peu mettaient les mains ici.

Il s’attaqua à mon téton droit, m’arrachant un honteux cri de stupéfaction. Je ne m’y attendais pas et plaquai mes mains sur ma bouche.

- Sensible ?

- Tais-toi. Avale ma queue, me rebellai-je.

Alliant phrase et mouvement, je lui pris la tête et l’écrasai sur ma protubérance. Il posa la tête sur mon pubis, encore recouvert de mon boxer. Seule une ligne de poil apparaissait. Je ne pouvais voir ce qu’il faisait, mais je sentis qu’il sortait sa langue. Il humidifiait ma bosse.

- Laisse-moi te voir, soupirai-je.

Il se contorsionna, en profitant pour jeter son polo, et balança ses deux jambes à proximité de ma tête. Il déposa la sienne entre mes cuisses, juste sous mes couilles. Si je me couchais entièrement sur le dos, il disparaissait derrière la montagne dans mon boxer. Je me redressai un peu.

Son visage d’ange appuyé contre mes couilles dissimulées me fit bander davantage. Il sortit sa langue et reprit ses lapements. Mon boxer était tendu. Trempé de salive. Sa main caressait mes abdominaux, de haut en bas. Puis il fit le tour de mon nombril et suivit la ligne de poils, le menant directement à mon sous-vêtement.

Son regard brun croisa le mien. Je me mordais la lèvre inférieure. Il comprit. Sa main se faufila sous le tissu, dans ma toison pubienne entretenue. Il l’avait vue hier. Il n’y avait plus de crainte. Je le sentais moins effarouché. Presque téméraire.

D’un mouvement, mon boxer glissa. Mon mât se redressa, vaillant, gorgé de sang. Je le vis sourire, avide de l’avaler. Il s’en approcha lentement, la bouche ouverte, se lapant les babines comme un chien devant son os. Je l’écartai d’une main, joueur.

- Quoi … ? bafouilla-t-il.

- Rien. Regarde-la, seulement.

Mes doigts s’entremêlèrent à ses cheveux. Il fixait ma queue pulsante, droite comme un I. Je ne demandais qu’à être avalé, il fallait le reconnaitre, mais je voulais décider de quand il me sucerait. Je finis par avoir pitié de son regard de chien battu et, d’une poussée, enfonça mon chibre dans sa grotte.

L’extase me prit. Ma queue était bien au chaud. Ma main serrant son crâne, je contrôlai les mouvements de va et viens. À en juger par ses bruits de satisfaction, il appréciait. J’y mis un peu plus de puissance, un peu plus d’ampleur.

À chaque fois que je le dégageais de mon membre, je sentais qu’il voulait le reprendre. Un filet de bave le liait à mon gland turgescent. D’une poussée, je la lui offrais à nouveau. Sa langue s’activait autour de ma verge, comme il pouvait. Il n’avait pas encore de technique précise, mais il était promis à un certain avenir.

Nous étions couchés l’un à côté de l’autre, presque en 69. À côté de moi, j’avais ce boxer tendu. L’odeur m’avait fait tourner la tête. Il était maculé de liquide préséminal. Il m’attirait, attirait … Et je finis par le lécher. Benjamin gémit.

- Tu as envie de ça, aussi ? dis-je d’un ton provocateur.

En guise de réponse, il baissa son boxer et s’en débarrassa. Sa queue jaillit face à moi. Ce n’était pas le boxer ni son liquide qui me rendait baveux comme Winnie l’Ourson devant un pot de miel. C’était cette tige, cernée par la toison brune, presque noire.

Je la prie dans ma main. Elle était bouillante. Et je cessai toute résistance, assumant pleinement ce désir de lui tailler une pipe. Elle avait un fort gout de mâle. Le couillon ne se s’était certainement pas douché après ses ébats. Un mélange d’urine et de sperme. Étrangement, cela ne me dérangea pas. Je continuai, décalottant puis aspirant ce gland volumineux.

Benjamin gémissait, étouffé par mon chibre. Il se mit à faire quelques mouvements de bassin, enfonçant toujours plus loin sa queue dans mon gosier. J’aimais sa manière de prendre le dessus. Il me pilonnait la bouche, je n’avais même plus besoin de bouger. Il faisait tout. J’en fis de même, pour égaliser les choses.

Ainsi, nous devinrent deux bassins qui ondulaient au gré des mouvements de l’autre. Un joli tableau.

Lorsqu’il en eut assez, ou épris par un désir de contrôler, il grimpa sur moi, me mettant sa queue bien au fond. Je faillis m’étouffer. Et il joua avec ma tige comme avec une sucette. Il la dévorait avec frénésie. Il lapait la hampe. Les boules. Aspirer le gland. Le tout en gesticulant dans ma bouche.

Dans ma position, je voyais autre chose. Son petit trou poilu. Songeant à la veille, j’oubliai bien vite et repris ma délicieuse pipe. À un moment, je réussis à me dégager pour respirer. Ce sillon m’appelait. Je me faisais violence.

