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Chapitre-3
Huit heures venaient de sonner quand un rai de lumière traversant un interstice du volet vint frapper le bord du lit. Dommage que personne ne partage la chambre d’Eliott car le spectacle valait le coup d'œil ! La couette repoussée, il était étalé sur le ventre et respirait paisiblement. Poursuivant son chemin, le rayon de soleil progressait. Il éclaira d’abord le pied droit aux beaux orteils d’Eliott puis remonta le long de son mollet et de sa cuisse musclée. Finalement, il vint éclairer le globe charnu de sa fesse en faisant briller la douce toison dorée qui la recouvrait. Ce n’est que lorsque le rayon frappa son visage qu’Eliott émergea en ouvrant un œil. Il se leva et d’un pas félin, rejoignit sa salle de bain.
Ce qu’il avait vécu la veille ressemblait tellement à un rêve qu’il prit le temps de s’observer dans le miroir au-dessus du lavabo pour vérifier que tout était vrai. Mais ce n’était pas un rêve, il était toujours aussi sexy dans ce sous-vêtement noir flattant sa nouvelle anatomie. Après s’être fait des oeufs brouillés et un café serré, il prit le temps de passer un coup de vapeur sur les vêtements qu’on lui avait donnés pour les rafraîchir car c’était les seuls en sa possession. Comme il le craignait, aucune de ses affaires d’avant le sérum ne lui allait (même si son t-shirt préféré, qui ressemblait maintenant à un crop-top, aurait pu faire tourner quelques têtes). Comme Ollie avait, du moins à ses yeux, un style qu’il appréciait, il se dit qu’ils pourraient aller lui racheter une garde robe ensemble.
Il traîna un peu sous la douche et après s’être séché, ouvrit le sachet plastique contenant le 2e jockstrap qu’on lui avait donné. Pour celui qui avait eu le fantasme de l’athlète de football américain dans les vestiaires, l’image était parfaite ! Eliott commençait à prendre goût à ce type de sous-vêtements et se demandait quel était le genre de ceux qu’Ollie portait. Avec un sourire, il se dit qu’il le saurait bientôt !
Eliott renfila ses vêtements rafraîchis et vérifia une dernière fois l’adresse du cabinet du Dr Thomas sur son téléphone avant de quitter son appartement. Il avait hâte de le revoir mais ne savait pas encore s’il devait lui parler de ce qui c’était passé dans le métro.
Ces grandes jambes et leurs foulées plus longues permirent à Eliott de rejoindre le cabinet en moins de 30mn. Alors qu’il n’avait jamais vraiment apprécié la marche jusqu’ici, il avait aimé ce petit exercice. Seule la peur d’arriver tout transpirant, l’avait empêché de se mettre à courir.
Le cabinet se trouvait au premier étage d’un petit immeuble bourgeois. Il sonna et c’est le Docteur Thomas lui-même qui vint lui ouvrir. « Toujours aussi beau ! » pensa Eliott en serrant la main du médecin. Certes avec son 1,85 m, le docteur n’était pas petit mais comme il le dépassait tout de même de 11 cm, celui-ci devait lever les yeux pour s’adresser à lui !
Contrairement à leurs précédentes entrevues, il ne portait pas de blouse mais un fin pull en laine bleu marine qui mettait en valeur ses pectoraux rebondis et ses bras puissants. Son pantalon en toile beige moulait son joli derrière comme Eliott pu s’en rendre compte quand il le pria de le suivre dans son bureau en le précédant. Il le fit asseoir dans un fauteuil face au bureau et rejoignit sa place de l’autre côté.
-« Surtout ne vous alarmez pas mais j’aimerais vous parlez d’un incident qui a eu lieu durant votre traitement » débuta-t-il d’un air grave. Devançant la réaction d’Elliott, il poursuivit en sortant d’un tiroir de son bureau un grand flacon en verre au 3/4 vide : « Il s’agit du flacon de sérum que j’avais préparé moi-même pour votre traitement. Normalement, il aurait dû rester un peu plus de la moitié du contenu en fin de traitement alors que, comme vous le voyez, il en reste beaucoup moins. Ne comprenant pas pourquoi, j’ai convoqué hier soir l’infirmière en charge de votre traitement et elle m’a avoué qu’il y avait eu un regrettable incident. Durant les premiers jours de votre sommeil, la dose administrée à été largement supérieure à ce qu’elle aurait dû être. »
Eliott eut d'un coup peur pour sa vie en se disant que son histoire était peut-être trop belle !
Déjà, le médecin reprenait :
-« Rassurez-vous, il n’y a aucun risque pour votre santé mais cela explique certainement les effets puissants du traitement sur votre pénis dont nous parlerons tout à l’heure. Néanmoins, j’aurais un point à vérifier avec vous et, même si c’est personnel, je vous demande de me répondre en toute franchise. Comment était votre vie sexuelle avant le traitement ?’
-« Comme je vous l’avais dit : inexistante » répondit Eliott
Le médecin sourit et continua :
-« Non, ce n’est pas ce que je voulais dire. Étiez-vous plutôt hétéro, bi ou homo ? »
-« Je dirais plutôt hétéro même si je n’étais jamais passé à l’acte. »
-« Et maintenant, à l’issue du traitement, que diriez-vous ? »
En songeant à ce qu’il lui était arrivé la veille, Eliott répondit :
-« Bah, en fait, plutôt homo depuis mon réveil. »
Le docteur sembla s’affaisser sur son bureau en prenant sa tête dans ses deux mains.
