1 | La Rencontre
Son parfum était lourd et envoûtant. Après 6h de route pour le rejoindre à Barcelone, c’etait la première chose que je découvrais d’Alex. Une odeur forte de parfum bon marché qui ne me déplaisait guère. Ce genre de signature olfactive qui colle à la peau et qui émane sur votre passage. Qui dérange les nez les plus délicats et qui fait durcir les garçons les plus intrépides. Puis est venu son accent marseillais, à la fois amical et enjôleur.
- T’as fait bon voyage ? Il fait tarpin chaud ici, tu vas voir y a une piscine sur le toit de l’hôtel.
- Ouais ça va merci, je suis content d’être enfin là. C’est vrai qu’il fait chaud.
Après une bise collante à laquelle j’aurais bien joué les prolongations. On se regardait enfin pour la première fois. Alex et moi, ça faisait longtemps qu’on discutait par message sans s’être jamais vu. On avait matché en festival techno vers Avignon sur une application qui montre juste les mecs croisés à proximité. Le courant était vite passé. On avait des atomes crochus : le son, la coke, le cul et une profonde mélancolie qu’on a jamais eu besoin d’évoquer. Il habitait à Marseille, moi à Grenoble, il avait 22 ans, j’en avais 18, et on crevait d’envie de se rencontrer.
À la fin de l’été, Alex m’a envoyé un sms :
« Ça va ? Je suis à Barcelone, je me suis embrouillé avec mes potes, ils sont rentrés en France. J’ai la chambre jusqu’à la fin de la semaine, rejoins-moi. »
Ni une, ni deux, je sautais dans le premier covoiturage pour Barcelone. Je n’avais jamais rien fait d’aussi fou. Dans la voiture, j’étais songeur. Et s’il ne me plaisait pas ? Et si c’était un psychopathe ? Pas possible, on avait tellement discuté, je le connaissais comme personne…
Enfin arrivé et quelques banalités échangées, toute sa personne se tenait face à moi - il était grand, au moins 1m85, plutôt mince, bien foutu, la barbe un peu négligée, les cheveux pareils. Il portait un short de sport qui laissait deviner la forme de son entre-jambe. Ses jambes étaient longues et généreusement parsemées de poils blondis par l’eau de mer. Ses yeux clairs contrastaient divinement avec son teint hâlé. J’avais envie d’en voir plus.
Volontairement ou pas, Alex allait bientôt donner raison à mes désirs. Arrivé dans la chambre, il jeta son t-shirt d’une manière si évidente que j’en fis mimétiquement de même. Son torse était plutôt imberbe avec quelques poils qui se faisaient la course depuis son pubis jusqu’à son nombril. D’autres entouraient ses tétons qui pointaient à cause de la chaleur. On ne se connaissait vraiment que depuis quelques minutes et pourtant s’installait déjà une forme de tension sexuelle. À mi-chemin entre deux potes à l’attitude innocente et deux amants bien au courant de ce qui allait arriver.
Après une courte douche, je suis allé sur le balcon où Alex avait servi des verres de Jack et préparé des traces. Il m’attendait pour commencer. La poudre était super bonne comme d’habitude à Barcelone. J'étais déjà venu mais c’était la première fois que j’y allais seul. Ne savant pas quoi dire, je savourais la vue sur les Ramblas bouillonnantes qui se trouvaient au pied de notre hôtel. Tout à coup, je pouvais sentir sa présence derrière moi. À l’odeur de son parfum se mélangeait celle de sa transpiration, ça me rendait fou. Je sentais son souffle chaud dans mon cou, apercevais la fumée de sa cigarette par-dessus mon épaule et pouvais deviner l’odeur particulière du whisky dans son haleine.
À mesure que sa bouche dévorait mon cou, son corps moite se gainait contre mon dos tandis que sa queue, à peine retenue par son short en molleton, se raidissait entre mes fesses. Elle était imposante, au moins 19 cm. Au même moment, il déposait sa cigarette entre mes lèvres et caressait mon torse brûlant de ses deux mains. La chaleur de nos deux corps serrés l’un contre l’autre a suffit pour crever l’asphalte de nos passions. Forcé de me retourner, mes lèvres ne peinèrent pas à trouver les siennes. Nos queues se frottaient à travers le tissu, elles étaient si dures. Mes couilles étaient pleines à craquer et je n’eu pas besoin de lui indiquer le chemin pour qu’il s’y dirige.
Il agrippa ma bite avec sa main, recula son visage du mien et me regarda un instant avec espièglerie avant de s’accroupir et de me déculotter. Mon sexe, tiré vers le bas par le mouvement du boxer, remonta immédiatement au niveau de son visage. il le goba sauvagement. Ma queue d’environ 17 cm et assez épaisse, paraissait énorme dans sa bouche. Alex prenait un malin plaisir à lécher mon gland, à l’enfoncer aussi profond que possible. Puis à me regarder les yeux exorbités en léchant ma mouille qui faisait des fils entre ma verge et sa langue tirée. Ses doigts caressaient mon trou perlé de transpiration et redescendaient jusqu’à mes couilles qu’il tenait fermement. J’étais toujours adossé à la rambarde du balcon quand j’ai senti que j’allais bientôt venir. La bite d’Alex dépassait de par son short, elle était raide et son gland luisait comme un fruit juteux. L’image était tellement excitante. Alex pouvait sentir mon excitation à mes gémissements, ma mouille qui abondait au fond de sa gorge et ma bite qui gonflait dangereusement. Ma main dans ses cheveux poussait sa tête qui faisait des va-et-vient. Il était trop tard pour s’arrêter.
Sans prévenir, le foutre jaillit de mon sexe, un râlement de plaisir m’échappa. Alex manqua la première giclée qui s’étala sur sa joue jusqu’à son oeil. Eborgné mais pas aveuglé, il engorgea ma queue jaillissante sans perdre une seconde pour se remplir la bouche de mon foutre chaud. Deux, trois, quatre, peut-être cinq giclées lui arrivèrent dans le gosier. J’étais transi, il était rempli.
Après s’être essuyé la bouche avec sa main et avalé tout ce qui s’y trouvait, Alex se releva, remonta mon boxer au passage, et me dit :
- Alors, tu veux voir la piscine ?
Affaire à suivre.
Henry Wotton
miettedecul@gmail.com
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