Je m’attaquai alors à la fine peau qui liait sa raie et ses testicules. À peine y eus-je posé la langue qu’il soupira de bonheur. Tout le monde était sensible à cette zone. Je lapais, mordillais. Il gémissait de plaisir. Si bien qu’il lâcha ma peau et se cambra.

Sa main vint serrer mon crâne. Il me guida. J’eus un moment d’hésitation.

- Bouffe-moi la raie, me supplia-t-il.

Je lus dans son regard cet abandon au désir. Je ne me fis pas prier et, d’un coup de langue, je stimulai son sillon. Ses mains s’agrippèrent à mes cuisses. Ses ongles pénétrèrent ma peau. Je sentais son extase.

Il finit par s’assoir sur mon visage. J’étais pris. Je ne pouvais que le bouffer. Et quel cul ! Je le dévorai. Mes doigts serrèrent ses deux lobes, les écartèrent et je lui bouffai ce trou plissé, cerné de poils. Je réalisai que sous les assauts de ma langue, ses anneaux s’écartaient.

Il n’était pas bien fermé. Le doigt de la veille l’avait perturbé, mais il appréciait toujours autant le pouvoir de ma langue.

Il finit par se décoller. L’air me revint. J’inspirai profondément. Et il retomba sur ma queue. Il la remit au chaud. Puis, il lapa la hampe, de haut en bas, descendit jusqu’aux couilles. Je comprenais où il allait. Il reproduisait ce que je lui apprenais.

Une par une il les goba, m’arrachant un petit cri. Puis il longea la peau. Et se dirigea vers ma raie. Je ne l’arrêtai pas, partagé entre envie et réticence. Je décidai de lui accorder le bénéfice du doute.

Du doute, il dut en avoir. Même si j’étais propre de la veille, je comprenais le cheminement de sa pensée hétéronormée. Je comprenais son hésitation.

Soudain, il se jeta à l’eau. Il écarta mes lobes et y glissa sa langue. Cela faisait une éternité que je n’avais pas permis à quelqu’un de me lécher. Je dus admettre que la sensation m’avait manqué. Il lapa les contours et finalement me bouffa le trou.

J’en gémis.

- Je … ça va ? dit-il, gêné.

- Euh, oui, t’en fais, continue … articulai-je, embarrassé.

Ces petits cris m’échappaient, malgré moi, depuis le début.

Je planais, extasié par cette délicieuse sensation. Je me sentais m’ouvrir, m’écarter aux passages de sa langue débutante. Ses mains puissantes avaient relevé mes cuisses, lui exposant mon trou humide. Il me pénétrait avec son muscle, petit à petit, réussissant à me stimuler alors que je suis d’ordinaire réticent à tout ce qui touche mon postérieur.

À un moment, il en eut assez. Et heureusement. S’il avait continué ce supplice quelques minutes encore, je l’aurais supplié de me mettre autre chose. Il revint à mon niveau. Nous nous caressâmes. Mes doigts errèrent sur tout son corps. Ses fesses finement poilues attirèrent mon attention. Je les malaxai. Je les appréciai.

Benjamin se tortillait. Il m’embrassa longuement. Qu’est-ce que j’aimais ces baisers ! Je sentis alors un de ses bras s’enrouler autour du mien. Sa main supplanta la mienne. Et il me guida.

Je n’osais plus bouger. Il mena mon doigt le long de sa raie. Il la longea. Avec mes doigts, il se caressa, comme si je n’étais qu’un objet. Il me fit plier l’index. Je sentis un endroit humide, mais chaud. Son trou plissé. Il me fit tourner autour, tout comme sa langue tournait autour de la mienne.

Ses baisers doublèrent d’intensité. Son autre main me saisit l’arrière de la tête et m’appuya davantage contre lui. Je n’osais toujours pas bouger le doigt. Il me guidait. Il me contrôlait. Et soudain, ma première phalange entra.

Il m’en mordit la lèvre, tel un tigre.

- Tu-Tu es sûr ? murmurai-je, tendu.

- J’ai envie d’essayer …

Alors nous nous embrassâmes de plus belle. Mon autre bras le ceintura, se glissant au creux de ses reins. Je l’attirai à moi, tout comme il l’avait fait. Nos corps étaient collés, moites. Ses poils de torse me frôlaient. Son odeur m’enivrait. Son bassin se tortillait progressivement. Il réclamait quelque chose.

Et, plus bas, mon doigt se trouvait bien au chaud. À peine eus-je enfoncé mon index jusqu’à sa moitié que je sentis Benjamin tressaillir. Il avait rompu notre baiser. Sa tête partit en arrière.

Peut-être y avait-il un peu de douleur, mais, sur l’instant, je lus surtout un extraordinaire plaisir.

Bonjour ! Pour tout renseignement, contact privé, remarques, avis ou autre, je vous invite à m’écrire à l’adresse mail suivante : eveilleur1999@laposte.net . N’hésitez pas, j’apprécie tous messages.

J’espère sincèrement que vous prendrez plaisir à suivre cette histoire que j’en ai à l’écrire ! À bientôt.

Alex

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