Premier épisode | Épisode précédent
[V] « Oui…
[L] – Oui quoi ?
[V] – Bah, la réponse à ta question, c’est oui : oui, j’ai déjà été attiré par un mec… (des acclamations se font entendre de Kévin et Morgan)
[L] – Ah ouais ? … Et, c’était qui le premier ?
[Q] – Mec, ça se fait pas de demander ça ! (Quentin paraissait affolé)
[L] – Bah, si, c’est le jeu ! Hein, Morgan ? (Morgan restait interdit, m’observait)
[V] – Toi…
[L] – Quoi moi ?
[V] – Toi, t’étais le premier…
[L] – Ok, cool ! À ton tour de poser une question maintenant, c’est au tour de Quentin !
[M] – Prouve le !
[L&V] – Quoi ? (nous étions de concert, c’était déconcertant !)
[M] – Valou, tu dis que Léo est le premier mec, le premier qui t’as fait de l’effet, c’est ça ?
[V] – Oui, mais…
[M] – Eh bah, prouve-le… Embrasse-le…
[V] – …
[L] – Mec, t’es ouf ! …
[M] – Eh, c’est la règle : une vérité, et une action pour la prouver ! (il se tourna vers moi, et dit doucement en me fixant) Valou, embrasse-le… »
Je m’approchai de Léo, on se regarda, plongeant chacun dans les yeux bleus de l’autre, puis je m’approchai encore… encore… viser sa bouche… fermer les yeux, oublier les autres et viser sa bouche… je touche son nez… voilà la bouche… je l’embrasse… il m’embrasse… je sens ses mains venir dans mon dos… je fais de même… le rêve…
[K] « J’crois qu’c’est bon, les gars, on a vu là !
[B] – Valou, arrête, laisse le entier !
Ils riaient tous, on s’arrêta, tous les deux intrigués… excités…
[M] – À toi, Valou, pose une question ! (il semblait ravi de l’action…)
[V] – Quentin, est-ce que c’est vrai que ça ne veut rien dire quand un mec bande ?
[B] – C’est quoi cette question, gros ?
[Q] – En vrai, ça dépend, mec… Des fois, c’est insignifiant, genre, un réflexe, tu vois ? Hier, par exemple (il capta l’attention complète de tout le monde), quand j’ai eu une mi-molle, bah, c’était du réflexe… Un peu comme toi aujourd’hui à la plage… (Benoît me lance un regard interrogatif, il n’avait rien vu à la plage) Mais d’autres fois, c’est significatif, genre, quand t’es avec une meuf que t’aime… Une meuf ou un mec, d’ailleurs… »
Tout le monde se tait. Qu’a-t-il dit ? Une situation ou une image particulière peut provoquer une érection réflexe… mais ce n’est pas un réflexe quand on est avec une meuf ou un mec qu’on kiffe… Léo bandait quand on s’embrassait, je l’ai bien vu en me retirant, et tout le monde avait vu cette réaction chez moi… Léo m’aimait-il ? C’est impossible : il a une meuf. Aimais-je Léo ? …
[Q] « Kévin, est-ce que les blonds ont des poils blonds ?
[K] – Ça dépend… y en a qui les ont blonds partout… moi, y sont blonds que sur le corps visible…
[Q] – Le corps visible ?
[K] – Ouais : le visage, les bras, le torse, les jambes, en gros, c’est tout…
[Q] – Et le pubis, alors ?
[K] – Ils sont bruns…
[Q] – Ah ouais !? Fait voir ?
[K] – Là (Kévin s’était levé, il nous montrait une fine toison, plus châtain que brune, entre son T-Shirt qu’il relevait un peu et son pantalon qu’il baissait avec son boxer).
[Q] – C’est châtain plutôt, nan ?
[M] – On dirait.
[V] – Ouais…
[L] – Clairement oui !
[B] – ça se voit !
[K] – C’est bon les gars ? Vous avez tous bien maté ? J’peux remballer ? Ahah ! Benoît, t’es blond aussi, c’est quelle couleur chez-toi ?
[B] – Ah, chez moi, c’est blond partout, mec !
[K] – Vas-y, sort l’attirail alors, ahah !
[B] – Si tu veux ! Voilà la famille au complet ! (Et Benoît, comme Kévin avant lui, se lève, mais remonte complètement on maillot, et descend complètement pantalon et caleçon sur ses genoux)
[M] – Wouah, belle pièce, gros !
[B] – Merci !
[M] – Elle fait combien ? (nos regards se portèrent successivement sur Morgan, puis sur Benoît)
[B] – Là, je dirais 14 ou 15 cm, facile…
[M] – Vas-y, mesure !
[B] – Valou, t’as pas une règle qui traîne quelque part ?
[V] – Si, attend… Tiens !
[B] – Ah bah c’est pile-poil 15, ahah !
[M] – Yep, 15 cm, et tous les poils blonds ! (Benoît, satisfait de cette conclusion, se rhabilla, et, tendant la règle à Morgan)
[B] – Tiens, à toi de mesurer et de montrer ta toison !
[M] – Mort de rire ! Niveau toison, tu vas être déçu : j’ai toujours tout rasé pour la muscu, ça met les muscles en valeur ! (il baissa son pantalon de jogging, releva son maillot et commença à mesurer)
[L] – Genre, t’as pas de caleçon ?
[M] – Nan, ça sert à rien… je suis plus à l’aise comme ça… Ça fait 14 cm !
[B] – Joli, mais plus petit que moi, ahah !
[M] – Tiens Léo, à toi ! »
On apprit ainsi que Léo a 7 cm bien dégagés, Quentin, 12 cm bien poilus, Kévin, tout juste 10 cm, et moi 13 cm encadrés par une forêt vierge. Il faut dire que je n’ai aucun poil sur le torse, alors, les laisser dans cette région du corps me permet de faire un effet contraste. Après ce tour complet de prise de mesure, Kévin regarda Benoît dans les yeux et dit :
[K] « Gros, est-ce que t’aime les défis ?
[B] – Ouais, à l’aise !
[K] – Ok, fait un strip, tu resteras à oilpé jusqu’à ce qu’on parte, ahah ! »
Benoît tint parole : il se déshabilla de la tête aux pieds, laissant une vue imprenable sur la totalité de son corps imberbe, et sur son sexe proéminent, sans aucun complexe. C’est dans cette tenue qu’il entreprit de rapporter de nouvelles bouteilles, puis de ranger l’ensemble de la pièce avant qu’on aille se coucher. Ayant oublié qu’on dormait à trois dans un lit une place, il s’était mis au centre, toujours à poil. Je regardai Quentin, qui fit signe qu’on s’allongerai chacun d’un côté de ce corps magnifique. On ramena les draps sur nous, puis on enserra Benoît tous les deux.
De leur côté, Léo, Kévin et Morgan s’installèrent au grenier, dans le dortoir : ils avaient leur sac de couchage, et s’étaient tous mis en travers du grand lit central.
Walou
val.mec@gmx.fr
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