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HISTOIRE

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Premier épisode

L’odyssée sans retour | 2 |

Une grosse masse grisâtre se décroche alors du plafond pour choir sur le sol avec un bruit mou. Khan fait un pas en arrière en découvrant une pieuvre géante qui le fixe avec de grands yeux globuleux. Le monstre doit faire plus de 9 mètres d’envergure et ses 8 tentacules plus épais que des cuisses, s’enroulent et se déroulent comme des boas anacondas. Il émane de cette créature de cauchemar une impression de force fantastique.

- Ce n’est pas possible, tu n’es pas Alfy !!!?

- Et pourtant si, mon grand, je suis bien Alfy. Affirme la voix télépathique.

Ébranlé jusqu’aux tréfonds de son esprit, le jeune capitaine vacille. La bête d’apocalypse en face de lui ne manifeste aucune agressivité et il croit même lire dans ses yeux une sorte de tendresse. Il baisse son arme et d’un geste bref intime l’ordre à ses hommes d’en faire autant. Rolf, serein, est resté à ses côtés mais les deux sergents sont plaqués au mur et n’en mènent pas large.

- Mon capitaine, faites gaffe !!! Cette chose est certainement dangereuse ! Tremblote le sergent Chô.

Khan sait que les micros caméras intégrées aux casques des commandos retransmettent en direct l’image et le son au vaisseau Ulysse XIV. L’Amiral Crok-Ku doit donc visionner cette rencontre on ne peut plus extraordinaire. Mais pour le moment, il ne se manifeste pas et c’est le silence radio. Le jeune homme prend donc l’initiative de dire :

- Donne-moi une preuve que tu es bien Alfy !

- Quelle preuve ? Questionne le poulpe géant en formant un point d’interrogation avec son troisième tentacule.

- Je vais te poser une question à laquelle seul ce salopard d’Alfy peut répondre.

- Vas-y, j’écoute.

- De quelle couleur était le plug que tu m’enfilais dans le cul avant de me sucer la bite ?

- Il était rose fuchsia et faisait couic-couic quand tu serrais les fesses. Même qu’une fois je l’ai badigeonné d’harissa pour m’amuser un peu. Tu t’en souviens ? Ricane la voix dans le crâne de Khan.

- Un peu que je m’en souviens, enfoiré !

Nul doute n’est permis, la grande pieuvre qui palpite et ondule devant le jeune capitaine est bien Alfy. Alfy le farceur, adorable garçon, véritable bombasse qui entraînait ses partenaires dans des plans culs inoubliables. Qu’est-il devenu à présent ???

Il est devenu cette chose hideuse qui grouille sur le sol.

- Que t’est-il arrivé ? Que s’est-il passé ? Où est l’équipage du Proserpine ?

- Il s’est passé que nous avons tous respiré l’air de la planète et que nous avons tous étés transformés. Pour te la faire courte je te dirais que l’air est saturé de spores qui sont en réalité des brins d’ADN alien. Quand ces micro-organismes pénètrent par les voies respiratoires, ils colonisent en moins d’une heure toutes les cellules de l’organisme en modifiant totalement son génome. Nous sommes tous devenus des Octoploks.

- Mais c’est horrible !!!

- Détrompe toi Khan. Cela n’a rien d’horrible parce que nous sommes très heureux ainsi. Nous vivons dans l’abondance et dans la paix de l’esprit. Sur cette planète, il n’y a ni religion, ni politique, ni guerre. Nous sommes tous égaux et semblables et nous nous aimons mutuellement, spontanément, sans calcul et sans discernement.

- Mais rends-toi compte ! Vous êtes devenus des céphalopodes !!! S’insurge Khan.

- Et alors, qu’est-ce que tu as contre les céphalopodes ?

- Euh… rien en particulier… mais c’est un peu glauque quand même de te retrouver couvert de tentacules.

- Je suppose que tu n’as plus très envie de baiser avec moi, pour le moment ? Glousse Alfy.

- Pas trop à vrai dire…

- Et tu as tort parce que tu te prendrais le pied de ta vie. Nous les Octoploks, quand nous baisons, c’est avec chacune de nos ventouses que nous obtenons un orgasme et comme nous avons plus de 200 ventouses par bras… je te laisse imaginer la secousse !

- Essaierais-tu de me convaincre de devenir un Octomachin ? Je te connais, Alfy ! Tu ne penses qu’à la baise, mais tu ne m’auras pas comme ça !!! Riposte le garçon, un tantinet curieux.

- Je n’essaie pas de te convaincre, mon pote, je te dis seulement qu’avec ton petit gland d’homme tu n’auras jamais le millième du plaisir qu’éprouve un Octoplok quand il fait l’amour… plusieurs fois par jour. Cerise sur le gâteau, nous sommes hermaphrodites et nous nous reproduisons uniquement à la demande. Pas besoin de capote comme le faisait nos ancêtres humains ! Mais en attendant, prenez garde de ne jamais respirer l’air de notre planète sinon vous deviendriez des pieuvres comme nous. Rigole Alfy en tressant comiquement ses tentacules comme des bretzels.

