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Ma première hospitalisation

Jusqu'ici, j'avais eu la chance de ne jamais devoir séjourner à l'hôpital. Mais d'un seul coup, le sort s'est acharné contre moi. Sans gravité, heureusement. Alors qu'une opération du coude, prévue de longue date, était programmée pour le mardi, j'ai fait une chute le dimanche précédent, qui m'a plus ou moins amoché le genou. Une rapide chirurgie m'était conseillée pour ne pas aggraver la situation. Fort heureusement, le corps médical s'est montré compréhensif et efficace. Mon opération du coude a été reportée d'un jour, mais elle s'est faite au même moment que celle du genou. Une seule anesthésie donc, une seule hospitalisation et une seule immobilisation. Une seule lui... mais laquelle. Lorsque vous vous retrouvez avec le bras droit dans le plâtre et la jambe gauche en suspension d'abord puis au repos forcé ensuite, pas mal d'occupations élémentaires de la vie deviennent compliquées. Y compris et surtout les plus intimes. Je savais fort heureusement prendre moi-même l'urinal de la main gauche, l'utiliser plus ou moins à mon aise et n'appeler qu'une fois qu'il devait être vidé. Pour la panne, c'était plus compliqué, y compris pour la toilette intime qui suit son usage. Quant à la toilette quotidienne, mis à part le visage et le haut du torse, j'avais forcément besoin d'être plus qu'assisté.

De ma première toilette complète, assez tôt après l'opération, je n'ai qu'un très vague souvenir. J'étais encore dans les vapes. Du premier usage de la panne, après une aide médicamenteuse pour soulager la constipation qui atteint beaucoup de malades opérés et alités, j'ai un très mauvais souvenir. Je vous passe les détails. J'ai alors été pris en charge par le type même de l'infirmière expérimentée, sans doute efficace, mais peu amène, revêche, humiliante et désagréable.

Fort heureusement, le service comptait aussi deux infirmiers de sexe masculin. Un d'entre eux n'était pas très bel homme, s'exprimait avec un accent régional prononcé et faisait des plaisanteries qui ne me faisaient pas rire. Mais il avait le geste habile. Quand il s'agissait de soins plus intimes, il savait se montrer discret, efficace et doux.

Son collègue, un peu plus jeune, me plaisait en revanche beaucoup. Ni très grand ni très musclé, mais tellement bien proportionné. Juste un tout petit peu trapu. Brun. La peau mate. Parfois avec une barbe de quelques jours, parfois rasé de près. Et toujours vêtu bien sûr de sa vareuse blanche, s'ouvrant en V sur un torse qui ne se révélait pas poilu à ce niveau, et de son pantalon blanc, à peine transparent, laissant deviner si le boxer du jour était plutôt clair ou plutôt foncé. Une voix assez grave mais douce. Le sourire facile.

La première fois que je l'ai découvert en ayant appelé, j'ai eu un choc. Derechef, son physique m'a ému, mais sans que je comprenne vraiment pourquoi. Et sans que j'aie le temps d'analyser pourquoi. Car j'étais dans la situation très inconfortable de devoir lui demander de retirer la panne qu'une de ses collègues m'avait placée quelques minutes plus tôt.

- " Euh... c'est pour la panne ", dis-je...

- " Ah, je vais la chercher ".

- " Ben, non, pour la retirer ".

- " Ah d'accord... un moment ".

Il sortit et revint presqu'aussitôt en enfilant des gants et muni d'un drap à jeter. Il souleva la couverture, puis un pan de la chemise d'opéré, sans dévoiler mon intimité, retira la panne tout en posant habilement le drap sur le lit. Il déposa la panne au pied du lit puis pris des papiers dans le distributeur mural. Il revint à moi et passa sa main pour me nettoyer alors que j'écartais la jambe valide pour lui faciliter la tâche. En écartant ainsi, le pan de la chemise retomba et dévoila mon sexe, bien au repos sur mes testicules bien descendus. Je vis ses yeux bouger de quelques millimètres. Il me laissa dans l'état pour aller jeter les papiers dans les toilettes et revint avec des lingettes humides pour terminer le travail. En retirant le pan de chemise pour me recouvrir, sa main effleura à peine mon pénis, mais assez pour me provoquer un très léger frisson. Cette fois encore je vis ses yeux à peine bouger. Il remonta la couverture et me dit en souriant.

- " Et voilà. Tout net, tout propre ".

- " Merci ".

