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Premier épisode | Épisode précédent

Ma famille recomposée de beurs en moi

Chapitre-3 | Tension

C'est enfin le week-end. D'habitude, je serais toujours en train de faire la grasse mât' mais au lieu de cela, tel un lion en cage, je me retrouve à tourner en rond dans ma chambre, n'osant pas sortir dans le salon.

Je repense à l'épisode d'hier soir. A mon père d'emprunt et à son boxer gris qui moulait parfaitement son chibrax. A cette simple pensée, je sens mon sexe titiller. J'arrête de faire les cent pas, mon dos se repose contre la porte de ma chambre. Je ferme les yeux pour mieux apprécier cette pensée.

Comment un tel homme puisse exister ? Un homme si viril... dominateur... sexuel... Et comment n'avais-je jamais été excité à ce point par lui alors qu'on a toujours vécu sous le même toit ?

Quoique je me suis toujours senti, et aujourd'hui encore, mal à l'aise en sa présence. J'ai ce sentiment d'inconfort et d'infériorité lorsqu'il est près de moi et d'instinct je baisse toujours les yeux de peur de croiser les siens.
Je mettais ça sur le compte du fait qu'il soit rustre avec moi. Il n'a jamais hésité à lever la main sur moi à la moindre occasion; à me malmener et m'humilier. Trouvant un plaisir non feint à cela. Maintenant que j'y repense, peut être que n'y avait pas que de la peur que je ressentais.

Je me rappelle qu'un jour, parce que j'avais oublié de laver une cuillère dans l'évier, sous la pile de vaisselle que j'ai eu à faire, il avait fait rougir ma joue par une bonne baffe tout en pestiférant un : "Espèce de fiotte bon à rien. Même pas fichu de faire une tâche aussi minable que toi". Il a fini en me gratifiant d'un bon mollard au visage qui avait fini sa course à la commissure de mes lèvres.

Mon trou tremble d'excitation et ma petite queue de 14 cm fini de durcir à la simple remémoration de cet épisode passé humiliant de ma vie.

Je ne suis qu'un malade mental. Un sale pervers qui trouve plaisir à être maltraité par son père adoptif.

Si Toufik n'était pas intervenu et avait réussi à le calmer ce jour, il n'en serait certainement pas resté à là. Mon frère avait alors nettoyé le mollard qui coulait sur mon visage. Moi qui étais trop paralysé par la peur mais aussi la honte. Il m'a ensuite amené dans mon lit et m'a enveloppé de ses bras réconfortants sous la couette. J'ai pu alors éclater silencieusement en sanglots.

S'il sait que maintenant, je suis excité par le simple souvenir de ce moment humiliant où la main et le mollard de mon père arabe avaient rencontré mon visage. Il serait certainement très déçu de moi et aurait raison de penser que je ne suis rien d'autre qu'une salope impure. Une larvette qui aime se faire soumettre et humilier.

Peut être bien que je ne suis que victime du syndrome de Stockholm ? Ce qui expliquerait pourquoi je suis si excité par un homme aussi abusif envers moi. Oui... ça ne peut être que ça.
Et non parce qu'il est drôlement bien conservé pour quelqu'un de son âge. Avec sa grande taille et son visage de boxeur à la mâchoire carré. Bien qu'il ait arrêté la salle de sport, ses biceps sont toujours aussi gros grâce à son travail au chantier. Sans parler de ses abdos qui sont certes moins bien tracés qu'avant avec une légère bedaine mais cela le rend encore plus sexy.
Sa grosse barbe typique des hommes du Moyen Orient et tout ses poils drus qui parcourent son corps.... Huuuum.... Je m'imagine en train de promener mon visage dessus, m'enivrant des sensations que me procurerait ce contact.

Je repense à nouveau à hier soir, son engin massif emprisonné dans son boxer imprégné de pisse et sûrement de transpiration au vue de la chaleur ces derniers temps. J'aurai tant aimé humer avidement la bonne odeur qui s'y serait dégagée.
Je revois toutes les fois où il me parlait mal et m'humiliait. Sa voix si rauque, si chaude et avec un léger accent rebeu.

J'ai de plus en plus chaud. Fatalement, je commence à me caresser de la main gauche, mes abdos qui ont commencé à se dessiner depuis que je me suis inscrit récemment à la salle de sport.
Ce contact si doux me procure une sensation de bien être. Ma main remonte jusqu'à mes tétons qui pointent de désir. Je me pince délicatement celui de droite.
Avec la main restante, je fais le chemin inverse et trouve sa destination au niveau de ma tige rendu douloureuse tellement que je suis excité. Le frottement du tissu de mon boxer sur mes parties intimes me fait un bien fou.