C’est alors qu’apparaît la noble figure de l’Amiral sur le grand écran du poste de commandement. Celui-ci s’empresse de tonitruer :

- Ici, le Grand Amiral Suprême des flottes guerrières galactiques. Satisfait de vous retrouver officier pilote Alfy. Je n’ai rien perdu de votre conversation car même par voie hertzienne votre voix télépathique est audible. Capitaine Alfy je vous ordonne à présent de suivre mes hommes qui vous placeront dans le Régénérateur Universel. Quelques bons coups de laser réparateurs et vous recouvrerez votre forme humaine. Exécution !

- Dans vos rêves, bouffon. Je n’ai aucune envie de redevenir humain pour me faire, de nouveau, écarquiller le cul par un vieil obsédé de votre genre. Répond irrévérencieusement la pieuvre en devenant rouge carmin.

- Qu’est-ce à dire ? Serait-ce une mutinerie ? Je vous ferai tous passer en cour martiale, jusqu’au dernier troufion du vaisseau si vous ne vous soumettez pas à mes ordres !!! Exécution !!! Éructe le grand chef dont le visage vire au pourpre.

La conversation risque de prendre mauvaise tournure quand l’Intelligence Artificielle prend soudain la parole de sa voix veloutée.

- Amiral, il serait plus sage d’entendre tout d’abord le capitaine Alfy nous conter l’aventure du vaisseau Proserpine III. Il est probable que nous apprendrons beaucoup de choses. Ne croyez-vous pas ?

- Bon, bon, mais vite fait ! J’ai autre chose à faire que d’entendre des sornettes ! J’ai un petit sergent très mignon qui m’attend dans ma cabine. Consent l’amiral du bout des lèvres.

C’est ainsi que la grande pieuvre, ex capitaine pilote du Proserpine III raconte l’odyssée du vaisseau. Quand, lui et son équipage, furent parvenus dans le lointain système bisolaire Alexia XXI Q69, ils décelèrent rapidement une planète viable pour l’homme mais en s’approchant de l’astre couleur turquoise, ils furent percutés par une météorite.

Ce n’est pas par hasard que ce météore percuta le vaisseau car il était dirigé par une intelligence douée de psychokinésie cosmique. Cette intelligence était celle de Grâat-Moâ-Lâ, unique survivant de la grande civilisation des Octoploks. Civilisation détruite par un orage solaire il y a de cela plusieurs millénaires.

Grâat-Moâ-Lâ s’ennuyait prodigieusement, tout seul sur sa planète. Il avait besoin de compagnie. Alors il provoqua le naufrage du Proserpine III en projetant sur lui une météorite. Grâce à sa grande maîtrise du pilotage catastrophique, le capitaine Alfy parvint à poser le vaisseau en détresse, sans trop de dommages, sur le sol de la planète turquoise.

Il n’y eu que quelques dizaines de morts mais le météore avait détruit le troisième pont qui contenait les laboratoires d’analyse et l’équipement de survie ainsi que les nécessaires scaphandres d’exploration. C’est donc sans aucune protection que les hommes et les femmes sortirent du vaisseau en découvrant que l’atmosphère était respirable.

Il ne fallut pas davantage que quelques heures pour que les 899 survivants soient transformés en poulpes géants après avoir inhalés le pollen-ADN en suspension.

Ce fut tout d’abord la stupeur et la panique mais bien vite les nouveaux céphalopodes découvrirent les grands avantages de leur métamorphose. Ils découvrirent le bonheur à l’état pur.

Ils découvrirent très vite un profond changement de mentalité. Finis la hiérarchie, le racisme, la discrimination, les rivalités, la jalousie et les bassesses humaines. Ils étaient tous devenus beaux et séduisants, gentils et prévenants. Ils s’aimaient tous les uns les autres sans aucune distinction. Ils formaient tous ensemble un peuple pacifique, paisible et joyeux.

Ils découvrirent également qu’ils étaient amphibiens, tout aussi à l’aise sur la terre que dans l’eau. Ils découvrirent que l’immense océan était rempli de méduses de toutes formes et de toutes couleurs et qu’elles étaient délicieuses à manger. Il y en avait pour tous les goûts. Goût de chocolat, de rôti de veau, de poulet au curry, de fraise, de couscous, de caviar, d’entrecôte sauce béarnaise, etc. Bref, le Paradis des gastronomes. Il en était de même pour les boissons. De ravissantes méduses étaient alcoolisées. Vous pouviez selon votre humeur vous offrir un pastis, un Bordeaux, un whisky, un rhum arrangé, une liqueur fine ou un Martini. C’était la fête.