- " Mais, à votre service, cher monsieur ", répondit-il avec un sourire plus appuyé que pour une simple réponse professionnelle, et accompagné d'un regard pétillant qui me fit fondre de l'intérieur.

Il prit la panne et le reste et sortit. Avant de passer la porte, il m'adressa un nouveau sourire et me dit " à bientôt ", d'une manière que je ne savais trop comment interpréter.

Je laissai retomber ma tête sur l'oreiller, fermai les yeux, sentit mon sexe vibrer de l'intérieur et naître ma première érection depuis ma sortie de l'anesthésie. La main de mon bras valide passa sous la couverture pour sentir durcir mon membre et le caresser....

Je n'eus évidemment pas la chance d'avoir droit au service de mon beau brun à chaque appel. L'équipe était nombreuse. Beaucoup de femmes. L'autre infirmier était très gentil mais attachait énormément d'importance à la pudeur de ses patients et veillait toujours à la respecter du mieux qu'il pouvait. Et de toute façon, il ne m'excitait pas.

Mais le beau brun avait tout de même encore ses tours de service. Et c'est ainsi qu'il débarqua un matin muni d'un bassin d'eau chaude et du matériel pour la grande toilette. Il fit tourner la table de chevet pour y déposer le bassin, le gant de toilette, le savon et la serviette, tourna les talons en disant :

-" Je vous laisse faire le visage. J'arrive ".

-" D'accord ", répondis-je.

Et il sortit.

J'obtempérai donc et me lavai le visage de ma main valide. J'étais encore en train de m'essuyer quand il revint.

-" Vous allez bien ? " me demanda-t-il avec son sourire craquant. " Bien dormi ? "

-" Oui, oui ", répondis-je en sentant un frisson parcourir mon entre-jambe.

Sur ce, il descendit la couverture et le drap jusqu'au bas ventre, retira un à un les bras de la chemise et entreprit de me laver le torse. Je regardais ses bras, d'un brun léger, légèrement velus, ses mains fines mais viriles. A chaque fois que son regard croisait le mien, il me souriait à nouveau. Je fondais... J'eus l'impression qu'il se ne contentait pas de laver simplement mon torse mais qu'il le massait à l'eau savonneuse, que ses mouvements tournants, insistant autour de mes tétons n'étaient plus tout à fait professionnels. Mais tout cela était en même temps assez rapide. Je ne savais pas si je m'excitais à tort ou s'il partageait vraiment un certain désir. Toujours est-il que mon état d'esprit surchauffé se traduisait de plus en plus dans la forme de mon sexe, qui se faisait de moins en moins mou. Il me tira ensuite doucement par le bras et l'épaule pour accéder à mon dos. Et c'est alors que dans un mouvement bizarre, dont je ne saurai jamais s'il était accidentel ou intentionnel, il accrocha le bassin, qui se renversa sur moi et sur le lit, trempant ma chemise, le drap, la couverture, la serviette éponge et une bonne partie de mon corps.

-"  Oh, zut... pardon... " s'écria-t-il, mais toujours en me regardant de son oeil pétillant et avec son coquin sourire.

-" Désolé ", ajouta-t-il, tout en rassemblant couverture, drap, chemise etc. De la sorte, il me dénuda complètement, dévoilant mon sexe demi-dur. Il ne fit pas mine de s'en apercevoir et mit plutôt ses mains sur le drap du dessous pour constater qu'il était aussi trempé. Il le retira par-dessous moi, fit une boule avec tout le linge mouillé et me dit " je vais vite chercher ce qu'il faut ". Il me laissa ainsi complètement nu sur ce lit tout dégarni pour aller chercher du linge sec. Cette totale nudité ajouta à mon excitation, qui monta encore d'un cran lorsqu'il me sourit et me fit un clin d'oeil avant de passer la porte. Sans vraiment me rendre compte de ce que je faisais, une fois qu'il fut sorti, je portai ma main à mon sexe pour le caresser. Cela acheva de provoquer l'érection et je continuai malgré moi un mouvement de va et vient... Il ne resta absent que deux trois minutes mais quand il revint je caressais toujours mon sexe, dénudant de temps en temps le gland. Quand il revint, bien sûr je m'arrêtai. Mais pas tôt assez je pense. J'eus la conviction qu'il m'avait vu. Il déposa les draps au pied du lit. Impossible à ce moment de cacher mon érection. Elle était là, dans toute sa splendeur, juste sous ses yeux.

