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Note
Après plusieurs années d'absence, je suis enfin de retour pour le plus grand plaisir de certains !
Chapitre 17
La voix artificielle du GPS m’indique que je suis arrivé à bon port. Je me gare devant le sex-shop aux vitres teintées. C’est la première fois de ma vie que je me rends dans une boutique érotique, j’appréhende un peu. Je ne me défile pas pour autant, et sors de la voiture. Il fait une chaleur étouffante, je m’empresse d’entrer et y découvre l’endroit faiblement éclairé mais climatisé. Alléluia. Peu de clients au rez-de-chaussée, mais bien plus de monde à l'étage. Au fur et à mesure que j’avance, j’aperçois plusieurs étagères bondées de DVD sur lesquelles figurent des hommes dénudés dans des positions scabreuses. Je les parcours du regard tout en m’enfonçant un peu plus dans le magasin. Entre deux rayonnages, j’aperçois des posters tout aussi obscènes. Le fond de la boutique comporte des armoires en verre qui contiennent différents « jouets sexuels ». Au centre de la pièce repose un bac grillagé recouvert d’étiquettes annonçant la promotion de son contenu. Je me penche au-dessus pour découvrir avec étonnement qu’il est rempli de sous-vêtements… pour homme. Que vous soyez romantique, timide ou coquin. Vous trouverez votre bonheur. Il y en a pour tous les goûts et tous les styles. Entre autres, des boxers, des strings, des shortys, des jockstraps et des bodys aux motifs différents et séduisants. D’un naturel curieux, je fouille dans le bac et tombe sur un string jaune fluo. J’ai un gros coup de cœur pour ce sous-vêtement, l’originalité de ce string se situe dans le tissu fin texturé en espèce de polyamide tel que celui utilisé pour les maillots de bain. Ce qui me plaît aussi c’est qu’avec cette couleur, je ne risque pas de passer inaperçu, au contraire ! Je vérifie la taille et comme un fait exprès c’est la mienne. Je suis ravi, je m’empresse de le prendre et me dirige à la caisse. Je me trouve face à face avec un homme, cheveux grisonnant, la cinquantaine d’année. Plutôt séduisant, peau bronzée, très charismatique. Je règle mon achat, il met le string dans un petit sac en papier qu'il me tend avec un joli sourire lumineux. Les yeux dans les miens, il me dit d’une voix chaude :
- Excellent choix, ça vous ira à ravir ! En espérant vous revoir prochainement avec ce string !
Je suis extrêmement mal à l’aise, je ne sais pas quoi lui répondre. La voix étranglée, je murmure :
- Merci beaucoup, j’y songerai. Tant que j’y pense ! Avant que je parte et que je n’oublie, je suis venu ici à la base pour récupérer un article commandé sur internet ce matin s’il vous plaît.
J’ai l’impression que ça l’amuse de voir que ça me trouble. Il me fixe intensément. Je suis gêné.
- A quel nom est l’achat ?
- Le nom c’est Martinet.
Il cherche plusieurs minutes dans les paquets qui se trouvent derrière lui, en épelant mon nom.
- Et voilà pour vous ! Vous désirez autre chose Monsieur Martinet ? dit-il d’un ton grivois.
Je n’ose pas le regarder, même si je dois reconnaître que son audace me plaît de plus en plus.
- A priori non, mais si besoin je reviendrai faire un tour dans votre boutique sans hésitation.
Il me répond par un clin d’œil espiègle. Troublé, je sors de la boutique. Instantanément, j’ai des fourmillements dans mon bas-ventre tandis que des bouffées de chaleur envahissent mon visage. Je ne peux pas croire que cet homme soit attiré par moi. Ça paraît incroyable ! En tout cas, cet échange m’a chamboulé. J’inspire et expire à plusieurs reprises contre le mur du sex-shop. C’est beaucoup trop de sensations pour moi aujourd’hui. Si mon Maître l’apprenait, ça le rendrait fou !
Je rentre dans mon studio, et décide de faire une petite sieste, pour bien être en forme ce soir. J’ouvre difficilement les yeux quand d’un coup je réalise que je suis toujours allongé sur mon lit. J’ai le bras gauche endormi, je suis dans le coaltar. J’attrape avec difficulté mon smartphone pour voir l’heure indiquée et m’aperçois que j’ai reçu plusieurs messages de mon Maître… Oups !