D’un commun accord, tout l’équipage métamorphosé décida de ne plus quitter cette planète paradisiaque mais subsistait un problème. Il était impossible de désactiver le signal de détresse émis par le vaisseau car il était intégré à sa membrure entière. Les techniciens bricolèrent alors un émetteur pour lancer dans l’espace le message : « Attention danger, n’approchez pas. » en code Morse. Cela ne s’avéra pourtant pas suffisant pour décourager le pugnace Amiral Crok-Ku …

Dans l’eau cristalline et ensoleillée de l’Océan, Grâat-Moâ-Lâ vint à leur rencontre pour leur souhaiter la bienvenue. L’Ancien leur fit visiter de splendides cités sous-marines, à présent désertes, constituées de hautes tours blanches d’où s’échappaient des bulles dorées provenant des profondeurs de la planète turquoise.

Grâat-Moâ-Lâ leur enseigna également comment faire l’amour à la mode Octoplok. Et là, ce fut le prodige des prodiges… !

L’amiral qui commençait à s’endormir se redresse soudain, l’œil brillant. Il interpelle la pieuvre Alfy :

- Là, mon gaillard, vous commencez à sérieusement m’intéresser ! En quoi consiste votre manière de baiser et qu’a-t ’elle de particulier par rapport à la manière humaine ? Est-ce mieux ?

- Ce n’est absolument pas comparable. Imaginez que votre bistouquette cybernétique - que je connais un peu - jouisse plus de 1600 fois à la fois et vous n’aurez qu’une faible idée de nos orgasmes…

- Vous me racontez des conneries, mollusque hideux ! Cela n’est pas concevable ! Proclame le potentat soudain très envieux.

- C’est pourtant la réalité, papy. Sachez aussi que le mollusque hideux vous considère aujourd’hui comme une chose très vilaine et très conne. Vous êtes plus moche qu’un poux et je ne voudrais pas vous toucher, même avec des pincettes. Rétorque Alfy en devenant violet.

- Capitaine Alfy, vous oubliez que vous parlez au Grand Amiral Suprême !!! Votre insubordination et votre insolence m’outrage. !!! Je vais pulvériser votre planète de merde avec mes canons subatomiques !!! Se scandalise le despote galonné.

- Essayez seulement et moi je vous balance un astéroïde dans la gueule. J’ai les mêmes pouvoirs psycho kinésiques que Grâat-Moâ-Lâ et en plus, je vise juste. À vous de voir ! Nous, les Octoploks, sommes un peuple pacifique mais il ne faut pas venir nous emmerder !

- Insolent !!! Continuez ainsi et je vous fais accommoder à la sauce armoricaine par mon chef cuisinier !!! S’étouffe de colère l’Amiral.

- Allons, messieurs, messieurs, calmons-nous. Il nous faut trouver un terrain d’entente… Intervient l’Intelligence Artificielle alias Sylvain, de sa voix roucoulante.

Cependant que la pieuvre et l’Amiral s’engueulent en visioconférence, les poulpes géants s’éclipsent en descendant le long des cloisons métalliques. Ils défilent en direction de la porte principale dans un clapotis visqueux. Leurs membres sinueux et leurs ventouses leur permettent des acrobaties incroyables. La vélocité et la puissance de ces créatures sont impressionnantes mais aucune d’entre elles ne semble agressive, ni craintive. Les céphalopodes tolèrent la présence des hommes sans pour autant vouloir changer leurs habitudes. C’est l’heure du repas et ils se dirigent rapidement vers l’océan tout proche pour déguster les savoureuses méduses. Ce qui permet aux deux sergents de cesser de claquer des dents et de pisser dans leur froc. Le courage est une denrée rare, même au XXXIe siècle…

Le colérique Amiral a rageusement coupé la communication au grand soulagement de Khan qui peut alors converser tranquillement avec Alfy. Ce dernier, après avoir retrouvé son calme, a opté pour une ravissante couleur vert céladon qui lui sied à ravir. Il porte entre les yeux une tâche sépia en forme de trèfle à quatre feuilles. Khan a remarqué que les poulpes géants pourtant identiques portaient chacun une marque différente sur le front.

- Tu n’as pas changé, Alfy (hum !), tu es toujours aussi soupe au lait. Tu as rembarré ce pauvre Amiral comme ce n’est pas possible. Comment je vais faire maintenant pour recoller les morceaux ? S’amuse le jeune homme.

- Excuse-moi, Khan, mais c’est plus fort que moi ! Quand j’entends ce vieux con borné, je pète les plombs. Il n’a qu’à nous foutre la paix et repartir comme il est venu. Nous sommes très bien comme nous sommes et nous n’avons pas envie de redevenir des hommes. Ras-le-bol des mesquineries humaines ! Grommelle Alfy avec ce qui semble être un sourire goguenard de poulpe.

Alfy est un marrant. Histoire de détendre son pote Khan, il le taquine en lui rappelant leurs frasques de jeunesse à l’école des officiers. Notamment quand ils avaient organisé un concours de longueur de bites dont ils étaient sortis vainqueurs ex aequo. Rolf, Chô et Crak dressent une oreille attentive quand le poulpe leur explique que cette victoire avait permis aux deux compères de baiser l’escadron tout entier à la queue leu leu à titre de trophée. C’est un instant très convivial mais soudain Alfy se redresse sur ses tentacules en émettant un gargouillis.