-" Monsieur est en pleine forme, à ce que je vois ", plaisanta-t-il.

Je pense avoir rougi à ce moment.

-" On va vite terminer tout cela avant de faire de nouvelles bêtises ", dit-il.

Plutôt que de refaire le lit, il passa à la salle de bains remettre de l'eau dans le bassin et revint. J'étais toujours étendu sans aucune couverture, nu, bandant....

-" Flûte. J'ai oublié un gant de toilette ", dit-il. " Bon... tant pis ".

Il se savonna alors les mains et me lava les pieds, rapidement mais avec beaucoup de douceur et avec de nombreux regards vers moi, pour me sourire, puis vers mon sexe, qui semblait le fasciner (même s'il est assez banal dans sa taille, et d'une pilosité que normalement je laisse à sa plus simple expression mais qui avait un peu repris ses droits, vu mon immobilisation). Il se rinça les mains, les resavonna et continua par mes mollets, puis mes cuisses. Cette fois, je pense être certain que l'insistance de ses mouvements dans le haut de mes cuisses n'était plus innocente. Il se rinça et se savonna à nouveau, puis écarta ma jambe valide pour me laver l'anus. Pour la plupart des infirmiers, ce geste est sans doute un des moins gais de la journée et tous le font aussi rapidement que possible, avec froideur, discrétion, sans regarder le visage du patient. Avec lui, et malgré cette absence (fortuite ?) de gant de toilette, ce fut tout le contraire. Il semblait insister, en me regardant droit dans les yeux. Je sentais la douceur de la peau de ses mains sur les parois de mon sillon interfessier. Juste avant de se retirer de l'endroit, je sentis clairement un doigt faire un bref mouvement de bas en haut, caressant ainsi mon anus et m'arrachant un léger gémissement. Il ne s'en émut pas, me regardant toujours avec cet incroyable sourire et cette étincelle dans les yeux.

Bizarrement, tout à coup, il lâcha tout et se dirigea vers la porte. Il l'ouvrit, jeta un coup d'oeil dans le couloir, appuya sur un des boutons près des interrupteurs puis revint.

Il posa alors une main sur mon bas-ventre, me dévisageant toujours, massa légèrement cette zone érogène. De la sorte, il finit par se heurter au gland distendu de mon sexe érigé. De ses deux mains, il me caressa les tétons. Il se pencha vers moi et déposa un baiser sur mes lèvres. Se retira puis revint aussitôt, introduisant sa langue dans ma bouche, une main sur le téton droit, l'autre redescendant vers mon bas ventre, ma très légère touffe pubienne. Ma respiration se faisait haletante. Puis il se redressa, prit la savonnette, se savonna les mains... Je constatai une bosse au milieu de son pantalon d'infirmier. C'est alors qu'il se saisit doucement de mon sexe et de ses mains savonnées, il entreprit des mouvements de va-et-vient, m'arrachant ainsi un nouveau gémissement.

Il me sourit encore et continua. Une main assurait le va-et-vient sur mon sexe, l'autre caressait mes bourses, descendait sur le périnée, effleurait l'anus, laissant de temps à autre un doigt faire davantage pression, sans pour autant vraiment y entrer. J'avais déjà perdu le contrôle. Je respirais de plus en plus fort. Mon regard oscillait entre son visage, tellement ravissant, la bosse de son pantalon, ses mains habiles qui s'occupaient si bien de mon corps en manque. La tension montait, mon gland humide grossissait, ma respiration se transformait en gémissements. D'abord sourds, mes gémissements se faisaient plus sonores. Il ne souriait plus, le regard rivé sur le sexe qui le fascinait et dont il s'occupait. Quand il sentit que la pression était à son comble, devinant ce qui pouvait suivre, il reprit mon pénis de la main qui jusque là se promenait autour et plaqua ainsi la main libérée sur ma bouche, pour étouffer les hurlements qui arrivaient. Il avait raison car j'aurais sans doute ameuté tout le couloir. Il ajouta un peu de pression sur mon sexe, un peu de rapidité dans son geste et ce qui devait arriver arriva. Je lançai trois superbes jets de sperme sur mon torse dénudé, qui se soulevait de lui-même, traduisant ma jouissance intense, aussi révélée par ma bouche d'où sortaient des hurlements étouffés par sa main. J'étais au ciel.

Je me laissai choir sur l'oreiller, épuisé, encore haletant. Il gardait en mains mon pénis, qu'il caressait encore doucement de bas en haut, il me souriait à nouveau, ce qui m'émouvait énormément juste après cette extrême jouissance. Un moment d'extase. De bonheur total.