Je décide de glisser ma main sous le boxer pour attraper mon érection. J'imprime des vas et viens en pensant fortement à Mohammed, ce père adoptif si sévère avec moi, qui me traite vraiment comme un moins que rien.
Plus je pense à toutes les fois où il a levé la main sur moi et plus mon excitation grimpe d'un cran. Huuumm... Je repense encore une fois au jour où il m'a mollardé le visage.
Si l'occasion se représenterait, je laperai cette fois-ci sans hésiter, de ma langue gourmande ce précieux nectar afin d'en saisir toutes les saveurs.
"Oh oui Mohamed empoigne moi le visage avec ta grande main pour me forcer à ouvrir la bouche et me cracher dedans". Mon excitation ne cesse de monter toujours plus haut. "Oui... Force moi à avaler tes fluides. Comme ça oui... Sois dur avec moi...."
J'active de plus en plus vite ma main sur ma tige gonflée par l'excitation. J'ai tellement chaud. Je n'arrive même plus à réprimer mes faibles gémissements. Je me mords la lèvre inférieure.
De mon autre main je continu à me triturer mon téton rendu tellement sensible. Ma respiration se fait de plus en plus difficile et pourtant, je n'arrive pas à m'arrêter. Il faut que je m'arrête sinon je vais... je vais.... Non je n'ai pas envi de m'arrêter. C'est tellement bon... Je... Aaah Mohammed...
Mon excitation atteint son paroxysme et j'explose dans mon sous vêtement, terrassé par le plaisir. J'essaye de reprendre peu à peu mes esprits mais mais mon corps en tremble encore d'excitation.
Jamais je n'avais autant joui !

Maintenant que j'ai calmé mes ardeurs. S'installe à présent un sentiment de honte et de culpabilité. Je me suis vraiment branlé en pensant à mon père. Je me sens tellement sale d'avoir ce genre de pensées obscènes.
Ce n'est pas mon moi normal. Je sais que c'est seulement dues à mes hormones d'ado en rut.

Ce n'est qu'une phase. Ça va passer et très vite ce genre de fantasmes disparaîtra avec.

A cette dernière réflexion, je soupire et cogne légèrement, de dépit, ma tête arrière contre la porte.
J'enlève à présent mon boxer et essuie mes mains avec les parties propre du tissus pour enlever les dernières traces de mon plaisir coupable.
J'enfile maintenant un boxer propre ainsi qu'un short d'intérieur. Je cache mon sous vêtement souillé dans ma poche que je mettrai dans le panier à linge sale quand l'occasion se présentera.
Maintenant vêtu d'un tee shirt blanc et d'un short noir, je prend mon courage à deux mains et sors dans le salon.

Je m'installe à la table à manger avec un bol de céréales et commence à l'entamer lorsque j'entends la porte de la chambre de mes frères adoptifs s'ouvrir.

- Déjà debout mon petit prince ?

Toufik s'avance derrière moi, m'enveloppe de son corps robuste et plonge sa tête dans ma nuque.
Tout de suite son parfum d'homme submerge mes narines et un sentiment de bien être m'envahis.
Qu'est ce que j'aime être dans ses bras. C'est si réconfortant et chaleureux. Je ferme les yeux pour mieux apprécier le contacte.

- Mal dormi ? Me questionne-t-il, non habitué à me voir lever de sitôt pour un week-end.

- Non pas trop.

Je repense alors à hier soir. Le regard sévère de Mohammed lorsqu'il a capté que je fixais son matos. Cela m'angoissa à nouveau. J'essaye de chasser ses pensées en me concentrant sur le contacte de mon grand frère adoptif qui n'a pas l'air de vouloir se dégager. Ses gros bras m'étreignant toujours, reposant un peu de son poids sur mon dos.
Même si je ne pouvais pas le voir, je sais qu'il avait fermé les yeux pour apprécier davantage, tout comme moi, de notre proximité.
Je peux sentir sa barbe et aussi ses lèvres sur ma nuque.
Très vite l'impensable arriva, je me mettais à nouveau à bander....

D'abord mon père et maintenant mon frère ? Bravo Éric, t'es officiellement un obsédé sexuel.
Embarrassé par cette réaction naturelle, j'essaye de me dégager de l'étreinte en relevant mes épaules. Mais Toufik accentua son emprise.

- Non. Dit-il, sa voix étouffée dans mon cou.

Je ne peux m'empêcher de rire un peu face à son caprice enfantin.

- Arrêtes, ta barbe me chatouille. Mentis-je dans un sourire.

Toufik se décide alors de lâcher prise, non sans un dernier râle de protestation et se dirige vers son sac de sport laissé près de l'entrée.

- Tu veux que je me rase ? Me demande-t-il sérieux. Tout en inspectant sa barbe devant la glace du placard situé à l'entrée de l'appartement.

Je le regarde attendri. L'idée qu'il ferait tout pour moi me réchauffe le coeur.

- Certainement pas. T'es parfait.

Je le vois baisser la tête en affichant un grand sourire, ravi du compliment.
Je le détaille un peu plus et constate qu'il a mis son tee-shirt de compression noir qui moule parfaitement ses muscles saillants et un short noir de sport, laissant apparaître des jambes bien musclés et poilus. Je ne peux m'empêcher de me faire la remarque qu'il est quand même sacrément beau gosse.
Je ne compte même plus le nombre de fois où une fille est passé devant lui en faisant exprès de rouler du cul ou en se dandinant comme la dernière des salopes. Certaines sont même assez courageuse pour lui faire du rentre dedans sans détour.
Cependant il les a toujours rejetés. Enfin de ce que je sache. Ce qui ne me surprend pas. Aucune de ces pouffisasses ne lui arrivent à la cheville.