- Je ne sais pas, vous, mais moi j’ai un petit creux. Je vais aller croquer quelques méduses qui ont un délicieux goût d’accras de morue. Je ne vous invite pas à dîner parce que je pense que cela ne vous conviendra pas. Fixons-nous rendez-vous demain matin à votre navette, je vous ferai visiter le patelin. Ciao les mecs. Annonce la pieuvre Alfy en déguerpissant comme une fusée.

La nuit tombe déjà. Nuit qui ne durera que six heures à cause des deux soleils qui la réchauffent et l’éclairent largement. Fatigués par toutes ces émotions, les quatre soldats retournent s’abriter dans la navette Iris qui les attend sagement, posée sur l’épaisse mousse mauve.

La fatigue des quatre hommes s’estompe quand ils se déshabillent dans le sas de décontamination. Se léchant mutuellement du regard, ils bandent et mouillent comme des adolescents. Le sergent Jûte les accueille tout content :

- Bravo les mecs, c’était génial ! J’ai tout suivi en vidéo. C’était trop bon de voir l’Amiral s’en prendre plein la gueule. Mais bordel, vous me paraissez chauds comme des braises… qu’est-ce qui vous arrive ? Vous ne vous êtes pas rhabillés et vous triquez comme des malades…

- Il nous arrive que nous avons une méga envie de baiser ! Annonce le sergent Chô.

- Pour ça, ouais. J’ai les couilles en feu !!! Surenchérit le sergent Crak.

Comme il faut faire les choses dans les règles de l’art, le capitaine Khan convoque l’intelligence artificielle :

- Sylvain ?

- Oui ? Répond la voix de crooner tandis qu’apparaît une boule holographique bleue au milieu de la salle commune.

- Le commando a besoin de décompresser. Aurais-tu une suggestion à nous faire pour que nous puissions nous purger les burnes soigneusement ? Interroge l’héroïque jeune capitaine.

- Je vous suggère un plan gang-bang. Il n’y a rien de mieux pour se défouler. Reste à savoir celui d’entre vous qui servira « d’exutoire » aux quatre autres… Pourquoi ne pas le désigner par un tirage au sort ? Roucoule l’Intelligence Artificielle.

Tous les hommes approuvent l’idée géniale en opinant énergiquement du bonnet et Crak prépare déjà 5 pailles de différentes longueurs. Il ne faut pas davantage attendre ! Mais Khan semble préoccupé et demande :

- Dis-moi Sylvain, pourrais-tu déconnecter les caméras de la navette parce que si l’Amiral s’aperçoit de quelle façon on s’envoie en l’air, il va nous faire une grosse crise de nerf et un sermon de morale.

- Pas de problème, je déconnecterai toutes les caméras et ce Tartuffe d’Amiral n’y verra rien. Mais à une condition… Susurre Sylvain.

- A quelle condition ? S’inquiète le chef du commando.

- À la condition que je puisse assister à vos ébats. J’ai beau être une intelligence artificielle, j’ai aussi ma libido. Faut pas croire, je m’astique autant le cervelet que vous autres les humains quand je visionne des plans culs bien chauds. Je suis sûr que vous n’allez pas me décevoir. Avec tous les nanorobots consolidants que vous avez dans vos organismes, vous allez faire des étincelles. Réponds l’IA en creusant la voix.

- OK, ça marche comme ça. Tu peux nous mater autant que tu voudras, l’essentiel c’est que l’Amiral ne soit pas au courant. Accepte le capitaine.

- Vous ne le regretterez pas parce que je pourrais même vous donner des conseils. Gazouille Sylvain.

Les cinq coquins s’empressent de tirer à la courte paille et le sort impitoyable désigne Rolf.

Le beau gosse lance un regard fataliste à son chéri quand les trois sergents s’emparent de lui pour le coucher sur la table des repas. Il n’y a pas de préambule. Le solide Crak lui écarte les jambes pour les poser sur ses épaules et l’enfiler sans autre forme de procès.

- Aaah, que vous êtes bon à baiser mon petit lieutenant ! Chantonne le sergent en faisant coulisser son monstre de plus en plus profondément dans l’étroit fourreau élastique du blond aux yeux verts.

Le beau lieutenant Rolf n’est pas une mauviette. C’est un guerrier surentrainé d’une constitution exceptionnellement robuste mais se faire défoncer le cul par un colosse bourré de nanorobots n’est pas une mince affaire. Au bout d’une demi-heure, il ne peut plus contenir ses gémissements et tourne la tête vers son amant pour lui planter son regard dans les yeux. Il s’adresse à lui en gueulant :

- Putain, Khan chéri ! Je n’en peux plus ! Cette brute me boxe la prostate à mort ! Je vais jouir ! Regarde, c’est pour toi que je vais cracher, mon adoré !!!