Bien sûr, ce fut bref. Il replongea la main dans le bassin et me lava le torse à la main pour faire disparaître le sperme. Très vite, il saisit une serviette pour rapidement m'essuyer de partout. Il prit la chemise sèche et me l'enfila habilement. Il déposa un bref baiser sur mes lèvres. Puis il passa la porte, appela " Philippe, tu veux m'aider à refaire un lit ". Son collègue débarqua aussitôt.

" J'avais renversé le bassin " expliqua-t-il.

" Je lui ai toujours dit qu'il ne savait rien faire correctement ce ses dix doigts " plaisanta son collègue en me regardant.

Pour toute réponse, je tournai les yeux vers mon beau brun que je vis légèrement rougir. Le collègue s'en alla rapidement. Mon beau brun le suivit. Avant de passer la porte, il fit de ses lèvres le mouvement d'un baiser et me dit " à bientôt... ".

Il repassa vers 14 heures sans raison apparente. " Bon après-midi ", me dit-il. " A partir de demain, je fais l'équipe de nuit... ". " Ah... ", répondis-je, sans trop comprendre ce que signifiait cette info. Il était déjà sorti. Mon corps reposé et l'esprit calme, je repassais dans ma tête ce qui s'était passé quelques heures plus tôt. J'étais bien.

Puis une nuit passa, tranquille. Puis une journée sans histoire. La toilette du matin fut bâclée par une infirmière entre deux âges, gentille mais juste poliment indifférente. Puis la nuit retomba. Je venais d'éteindre la télé et la lumière quand la porte s'ouvrit. Je rallumai la veilleuse et vit entrer mon beau brun.

-" Bonsoir... ".

-" Bonsoir... ".

-" Mon cher monsieur va bien depuis l'autre fois ? "

-" Ça va, ça va... ".

-" Deux trois piqures et quelques soins, puis je passe vous souhaiter bonne nuit... ".

Il déposa un baiser sur mes lèvres, une main sur mon bas ventre, par-dessus la chemise, l'autre me caressant la joue... Puis il sortit. Je n'éteignis pas la veilleuse. Intrigué. Déjà un peu excité. J'attendis. Sans me toucher. Pressentant quelque chose sans trop savoir quoi. L'attente ne fut pas longue mais me parut une éternité. Mais en même temps, ces moments qui précèdent font partie du plaisir. Il revint enfin.

-" Rebonsoir " dis-je bêtement.

Sans répondre, il me coupa le sifflet en introduisant doucement sa langue dans ma bouche. Un baiser chaud, humide, d'une indicible douceur, qui dura quelques longues secondes et me fit bander illico sans qu'il ait besoin de me toucher quoi que ce soit. Puis il releva la tête, descendit la couverture, remonta doucement la chemise jusqu'au-dessus des tétons en me regardant droit dans les yeux. Il posa une main sur mes bourses et je couinai faiblement. Puis il baissa la tête, saisissant mon sexe de l'autre main puis l'engloutissant dans sa bouche chaleureuse. Je couinai encore. Ce qui suivit fut très simple. Il me suça, suça, suça, doucement, régulièrement, puis de plus en plus vite, de plus en plus fort, s'arrêtant à peine pour reprendre sa respiration. La mienne était de plus en plus haletante. Ma jambe invalide m'empêchait de faire des mouvements de hanche. Mon bras immobilisé m'empêchait de le toucher. Je ne pouvais que subir. Mais c'était délicieux. Fort. Intense. Trop... ! Il s'appliqua avec un énorme talent. Je gémissais de plus en plus. Il me mit une main sur la bouche. L'autre descendit le long de mon périnée jusqu'à mon anus. Il continuait de sucer, sucer, si bien, si fort. Il savait ce qu'il faisait. Etouffé par sa main je ne pouvais rien dire. Handicapé, je ne pouvais pas le toucher, l'avertir. Mais il sut reconnaître le moment précis auquel j'allais éjaculer. Il se retira juste à temps pour admirer les jets puissants qui s'échappèrent de mon gland pour arroser mon ventre et mon torse, qui s'était soulevé dans la jouissance. Sa main étouffait mes cris. Plusieurs soubresauts m'agitèrent ensuite, avec des gémissements toujours dans sa main droite, alors que la gauche caressait doucement toutes mes parties et mon sexe qui retombait peu à peu. Je chus sur l'oreiller, rendu. Il retira sa main de ma bouche. Me caressant toujours de l'autre et se pencha pour m'embrasser encore.

