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Chapitre 5 | La confiance
Précédemment :
Je m'appelle Adrien et je suis étudiant en STAPS. Depuis plusieurs jours, Lucas, un de mes collègue, a pris le contrôle de ma vie. Il ordonné d’aller photographier Romain, un mec de notre promo, à poil après son entraînement de natation. Romain m’a trouvé caché dans un casier et en m’y délogeant, m’a envoyé au tapis. J’ai fait un malaise et on m’a transporté à l’hôpital. Romain s’est occupé de moi jusqu’au lendemain où nous avons parlé de ce qu’il s’était passé. Je lui ai expliqué la situation avant de m’effondrer, à bout de nerfs. Il est resté pour me soutenir.
J’ai finalement retrouvé mon calme. Nous nous sommes séparés.
- Désolé mec, ça fait des jours que j’ai les nerfs et fallait que ça sorte.
Romain ne semblait pas m’en vouloir. Je me séchais les yeux.
- T’inquiète, j’imagine pas ce que tu vis en ce moment mais je trouve que c’est vraiment chaud.
Au moins, il comprenait.
- Ça te dit de venir boire une bière chez moi ?
Je ne m’attendais pas du tout à ça. Il n’avait aucune raison d’être sympa avec moi.
- Oui, mais t’es sûr que ça te dérange pas ?
- Du tout, et je voudrais te présenter un pote.
Romain habitait sur le campus. Nous avons regagné son petit appartement à pied en un quart d’heure.
L’endroit était plutôt agréable sans être vraiment spacieux. Il y vivait avec Félix, son colocataire, lui aussi dans notre promotion. Ils partageaient cet appartement depuis la première année de fac et s’entendaient vraiment bien.
Romain expédia les présentations avant de ramener des bières. La discussions se fit naturellement une fois tout le monde installé.
- Tu devais pas voir Lucie du coup ?
La question de Félix s’adressait à Romain.
- Si mais je devais régler un truc avec Adrien.
Sans entrer dans les détails sordides, j’expliquais ma situation à Félix. Il n’en revenait pas.
- C’est un fou le mec en fait ! Franchement tu devrais déposer plainte en vrai, me dit-il.
- Je sais bien mais j’ai peur de ce qu’il pourrait faire ensuite. Il a mon téléphone, l’accès à tous mes comptes en ligne et a même convaincu les profs que je me défonçais la gueule. S’il parle, je suis mort.
Félix acquiesça et demanda finalement :
- Pourquoi il fait tout ça d’ailleurs ? Tu lui as fait une crasse ?
La question de Félix était tout à fait juste : pourquoi me faire ça ?
- J’en ai aucune idée, j’ai même pas pensé à ça en fait.
Romain renchérit.
- Tu sais, parfois vaut mieux pas savoir. Tout ce que tu dois faire, c’est aller le voir et mettre les choses au clair.
- Et avec un mec comme ça, tu mets les choses au clair comment toi ?
Félix semblait connaître la réponse à sa propre question.
- Tu viens avoir nous et tu verras sur place, répondit simplement Romain.
C’était exactement la réponse qu’attendait Félix. Il semblait ravi.
- Quand tu veux je mets les choses au clair moi.
Il arborait un air des plus confiant en disant cela. Je n’avais aucune difficulté à cerner le personnage. Félix est un grand type blond, bien bâtit et très séduisant. C’est l’archétype du type en forme, bien dans ses baskets, populaire auprès des hommes, convoité chez les femmes. Il irradie d’un charisme naturel qui capte le regarde et envoûte les esprits avec sa voix grave. Sa présence a quelque chose de très rassurant, je suis heureux qu’il soit l’ami de Romain.
Je me rendais compte à cet instant que je buvais une bière en compagnie de deux très beaux hommes, chacun à leur façon. La puissance et la prestance de Félix d’un côté, la tempérance et la robustesse de Romain de l’autre.
S’il était un peu plus petit que Félix, Romain semblait plus solide mais aussi plus calme et réfléchit que son colocataire. Une force tranquille qui reste déterminée à atteindre son objectif en actionnant les bons leviers au bon moment. Son sourire lumineux et sa bienveillance m’avaient vraiment touché aujourd’hui.
Néanmoins, je ne pouvais m’empêcher de me demander pourquoi il voulait m’aider à ce point. Je posais donc la question franchement.
- Dit Romain, je te remercie vraiment… Mais j’ai besoin de comprendre un truc.
J’avais toute son attention.
- Après ce qu’il s’est passé, pourquoi tu m’aides ?
Mes yeux le fixaient, impatients de voir sa bouche s’ouvrir.