-« Mon dieu, j’ai gâcher votre vie ! » finit-il par dire.
Devant l’incompréhension d’Eliott, il reprit :
-« Comme vous le savez, vous êtes la seconde personne à avoir reçu le sérum. La première, c’était moi il y a 8 mois. Tout comme vous, les résultats physiques ont été parfaits mais j’ai rapidement constaté que ma libido avait changé et que ce n’était plus le beau sexe qui m’attirait mais plutôt les corps masculin. Je me suis replongé dans mon protocole et me suis rendu compte que cela était certainement dû à un surdosage du sérum dans les premières étapes du traitement.
Pour moi, il était trop tard car les effets du sérum étaient permanents mais j’ai remanié la posologie pour les futurs patients afin que cela n’arrive plus. Malheureusement, l’incident du dosage dans votre traitement est arrivé au plus mauvais moment et votre nouvel état est uniquement de mon fait. Je ne pourrais jamais me le pardonner et j’ai d’ores et déjà annulé toute nouvelle procédure… »
-« Docteur, si je vous disais que mon « nouvel état » me convient très bien, cela vous rassurerait-il ? » répondit aussitôt Eliott en voyant le médecin désemparé. « Pour tout vous dire, j’ai comme un doute sur le fait qu’un traitement, même si efficace qu’il soit, puisse changer les fondements d’une personne. D’après mon expérience toute récente, je pense plutôt que votre traitement est un révélateur de ce qu’il y avait au fond de moi et que j’avais refoulé sans même m’en rendre compte jusqu’ici. Je ne peux me mettre à votre place mais y avez-vous réfléchi de votre côté ? »
Le médecin semblait ébahi, il n’avait abordé les changements de sa libido que sous un aspect clinique. D’ailleurs, sa première réaction avait été de prendre des médicaments inhibiteurs pour éteindre toutes les nouvelles pulsions sexuelles qu’il pouvait ressentir.
-« Non, pour être honnête, je n’ai vu les changements que comme quelque chose qui m’était imposé mais pas comme quelque chose qui était déjà en moi. »
Dans l’espoir de remonter le moral du médecin, Eliott tenta une blague :
-« Parfait, cela vous fera 35 € ! »
Ils éclatèrent de rire tous les deux !
-« Vous savez, docteur, vous avez changé ma vie et je ne peux que vous remercier. Jamais je ne pourrais vous blâmer pour quoi que ce soit. Soyez plutôt assuré de ma reconnaissance car j’ai vraiment l’impression de renaître. »
Ragaillardi par les paroles d’Eliott, le docteur embraya :
-« Merci, je n’ai pas l’impression d’avoir travaillé en vain. » Il rassembla ses esprits et continua « Voulez-vous que nous passions à votre examen ? ».
Eliott hocha la tête, s’avouant en lui-même qu’il n’y pensait même plus après tout ce qui venait de se passer.
-« Mettez-vous en sous-vêtement s’il vous plaît. » dit le médecin en contournant le bureau tout en enfilant des gants en latex.
Eliott commençait à se déshabiller quand il prit conscience que son sous-vêtement était tout sauf classique mais il était trop tard pour faire machine arrière. Il nota avec intérêt l’oeil du médecin qui s’était mis à briller en le découvrant dans le jockstrap blanc.
-« Vous pouvez l’enlevez aussi et vous allonger sur la table d’examen.» dit le médecin en résistant avec beaucoup de mal à l’envie de récupérer le sous-vêtement pour plonger son nez dedans.
Maintenant nu et allongé, Eliott ne savait que faire de ses mains. Dans sa tête, il sentait venir l’emballement de ses hormones mais faisait de son mieux pour les garder sous contrôle.
Le docteur s’approcha de lui et lui dit : « Est-ce qu’il serait possible que vous soyez en érection ? »
Toujours étonné de sa nouvelle franchise, Eliott lui répondit :
-« Ça s’est facile, je n’ai qu’à vous regarder ! »
Le médecin rougit et Eliott lâcha les rênes de ses phéromones. Le sexe d’Eliott posé sur sa cuisse commença très vite à prendre de l’ampleur en se redressant. Les yeux rivés dessus, le docteur déglutit et s’approcha de lui. Comme dans le fantasme qu’avait eu Eliott la veille, il le vit prendre sa bite en main et la mesurer avec un petit mètre ruban. Elle n’était pas loin des 25 cm mais c’était surtout la circonférence qui était impressionnante. Très vite, submergé par les phéromones, le médecin lâcha le mètre et retira ses gants pour pouvoir caresser cette belle pièce avec ses deux mains. Eliott le vint inspirer plusieurs fois profondément comme s’il voulait s’imprégner de l’odeur qu’il exhalait.
Eliott avec replié ses deux bras derrière la tête en dévoilant les touffes de poils dorés qu’ils hébergeaient. Comme avec l’infirmier, le docteur Thomas y plongea le visage en les léchant. Cela chatouillait agréablement Eliott qui se laissait emporter par ses hormones.