Puis, professionnel, il passa à la salle de bains, revint avec des papiers, des lingettes. Il me nettoya le torse, le ventre, le gland, précautionneusement. Il retourna à la salle de bains jeter tout cela, donna un dernier baiser sur mon gland, redescendit la chemise, remonta la couverture, déposa un baiser sur mes lèvres.

-" Bonne nuit mon cher monsieur ".

-" Merci " répondis-je bêtement, incapable d'en dire plus, encore groggy.

Avant de passer la porte il me fit encore ce sourire sans merci et me dit " à demain ". Il éteignit la veilleuse et sortit. Je m'endormis rapidement, aux anges....

La journée qui suivit ne fut pas trop ennuyeuse. J'eus pas mal de visites, de potes... On a parlé, rigolé, le temps a passé vite.

Puis le soir est revenu.

Même scénario d'abord.

Il entre, m'embrasse très brièvement puis me dit :

-" Deux trois piqures et quelques soins, puis je passe vous souhaiter bonne nuit... ".

Puis il sort. Me voici donc en attente d'une nouvelle pipe talentueuse. Mais je me trompais.

L'attente fut un peu plus longue. Je sentais des fourmis dans mon entrejambe, mais je me forçais de ne me pas me toucher, pour concentrer mon plaisir avec lui.

Il revint enfin.

-" Voila... j'ai endormi tout le monde " dit-il....

Il me regarda ensuite un moment sans rien dire, sans m'embrasser, sans me toucher. Souriant. Je ne savais que dire ni que penser. Puis il se toucha le sexe, doucement... sa langue caressa ses lèvres.... Il respirait plus fort... Le regardant ainsi, je ne pouvais que bander.

Il s'interrompit un instant, alla ouvrir la porte, jeter un oeil dans le couloir, puis revint.

Brutalement, il retira la couverture, souleva la chemise. Admirant mon corps, il lâcha un mmmhhh... qui venait du plus profond de lui-même.

Il retira les bras de ma chemise, qu'il jeta par terre avec la couverture.

J'étais nu, allongé, bandant, haletant, à sa merci.

Puis il me surprit et me ravit. Il retira sa vareuse, découvrit un torse un peu musclé, bronzé, superbe. Des poils dans le bas seulement, un peu autour du nombril, puis en direction du pubis. Il prit ma main valide et la posa sur un de ses tétons, puis sur l'autre. Je caressai. Il ferma les yeux deux trois secondes, se léchant encore la lèvre supérieure.

Il laissa retomber ma main, chassa ses sabots hors de ses pieds et retira rapidement son pantalon, découvrant des jambes peu velues, des cuisses fermes, un boxer bleu marine, avec l'élastique rouge et souligné en son centre de deux bandes rouges qui soutiennent le sexe. Il n'avait clairement plus besoin de ce soutien à ce moment. La bosse était évidente. L'érection certaine. Il reprit ma main, la posa sur son sexe encore vêtu mais dur... Je le laissais diriger les opérations, le regardant dans les yeux, toujours subjugué par sa beauté, son sex-appeal.

