Un vendeur bien timide
Samedi : enfin le week-end ! La paye est arrivée en même temps et je décide d'en profiter pour m'acheter des fringues, notamment des shorts, pour l'été.
Je yeute les magasins de la rue en bas de chez moi. Il y en a un pas cher qui me fait envie depuis un moment et les soldes m'ont littéralement aspiré à l'intérieur.
Le magasin est désert. Il n'y a que deux vendeurs. Le premier est à la caisse et il est assez banal : grand roux d'1,80m environ, très pâle et maigre, pas souriant en plus. Le second par contre, était plus intéressant : beau brun d,1,75m, barbe de 3 jours, visiblement sportif vu la musculature, de beaux yeux bleus mais l'air timide et à peine plus souriant. Je ne peux m'empêcher de regarder ce dernier, ce qui visiblement le gêne car il fuit sans cesse mon regard. Mais trop tard, il m'a tapé dans l'oeil et je ne vais plus le lâcher !
Je continue malgré tout mon shopping et jette mon dévolu sur deux shorts qui sont pas mal et largement bradés. Mais je dois les essayer avant.
Je me dirige vers la cabine d'essayage.
Une fois dedans, je ne pouvais plus voir mon bel Appolon. Là, une envie folle me passe dette seul avec lui dans la cabine.
J'essaye les deux et me prends en photo, torse nu, me rhabille et l'appelle :
"Excusez-moi ?! Vous pourriez m'aider s'il vous plaît ?"
Le beau vendeur, étonné, s'approche et me dit :
"Euh ... qu'est-ce que je peux faire pour vous ?"
"Rentrez svp."
Il hésite, puis rentre. Je referme la porte sur lui et me mets devant lui.
"Voilà j'ai pris deux de vos shorts mais j'hésite entre les deux. J'ai pris des photos. Vous pouvez me dire lequel me va le mieux ?"
Il ne s'y attendait pas ! Je lui tend mon téléphone avec les deux photos de moi torse nu, exhibant mon corps assez développé et travaillé pas un peu de muscu quotidienne dont je ne suis pas peu fier. Il défile les photos assez lentement, fait des ca et vient, regarde mais hésiter à me donner son avis. Là, je remarque quelque chose : il bande en regardant mes photos. Ou plutôt ... en les matant !
Je lui son jouet et lui demande :
"Alors ? Lequel ?"
"Euh ... je ... euh ... c'est pas facile à dire ... je ... je sais pas trop. Je voudrais pas vous tromper et vous faire regretter."
"Ça t'as plu hein ?!"
"Hein ?? Comment ??"
"Tu crois que je ne remarque pas ces choses là ? Tu bandes ! Je t'ai regardé mater comme un cochon !"
"Non pas du tout ! C'est pas vrai ! Je ... vais vous laisser !"
Il était rouge comme une tomate trop mûre ! Piqué au vif, il fuyait la situation qui le gênait. Mais j'ai bloqué sa sortie.
"Attend beau gosse. Reste avec moi deux minutes. Pourquoi t'as peur ? Je suis gay aussi. Je vais pas te violer !"
"Je suis désolé ... c'est déplacé ! Et j'ai rien à faire là avec vous !"
"Pourquoi ? On est deux gars comme les autre ... enfin toi t'es quand même plus beau que la moyenne !"
"C'est gentil mais je dois sortir. Ya peut-être des clients."
"Arrête elle marche pas votre boutique ! Allez reste stp."
"Non ça suffit."
Il s'est sauvé de la cabine, visiblement assez stressé par avances un peu trop prononcées.
J'ai été réglé mes articles. Le caissier n'a pas bronché un mot.
En sortant, je suis passé près du vendeur et lui ai chuchoté :
"Je suis désolé pour tout à l'heure. So ça t'intéresse, j'habite au 19. Passe quand t'as fini si tu veux. Je te paye un coup à boire."
Il n'a pas répondu.
Ce soir là, je l'ai attendu péniblement toute la soirée. Mais personne n'a sonné. Ce n'est que dans la nuit que l'on m'a réveillé.
À ma plus grande surprise, c'était lui. Je l'ai laissé monter, à la fois content de le voir eg de l'avoir pour moi seul, et mécontent d'être réveillé si tôt !
J'ouvre, le fait entrer et lui demande ce qu'il vient faire là si tard.
"Je suis désolé. Je voulais passer tout à l'heure mais ... j'ai paniqué, je sais pas pourquoi. Je sais qu'il est tard mais je pouvais plus attendre de vous revoir."
Nous avons discuté une bonne heure. J'ai pu faire connaissance avec le beau Jérémy, 23 ans, étudiant dans le commercial et adepte de la muscu. Mais très vite, j'ai commencé à avoir les crocs. J'ai commencé à ld draguer subtilement, ce qui marchait bien au début. Il était sous me charme et rougissait souvent. Je tentait de lui faire comprendre, petit à petit que je voulais de lui, maintenant, ce qu'il ne comprenait pas. J'ai alors posé ma main sur son entrejambe, remontant vers l'interdit.
Il s'est levé d'un coup, choqué par mon geste qui ne lui plaisait visiblement pas !
"Écoutez là je suis pas d'accord. Si je suis venu c'était pas pour ça. Putain j'y crois pas, vous voulez juste me baiser en fait. J'suis pas un mec pour vous. Je veux pas de ça !"
Il commençait à partir. J'ai essayé de le retenir.
"Non Jérémy attend ! Si tu veux pas, jamais je te forcerait ! On peut faire tout ce que tu veux toi et moi. Tu me plaît et je me fous royalement de pas baiser avec toi. Reste je t'en supplie !"
"Vous me dégoûtez !"
Il est parti en claquant la porte. J'avais perdu un mec vraiment adorable, pour une putain d'envie ! J'étais dégoûté.
J'ai essayé pendant plusieurs de lui expliquer, le suivant parfois dans la rue, pour avoir la possibilité de m'excuser et de repartir à zéro. Mais tout ce que j'ai gagné, c'est sa démission du magasin, qui a coulé avec son départ.
Je n'ai jamais revu ce charmant jeune homme. Je le cherche encore, dans mes rêves, et me réveille en sursaut, en me demandant pourquoi j'ai été aussi bête.
PtitGayCurieux
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