Le docteur laissa de côté les aisselles pour revenir à ce qu’il l’avait attiré au début. Il flatta quelques instants la bite tendue avant de s’attaquer aux belles couilles qu’il fit rouler dans sa main pour le plus grand plaisir de son patient. L’apparition d’une goutte de precum sur la bite tendue acheva le médecin qui approcha la langue pour la laper. Levant les yeux vers Eliott comme pour demander une approbation, il engloutit bien vite l’objet de son désir.
Gémissant de plaisir sous l’assaut de la langue, Eliott tendit le bras pour toucher les pectoraux du médecin.
-« Déshabille-toi, je veux voir ton corps ! » dit-il.
A regret, le médecin lâcha son sucre d’orge et entreprit de se désaper. Les chaussures et les chaussettes volèrent et le pantalon fut rapidement retirés tandis qu’Eliott faisait de son mieux pour lui ôter son pull et sa chemise dont les boutons résistaient. Le dernier obstacle, un joli boxer gris, fut vite ejecté et Eliott put enfin admirer le docteur dans toute sa splendeur. Solidement planté sur des jambes musclées recouvertes de poils noirs, le docteur présentait un physique parfait très attirant. Comme pour ses jambes, une toison brune recouvrait les pecs en mettant en avant deux jolis mamelons qui appelaient à être titillés. Les poils se prolongeaient en une fine bande centrale qui glissait le long d’un ventre musclé aux abdominaux marqués pour s’élargir au niveau du pubis. Eliott fut étonné de voir un sexe, certes de belle taille, mais flacide en dessous de cet écrin frisé.
Devant son regard étonné, le docteur prit la parole :
-« Je prends des médicaments pour supprimer mes pulsions et je ne peux pas bander. »
-« Ça, ça peut peut-être s’arranger ! » lui répondit Eliott en se représentant dans sa tête ce bel engin prendre de l’ampleur et se dresser.
Au bout d’une bonne minute de concentration intense, il était sur le point d’abandonner quand, au grand étonnement du médecin, le sexe débuta son ascension.
-« Mais, comment c’est possible ? » s’étonna celui-ci alors que son érection atteignait sa plénitude.
-« Ça, c’est mon petit secret ! » lui confia Eliott en mettant un doigt sur sa bouche puis en prenant en main l’objet de sa convoitise.
C’était la première fois qu’Eliott touchait la bite d’un autre et il en apprécia la raideur mais aussi la douceur et la chaleur. Le membre palpitait dans sa main. Se rappelant le plaisir de sentir une langue glisser sur le gland, il pencha la tête et y déposa un baiser. L’autre y réagit par un grand frisson, toujours sous l’emprise des phéromones d’Eliott.
Celui-ci ouvrit la bouche pour engloutir ce bel objet. Que dire de ce qu'il ressentit si ce n’est la fierté de donner du plaisir tout en en prenant aussi. Tout le réjouissait, la vue sur l’anatomie du beau docteur, son odeur, cette chaleur dans sa bouche et, très vite, le goût de la mouille. Il avait envie de prendre ce sexe en entier dans sa bouche mais les proportions de l’engin, bien que plus modestes que celles du sien, ne l’aidait pas.
Pourtant, il finit par réussir à tout avaler en une magnifique gorge profonde. L’autre émit un gémissement de plaisir et plaça ses deux mains derrière la tête d’Eliott en roulant des yeux. Le nez dans les poils pubiens, Eliott se nourrissait de ses mâles effluves. Malheureusement, il lui fallut refaire provision d’air et il dut relâcher la bite pour reprendre une suce moins profonde.
Le médecin était aux anges et souriait béatement.
-« Arrête s’il te plait sinon je vais jouir dans 5 secondes ! » finit-il par dire en faisant signe à Eliott de se relever. “Viens, on va se trouver un endroit plus confortable” continua-t-il en prenant Eliott par la main et en l’emmenant vers la porte de communication entre son cabinet et son appartement.
Le spectacle de ces deux apollons nus traversant les vastes pièces sobrement meublées valait son pesant d’or !
Ils atteignirent une grande chambre dans laquelle trônait un lit immense. Le médecin poussa Eliott dessus avant de se jeter sur lui et de déposer des baisers un peu partout sur son corps. Finalement, il revint vers les petits tétons qu’il mordilla doucement en arrachant un petit cri de plaisir de sa victime.
-« je crois que j’ai trouvé ton point faible ! » dit-il en rigolant avant de passer un nouveau coup de langue sur le téton fièrement dressé devant sa bouche en faisant encore une fois trembler Eliott.
Pour ne pas être en reste, celui-ci pinça ceux du médecin qui gémit à son tour.
-« Nous avons le même point faible alors ! ».
Les deux amants s’embrassèrent alors avec empressement mais Eliott ne retrouva pas les petits papillons dans le ventre qu’il avait eu la veille avec Ollie. Il était bien et excité mais il sentait que cela ne serait que sexuel avec le médecin. Néanmoins, il comptait bien en profiter !
Poitrine contre poitrine, la bite du docteur frottait contre la sienne en glissant agréablement dans leur deux mouilles. Que c’était agréable de sentir ce corps chaud et musclé dans ses bras ! Surtout pour lui qui n’y avait jamais songé avant.