- J’ai choisi un film qui va te plaire, un petit bijou cinématographique qui n’attend que toi ! 😁 Je passe te chercher ce soir à 18 h pétante, tenue de salope exigée ! 🤤 16h05
- Réponds-moi salope ! Ne me fais pas attendre car tu risque de le payer cher ! 👿 16h28
- Très bien, tu veux jouer ? On va jouer ! A tes risques et périls… 😉 17h07
Merde ! Je me suis endormi plusieurs heures sans m’en rendre compte, ça craint. Je me dépêche, et me lève en catastrophe. Il est censé arrivé dans dix minutes . Je réponds à ses SMS direct :
- Pardonnez-moi Maître, je me suis endormi plusieurs heures, j’étais épuisé ! 😳🙏
- Ma sentence est irrévocable ! Magne-toi la rondelle !!! Il te reste huit minutes… 😤
- Ne vous inquiétez pas, je serai prêt en temps et en heure. A tout à l’heure Maître ! 🤯
- OK 👍
Ni une ni deux je fonce dans la salle de bain et enfile mon string en dentelle noir ainsi qu’un mini-short blanc qui me fait de très jolies fesses moulées. Je m’habille d’une chemise décontractée, ample, à manches courtes bleue avec des rayures verticales blanches, vêtue d’un col revers. Je jette un coup d’œil dans la glace, je ressemble à une petite pute. Je me tourne légèrement vers le miroir pour avoir la vue direct sur mon cul. Mon mini-short serré moule bien mon pétard ce qui laisse nettement apprécier mon string en dentelle noir. Rick va être au paradis des cochons. Je termine vite ma toilette quand la sonnette retentit. Ding-Dong ! J’ai juste eu le temps de finir de me préparer. Je déboule les marches de l’escalier quatre à quatre. J’ouvre la porte de mon studio et découvre en face de moi mon Maître, dans une tenue de sport. Je ne m’attendais pas à ça ! Il fait partie de cette catégorie de personnes à qui tout va, même habillé d’un sac poubelle il a la classe ! Il porte sur lui un t-shirt de sport à manches courtes noir remplit par un torse puissant, accompagné d’un short noir moulant qui s’inspire des shorts cyclistes, mais en version plus hot. Il possède des renforts, sur les cuisses, aux fesses et au niveau du sexe, dans une matière qui imite incroyablement le cuir. Ça lui donne un look de mâle alpha, vraiment très sexy ! Je suis perturbé par la bosse qui est dessinée devant moi. Sa bosse est clairement identifiable comme celle d’un sexe d’homme, et pas n’importe lequel. "Bien voir" c'est un euphémisme. Son short noir marque totalement sa queue et ce avec une grande précision. Elle ressort de manière magistrale. Je peux reconnaître le contour de son gland et de ses deux grosses bourses. Mon petit doigt me dit qu’il ne porte pas de sous-vêtement en dessous. Une telle vision m’excite et m’amuse en même temps.
- J’espère que tu t’es bien reposé ? dit-il ironiquement en me déshabillant du regard.
- Oh que oui ! Je déborde de vitalité ! répond-je d’une voix fiévreuse.
- Impeccable ! Allez, passe devant moi salope ! lâche-t-il d’un air empressé.
Je m’avance devant lui en tordant exagérément du cul. J’affiche un léger sourire aux lèvres. Je sens qu’il savoure ce délicieux spectacle. Il me surprend en me pelotant l’arrière-train lentement avec douceur sur le chemin qui mène à sa voiture. Waouuuh ! Le cabriolet BMW bleu métallisé a de la gueule, il est trop canon. J’adore. D'un coup, sa grosse main ma claque les fesses avec force. Je couine, mon sexe se dresse, et laisse sortir du liquide pré-séminal à travers mon string que je tends d'autant plus en poussant mon cul en arrière d'excitation. Il me plaque contre sa voiture. Je ne peux plus bouger. Je suis à sa merci. D’un sourire carnassier, mon Maître me dit à l’oreille :
- STOP ! On reprendra les hostilités plus tard. Tu vas devoir patienter sagement ma salope. Je sais me contrôler. T’inquiètes, tu vas avoir mal oui. Tu vas me supplier d’arrêter oui. Mais, je ne t’écouterai pas. Je vais tellement détruire ton anus ce soir qu’il ne se refermera plus. Tu ramperas devant moi pour que je te reprenne encore et encore, pour ressentir ce plaisir anal.
Mon Maître m’ensorcelle complètement. Ses paroles salaces me laisse sous-entendre que je vais passer un sale quart d’heure. Il se détache de moi progressivement et se dirige dans l’automobile. Je reprends mes esprits et le rejoint en m’installant sur le siège en cuir. Il démarre la voiture et roule sans m’adresser la parole. J’engage la conversation pour rompre le blanc qu’il y a entre nous.
- Puis-je savoir quel film va-t-on voir ?
- C'est une surprise... Tu aimes bien les surprises, n'est-ce pas salope ?
Sans me regarder il dépose sa main chaude sur le haut de ma cuisse ce qui me procure un frisson de volupté. Je n'ose pas lui parler de peur de casser ce tendre moment de plaisir si agréable. Sur le trajet, il se contente, si je puis dire, de me caresser tendrement l’intérieur de la cuisse, sans parler, comme concentré sur sa conduite, mais frôlant parfois mon sexe. Je suis comme vexé de cette délicatesse, car devant mon évidente acceptation j’aurai espéré un peut plus d’audace de sa part. C’est donc avec un semblant de naïveté que je bouge pour pouvoir écarter mes jambes un peut plus, libérant ainsi un passage vers mon intimité avec le secret espoir que le dernier rempart de dentelle ne soit plus un obstacle pour sa progression. Il délaisse ma verge sans même la frôler, cela a fait monter d’un cran mon excitation avec de douces chaleurs dans mon bas du ventre. Non, cela n’est pas de la timidité, ni un surplus de tendresse, c’est plutôt comme une certaine maîtrise des gestes et des émotions pour décupler la moindre sensation. Soudainement il se gare et coupe le moteur devant le sex-shop de ce matin. Pourquoi s’arrête-t-il là ? En une seconde je me pose un millier de questions. Mais alors que mon esprit cherche des réponses, mon Maître brise le silence.