À peine Rolf a-t-il fini de parler qu’un torrent de foutre crémeux jaillit de son grand sexe turgescent pour emplir les sillons de ses abdos. Sans attendre que l’athlète ait fini de crier son équivoque plaisir, Khan lape déjà son offrande. Le sperme de son amant à un subtil goût de vanille dont il ne se lassera jamais. Il lèche la moindre goutte sur le torse sculptural. Mais le sergent Jûte s’impatiente et réclame sa part du gâteau à grands cris :

- À mon tour, Crak !!! Maintenant que tu lui as bien assoupli la rondelle, je vais me régaler !!!

- Pas question, Jûte ! J’en ai encore pour un bon moment à ramoner cette bombasse ! Tu n’as qu’à le sucer en attendant de prendre le relais ! Grogne le sergent Crak en cramponnant sa proie comme un molosse cramponne son os.

Désappointé mais résigné, Jûte avale la grosse queue encore coulante du jeune lieutenant pour la sucer sur toute sa longueur. Pour Rolf, il semblerait que les festivités ne font que commencer…

- Au lieu de rester à ne rien faire, sergent Chô, vous devriez bouffer les couilles du lieutenant pendant que Jûte lui pompe le dard et que Crak lui pistonne le trou. N’oubliez pas de lui pincer les tétons en même temps. Conseille l’Intelligence Artificielle en faisant pulser sa sphère holographique.

Le sergent désœuvré s’empresse de suivre le conseil de l’IA en gobant les testicules de Rolf qui pousse alors un long râle en se cabrant, tous muscles saillants. Mufle contre mufle, Jûte et Chô sont comme deux loups affamés dévorant le bas ventre d’une proie pantelante.

Toujours à son poste de voyeur, Khan scrute le visage bouleversé de son bel amant. Quand ce dernier, défoncé, pompé, mâchouillé, lui dédie encore une fois son orgasme en crachant son sperme dans la bouche avide de Jûte, il ne peut faire autrement qu’éjaculer tellement ce spectacle l’excite.

Ces pratiques orgiaques sont coutumières au XXXIe siècle, surtout dans l’équipage de l’Amiral Crok-Ku , mais ce soir Khan est soudain submergé par un étrange sentiment qui le trouble jusqu’au centre du cœur. C’est presque à son insu qu’il prend sa décision.

- Ça suffit comme ça les mecs, on arrête ce cirque ! Ordonne-t-il d’un ton péremptoire.

Le capitaine Khan à l’âme d’un chef et personne ne s’aviserait de ne pas respecter ses ordres. Les trois sergents cessent immédiatement de besogner le beau lieutenant qui pousse un long soupir de soulagement. Cela ne convient guère à l’Intelligence Artificielle alias Sylvain.

- Que vous prend-t-il, capitaine ? Je ne comprends pas, cela commençait à devenir intéressant. S’insurge-t-elle.

- Ta gueule, IA ! Je ne veux plus que l’on traite mon mec de la sorte. J’en ai plus que marre de vos plans culs ! Mes hommes n’ont qu’à se débrouiller entre eux trois s’ils veulent continuer d’être des machines à baiser. Rolf et moi aspirons à autre chose que de forniquer comme des détraqués. Qu’est-ce que vous faites de la tendresse, bordel !?

- Capitaine Khan, votre comportement me fait croire que vous éprouvez un sentiment d’amour pour le lieutenant Rolf. Savez-vous ce qu’il advient des amoureux ? Si l’Amiral l’apprenait, je ne donnerais pas cher de votre peau. Proteste l’Intelligence Artificielle d’un ton frustré.

- Je le sais et je ne m’en contrecarre. Personne ne touchera plus à mon chéri. Réponds Khan en écartant d’un geste autoritaire les trois prédateurs qui encerclent son amant.

Sans plus d’effort que s’il s’agissait d’une poupée, il prend Rolf dans ses bras et l’emporte dans sa cabine. Il le dépose sur la couche et s’étend auprès de lui pour le caresser tendrement. L’homme rit doucement en le regardant dans les yeux.

- Tu es devenu bien exclusif, Khan. M’aimerais-tu autant que cela ?

- Oui ! Je ne veux plus te partager. Je veux que tu ne sois qu’à moi.

- Moi aussi, je le veux. Réponds le jeune homme en posant ses lèvres sur les siennes.

Doux mais viril, leur baiser s’éternise. Leurs langues s’enlacent et glissent sur l’émail parfait de leurs dents tranchantes. Ils mêlent leur salive et s’abreuvent de l’amour de l’autre. À travers le hublot, fondue dans la nuit, la pieuvre Alfy observe leur passion.

- Avant de nous endormir, j’aimerais te boire. Murmure Rolf en caressant la joue de son amant.

- Vas-y, mange-moi autant que tu le veux, mon amour. Réponds l’athlétique capitaine en lui offrant son sexe ruisselant de liqueur pré-éjaculatoire.