Le déferlement de ses phéromones se poursuivait et les deux corps étaient de plus en plus empressés. Si le médecin lui lécha une grande partie du corps, il n’en fut pas en reste, découvrant au passage le goût légèrement salé de la peau de l’autre.
Finalement, le docteur, passablement échevelé, se redressa sur un bras et dit à Eliott :
-« Je ne l’ai jamais fait mais je veux que tu me prennes. Promets-moi juste d’y aller doucement car j’ai peur pour mon cul en regardant ta magnifique queue ! ».
Eliott acquiesça et le médecin se pencha pour prendre un paquet de capotes (heureusement en grande taille même si Eliott risquait d’être un peu à l’étroit) et un flacon de gel. Il encapuchonna Eliott et recouvrit le membre d’une grande quantité de gel avant de passer sa main entre ses jambes pour s’en badigeonner le fondement.
Toujours à califourchon sur Eliott, le docteur empoigna la belle bite et essaya de l’amener vers son antre. Malheureusement, sans doute à cause de la peur, le sphincter refusait toute pénétration !
-« Je crois que ce n’est pas possible » finit-il par dire d’un air désolé après plusieurs tentatives.
-« Attends » dit Eliott, « laisse moi essayer un truc… »
Dans sa tête, Eliott imagina l’anneau qui refusait de le laisser passer se détendre et l’accepter. Il lui fallut plus d’une minute de grande concentration pour sentir d’un coup le barrage céder et sa bite se faire un passage dans le fondement de l’autre qui, ne s’y attendant pas, émit un cri.
-« Je t’ai fais mal ? » s’alarma tout de suite Eliott.
-« Non pas du tout, c’est juste de la surprise » sembla s’étonner le médecin en sentant la toison pubienne d’Eliott venir lui chatouiller gentiment les couilles alors que la douleur qu’il anticipait ne se manifestait pas. Certes l’objet de son désir prenait une place non négligeable et qui n’avait jamais été occupée auparavant mais la sensation n’était pas désagréable.
Il resta quelques secondes sans bouger puis entama un petit mouvement vers le haut en faisant ressortir une bonne partie de la bite de l’autre avant de redescendre. Le passage du gland sur la zone de sa prostate lui arracha un nouveau gémissement mais de plaisir cette fois. De lui-même, il trouva le rythme qui lui apportait le plus de plaisir en espérant qu’il en était de même pour Eliott même si son état d’excitation dû aux phéromones prenait le pas sur les désirs de satisfaire l’autre.
De son côté, Eliott découvrait la sensation exquise de prendre un cul tout en contemplant l’air réjoui du docteur qui semblait dans un état second en gémissant de plus en plus fort.
Décidant d’avoir un rôle un peu plus actif, Eliott enlaça le médecin et le souleva sans déculer pour venir le déposer à plat dos sur le bord du lit. Il prit les chevilles qu’il déposa sur ses épaules et commença, d’abord doucement, à jouer du bassin. Ses mouvements, souples mais puissants, arrachaient des râles au beau docteur dont les yeux roulaient vers l’arrière.
La bite du docteur lui faisant de l'œil, il l’attrapa pour la branler au même rythme que ses mouvements de bassin. Il l’a sentait frémir à chaque fois qu’il était au plus profond de l’autre comme s’il touchait une terminaison nerveuse.
Le plus étrange pour Eliott est qu’au moment même où il pensait au relâchement du cul de l’autre, il avait senti le sien se détendre exactement de la même manière comme si les deux corps étaient liés. Était-ce une évolution de son pouvoir qui lui imposait maintenant de subir ce qu’il imposait aux autres ?
Noyé dans les phéromones et sous l’assaut tendre mais vigoureux d’Eliott, le médecin prenait un pied comme il n’en avait jamais connu ! Dans sa tête, son nouveau statut de passif s’imposait à lui tout naturellement. Il n’avait jamais été très porté sur la chose mais là, la découverte le sidérait. Son corps entier vibrait comme un diapason au rythme de la saillie d’Eliott.
Que c’était bon de se sentir investi par cet homme dont le membre le perforait avec tant de délices ! Il en regrettait presque la capote qui allait lui empêcher de se sentir fécondé par lui.
Leur baise n’était pas encore finie qu’il échaffaudait déjà des plans pour une nouvelle mais à cru cette fois !
Petit à petit, le rythme s’accélèra et, tous les deux en sueurs, les corps s’échauffaient. Vint le moment où Eliott ne pouvait plus retarder l’inévitable.
Dans une parfaite synchronicité due aux phéromones, ils jouirent ensemble.
Serré dans le fourreau du docteur dont les contractions se succèdaient en cascade, Eliott remplit la capote tandis que la bite du médecin inondait son ventre et son torse d’un beau foutre crémeux jusqu’à atteindre son visage sans même qu’il se touche.
Il fallut bien deux minutes pour que leur souffle se calme et qu’ils récupèrent de cet orgasme intense. Eliott se retira de l’autre et ôta la capote bien pleine. Le médecin se jeta alors goulûment sur la bite redevenue souple pour la nettoyer. Cela donna des idées à Eliott qui allongea de nouveau l’autre pour venir laper la semence qui le couvrait. Le goût, tout nouveau pour lui, lui plut tout de suite et il s’appliqua à lécher la moindre goutte restante jusque sur le visage du docteur qui le regardait en souriant.
