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La révélation de Tristan
Comme depuis 2 jours, je trouvais Kévin en position dans le garage. C’était devenu notre petite routine.
Alors, comment s’est passé ta nuit ?
Pas mal, Maitre, mais j’ai quand même eu du mal à dormir…
Tu n’avais pas encore assez joui avec les 2 orgasmes prostatiques qu’on t’as donné ?
… 3 en fait…
… comment ça 3… tu veux dire ?...
… Oui, Tristan a remis son doigt après que tu sois partis…
Je n’en revenais pas, la semaine dernière, j’avais une collocation tout ce qui était de plus tranquille et maintenant, je soumettais un de mes locataire avec une cage de chasteté et un autre le faisait jouir en lui doigtant l’anus…
Bien, bien dis d’un air absent tout en manipulant la cage de chasteté de Kévin. Je te la laisse aujourd’hui encore ?
Oui, oui, pas de problème, je veux continuer comme ça… Cependant, ce soir, Tristan aimerait participer à nouveau… et il aurait quelque chose à te demander…
Allons bon !...
Un peu perturbé, j’expédiais la préparation de Kévin et nous retournâmes à nos journées respectives.
Le soir venu, en fin de soirée, je trouvais Kévin comme à son habitude, nu, les jambes écartées, les mains derrière la nuque et Tristan assis dans un coin. Je délivrais Kévin de sa cage et vérifiais la peau en contact. Rien à signaler, mais les poils avaient repoussé et il fallait raser à nouveau. Puisque j’avais Tristan sous la main, je lui demandais d’aller chercher le nécessaire à rasage pour moi. Il me tendit le tout et installa sa chaise tout prêt de Kévin pour ne rien louper de ce que j’allais faire. J’étalais la mousse sur tout le sexe de Kévin, qui commençait à sérieusement bander. Pendant ce temps, j’engageais la conversation avec Tristan :
Alors Tristan, Kévin m’a dit que tu voulais me demander quelque chose ?
… oui, hier, j’ai été super excité de voir Kévin prendre son pied comme ça…
Oui, j’ai cru comprendre que ça ne t’avait pas laissé indifférent, dis-je ironiquement.
… J’aimerais essayer aussi dit-il dans un souffle, le visage rougis par l’embarras.
Ben, il me semble que tu as essayé, tu t’y es d’ailleurs pas mal prit !
… Non, non, tu comprends pas… j’aimerais essayer le plaisir anal, moi aussi…
Mon cœur manqua un battement et il me fallut quelques secondes pour réaliser ce que je venais d’entendre.
Tu veux dire que tu veux que je te doigte pour connaitre le plaisir prostatique ?
Oui, c’est ça… me répondit-il en rougissant encore plus, ce que je pensais impossible…
… Bien, bien, bien dis-je distraitement tout en malaxant le sexe de Kévin qui commençait à montrer des signes de plaisir annonciateur… Mais tu sais, je ne peux pas te garantir que tu éprouveras le même plaisir que Kévin. Le plaisir prostatique n’est pas donné à tous les hommes, certains ne l’éprouvent jamais. C’est très rare les mecs, comme Kévin qui le ressentent dès le premier essai. C’est encore plus rare de l’éprouver avant autant d’intensité !
… Oui, j’ai lu tout ça… mais tu veux bien essayer quand même ?
Il avait « lu tout ça », c’était la soirée des surprises !
Bon, je termine de raser Kévin, je lui remets sa cage et on avise pour toi, d’accord ?
Je me concentrais sur le rasage de Kévin, il ne s’agissait pas de le bâcler, ou pire, de le couper avec le rasoir. J’avais le regard de Tristan dans le dos qui ne perdait pas une miette de ce que je faisais. La bite de Kévin produisait une très forte quantité de mouille et je n’eut qu’à lui caresser doucement le frein de mon pouce pour qu’il éjacule violement. Je lui essuyais le sexe pour enlever toute trace de mousse à raser et de sperme et je lui reposais la cage, le laissant verrouiller le cadenas en me tendant la clef.
