Premier épisode
Chapitre-2 | Coup de chaud
La chaleur estivale m'empêchait de trouver sommeil.
Je bougeais sans cesse dans mon lit, essayant tant bien que mal de trouver la bonne position qui me permettrait de rejoindre les bras de Morphée.
Résigné, je me leva pour rejoindre la cuisine me prendre un verre d'eau fraîche.
Je ne pris pas la peine d’allumer les lumières. La pleine lune suffisait à éclairer les environs et me permettait de distinguer assez les obstacles. De plus, ayant toujours vécu ici, je connaissais par cœur mon environnement.
Prostré devant le plan de travail. J’attrapai un verre et une carafe d'eau lorsque j'entendis ce qui doit être la porte de la chambre de mon père s'ouvrir. S'ensuit alors quelques bruit de pas lourds.
Je l'entends ouvrir une porte puis après quelques instants, le bruit d'un jet puissant s'abattre.
Plus de doute possible, il est en train de pisser et au son que cela fait, il doit avoir la vessie sacrément pleine. Cela me paraissait interminable et le débit ne semblait pas vouloir se tarir.
A ma grande surprise, ce son me procura de l'excitation et je me mis à imaginer son gros zob sorti de sa prison de tissu, crachant un jet de pisse vigoureux et doré. Pour finir, il le secouerait énergiquement afin d’en faire tomber les dernières gouttes.
Ces pensées faisaient monter mon excitation et je sentais clairement ma bite prendre du volume et mon anus qui commençait à palpiter.
Je me maudis intérieurement pour ces pensées obscènes. Je ne me reconnais plus. Jamais je n'avais éprouvé ce genre de sentiments glauques pour mon père adoptif.
Je mets ça volontiers sur le compte des hormones et de la puberté. Après tout, j'ai 19 ans et toujours puceau. Et le fait de côtoyer à la faculté et à la salle de sport tout pleins d'autres mecs bourrés de testostérone, les uns plus sexy que les autres, mettaient à rude épreuve mon innocence.
Perdu dans mes pensées, c'est au son de sa voix qui m’extirpa de mes pensées dans un petit sursaut de surprise. D'ailleurs je ne remarqua que j'avais fermé les yeux qu'au moment où je les rouvris.
-Bouge.
Le ton n'était pas fort mais sec, chaud et autoritaire comme à son habitude. Ce qui fait à nouveau palpiter mon petit trou vierge.
Qu'est ce qui m'arrive ? Il faut vraiment que je me ressaisisse. J'en suis presque à fantasmer sur mon père adoptif qui a toujours été quelques peu violent et rude avec moi.
Pour ne pas risquer de l'offenser davantage, je me décala rapidement mais en veillant à rester collé au plan de travail. Mon excitation n'étant pas encore retombée complètement.
J’ose un regard en sa direction, pour le voir vêtu simplement d’un boxer gris.
Il accéda au frigo et en ressorti une bière fraîche qu’il décapsula de ses grandes mains calleuses avec une facilité déconcertante puis se mit à la boire goulûment.
La cuisine était à présent éclairée seulement par la lumière du frigo qu'il a laissé ouvert tout en s'abreuvant de sa boisson fraîche.
Je ne peux m'empêcher de le contempler. Sa tête relevée et ses yeux fermés.
Je suis du regard le trajet invisible que fait sa boisson.
Sa pomme d'Adam montait et descendait rapidement au fur et à mesure que le liquide se vidait de son contenant.
Sa grande main contrastait avec la taille de la bouteille et son gros biceps bandé me donne l'impression qu'il pourrait aisément réduire en miette la bouteille de verre.
Quelques filets de bières s'échappèrent et perlèrent dans sa grosse barbe.
A mesure que je le contemple, ma respiration se fait plus difficile et saccadée. Mon cœur bat à tout rompre et j’ai l’impression de perdre pied. Ce qui ne m'empêche pas de continuer, bien au contraire.
J’examine à présent son torse nu et musclé. Je perds mon regard dans les poils noirs et drus qui y sont parsemés.
Je m'imagine promener mes mains curieuses à travers son torse poilu tout en léchant son aisselle qui est tout aussi touffu. Je glisserais ensuite mes doigts plus bas jusqu'à sa toison pubienne qui devait être également bien fourni.
Mon regard descend toujours plus bas jusqu'inévitablement sur sa bosse.
Je dégluti difficilement. Son boxer gris épouse parfaitement les formes de son chibre circoncis. Je ne peux m'empêcher de remarquer à quel point il est proéminent même au repos. Et en me concentrant, je pouvais aisément distinguer le tracé de son gland.
Pour couronner le tout, je remarque que la couleur du tissu est plus foncé au niveau de son gland dû à son passage plus tôt aux toilettes. Des gouttes toutes fraîches de pisse.
Il n’en faut pas plus pour que mon imagination reparte de plus belle
Je rêverais de me foutre à genoux pour fourrer mon visage dans son entrejambe volumineux, tout en lapant de ma langue gourmande, son gland à travers le tissu imprégné de sa pisse. En veillant bien sûr à humer toutes les délicieuses effluves qui s'en dégageraient.
Cet homme des cavernes des temps modernes pue la virilité et le sexe. Tout chez lui respire l’homme, contrairement à moi qui suis plutôt frêle et chétif. C'est à cet instant, à travers ma contemplation que j'ai compris qui j'étais réellement et où était ma place.
Je me suis toujours su gay mais à présent, je sais que je ne suis rien d'autre qu'une salope soumise qui ne pourra être comblée qu'entre les mains d'un homme alpha.
- T'as fini ?
Sa voix rauque me tire de ma rêverie. Je lève mon regard pour croiser le sien, sévère. Tout de suite, je sens le rouge me monter au visage et je me mords l'intérieur des joues, d'embarras.
- Oui.. J'avais soif. Bredouillais-je
Levant mon verre d'eau vide comme seul argument. Je préfère jouer la carte de l'imbécile en considérant qu'il parle seulement de ma soif d'eau et non de moi, en train de baver comme la dernière des salopes, devant son entrejambe.
- Je vais me recoucher
Je prends mes jambes à mon cou pour me réfugier dans ma chambre et plonge dans mon lit, tête la première pour cacher ma honte.
Il est juste impossible qu'il n'est pas remarqué que je fixais avidement son gros paquet.
A cette pensée, je me senti encore plus gêné. Je me maudis intérieurement et aussi cette satanée météo.
Oui, tout est de la faute de cette chaleur.
S’il ne faisait pas si chaud, je ne me serais pas levé pour prendre un verre d’eau et rien de tout ça se serait produit. Et c’est aussi à cause de cette chaleur que je me retrouve excité comme jamais. Cette chaleur mais aussi de la pleine lune.
En bref, ce n’est pas moi qui suis une salope née.
Comment je peux fantasmer sur mon père ? Ok, il est terriblement virile et sexy mais ce genre de pensées ne m'étais jamais traversé l'esprit auparavant.
Depuis 1 semaine, mes hormones d'adolescent sont en ébullition et je ne pense qu'à ça. Le sexe.
Je songe à me branler mais au final, le fait de m'être fait gaulé a eu raison de mon excitation. Je décide donc de dormir en priant naïvement ne pas avoir de retombée face "à cet incident".
Kgnightwritter
freddyaime75@gmail.com