-”Tu veux qu’on inverse les rôles ?” dit-il à l’autre pour lui rendre la politesse.
-”Sans façon !” répondit le docteur, ”je crois que tu avais raison, au fond de moi, j’ai toujours su que je voulais me faire dominer par un mec, m’abandonner à lui et être à ses ordres pour qu’il fasse de moi tout ce qu’il veut. Quand tu m’as pris et retourné tout à l’heure, c’était whaou !”
“Laisse-moi vénérer ta queue !” dit-il en déposant un baiser sur la bite d’Eliott. “Promets-moi qu’on remettra ça !”
-”Quand tu veux !” répondit Eliott en constatant que le regard de l’autre sur lui avait changé. On aurait presque dit un petit chien regardant son maître.
Il était aussi étonné qu’il ne lui reparle pas de ce qui s’était passé quand il avait réussi à détendre son cul pourtant si crispé sans même le toucher. Comme ils étaient destinés à se revoir tant médicalement que sexuellement, il se dit qu’ils auraient le temps de s’en reparler.
Après un café et une bonne douche, le docteur avait de la peine à le laisser partir mais Eliott avait hâte de retrouver Ollie pour lui raconter sa matinée. Il l’embrassa une dernière fois après avoir arraché une nouvelle fois la promesse d’un prochain rendez-vous.
C’est d’un pas guilleret qu’Eliott repartit vers son quartier. Entre la découverte du plaisir de se faire sucer et de sucer à son tour puis celle de prendre un beau petit cul, sa vie devenait d’un coup bien plus intéressante !
C’est avec grand plaisir qu’il arriva devant le petit salon de coiffure. Les stores étaient tirés et la pancarte « Désolé, nous sommes fermés » accrochée à la porte mais Eliott savait qu’Ollie était là. Il frappa donc et l’autre vint lui ouvrir.
Tout sourire, ses beaux cheveux roux lâchés, il l’accueillit en le prenant dans ses bras pour une accolade. Il le fit entrer et, dès la porte refermée, se jeta sur sa bouche pour un tendre baiser en se dressant sur la pointe des pieds. Une douce chaleur envahit Eliott alors que les deux langues reprenaient leur fraternisation commencée la veille.
Pour Eliott, la sensation était totalement différente de celle ressentie avec le docteur. Ici et maintenant, c’était beaucoup moins superficiel. Comme s’il avait cherché Ollie longtemps et avait fini par le trouver.
Son premier réflexe quand ils avaient commencé à s’embrasser avait été de fermer les yeux mais il se dit qu’il manquait peut-être quelque chose. Et, effectivement, en les ouvrants, il plongea dans le regard vert si séduisant d’Ollie.
Ils finirent par se séparer après avoir savourer le moment.
-« Je ne devrais pas te le dire pour ton ego, mais c’était encore mieux qu’hier ! » dit Ollie en rompant le silence qui s’était installé.
« Il faut que tu arrêtes de faire des progrès sinon je vais rester pendu à tes lèvres ! » ajoute-t-il en rigolant et en guidant Eliott vers le petit bureau à l’arrière du salon dans lequel ils purent s'asseoir sur une minuscule banquette.
-« C’est parce que je suis motivé ! Tu m’as manqué ! » répondit Eliott en passant le bras autour des épaules d’Ollie.
-« Toi aussi ! » lui répondit l’autre en faisant glisser sa main le long de la mâchoire d’Eliott. « Comment s’est passé ton rendez-vous avec ton beau médecin ? Continua-t-il.
Eliott, gêné, rougit en quelques secondes. Il ne savait pas comment raconter ce qui s’était passé. Heureusement pour lui, Ollie était du genre perspicace !
-« J’espère que tu en as bien profité car d’après ce que tu m’as dis hier, ton médecin est plutôt du genre beau gosse ! »
-« C’était tellement tentant que je n’ai pas résisté ! » avoua Eliott l’air un peu penaud.
-« Le seul moyen de se libérer d’une tentation, c’est d’y céder ! » lui répondit Ollie en paraphrasant Oscar Wilde. « Surtout ne te sens pas gêner avec moi ! Parfois, le sexe est trop tentant pour que l’on passe à côté. Pourquoi culpabiliser pour un bon moment ! En revanche, je vais être obligé de te demander tous les détails !!
Eliott rigola et entreprit de tout lui raconter, sans omettre le passage sur son petit « super pouvoir » et la manière dont il s’en était servi pour faire bander le docteur et lui permettre de le pénétrer plus facilement.
Ollie écouta le récit avec attention sans l’interrompre, l’air très intéressé. Quand Eliott eut fini, il pris la parole :
-« La première chose que je vais te dire est que, non seulement tu embrasses bien, mais tu sais également très bien raconter les histoires ! »
Il justifia sa phrase en prenant la main d’Eliott et en la posant sur sa braguette que l’on devinait tendue en y regardant de plus près !
« Deuxièmement, je veux absolument en savoir plus sur ton « super pouvoir ! Et troisièmement, avec ce que tu me raconte, j’ai hâte de me retrouver avec toi dans un lit ! »
Ils rigolèrent de nouveau sans retenue.
-« Tu crois tu pourrais me faire bander rien qu’en y pensant ? »
-« Ça a marché hier et ce matin, donc même si je ne sais pas vraiment comment ça fonctionne mais je pense que oui. » se hasarda Eliott.