Félix se leva sans prendre sa bière.
- Je vous laisse, j’ai du taf. À plus Adrien.
Sans attendre ma réponse, il disparu dans sa chambre et ferme la porte. Je reportais mon attention sur Romain, il semblait contrarié.
- J’ai de bonnes raisons, mais je préfère qu’on en parle plus tard.
- Je suis désolé…
- C’est pas grave, mais si tu veux que je t’aide, tu dois me faire confiance.
Je marquais une pause.
- Tu comptes vraiment aller chez Lucas ?
Il posa sa bière.
- Évidemment, pour résoudre le problème, d’une façon ou d’une autre.
Je ne comprenais pas les raisons de sa détermination, mais je ne sentais qu’il était sincère.
- On y va quand ?
- Maintenant ?
Cette idée m’effraya ! En plus je voulais en parler à Raphaël.
- Je préférai attendre un peu. Il faut que j’en parle à un ami.
Romain me jaugeait mais ne me répondit pas.
- Ensuite on ira le vois, ajoutais-je.
- OK, en attendant tu devrais pas rester tout seul, surtout après l’épisode des vestiaires.
Il avait raison, mais je n’avais pas envie de squatter chez Raphaël.
- Ton pote peut t’héberger ?
- Non, c’est pas possible.
Raphaël et moi, on s’est toujours bien entendu, à condition de respecter certaines limites. Difficile de l’expliquer à Romain.
- Passe ici après les cours alors, juste pour parler et boire un coup. On peut même bosser ensemble si tu veux.
C’était inespéré, mais je devais absolument m’en faire un ami si je voulais faire face à Lucas.
- Ça me va, merci.
Je lui indiquais l’heure avancée et quittais l’appartement après lui avoir serré la main. Une charge d’électricité statique nous traversa, nous faisant sursauter l’un et l’autre.
- C’est bon signe, le courant passe bien !
Je riais avec lui mais il avait raison, tout semblait facile avec lui. Je me rappelais soudain quelque chose d’important.
- Qu’est-ce qu’il y a, demanda-t-il immédiatement ?
- Je m’excuse… Pour les vestiaires et pour tout le reste, je suis désolé.
C’était venu spontanément, je savais que je lui devais des excuses.
- J’avoue que ça m’a vraiment fait chier mais je sais pourquoi t’as fait ça. En plus j’ai supprimé la photo de ton téléphone pendant que tu te reposais. Il va falloir que je le digère mais ça va passer, t’inquiète.
Sur ces mots, nous nous sommes quittés. Mon cœur était un peu plus léger ce soir.
La journée du lendemain passa plutôt vite. Lucas ne s’était pas montré et je profitais de ce moment de répit pour me concentrer sur mon travail. J’ai eu la bonne surprise de croiser Romain et Félix au déjeuner.
Après les cours, je les rejoignais chez eux. La journée s’était terminée un peu plus tard pour moi à cause de mes options et j’avais hâte de souffler un peu.
En rentrant, je distinguais plusieurs odeurs émanant de la kitchenette.
- Yo ! Vous préparez quoi ?
Félix quitta son poste en cuisine pour venir me serrer la main.
- Le repas, il faut manger après des journées pareilles.
Il avait raison, je me sentais épuisé.
- En fait, on voudrait surtout ton avis, renchérit Félix.
En résumé, l’un et l’autre ne partageaient pas les mêmes habitudes alimentaires. Félix préférait les repas riches et nourrissant tandis que Romain considérait son corps comme un temple sacré à entretenir méticuleusement.
Au menu ce soir : œufs brouillés et saucisses avec des choux à la crème en dessert.
Quand les plats atterrirent sur la table, je l’interrogeais.
- Vous attendez du monde ?
Romain laissa échapper un ricanement. Félix l’ignora.
- Non, c’est pour nous !
Romain mangea peu mais avec appétit ! Les plats de Félix étaient aussi bons que riches. Son assiette était totalement dissimulée par une montagne de nourriture, elle-même ensevelie sous une quantité impressionnante de moutarde.
- Comment tu fais pour avaler tout ça ?
J’étais curieux. Romain profita du fait que Félix avait la bouche pleine pour répondre à sa place.
- Tu peux mettre ce que tu veux dans sa grosse bouche, il avale tout ce con !
Le con en question, qui avait fini de mastiquer rétorqua sans attendre :
- Suce mes couilles salope, toi c’est dans tes fesses que je mets ce que je veux !
Ils éclatèrent de rire et je les suivais de bon cœur. Je repensais soudain à quelque chose.