C’est avec une grande dextérité que le beau lieutenant va traire le beau capitaine une heure durant avant de se blottir dans ses grands bras musclés pour s’endormir en ronronnant.

Le jour se lève quand l’équipage de la navette découvre la pieuvre Alfy qui les attend. Mollement étalée sur la mousse comme une grande étoile, elle semble savourer la rosée perlante.

- Salut les mecs. Vous avez passé une bonne nuit ? Tonitrue-t-elle de sa voix télépathique.

Quelque peu flageolants et vaseux malgré leurs nanorobots réparateurs activement au travail, les hommes répondent par un « oui » mollasson. Ils se déclarent prêts pour la première excursion sur la planète. De la soute de la navette, ils sortent un véhicule d’exploration. L’habitacle de l’engin est une grande bulle transparente sur laquelle la pieuvre prend place. Les commandos ne peuvent réprimer un frisson en s’installant dans la voiture maintenant coiffée par les longs tentacules dont ils peuvent distinguer chaque ventouse. La face verso du poulpe géant est d’un aspect aussi perturbant que sa face recto…

Alfy est un guide parfait. Il fait découvrir à Khan et ses hommes toutes les étrangetés de la planète turquoise. D’immenses champignons multicolores pouvant atteindre 400 m d’altitude constituent la flore. Des papillons scintillants emplissent l’air de leur chants mélodieux. De gracieuses méduses de toutes les formes et couleurs peuplent l’océan. Elles se nourrissent d’un plancton doré qui paillette les vagues. Les explorateurs prennent beaucoup de photos holographiques tout en s’interrogeant sur la mystérieuse chaîne alimentaire de cette planète étrange…

Pour le confort de ses hôtes, le poulpe géant utilise parfois ses facultés extrasensorielles pour apaiser un vent trop violent ou bien faire cesser une pluie torrentielle. Pour les amuser, il provoque même une abondante chute de neige qui leur permet de s’adonner pendant une heure à une bataille de boules de neige. Ces incapables de météorologues deviendraient dingues sur la planète Circé 0012 !

Le drame survient le quatrième jour. Le poulpe géant Alfy a conduit le commando sur une plage merveilleuse. Ourlée de vagues paisibles et bordée de champignons translucides, elle est parsemée de grands galets irisés de lumière qui ne sont rien d’autre que des diamants bleus polis et rejetés par les tempêtes. Le spectacle est enchanteur mais soudain le sergent Crak pète un câble :

- Putain les mecs, regardez-moi cette mer !!! On croirait l’océan Pacifique des temps jadis !!! Je ne sais pas vous, mais moi je me baigne illico presto !!!

Sans attendre, le colosse déclipse son masque respiratoire et dézippe sa combinaison de protection. Crak est un gros consommateur de shoot BK 19. Drogue tolérée mais dont il ne faut cependant pas abuser comme il a tendance à le faire. Pupilles dilatées, il entreprend de se déshabiller pour aller piquer une tête dans l’océan. Le lieutenant Rolf se précipite pour ramener le sergent à la raison mais ce dernier le repousse très violemment. L’officier tombe à la renverse et, dans la chute, sa visière se brise en heurtant un diamant massif. L’air de la planète turquoise s’engouffre dans son casque.

Se relevant d’un bond, Rolf ouvre la bouche dans un cri silencieux et porte les mains à sa poitrine qui se gonfle démesurément. Il fait deux pas vers son ami, le visage atrocement déformé puis s’effondre sur le sable. Bras tendus, Khan s’élance vers lui mais des tentacules s’enroulent autour de ses membres pour l’arrêter dans son élan.

- Lâche-moi !!! Hurle le jeune homme en luttant désespérément pour se libérer des tentacules qui l’immobilisent.

- Non, Khan ! Il est trop tard, tu ne peux plus rien faire. Tente de le raisonner la voix télépathique de Alfy.

La pieuvre maintient fermement le capitaine qui assiste, impuissant et horrifié, à la transformation irréversible de son amant. C’est une vision de cauchemar que de voir la combinaison gonfler comme un ballon avant d’éclater ainsi que le casque. À présent, git sur le sable une masse de chair rosâtre et palpitante. Plus loin, le sergent Crak a subi le même sort.

Foudroyé de désespoir, Khan voit les deux choses oblongues vivantes ramper vers les vagues dans lesquelles elles disparaissent rapidement. Il hurle le nom de son amour mais son cri reste sans réponse. Le poulpe géant le libère en dénouant ses tentacules qui le retenaient prisonnier.

- Calme-toi, Khan. Rolf n’est pas mort, il va simplement changer d’apparence en devenant une pieuvre mais ses sentiments pour toi ne changeront pas. Tente de l’apaiser Alfy d’une voix compatissante.

- Mais il va devenir un monstre !!!