-« Essayons ça ! » lança Ollie. « Le plus dur va être de se calmer… je suppose qu’il faudrait mieux que je ne te regarde pas ! »
Se détachant d’Eliott, il se retourna et attendit une bonne minute en essayant de penser à autre chose.
-« Tu peux y aller quand tu veux ! »
Eliott se concentra à son maximum en essayant de visualiser Ollie avec la braguette tendue. Comme s’il répondait à son ordre, c’est son propre sexe qui se dressa !
-« Alors ? » demande-t-il à Ollie.
-« Alors, rien ! » lui répondit l’autre, « je n’ai rien ressenti de spécial ».
Il se retourna et vit la bosse rebondie dans le survêtement d’Eliott.
-« Par contre, toi, ça à l’air de marché ! »
-« Je ne comprends rien !” lui avoua Eliott, « est-ce que j’aurais tout imaginé ? »
-« Peut-être que je suis ta kryptonite ! » répondit Ollie plutôt amusé par l’expérience, « une belle kryptonite orange !
Plus sérieusement, je pense que tu t’es emballé un peu vite, ce n’était peut-être que des coïncidences… »
Pas vraiment convaincu, Eliott ne savait que répondre. Aussi, changea-t-il de sujet en regardant le petit bureau dans lequel ils se trouvaient.
-« Je croyais que tu avais un appart derrière le salon mais c’est tout petit ici ! Rassure-moi, tu ne vis pas ici ? »
-« Non, je loue un studio en banlieue. C’est à plus d'une heure de trajet mais je n’ai pas les moyens de payer un loyer dans le quartier en plus du bail du salon ».
-« Tu pourrais venir chez moi, je suis juste à côté ! » répondit sans réfléchir Eliott en regrettant d’avoir montré si vite son empressement.
-”Tu dis ça parce que tu ne me connais pas ! tu sais, si je devais te côtoyer au quotidien, je ne sais pas si je pourrais me retenir de te sauter dessus !” répondit Ollie en se rapprochant d’Eliott.
-”Mais j’y compte bien !” lui répondit l’autre en toute sincérité.
-”Avant d’être sûr de vouloir me voir au quotidien, je te propose déjà un test d’un weekend. Si ma petite personne ne t’agace pas le dimanche au soir alors on pourra peut-être voir si je peux rester un peu plus longtemps. Naturellement, je te verserai l’équivalent de mon loyer et c’est un point non négociable !”.
-”Banco alors !” répondit Eliott en scellant leur accord par un nouveau baiser chaud comme la braise. “Tu veux venir maintenant voir mon appart car après tout, tu ne sais pas où tu mets les pieds !”.
-”j’aurais adoré mais là, il faut absolument que je finisse ma comptabilité en temps et en heure. En plus, le weekend ne commence que ce soir !”.
-”Qu’est-ce que je vais faire jusqu’à ce soir ?” bougonna Eliott.
-”Tu ne devais pas contacter le vigile de la clinique pour qu’il te montre sa salle ?”.
-”Oh, j’avais complètement zappé !” réagit Eliott en fouillant sa poche de survet pour récupérer la carte de visite du vigile.
-”Tu devrais l’appeler maintenant.”
Eliott sortit son smartphone et composa le numéro. La belle voix grave d’Elias l’accueillit au bout de deux sonneries : “Bonjour et bienvenue au Club Gymbro, Elias à l'appareil.”
-”Bonjour, je suis Eliott, on s’est vu hier à la clinique du Dr Thomas, et tu m’as dit de te rappeler pour que tu puisses me montrer ta salle. Ce serait possible aujourd’hui ?”
-”Eliott ! bien sûr ! ça va mon pote ? Tu peux venir quand tu veux, la salle est ouverte jusqu’à 21h”.
-”Je vais te laisser manger tranquille quand même ! Si je te dis dans 2h, cela t’irait ?”
-”Aucun problème ! à tout à l’heure !” termina Elias avant de raccrocher.
Il était tout content à l’idée de revoir le beau Eliott ! Dans son short en lycra moulant, sa belle queue frétillait d’avance à l’idée d’aller visiter le fondement de ce beau mec car, dans sa tête, cette issue était courue d’avance ! Il avait toujours obtenu ce qu’il voulait avec toutes ses conquêtes tant féminines que masculines. Cela allait de soi pour lui avec le physique qu’il s’était durement construit.
Il était toujours en train de penser à la venue d’Eliott quand la sonnette de l’entrée tinta. Étonné, car il n’avait pour l’instant aucun client, il alla ouvrir la porte pour se retrouver face à un homme de son âge mais pas de sa corpulence !
Ne dépassant pas les 1,70, l’homme blond était plutôt mince, voir très mince avec un visage en lame de couteau qui n’était pourtant pas dénué d’un certain charme. Habillé d’une sorte de parka qui paraissait trop grande pour lui et d’un pantalon de toile beige, il lui colla une carte sous le nez avant même de lui avoir parlé !
-« Bonjour, je suis M. David, je viens pour la validation de votre licence » dit-il d’une belle voix grave qui ne collait pas du tout avec son physique.
Étonné de cette visite non programmée, Elias s’écarta pour le faire entrer l’air perplexe.
