Premier épisode
La porte de la chambre refermée par maître Georges, qui s’éloigne dans un rire bruyant, je m’avance timidement vers le lit du chauffeur. Dans la pénombre de la pièce éclairée par des bougies posées sur les meubles je découvre les traits de mon amant de ce soir. Couché sur son lit, entièrement nu lui aussi, il offre le spectacle d’un homme vigoureux, très poilu sur le torse et le pubis. Un visage dur avec des yeux qui reflètent la lueur des bougies, un regard intense.
D’un coup d’œil rapide j’observe la chambre, plutôt dépouillée mais avec des accessoires posés sur la table de nuit. Un martinet, des menottes, un gode et des électrodes. Un inventaire rapide qui me laisse penser que je ne vais pas dormir paisiblement cette nuit. Déjà bien avancée d’ailleurs. L’horloge annonce déjà 3 heures. « Je m’appelle Hugo et je vais m’occuper de ton petit cul » me dit le chauffeur du maître avec une voix autoritaire. Sans me laisser répondre, il m’entraîne sur le lit et je tombe sur le ventre. Lui me glisse des menottes autour de mes poignets tirés dans le dos. Sans rien dire il me place une barre d’écartement entre les chevilles. D’un geste il se saisit d’un flacon et en tire une forme de gelée malodorante qu’il me glisse entre les fesses et dans l’anus par deux doigts enfoncés. C’est froid et visqueux. A ce moment je pense qu’il va me fourrer avec son phallus de belle taille. Mais non, il me glisse sans me pr
évenir une sonde anale reliée à un appareil posé à portée de vue, sur ma droite. Ses deux doigts tournent la mollette et je sens du courant me traverser l’anus pour me traverser le corps. Une décharge électrique violente mais supportable. Mon cul est soumis à une forme de transe qui fait rire Hugo.
J’imagine que mes petites fesses tremblantes sous l’effet de la sonde doivent l’exciter. Lui me prend la tête et me présente son gland, épais, baveux. « Suce petite lope, suce jusqu’à recevoir ma semence » me crie-t-il. Je tremble, mais cette fois pas seulement du fait de la sonde enfoncée dans mon œillet. J’ai peur de cet homme. J’obéis, je suce comme je le fais depuis mes débuts. Il gémit, apprécie et puis c’est comme un torrent qui semble se déverser dans ma bouche. Du foutre, encore et encore. Je manque de m’étouffer par ce liquide gluant et chaud. Par réflexe, j’avale tout et je sens ce foutre glisser au fond de ma bouche. Comme du miel liquide.
Lui se retire de ma bouche et, encore en érection, retire brusquement la sonde de mon anus. Remplacée par sa queue. Couché sur le ventre, lui sur moi, je peux à peine respirer du fait de son corps massif. Il m’encule, encore et encore. J’ai presque l’impression qu’il va me transpercer. Mais j’accepte de lui servir de poupée. Sa main droite me serre les bourses, j’ai mal mais je ne dis rien. Lui, comme possédé, me laboure le cul. Je sens les parois de mon anus ouvertes au maximum. Il se retire, me retourne sur le dos et relève mes jambes haut sur le ventre. Offert à sa vue, mon petit trou semble attendre de nouveaux assauts de son phallus, désormais luisant et rouge vif. Sacré engin que je n’ai jamais vu avant.
Je ne me suis pas rendu compte mais la nuit commence à laisser la place à l’aube naissante. Je n’ai pas dormi et mon corps a vécu l’une des nuits les plus actives de mon expérience de petite lope. Hugo aussi semble fatigué par ses multiples sodomies pratiquées sur moi. Il a le sourire satisfait. « Tu as été super mon jeune ami, je dois dire que ton endurance dépasse celle de tes prédécesseurs. Le maître sera content. Bon, tu vas le retrouver ce matin mais tu mérites d’abord un bon nettoyage, tu pues le sperme » me dit-il avant d’inviter à le suivre. J’admire ses fesses, souples mais musclées. Et quand il se retourne son sexe au repos n’est pas moins délicieux à mater. Lui me fait couler l’eau de la douche. Je me glisse sous le jet d’eau brûlant, avec une petite douleur quand il atteint mon anus, chauffé à vif par la nuit. Hugo a enfilé un gant et me savonne partout. J’apprécie, j’écarte les cuisses pour lui faciliter le travail. Un derni
er moment passé sous l’eau chaude me redonne un aspect présentable pour rencontrer maître Georges. Hugo me passe le collier de slave autour du cou, et me tire par la laisse accrochée. Je me sens humilié mais cela fait partie du plan, obéir. Dans le couloir, des crochets sont disposés au mur, comme ceux que l’on avait dans les écoles pour accrocher nos manteaux. Ici ce sont des vêtements masculins, des slips qui sont accrochés. Ceux de visiteurs qui ont fini comme moi, à poil. Mais où sont-ils ? Je l’ignore. Et je ne compte pas risquer de le demander au maître.
J’ai faim, j’ai soif. Un besoin qui sera comblé avec le passage par la cuisine. Un plateau m’attend, avec des croissants, du café fumant. Hugo me laisse manger sans rien dire, juste un sourire aux lèvres. Il sait ce qui m’attend. Des pas se font entendre dans le couloir et maître Georges entre dans la petite cuisine. « Comment a-t-il été cette nuit ? Va-t-il convenir ? » demande-t-il à son chauffeur. « Parfait maître. Soumis à 100%, obéissant et son cul est d’une douceur délicate. »
Colinot
Autres histoires de l'auteur :