- Un monstre pour toi peut-être mais sur cette planète il sera toujours beau, très beau même. Tes critères de beauté sont toujours ceux d’un homme. Sais-tu que pour mon regard d’Octoplok tu es devenu un être très laid ? Immonde presque… et pourtant tu restes mon pote Khan. Murmure le céphalopode en regardant le jeune homme dans les yeux.

- Mais alors, il ne voudra plus de moi ?

- Si, parce que son amour d’Octoplok lui permettra de surmonter son dégoût. Tu devras faire de même. En es-tu capable, Khan ?

- Je ne sais pas. Quand reviendra-t-il ?

- Dans quelques heures probablement. Pour le moment il est dans le désarroi. Il se transforme mais les nôtres l’entourent et le réconforte. Ils vont lui apprendre à utiliser ses facultés extrasensorielles. Je sais qu’il veut revenir vers toi mais attendons qu’il se stabilise. Répond Alfy en se creusant un nid dans le sable.

Assis dos à dos, les sergents Jûte et Chô, se taisent. Choqués, atterrés par ce à quoi ils ont assisté ils ont le regard vide. Khan reste debout face à l’océan dans lequel son amour a disparu. Il scrute à s’en faire mal aux yeux les vagues molles qui ondulent jusqu’à l’infini. Il attend, il appelle silencieusement Rolf qui est une part de lui. Part sans laquelle il ne peut concevoir vivre.

Les soleils jumeaux descendent vers l’horizon bleu quand une pieuvre géante surgit les flots. Elle arbore une belle couleur mordorée et son front est orné d’une étoile brune. En faisant rouler ses tentacules, elle avance avec aisance sur le sable pailleté de diamants en direction des trois hommes.

- Rolf ? Interroge Khan d’une voix étranglée.

- Oui c’est moi. Je suis désolé, je n’aurais pas dû vouloir secourir ce con de Crak. Lui répond télépathiquement la belle voix de Rolf.

Le jeune capitaine flotte dans l’irréel. D’une part il est formidablement heureux de retrouver son amant vivant mais d’autre part il est désespéré d’être maintenant en face d’une pieuvre. À l’intérieur de son casque respiratoire, les nano machines s’activent pour faire disparaître ses larmes et la morve qui s’écoule de son nez. Il est brisé mais trouve tout de même la force de demander :

- Sais-tu où est le sergent Crak ?

- Ne t’inquiète pas pour lui, il se gave de méduses, surtout de celles qui ont un goût de whisky écossais. Quand je l’ai quitté il avait déjà baisé avec trois autres Octoploks et il en cherchait un quatrième. Il s’éclate comme ce n’est pas possible. Tu es gentil de m’avoir attendu mais ce soir je ne pourrais pas te rejoindre dans ta cabine, mon aimé.

- Qu’allons-nous devenir, Rolf ?

- Je ne sais pas, Khan. J’éprouve une peine infinie mais je ne parviens pas à pleurer parce que je crois que les Octoploks n’ont pas de glandes lacrymales. Essaie de plaisanter le puissant céphalopode.

C’est comme un automate que le chef de commando reprend le contrôle de la situation. Il ordonne aux sergents Jûte et Chô de rejoindre la navette et se dirige vers l’épave du Proserpine III, accompagné des poulpes Alfy et Rolf. Sur le grand écran, l’Amiral les attend. Ce dernier, grâce aux caméras des casques, a suivi en direct tous les tragiques événements. Il prend la parole après s’être raclé la gorge :

- Lieutenant Rolf, je suis navré pour vous mais le Grand Conseil vous accorde l’Étoile du Grand Ordre de Cyrillo 1er pour votre dévouement exemplaire. Cela devrait vous consoler de votre petite mésaventure. Quant à vous, capitaine Khan, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je vous élève au rang de Vice-Amiral. En dehors de vos nouvelles responsabilités, il vous incombera de venir me rejoindre dans ma cabine une fois par mois… au minimum.

- Merci Amiral, je saurais être à la hauteur du grand honneur que vous me faites mais qu’en est-il de la planète des Octoploks ? Demande Khan bien droit dans un respectueux garde-à-vous.

Léonin, majestueux, le très puissant Grand Amiral Suprême reprend la parole après avoir secoué sa crinière argentée.

- Quoique vous puissiez penser, Messieurs, je n’ai rien contre les poulpes, c’est pourquoi j’ai pris la décision de ne pas intervenir dans le processus de la planète Circé qui sera cependant mise en quarantaine. Cela pour ne pas que le virus Octoplok se répande dans toute la galaxie. Vice-Amiral Khan, je vous accorde 48 heures pour rejoindre l’Ulysse XIV. Je vous attends dans ma cabine pour que vous me fassiez votre rapport détaillé.

Terminé ! Conclut l’Amiral en disparaissant de l’écran.

- Wouaah ! Te voilà promu Vice-Amiral ! Félicitations, mon grand ! Rigole Alfy en faisant frétiller l’extrémité de ses tentacules.