- Romain, c’est qui Lucie ? Tu parlais d’elle hier.
- C’est ma meuf, on devait se voir mais on a décalé.
Le sujet des relations étant sur la table, nous avons continué d’en parler une bonne partie de la soirée.
Romain était avec Lucie depuis 2 mois. Il a rencontré ses parents la semaine dernière et doit la présenter à sa famille dans une semaine, pendant le week-end. Romain dispose d’un catalogue d’anecdote sans intérêt absolument conséquent et ne se fait pas prier pour les partager. Au moins, il a l’air sincère, c’est le principal.
À l’inverse, Félix est un célibataire endurci. Il fait des rencontres régulièrement mais elles ne durent jamais longtemps. Il est beau, il le sait et il en profite selon ses envies du moment.
Une seule règle : pas de plans à l’appart’. Si Félix veut voir une fille, il doit se débrouiller autrement. Romain ne veut pas d’histoires avec Lucie, elle semble un peu jalouse.
Après une soirée riche en histoires plus ou moins vraies, je rentrais finalement chez moi. J’avais hâte de les retrouve le lendemain, je me sentais bien avec eux.
Une fois de retour, j’envoyais un message à Raphaël depuis mon PC pour le prévenir que je passerais ce week-end. Il était vraiment temps que Lucas débloque mon téléphone. Je sombrais ensuite dans un profond sommeil.
Au réveil, je découvrais que Raphaël m’a confirmé avoir bloqué son samedi. Je devais le rejoindre dans l’après-midi.
Après les cours, je retrouvais une fois de plus les deux compères chez eux. La semaine était enfin terminée !
- Tu fais quoi ce week-end ?
J’avais maintenant ma propre place dans leur canapé, la même que chez Raphaël d’ailleurs, Félix était à l’autre bout et Romain en fasse de moi dans un fauteuil.
- Je suis pas disponible demain mais dimanche j’ai rien de prévu. Pourquoi ?
Les deux colocataires se regardèrent d’un air entendu.
- On va réviser pour les partiels ce week-end, si tu veux qu’on bosse ensemble, nous on est partant.
J’étais surpris, plutôt agréablement d’ailleurs.
- Carrément ! C’est chiant de taffer le week-end mais ce soir moins galère avec vous.
- On y passe la journée donc viens pour neuf heures.
Venir aussi tôt ne me convenait pas mais j’avais l’occasion de me faire des potes et d’avoir un peu de soutiens face à Lucas. Il fallait que j’en profite.
Ce soir-là, nous avons joué jusque tard dans la nuit sur la Xbox de Romain. Il est plutôt doué sur Halo mais Félix le bat clairement sur Forza. En ce qui me concerne, je préfère la coopération au versus, c’est pourquoi nous avons terminé cette soirée avec Gears.
Je les quittais à regret en rappelant que je devais voir un pote le lendemain. Sans ça, qui sait jusqu’à quelle heure nous aurions joué. Il était un peu plus de deux heures du matin.
Après une grasse matinée bien mérité, je me préparais avant d’aller chez Raphaël. J’étais désemparé la dernière fois qu’on s’est vu et ça me mets hors de moi quand j’y repense. Paraître aussi faible et vulnérable me rend malade, surtout devant lui. Il faut que je lui montre que tout est revenu à la normale et je sais exactement comment faire.
Je quittais mon appartement sur les coups de dix heures et demie pour rejoindre Raphaël. Je sonne sa porte et il m’ouvre un peu surpris, en T-shirt et caleçon.
- Je savais pas que tu venais ce matin, on avait pas dit cet aprèm ?
- Si mais j’ai changé d’avis.
Je le fixais calmement du regard le temps qu’il comprenne. Il s’empressa de me faire entrer et de me débarrasser de ma veste sans un mot de plus.
Une fois pendue, il revint me trouve. J’étais assis dans le canapé. Il se mit à genoux et me retira mes chaussures avant de les mettre dans l’entrée.
Il était là, à côté de moi, dans l’attente de mon prochain ordre. Me voyant silencieux, il demanda.
- Tu veux quelque chose ?
Je pointais du doigt mon jean et il comprit tout de suite. De nouveau, il s’agenouilla et défit la boucle de ma ceinture, déboutonna mon pantalon avant de faire glisser le zip de ma braguette vers le bas. Il libéra mon paquet, toujours au chaud dans mon boxer. Silencieux et agenouillé, il leva les yeux, attendant la suite.
- Je veux bien une bière.
Il alla me la chercher. Une fois ma boisson en main, je décidais de lancer les hostilités en quittant le canapé. Mon jean glissa et je le laissais dans mon sillage pour m’approcher de Raphaël, toujours debout, silencieux et immobile.