Je me tournais alors vers Tristan
A poils Tristan ! et grimpe sur la table, à 4 pattes que je voie bien ton cul.
Sans un mot, il commença à ôter ses vêtements, les déposant impeccablement pliés sur sa chaise. Tristan avec une jolie toison sur les pectoraux qui descendait en broussaille vers son nombril puis vers son sexe. Il avait le corps musclé sans excès. C’était le mec moyen mais bien entretenu, un peu de graisse sur le ventre qui le rendait encore plus sexy. Il grimpa sur la table et tendis ses fesses vers le plafond. J’approchais une chaise haute de la table. Kévin se plaça de l’autre côté de la table afin de voir comment je m’y prenais pour lui donner tant de plaisir.
Je pris le tube de lubrifiant et en mis une noisette directement sur le cul de Tristan qui eut un frisson. De l’index, je commençais à lui masser l’anus qui s’ouvrit très vite. J’enfonçais 1 phalange puis la seconde et je trouvais bien vite sa prostate que j’entrepris de stimuler, d’abord doucement puis plus vigoureusement.
Ça va Tristan ? Tu ressens quoi ?
Hum, c’est bizarre d’avoir ton doigt dans le cul, ça me donne envie de pisser…
Je jetais un regard amusé à Kévin qui souris à son tour.
C’est normal, mais tu ne vas pas pisser, c’est moi qui stimule ta prostate. Tu ressens autre chose ?
Non, c’est juste bizarre… Tu veux pas mettre un doigt en plus ?
Excellente suggestion ! Je retirais mon index, remit un peu de gel et tentais la pénétration de son anus avec l’index et le majeur. Encore une fois, son anus se détendu très vite et je pu lui masser la prostate avec 2 doigts. J’observais ses réactions sur son visage, il ne semblait pas sentir grand-chose. J’étais un peu mal installé et pour prévenir une crampe, je dû tourner ma main, ce qui fit coulisser mes doigts dans son cul. Je le vis avoir un petit hoquet de surprise. Je recommençais à déplacer mes doigts, d’avant en arrière en tournant et je constatais que de sa bouche ouverte, sortait un râle silencieux. De ma main libre, je rajoutais du lubrifiant et introduisis mon annulaire dans l’anus de Tristan. Sa réaction fut sans équivoque : il tendait son cul pour forcer la pénétration des doigts. Kévin avait des yeux comme des soucoupes et ne perdait pas une miette du doigtage de son copain. J’ajoutais enfin l’auriculaire dans cet anus si coopératif et je pu faire de lents allers-retours, encouragé par Tristan qui commençais à râler de plaisir. Je sentais que j’avais encore de la marge avec le cul de Tristan et je tentais d’écarter mes doigts sans trop de résistance. Il était prêt.
Je jetais un regard à Kévin et lui dit : « Regarde bien »
Je retirais un peu ma main et positionnais mon pouce dans ma paume et recommençais à pousser. Doucement, insensiblement, le sphincter se dilatait et ma main rentrait inexorablement dans l’anus de Tristan. La moitié de ma main était passé, dans quelques secondes, l’anus que j’étais en train de fister aspirerait la totalité de ma main. Voilà, c’était fait, j’avais l’anus de Tristan au niveau de mon poignet. Kévin n’en revenait pas.
Bastien, tu as combien de doigts là ? Je sens plus rien, 3 ou 4 ?
Tristan, répondit Kévin, t’as la main entière de Bastien dans le cul, c’est hallucinant !
Oh merde ! répondit Tristan d’une voix lointaine…
Bravo Tristan, tu n’es manifestement pas fait pour le plaisir prostatique, mais il est rare qu’on puisse se faire fister dès le premier essai ! Comment te sens-tu ?
Plein… Plein et je sens tes doigts quand tu les bouges… Oooooahhhha !!!! rugit-il quand je serrais doucement mon poing dans son cul. Qu’est-ce que tu me fais là, c’est super, hoooaaa, continuuuue….
Tout en tournant mon poing dans le cul de Tristan, j’observais Kévin dont le visage était devenu tout rouge. Plus bas, sa queue tendue au maximum étirait ses couilles à cause de la cage de chasteté.