Enroulé sur lui-même, Rolf ne dit rien. Il connaît la grande ambition de son ex amant humain. Le voilà transformé en poulpe alors que Khan est devenu Vice-Amiral. Il parvient à balbutier :

- Je suis très content pour toi, Khan. Plus tard, tu feras un Amiral remarquable.

- Je ne suis pas si content que cela, Rolf. J’aurais préféré rester un simple lieutenant et que tu sois toujours un être humain. C’est beaucoup trop pour ma tête aujourd’hui, j’ai besoin d’aller dormir. Répond le jeune homme en reniflant bruyamment.

Seulement accompagné de Rolf, Khan rejoint la navette Iris dont la carlingue luit sous la lumière des trois lunes de la planète turquoise. Parvenu à la porte du sas, il se retourne vers la pieuvre.

- Viens avec moi, Rolf. Dit-il d’une voix rauque.

- Tu sais bien que c’est impossible, mon aimé. Plus jamais nous ne pourrons faire l’amour ensemble. Je voudrais mourir à cause de cela mais maintenant je suis quasiment immortel et je ne le peux pas. Va dormir, je resterai ici jusqu’à demain matin. Nous parlerons alors. Répond le céphalopode de sa voix la plus douce.

Le silence règne dans la navette. Sans prendre la peine de se substanter et de prendre une douche aux ondes vibrantes, Khan s’écroule sur sa couche. Il n’a plus la force de pleurer et ses mains cherchent dans l’obscurité de la nuit un corps qui n’existe plus.

Quand se lève le jour, Rolf n’est plus là. Mécaniquement, à la manière d’un robot, le capitaine prochainement vice-amiral fini de remplir sa mission en rassemblant tous les échantillons prélevés sur la planète et en remplissant le rapport qu’il devra remettre aux hautes autorités du Consortium Galactique. Son cœur est empli d’un vide glacé. Ce n’est que le second jour, en fin de soirée, que réapparaît le poulpe mordoré qui porte une étoile entre les yeux.

Jaillissant du vaisseau, le garçon court vers l’énorme céphalopode ventousé sur un gros rocher. Son cœur bat à un rythme si fou qu’il pourrait bien lui casser les côtes.

- Où étais-tu, enfoiré ! Tu m’avais dit que tu m’attendrais ! Reproche-t-il amèrement à son chéri qui n’est plus qu’un amas de tentacules.

- Pardonne-moi, Khan. Je n’ai pas eu la force de t’attendre. Tu vas partir demain et nous devons apprendre à vivre l’un sans l’autre. Je suis venu te dire adieu. Pendant ces deux jours je n’ai pas été fidèle et j’ai baisé de nombreuses fois avec mes congénères.

- Comment ça ??? Rugit le futur vice-amiral.

- Pour me consoler, Alfy a voulu me faire l’amour et j’ai accepté. Nous avons, une dizaine de fois, entrelacé nos tentacules et joins ensemble toutes nos ventouses. Il disait vrai, ce fut fantastique et j’ai même cru, à plusieurs reprises, mourir de plaisir. Mais…

- Mais quoi ? S’écrit Khan, soudain flamboyant de jalousie.

- Mais ce n’était pas toi.

Un lourd silence s’installe et les deux être, à présent si différents, se regardent intensément. La pieuvre infidèle recule timidement et se blottit contre les rochers dont elle prend toutes les nuances pour se fondre, pour disparaître. Khan s’avance et pose une main compatissante sur le monstre qui reste immobile. Le contact n’est pas froid et humide comme il le pensait mais ferme, tiède et doux.

- Adieu mon aimé, je ne t’oublierai jamais. Pense à moi quelques fois, ta pensée traversera la galaxie pour venir me rejoindre, cela je le sais. Dit la pieuvre avant de disparaitre dans une faille du rocher.

À présent seul, le jeune capitaine reste un long moment les bras ballants, le cœur cloué de chagrin et d’amertume.

Le jour du départ est arrivé. Assis aux commandes du petit vaisseau, le capitaine Khan lance la turbine supra-ionique qui va l’emporter loin de la planète Circé, loin des Octoploks, loin de Rolf qui est venu se percher sur le rocher pour un dernier adieu.

Alors qu’une voix synthétique annonce que l’appareil est prêt à décoller, le chef de commando se tourne vers ses hommes et dit :

- Sergent Chô prenez les commandes. Vous partirez dans cinq minutes, sans moi. C’est mon dernier ordre. Adieu les gars.

Les deux hommes ont tout compris. C’est avec une immense peine qu’ils voient leur chef se diriger vers la porte du sas. Cinq minutes après, la navette Iris s’élance vers la stratosphère pour rejoindre le vaisseau amiral Ulysse XIV.

Sans casque respiratoire et aussi nu que le fut Adam, Khan s’avance vers la grande pieuvre qui l’attend sur le rocher.

- Tu m’aimes donc si fort que cela ? Interroge-t-elle.

- Oui ! Répond le jeune homme tandis qu’il se transforme, à son tour, en poulpe géant doré.

FIN

Romain

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