- Tu as l’air en forme, lâcha-t-il d’une petite voix.
Tout en continuant de boire ma bière, je fis glisser ma main sous son T-shirt, lui effleurant les abdominaux, remontant aux pectoraux pour m’attarder sur ses tétons durs qui pointaient. Je l’entendais soupirer mais il ne bouger pas. J’arrêtais les massages localisés faire glisser mes doigts sur pour son flanc avant d’atteindre son dos. Sa peau était soyeuse comme le satin et semblait pulser sous la pulpe de mes doigts. Je parcourais son sa colonne vertébrale d’un mouvement descendant jusqu’à atteindre l’élastique de son boxer. Sans attendre, ma se fraya un chemin sous cette frontière pour empoigner l’une de ses fesses à pleine main.
Raphaël avait fermé les yeux, ma bière était vide. Je la lâchais et elle tomba mollement sur le tapis sous nos pieds. Mon autre main alla rejoindre les fesses de Raphaël que je pétrissais sans retenue.
Ma langue s’était frayé un chemin à l’intérieur de sa bouche, il était à mon service et heureux de l’être.
Je m’empressais de lui retirer son boxer avant de rendre sa liberté à son cul rebondi. Sa bite était tendue, je pouvais faire de lui ce que je voulais.
J’empoignais d’une main ses burnes tout en le plaquant contre un mur. De mon autre bras, je le bloquais contre le mur en plaçant mon avant-bras sous sa gorge.
- Ouvre la bouche.
Il s’exécuta immédiatement. Je reniflais bruyamment avant de cracher un gros mollard au fond de sa gorge. Il avala sans broncher. Mes doigts écrasèrent subitement ses noix, il cria de surprise puis couina de douleur en me regardant intensément.
- Qu’est-ce qu’on dit ?
Je ne lâcherai pas ses boules avant d’être satisfait.
- Merci, dit-il au bord des larmes.
Je resserrai significativement ma prise en lui tordant franchement les couilles. Il hurla de douleur et des larmes coulèrent sur ses joues.
- Merci qui ?
Il articula difficilement.
- Merci Maître…
Je l’observais un instant. Ces jambes étaient arquées et il se serait recroquevillé sur lui-même si je ne lui avais pas maintenu la gorge. Son visage était rouge et déformé par l’intense douleur qu’il ressentait. Des gémissements s’échappaient de sa gorge alors qu’il attendait que je le délivre. Il venait de comprendre que tout était rentré dans l’ordre, la journée pouvait enfin commencer !
Je le libérais et il s’effondra au sol.
- Debout, on va dans ta chambre.
À partir d’ici, la journée se déroula comme nous avions l’habitude de le faire.
Je l’ai déjà dit, mais Raphaël a toujours été là pour moi. En grandissant, nous avons fini par découvrir notre place dans notre relation. Je le domine et il se soumet. Il n’y a pas d’amour là-dedans et ce n’est pas qu’une question de sexe. Nous sommes inséparables parce qu’il me sert et que je le guide. Si je vais mal, il me réconforte. Si je suis énervé, je peux passer mes nerfs sur lui. Lorsque tout va bien, ce qui était le cas avant que Lucas ne débarque dans ma vie, je viens le baiser le week-end jusqu’à ce qu’il ne puisse plus bouger. Je connais ces limites et c’est pour ça que je ne viens que le week-end, il est libre le reste du temps et je ne veux pas savoir ce qu’il fait. Le cas s’est présenté il y a quelques années et ça aurait pu très mal finir, si je l’avais forcé à dépasser ses limites.
Les choses vont ainsi depuis longtemps maintenant et je ne l’ai jamais entendu se plaindre. Alors on continue et tout le monde est content.
Le reste de la journée a essentiellement consisté à me faire sucer, l’enculer dans les différentes pièces et positions tout en expérimentant divers objets à lui enfoncer dans le cul.
Après m’avoir vidé plusieurs fois, je l’ai attaché à son lit pour le travailler au corps. En fin de journée, il était couvert de marques de fouets, quelques bleus et de griffures. Son torse baignait dans un mélange de nos spermes. Je pris un peu de ce mélange pour masser ses couilles dont la couleur avait viré dans une teinte d’un pourpre sombre avant de lui donner le reste à avaler.
Je le détachais, me rhabillais, l’embrassait puis pris congés. J’étais vidé, satisfait et je reprenais finalement le contrôle des évènements. Une fois que je serais allé voir Lucas avec Romain et Félix, tout rentrera dans l’ordre.
Éros
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