Il lâcha ma main et d'un geste rapide se débarrassa de son boxer. Son sexe jaillit. Pas trop gros, Juste bien proportionné, naturellement hâlé. Une toison pubienne bien taillée. La c'est moi qui lâchai un mmmhhh.... Et le voila qui grimpe sur le lit, se colle à moi tant bien que mal et m'embrasse, fougueusement..... Puis il se relève un peu s'assied doucement sur moi, prend mon sexe pour le poser à la verticale contre le bas de son dos, me caresse les tétons, met ma main sur les siens. Puis il se mouille les doigts de salive et se soulève pour se mouiller l'anus. Plusieurs fois. Comprenant ce qu'il prépare, je lui dis : " T'as une capote ". Et il me répond : " J'ai potassé ton dossier médical, pas de soucis, t'es clean de partout ". Je n'en demande pas plus et me laisse faire. Il se mouille encore une fois, se soulève, empoigne mon pénis, et redescend. Son anus rejoint mon gland. Je ne fais rien. De toute façon, je ne sais quasi rien faire. Il pousse pour s'ouvrir, fait entrer mon gland en lui, pousse encore, descend, doucement. Nos quatre yeux sont rivés l'un à l'autre. Son sexe bandé est collé sur son bas ventre. Ses lèvres sont légèrement écartées. Il descend encore. Ça y est... mon gland dilaté a passé le seuil critique, ce qui lui a arraché un gémissement, peu sonore, mais profond, guttural. Il descend encore pour enfoncer mon membre au plus profond de lui-même et couine... Sa main a lâché mon sexe. Ses fesses touchent mon pubis. Il pose ses mains sur ma poitrine sans vraiment s'appuyer. Il me sourit.... gémit encore... puis commence son va-et vient. C'est lui qui assure tout le mouvement. Il respire plus fort. Son regard me fuit, monte au plafond, tourne, revient vers moi. Je ne me lasse pas de le regarder, l'admirer dans ce mouvement. Il ne sourit plus. Il a l'air concentré, mais toujours si beau. Tout mon corps en frémit. Le mouvement s'accélère. Je ne suis plus capable de penser, de raisonner. Sa respiration est de plus en plus bruyante. La mienne de plus en plus haletante. Il me regarde, me sourit encore, continue, continue, appliqué, heureux. Il va...il vient sur moi, monte, descend, encore et encore, respire, gémit, sourit, encore, encore, encore.... Puis son visage pâlit, son regard s'étourdit, tourne, monte au plafond, il couine, couine, couine... puis lâche un cri, puissant, profond, violent. Au même instant, sans être touché, son sexe frémit et lâche un premier jet. Il se rend compte du bruit dangereux qu'il vient de lâcher, se mord les lèvres pour ne plus crier, au risque de manquer d'air. Son visage est pourpre à présent. Il étouffe ainsi plusieurs cris tout en lâchant encore deux ou trois jets de sperme qui arrosent mon torse. Le spectacle est époustouflant. Excitant. Magnifique. Encore deux ou trois va et vient et c'est à mon tour de perdre le contrôle. Quand il me voit rejeter la tête en arrière et jeter les yeux au plafond, il me met une main sur la bouche. Il redescend son arrière train au maximum pour mettre mon sexe au plus profond puis se stabilise. Et là j'explose. Sa main me gêne. Je voudrais pouvoir hurler, exprimer à fond cette jouissance énorme. Je ne sais plus ou je suis, ce que je suis. Je ne suis plus qu'un sexe qui explose, jouit, jouit, le remplit de sperme. Mes cris étouffés viennent de loin dans ma poitrine... Je frémis de partout, jute et jute encore. Je suis secoué de spasmes.... C'est fou fou... énorme... intense... incroyable....

Je me relâche un peu... Lui a déjà eu le temps de retomber sur terre. Il m'a regardé jouir. Il me sourit. Il se laisse retomber sur moi. M'embrasse. M'inonde de bisous de reconnaissance. Cela a été si fort que j'en suis profondément ému. Au bord des larmes.

Mais déjà mon sexe ramollit. Le sperme s'écoule... Mon bel infirmier se redresse, complètement, se soulève. Mon pénis quitte son antre, retombe. Mon beau brun m'enjambe, descend du lit, se précipite pour prendre des papiers, s'essuie vite l'anus, en reprend et ramasse le plus gros du sperme qui git sur mon corps. Il se précipite à la salle de bains, revient avec des lingettes. Doucement, gentiment, précautionneusement, il me nettoie le gland, provoquant ainsi de derniers petits spasmes... Il termine vite de nettoyer mon corps et le sien, m'embrasse, va vite à la salle de bains, revient et précipitamment se rhabille.

-" T'as hurlé ", je lui dis. " On doit t'avoir entendu... ".

-" Ouais, je me suis pas tout de suite contrôlé, c'était tellement fort. Mais si on me dit quelque chose, je dirai que c'était toi, que je t'avais déjà surpris à te branler ".

Je ris. Je suis bien. Si bien....

-" J'espère quand même que t'auras pas de problèmes ".

-" A partir de demain, j'ai deux semaines de congé, puis je commence un nouveau job, dans un autre hosto, dans le sud... "

-" Ah ", répondis-je, " je comprends mieux ", rassuré, et déçu à la fois.

Rhabillé, il se penche vers moi, m'embrasse tendrement et me dit " je ne vous oublierai jamais, mon cher monsieur ".

Il se relève, se dirige vers la porte, me fait coucou de la main avec son sourire... ce sourire.

" Bonne nuit " ,dit-il.

" Merci ", dis-je.

Je savoure encore, puis finis par m'endormir.... Je ne l'ai jamais revu.

Martin Tche

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