Il porte à ses narines des chaussettes blanches pour vérifier qu'elles ne sentaient pas trop le fauve et à en juger par la petite grimace qu'il tire ... Pas sûr que cela soit encore tout frais mais je le vois décider tout de même de les enfiler à ses grands pieds. Il chausse du 46 alors que moi tout juste du 40.
Je remonte mon regard pour atterrir sur sa bosse à travers son short qui laisse peu de doute quant à la taille que devait faire la bête.
Je rougis bêtement à ses pensées et me secoue la tête pour les chasser. Quelle pute je suis. A fantasmer sur mon frère maintenant. Il me manque une case.
Après s'être chaussé de sa paire de baskette blanche et d'un dernier coup d'oeil devant le miroir. Mon frère inconscient de tout ce qui se tramait dans ma tête de pervers dégénéré, s'approcha de moi et me fit un bisou au crâne en me décoiffant de sa grande main.

- A ce soir, petit prince.

Il repart sans demander son reste tandis que je restais là assis devant le bol de céréales dont j'ai à peine touché. D'une part parce que j'angoisse toujours à l'idée de devoir affronter mon père mais aussi parce que j'étais plus occupé à vouloir me taper mon frère plutôt que mon petit déj'.
Et ça recommence.... Je me mis une gifle mentale et c'est là que je constate que mon père est entré dans le salon.
Je n'ose pas relever les yeux de mon bol de céréales et c'est à peine si je me souviens de respirer.
Sans un mot, il se pose sur le canapé et allume la télé.
J'arrive tout de même à l'épier du coin de l’œil et remarque qu'il avait changé de sous vêtement. Ce qui me paraissait assez étrange. Oui car en effet, en bon homme de caverne, il ne s'embêtait pas à changer quotidiennement de sous vêtements et gardait le même sur plusieurs jours la plupart du temps.
Après tout ce temps à vivre ensemble, ça fait partie de ces choses que j'ai remarqué, d'autant plus que c'est moi qui m'occupais des tâches ménagères du foyer. Étant quand même un étranger, il fallait bien mériter ma place au sein de ce foyer.

Je me lève pour balancer le reste de mon petit déj' dans l'évier. Pendant que je fais la vaisselle, les yeux vissés sur mes mains en train d’astiquer mon bol de céréale comme si ma vie en dépendait, je pouvais clairement sentir son regard me brûler. Je n’ose bien sûr pas interrompre ce que je fais et accélère même la cadence. Une fois terminé, je prend presque mes jambes à mon pour me réfugier dans la salle de bain.

Mon cœur bat à 100 à l'heure. J'angoisse mais je ne sais même pas de quoi... Je me passe de l'eau sur mon visage pour retrouver un semblant de calme intérieur.
Je reste devant la glace à me regarder un instant en me demandant comment j'ai fait pour en arriver là.
A vrai dire, je ne sais même plus si j'angoisse à l'idée de me faire corriger par mon père ou alors de trouver du plaisir à cela. Je lâche un soupir d'exaspération et détourne mon regard de la glace pour tomber dans le panier à linge sale.
Une idée bien dangereuse émergea dans mon esprit. J'hésite… je sais que si je franchi cette ligne supplémentaire, plus aucun retour en arrière ne sera possible. Je m’enfoncerai alors davantage dans la dépravation.
Je réfléchi, ou plutôt je fais mine. Car honnêtement, au fond de moi, ma décision était déjà prise. La tentation est bien trop grande et je suis bien trop faible pour y résister.
Tel un automate, c'est avec le cœur battant que ma main tremblante s’approche inexorablement du panier à linge sale.
Même si j’ai fait une machine hier. J’ai bien remarqué tout à l’heure, qu’il avait changé de sous vêtement.
Quand je repense à son boxer d’hier soir, ce tissu qui a eu la chance d’envelopper les grosses couilles et son gros membre pendant toute une journée. Un sentiment de jalousie s’empare de moi. Oui, j’en suis à présent réduis à envier un objet… Et qu’est ce que j’aimerai qu’il m’utilise comme un objet… Son objet.

Je désire tellement foutre mon nez et respirer toutes les odeurs qui s’y trouvent. Je garderai et chérirai son boxer sale comme le plus précieux des trésors.

Le ferme les yeux lorsque ma main rentre en contact avec le couvercle du panier à linge sale et m’immobilise.
Un flots de pensées me traversent l’esprit et par dessus tout, j’appréhende. Je ne sais pas de quoi ou plutôt, de trop de choses. Mais je ne laisse pas ce tourbillon de pensées me tourmenter plus longtemps.
Je prends une inspiration et ouvre d’un coup sec le panier à linge sale.

Je me fige à nouveau mais cette fois de surprise. Le contenant est vide…

- Qu'est ce que tu cherches ?

Je reconnu la voix de mon daron derrière moi. Visiblement, dans l'empressement j'avais oublié de verrouiller la porte de la salle de bain.

Et merde...

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