Ça va Kévin ? Tu veux que j’enlève ta cage ?
Hein ? Oh non, non, c’est plutôt cool en fait…
Intéressant… Tiens, on va essayer quelque chose… Tristan, je vais retirer ma main, détends-toi, tu peux avoir une réaction bizarre, c’est normal, ne panique pas, respire profondément… voilà, continue…
Le visage de Tristan se contractait comme s’il poussait pour chier et son rectum se contractait rythmiquement autour de ma main pour expulser ma main.
Voilà, continue, respire profondément, ma main va bientôt sortir… voilà !
Je retirais totalement mes doigts de son cul, son anus restait ouvert. Je contrôlais les éventuels saignements, mais son anus était manifestement fait pour le fist et il était prêt pour resservir à nouveau.
Kévin, monte sur la table également, mets-toi à genoux derrière Tristan. Pose ton bras gauche sur ses fesses pour garder ton équilibre.
Profitant que Kévin était penché en avant, je mis un peu de lubrifiant sur son anus et j’en rajoutais sur celui de Tristan pour préparer ce qui allait suivre…
Kévin rapproche tes 4 doigts en pointe et commence à les enfoncer dans le cul de Tristan, fait de petit vas et vient… doucement, tourne ta main, voilà, tu vois, ça s’ouvre tout seul…
Pendant que Kévin s’occupait avec le cul de Tristan, mon index vint se loger sur le sien et je l’enfonçais doucement. Kévin sachant où je voulais en venir se détendit et je pu commencer à lui masser la prostate sans délais.
Voilà, tu sens que son cul est prêt pour ta main entière ?
… Oui, ouiii, je le sens…
Je ne savais pas s’il répondait à ma question ou si mon doigt commençait à lui faire visiter le 7e ciel…
Alors, mets ton pouce dans ta paume et enfonce complètement ta main dans son cul… voilà, douucement… prends ton temps… remets du lubrifiant…
Je jetais un œil à Tristan qui avait fermé les yeux, concentré sur la dilatation de son cul qui lui donnait à nouveau beaucoup de plaisir… Ma queue me faisait mal à être emprisonnée depuis si longtemps devant une telle charge sexuelle. Je déboutonnais mon pantalon de ma main gauche et me branlottais tout en continuant mon massage intime à Kévin qui lui-même avait enfoncé au-delà du poignet.
Le premier, Kévin parvint à la jouissance ce qui lui occasionna une crispation du point qui déclencha un cri de plaisir de Tristan. La cage de chasteté de Kévin laissait couler la mouille produite en abondance. L’orgasme passé, Kévin repris ses esprits et commença à baiser le cul de Tristan de son point, de plus en plus vite, de plus en plus fort. Tristan gémissait de plus en plus fort, au rythme du poing de Kévin.
Je vis soudains l’ensemble du corps de Tristan se contracter et sa queue, pourtant flaccide, éjaculer en flaque sur la table… J’intervint alors pour aider Kévin à retirer doucement sa main du fondement de Tristan. Celui-ci s’écroula sur la table, Kévin s’effondra à son tour sur le dos de Tristan. La vision de ces deux corps en sueur qui reprenaient leur souffle eu raison de mon endurance et ma queue envoya des ondes de plaisir dans mon échine et 5 jets virent maculer le sol.
Reprenant mon souffle, je contemplais les 2 garçons magnifiques qui revenaient lentement de rivages du plaisir jusqu’alors ignorés. Je les caressais doucement. Enfin, Kévin se releva et descendit péniblement de la table. Tristan ouvrit les yeux et descendit également. Je n’aurais pas pu mieux apparier ces deux-là, ils avaient sensiblement la même taille. Ils arboraient tous les 2 le sourire niai du bienheureux. Ils se regardèrent un instant et se précipitèrent sur moi et j’eu soudain 2 bouches et 2 langues à embrasser et 2 corps nus à caresser langoureusement…
Après quelques instants d’étreinte passionnée, je brisais l’instant :
Je crois que tout le monde a besoin d’une bonne douche et d’une bonne nuit de sommeil pour se remettre de ses émotions, vous ne croyez pas ?