- Nous sommes arrivés ! Allez, magne-toi on va louper le début du film ! dit-il sur un ton ferme.
Il sort de la décapotable, fait le tour, m’ouvre la portière et me tend la main pour me conduire à l’intérieur du sex-shop. Mon sang ne fait qu’un tour. Voyant cela, j’ai comme un geste de recul, ce n’est pas l’endroit que j’attendais pour voir un film. Il m’assure de lui faire confiance, et m’invite à le rejoindre dans la boutique. Je prends mon courage à deux mains, et je rentre en cherchant à éviter de croiser le regard du vendeur à la caisse qui peut me compromettre. Je me laisse guider par mon Maître. Il n’y a pas un chat en bas, mais à l’étage il y a l’air d’avoir du monde. A ma grande stupéfaction, l’homme qui gère le sex-shop s’anime vers nous tout sourire et lève les bras au ciel.
- Oh compère ! Que me vaut ce plaisir ? Hmmm… Mais qui est donc ce beau jeune homme que tu nous amène là ? dit-il d’une voix puissante.
Il attire les regards dans notre direction ce qui accentue mon mal-être, une chose est sûre, c’est qu’ils se connaissent déjà. Il me bouffe du regard. Je suis rouge écarlate, tiraillé entre la honte et un plaisir malsain qui s’installe en moi. Je prie intérieurement pour qu’il ne dise rien pour l’achat de ce matin car je crains la réaction de mon Maître. Je n’aime pas lui cacher des choses.
- Salut Greg ! Je te présente Aymeric, il est venu ce matin récupérer son colis, tu t’en souviens ?
- Bien sûr que oui ! Comment puis-je oublier un client si sexy ? dit-il en me fixant profondément.
C’est bien connu les sudistes sont tous des dragueurs mais lui il me trouble particulièrement. Rick a le sourire aux lèvres. Il m’adresse un clin d’œil complice. Je suis rouge d’émotion. Mon cœur bat à tout rompre. J’essaie de ne rien laisser transparaître. Greg nous invite à le suivre à l’étage. Je remarque furtivement que la plupart des cabines individuelles sont occupées, nous nous arrêtons dans la salle de projection éclairée seulement par le film diffusé sur l’écran géant commun à tous. Il s'agit d'une scène ardemment sensuelle entre un daddy monté comme un taureau et un frêle et timide jeunot que j'envie pour le gros et magnifique morceau de queue qu'il se prend dans le cul. Et d’un seul coup, j’ai une illumination tout s’éclaire dans ma tête. Cela ressemble bien à une salle de cinéma, mais complètement différente de celle que je fréquente habituellement. Mon Maître s’est bien caché de me le dire. Quel coquin ! Je bande et me caresse discrètement en jetant, de temps à autre, un coup d'œil sur les rapides réactions discernées dans la pénombre de la pièce où je peine à identifier les âges des individus. Peut-être une dizaine d'hommes assis dont certains se retournent, intéressés par ma présence. Je constate que de là où se trouve Greg, il a une vue plongeante sur mon string en dentelle. Ses yeux ne quittent plus mon derrière. Je peux presque sentir son regard me caresser les fesses. Il a l’air comme envoûté par le spectacle que mon short lui offre. Je reste là, exposé, offert à son regard libidineux. Mon Maître est aussitôt attiré par l’attention insistante que porte Greg à mon égard. Il s’installe confortablement sur un fauteuil et caresse son érection à travers le tissu de son short moulant. J’aime sa façon de me dévisager et de me considérer comme un objet de convoitise. Il me fait signe de m’approcher de lui. J’obéis.
- Dès à présent, tu es à l’entière disposition de Greg et des autres hommes qui le souhaitent. Tu dois veiller à satisfaire les moindres désirs et envies de ces prédateurs comme tu sais si bien le faire ! Ne me déçoit pas, compris Aymeric ? dit-il d’un air décidé.
- Oui, Maître ! Je m’occupe d’eux immédiatement ! réponds-je d’une voix douce et rassurante.
- Je sais d’ores et déjà que le film en direct live va me plaire ! lâche-t-il d’un ton railleur.
J’étais loin de m’imaginer que j’allais devenir l’acteur principal du film à cet instant. Je flotte entre ciel et terre. Tout ce que je ressens n’est que du plaisir, comme si le temps s’était arrêté, pour ne laisser place qu’au bien-être. Je prends mon rôle très au sérieux et me dirige vers Greg...
Flok
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