-« Ne vous inquiétez pas, cela devrait être une simple formalité » repris l’homme sur un ton plus conciliant. « J’ai juste besoin de visiter vos installations et de passer en revue vos machines. Cela ne devrait prendre qu’une petite demi-heure si tout est conforme. »
-« Pas de problème » lui répondit Elias, « je sais que j’ai tout fait dans les règles ! Venez, je vais commencer par vous faire visiter les vestiaires. »
Ils passèrent en revue les vestiaires, l’accès aux issues de secours, le matériel de premier secours avant de venir s’intéresser aux appareils de musculation.
-« Pourriez-vous me faire une démonstration du fonctionnement de ces machines ? » demanda l’inspecteur d’un ton parfaitement neutre.
-« Bien sûr ! » répondit Elias en s’activant sur un appareil à charge guidée.
Il montra les bons gestes à effectuer sur plusieurs autres appareils avant de finir sur celui permettant le travail des fessiers. Allongé sur le ventre sur le banc, les fesses légèrement en hauteur, il lui fallait remonter le bas de ses jambes retenues par une barre lestée. Concentré sur le mouvement et sur son explication sur les muscles sollicités, Elias ne pouvait voir l’inspecteur qui, derrière lui, observait, avec grande attention, ses fesses et ses cuisses galbées travailler.
Aussi, fut-il très surpris quand il sentit une main venir lui flatter le cul !
Il commençait à suspendre son mouvement en cours quand l’inspecteur prit la parole :
-« T’arrête pas, c’est beau quand tu travailles ton gros boule ! »
La voix était si impérieuse et grave qu’il reprit sa répétition.
-« T’aimes ça quand on te dit que tu as un beau cul, hein ! » reprit l’inspecteur toujours en train de lui passer la main sur les fesses.
Il allait répondre quand l’autre ajouta : « non, j’veux pas entendre le son de ta voix, et ne te retourne pas, hoche seulement la tête ! »
Il hocha la tête de haut en bas en sentant la main qui maintenant lui malaxait les fesses.
La voix reprit dans son dos : « Voyons ce que ce bout de tissu cache… »
La main était en train de lui baisser son short, il fallait qu’il fasse quelque chose ! Alors qu’il hasardait une main pour retenir le short, il reçut une tape.
-« Tss, tss, on ne bouge pas ! »
L’inspecteur avait fait glisser le short et le boxer jusqu’à ses pieds avant de les retirer. Il pouvait ainsi mieux admirer les deux beaux globes mis en valeur par la position légère cambrée de la croupe d’Elias. Une fine toison brune les recouvraient en se densifiant dans la raie. Il humidifia son index en le plaçant dans sa bouche avant de le faire glisser autour de l’œillet sombre d’Elias jusqu’à la racine des couilles.
Elias ne savait plus comment réagir ! Partager entre l’envie d’arrêter tout ça pour reprendre le contrôle et le plaisir de s’abandonner à ce doigt qui lui arrachait des frissons.
Il entendit alors l’inspecteur fouiller dans son sac avant de sentir un liquide froid se répandre dans sa raie. Anticipant ce qui allait arriver, il prit peur et essaya de se relever. L’autre intervint d’une voix au ton sans appel : “Ne bouge pas, ton cul est à moi !”
Cette phrase qui aurait dû le faire réagir, produisit, à sa grande surprise, l’effet inverse. Lui, le mec macho sûr de lui et qui obtenait tout ce qu’il convoitait, se laissait dominer par ce petit mec à la voix si envoûtante.
Il sentit alors un doigt fin s’infiltrer trop facilement dans son cul vierge en glissant grâce à la bonne dose de lubrifiant que l’autre avait appliqué. Le doigt se replia comme si l’inspecteur avait fait le signe de s’approcher en déclenchant une agréable sensation dans tout son bas-ventre.
Le doigt recommença son manège plusieurs fois arrachant un petit gémissement à Elias qui avait fermé les yeux. Poursuivant son travail de sape, l’inspecteur ajouta un deuxième doigt puis un troisième en commençant à faire des allers et retours de plus en plus virils. Il constata avec plaisir que la pastille d’Elias s’assouplissait et acceptait de mieux en mieux la pénétration.
-”Tu aimes ça mon petit bodybuilder ! dis-moi que tu aimes ce que je te fais à ton joli petit cul !”
Elias lâcha un tout petit oui presque malgré lui.
-”J’ai pas entendu ! répète le plus fort !” lui ordonna l’autre de sa belle voix grave.
-”Oui !” finit par dire Elias plus fort en se tortillant sous l’assaut des doigts.
Le délicieux supplice se prolongea encore durant quelques minutes avant de s’interrompre d’un coup, l’inspecteur ayant retiré ses doigts. Elias qui n’osait bouger, entendit des bruits de vêtements, avant de sentir un souffle sur sa joue. L’inspecteur lui glissa alors à l’oreille :
« Il va falloir que tu restes bien détendu, ma petite lope, car papa est plutôt bien monté ! »
Avant qu’Elias ne puisse réagir, il lui fourra son boxer dans la bouche. Ne comprenant pas lui-même sa passivité face à ce qu’il était en train de se passer, Elias ne réagissait toujours pas. À la limite, il était même impatient que l’autre s’empare de lui. Il le sentit frotter son gland plusieurs fois le long de sa raie avant de s’appuyer sur sa rosette.