Si, si tu as raison répondis Tristan, mais avant toute chose… merci…
Bon, je vais voir si les autres sont couchés et que la voie est libre pour la salle de bain. Je reviens tout de suite.
Après une courte inspection, je revins au garage et j’envoya Kévin toujours nu, faire sa toilette et d’aller se coucher directement, je comptais sur lui demain matin pour l’inspection habituelle. Je restais seul avec Tristan.
Alors, comment te sens-tu Tristan ?
C’est difficile à dire. J’ai encore du mal à réaliser ce qui vient de se passer… Je n’avais jamais éprouvé un tel plaisir… Pour être franc, je n’ai jamais fait des choses comme ça…
Oui, j’avais cru comprendre. Tu t’étais déjà fait sodomiser par le passé ?
Non ! Non ! J’ai jamais rien fait avec les mecs… Enfin…
… Enfin « presque » ?
… Oui, enfin… je me suis branlé avec des copains quand j’étais ado, des trucs comme ça… Mais rien de plus, je te jure !
Je ne suis pas là pour te juger, j’essaye juste de t’aider à accepter la découverte que tu viens de faire sur ton corps…
… Mais, je suis pas gay ! J’ai des histoires avec des filles !
Se faire fister ne veux pas dire qu’on est forcément gay. Et quand bien même, quel serait le problème ?
Je ne sais pas… Je suis paumé dit-il en mettant sa tête entre ses mains.
Homo, hétéro, bi, tout ça ne sont que des catégories que la société nous impose pour nous contrôler lui dis-en en l’entourant de mes bras. Tu as aimé ce qu’on t’a fait tout à l’heure ? Tu as aimé donner du plaisir à Kévin hier, tu as aimé nous embrasser ? Tu aimeras sans doute bien d’autres choses, avec des mecs, avec des filles… On s’en fout, la vie est trop courte pour mettre des limites à son plaisir…
Dans mes bras, j’ai senti quelques sanglots et il s’est mis doucement à pleurer.
Bon, on dirait que la journée a été longue et tu as eu beaucoup d’émotions pour aujourd’hui. Kévin doit avoir terminé sa toilette. Va te préparer à te coucher pendant que je range ici. Je passerai te dire bonne nuit tout à l’heure, ça te va ?
J’avais l’impression de réconforter mon fils, alors que je n’avais que quelques années de plus que Tristan. Il essuya ses larmes, me fit un baisé chaste sur la joue et quitta le garage, oubliant lui aussi qu’il était complètement nu.
Je rassemblais les vêtements de mes deux gamins, nettoyais le bordel que nous avions semé. Les gouttes de semence sur la table étaient tentatrices, mais je me contentais de les éponger et je quittais le garage à mon tour.
La salle de bain était libre, je fis rapidement ma toilette et me dirigeais vers la chambre de Kévin où je le trouvais profondément endormis sur le matelas à côté du lit de Stéphane qui ronflait du sommeil du juste. Il allait falloir offrir un couchage plus décent à Kévin…
La porte de la chambre de Tristan était entre-ouverte, ce qui indiquait qu’il m’attendait. Je pénétrais dans la pénombre. Tristan était dans son lit, il m’observait le regard brillant. Je m’assis sur le lit et je commençais à voix basse :
Il est trop tôt pour te demander comment ça va, je pense que tu vas passer une très mauvaise nuit à repenser à tout ce qui est arrivé. Il y aura des larmes, il y aura des rires, mais soit sûr d’une chose : tu es entrain de découvrir qui tu es et nous t’aimons tel que tu es.
Je me penchais et lui fit un baiser sur le front et je m’éclipsais en refermant la porte. Je regagnais ma chambre en pensant que décidément, ces derniers jours avaient été très instructifs… Et comment j’avais pu me retrouver, moi le célibataire endurcis, avec 2 enfants adultes à m’occuper… J’allais sans doute avoir du mal à trouver le sommeil moi aussi…
Christophe
bcastafiore@hotmail.com