Ce gland devait être de taille conséquente car il eut un peu de mal à se frayer un chemin et Elias se crispa en mordant fort dans son boxer. Il s’attendait à une pénétration progressive mais il comprit rapidement pourquoi l’autre lui avait bourré la bouche avec le sous-vêtement car il l’enfila d’une traite et cela ne semblait jamais finir !
Si le doigt avait été un doux préliminaire, le glaive de l’inspecteur le punaisait littéralement sur le banc. Heureusement, la douleur foudroyante semblait déjà s’apaiser car l’autre ne bougeait plus pour lui laisser le temps d’apprécier la taille de sa queue. Sa propre bite, tendue à son maximum, était comprimée entre son bas ventre et le banc sur lequel il reposait.
-”Respire profondément !” lui ordonna à nouveau à l’oreille la voix directrice de l’autre qui commença tout doucement à rouler du bassin pour aller et venir dans ce cul désormais conquis.
A chaque retour dans son fondement, la queue de l’inspecteur faisait trembler la grande carcasse d’Elias en lui faisant expérimenter les sensations que lui-même procurait à ses conquêtes. Il se trouvait maintenant idiot d’être passé à côté de se plaisir depuis tout ce temps à cause d’un reflexe macho totalement obsolète !
Une chaleur émanant de son cul se propageait à travers tout son corps. L’inspecteur, sentant le corps frémir, accéléra son tempo en faisant claquer ses couilles sur le périnée d’Elias.
Celui-ci sentit une main sur le dessus de son crâne qui lui attrapait les cheveux pour lui redresser la tête.
-”Ma petite salope, regarde-toi dans le miroir devant toi ! vois comment je te nique et comment tu prends ton pied !”.
La tête redressée et toujours tenue par les cheveux, il regarda dans le mur de miroirs face à lui. L’image le brûla comme un fer rouge ! Lui, le bodybuilder maître de son destin, se faisait chevaucher par un petit mec maigrichon qui lui donnait de furieux coups de queue en le faisant gémir de plaisir.
Le contraste était saisissant entre le corps presque rachitique de l’inspecteur à la peau très pâle et le corps ultra musclé et bronzé de l’autre.
Un déclic eut lieu dans son esprit et la dernière parcelle de résistance céda face à la jouissance qui montait de plus en plus. “Tant pis, si je dois me faire niquer pour ressentir ça, c’est trop bon !!” pensa-t-il avant de gémir de plus belle.
L’autre, infatigable, continuait de le besogner en l’insultant. Finalement, Elias fut pris de spasmes de plaisir incoercibles qui déclenchèrent l’orgasme de l’autre. Il sentit clairement les contractions de la queue et l’expulsion de la semence de l’inspecteur dans son fondement.
La descente fut rude pour Elias qui n’avait jamais connu d’orgasme prostatique. Il sentit qu’il avait éjaculé sur le banc sans même avoir touché à son sexe.
L’autre décula et commença à s’essuyer avec une serviette disposée à côté de l’appareil qui leur avait servi de support.
-”T’es un bon coup ! je reviendrai pour prendre soin de ton petit cul ! Travaille-le un peu d’ici là car il pourrait être encore plus accueillant !” dit l’inspecteur en se rhabillant et en donnant une claque sur les fesses d’Elias qui reprenait doucement contact avec la réalité.
-”Tiens, voilà mon accord pour ta licence ! j’ai indiqué qu’il fallait que je repasse dans une semaine pour une dernière vérification donc tiens-toi prêt à me recevoir !” termina l’inspecteur avant de se rhabiller en vitesse et de quitter les lieux en laissant l’autre en plan.
Il abordait l’escalier après avoir refermé la porte quand il croisa Eliott qui était en train de monter. Le dévisageant avec intérêt, il lui s’arrêta pour lui dire :
-”Vous venez voir Elias ?”
Eliott ayant répondu par l’affirmative, il continua en disant : “Je crois qu’il est bien chaud, amusez-vous bien !” avant de dévaler les escaliers un grand sourire aux lèvres.
Eliott ne savait que faire de cette phrase énigmatique. Que voulait dire ce petit homme ? Il finit de gravir les marches et arriva devant la porte de la salle avant d’appuyer sur la sonnette.
Au tintement, Elias leva la tête vers la grande horloge murale et compris qu’Eliott était là. Il lui cria qu’il arrivait en se relevant de la machine. Sentant que son cul dégoulinait du sperme de l’inspecteur, il se nettoya rapidement avec la serviette que l’autre avait utilisé avant de renfiler son boxer et son short au plus vite.
C’est un peu en vrac qu’il parvint à la porte. Quand il l’ouvrit, Eliott lui apparut dans toute sa splendeur. Au lieu de serrer la main que l’autre lui tendait, il le prit dans ses bras comme la veille. Eliott remarqua tout de suite qu’il était en sueur comme après un gros effort. Pourtant, son odeur, très masculine, n’était pas désagréable du tout !
Dans l’esprit d’Eliott, la visite s’annonçait plus qu’intéressante !
À suivre !
N’hésitez pas à me dire ce que vous pensez de l’histoire !
Alex
daanwarp@gmail.com
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