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7 | Toujours de nos jours
Nikkotine
Me voilà en couple avec Tymael Volker. Nous vivons ensemble dans son appartement depuis plus d'un an maintenant. Quand je suis sur Paris, c'est désormais dans le nid douillet de Tymael que je niche. Enguerrand est rigolo. Il a quand même gardé la pièce qu'il me réserve au cas où...
Ce soir, je dîne avec Tymael dans son appartement que nous partageons tous les deux depuis quelques semaines. Tymael a invité quelques amis. Je dois partir en mission demain. Tymael m'attend pour dîner à 20h00.
J'arrive à 20 heures pêtantes. Tymael adore la ponctualité. Moi aussi. Un de nos nombreux points communs.
Tymael et moi, c'est effectivement, "Qui se ressemble, s'assemble".
Je gare ma moto et je grimpe les escaliers quatre à quatre car j'ai trop hâte de le retrouver et de l'embrasser.
J'ai mon casque; Du coup, au lieu de prendre la peine de sortir la clé, je sonne. Tymael ouvre. Nous nous roulons un tendre patin. Nous nous serrons dans les bras. J'adore quand il m'enlace amoureusement.
Tymael : "Assieds-toi. Mets-toi à ton aise. Je t'apporte ton drink."
Le temps que Tymael fasse l’aller-retour entre le salon et la cuisine, je me suis délesté de mes affaires. Il ne me reste plus que mon boxer moulant.
En me voyant ainsi ,Tymael manque de faire tomber le plateau avec nos drinks.
Tymael « wow ! Hum! Chaud dis-moi. Tu sais bien que je suis faible quand je te vois en boxer ou à poil. Ce que tu me plais; Ce que tu es appétissant »
Moi : « à poil, Tymael ! A poil! »
Tymael se déshabille avec la rapidité de l’éclair. Il se retrouve en boxer lui aussi. Son sexe est au garde-à-vous et fort à l’étroit dans le tissu.
Nous nous faisons un effet électrique. Je suis toujours assis nonchalamment sur le canapé. Je fais descendre mon boxer de façon lascive. Les yeux de Tymael brillent de désir. Tymael s’approche de moi en boxer. Avec mes doigts de pieds, je caresse son érection à travers le tissu et je fais glisser habilement le boxer qui tombe à ses pieds.
Nous voilà tous les deux en tenue d’Adam.
Les invités arrivent dans une demi-heure. La fenêtre de tir est très courte.
Je prends la hampe de Tymael en bouche. Sans les mains. J’aspire son chibre avec volupté. Tymael adore quand je le pompe. Il commence à avoir le souffle plus court. Il réprime quelques gémissements. Il est très très vocal. Je n’ai jamais vécu cela. Il est le mec qui me fait bander rien qu’à l’entendre prendre son pied. Je vais jusqu’à la garde. Puis je me retire. Plusieurs fois. Avec mes deux mains, je triture ses bourses. Je malaxe goulûment ses bourses pour accentuer la jouissance de Tymael.
Puis j’empale de nouveau ma bouche sur son chibre. Je mets mes deux mains sur des demi-lunes que j’attire vers moi pour prendre son chibre encore plus loin en bouche. Tymael adore quand je le prends en gorge profonde. Il ne me le réclame jamais. Il me laisse toujours l’initiative de le prendre profondément dans ma bouche et dans ma gorge. Je mets mon majeur puis mon index dans son anus. Je viens buter contre sa prostate. Et là, Tymael part très loin. Il jute tant et plus. Son chibre tremble et tressaute. Son sperme atterrit dans ma gorge. Je continue de sucer sa hampe. J’avale son sperme. Tymael m’embrasse tendrement. Il me roule une pelle des plus sensuelles.
Nous reprenons nos esprits par nécessité assez rapidement. Il est temps de se rhabiller avant l’arrivée de nos potes ce soir.
Enguerrand et son copain ne seront pas de la partie étant donné qu'Enguerrand est de garde ce soir et cette nuit.
Au moment où je ferme ma braguette et réajuste ma chemise, Tymael vient vers moi avec le regard qu’il fait quand quelque chose le préoccupe.
Tymael : "Ah au fait, tant que j'y pense. Maman m'a demandé de venir les voir à Deauville pour le week end. Je n'ai pas pu lui refuser. Tu comprends. Réunion de famille. Je serai de retour..."
Je le coupe sèchement.
Moi : "Oui, tu seras de retour dimanche dans la nuit. Je peux rester sans problème dormir ici...Tu te paies ma tête encore une fois?"
J'ai perdu patience cette fois-ci. Je ne parle pas. Je hurle pratiquement. Tymael ne peut pas en placer une tellement je déverse rapidement tout ce que j'ai accumulé dans mon coeur sur le sujet depuis des semaines maintenant.
Moi : "Tu te rappelles que je m'étais promis de ne plus être le petit ami caché de quelqu'un qui n'arrive pas à officialiser notre amour au grand jour, Docteur Tymael Volker?"
Je ne lui laisse toujours pas le temps d'en placer une.
Moi : "Je suis tellement con, Docteur Tymael Volker, que sur mon dossier médical et mon dossier tout court militaire, tu figures en bonne place. Tu ne figures certes pas en tant que mon partenaire mais en tant que personne à prevenir en cas d'accident. Moi, je ne figure nulle part dans ta vie. Je n'existe pas auprès de tes parents. Mon nom ne figure pas sur la boîte aux lettres. Je ne figure nulle part dans ta vie. Tu me jettes à la figure " Tu comprends. Je dois aller voir ma famille."
Moi : "Laisse-moi te dire un truc . Si tu es trop salaud parce que c’est bien salaud de ta part de me cacher! Si tu crois qu’à l’hôpital militaire, ils sont naïfs au point de ne pas s être aperçus que toi et moi ne faisons qu'un! Tout le monde sait combien Enguerrand et moi sommes amicalement liés.
Mais tu crois vraiment que quand on nous voit ensemble, toi et moi, marcher, rire, danser, manger, parler, les gens ont un doute sur le sujet? Tu crois vraiment que personne ne se doute de rien? Sérieux?"
Moi : "Tu sais quoi? Ton week end à la con avec tes parents et ta famille, tu peux y aller. Quand tu reviendras, j'aurai débarassé ta vie, et de ma personne, et de mes affaires. Quand tu seras avec ta famille, je me barre . Puisque moi, je compte pour du beurre dans ta vie."
Moi : "Finis la soirée tout seul."
Moi : "Moi je suis quoi? Je suis un passe temps? Une pièce rapportée qui ne vaut pas la peine d’être mise sur le devant de la scène ?"
Moi : "J'ai vécu trop de trucs profonds et durs avec Enguerrand de la faute de mes parents. Enguerrand sera pour toujours dans mon cœur . Je ferai tout pour lui.
Moi : "Et tu sais quoi? Toi, je t’aime et je ferais également tout pour toi, absolument tout pour toi par amour pour toi tout simplement. Parce que je n'ai pas honte de t'aimer. Parce que je n'ai pas honte de m'afficher avec toi. Je rêve de m'afficher avec toi partout d'ailleurs. J'en crève d'envie. Tellement, que j'en souffre."
Moi : "sur ce, je prends congé"
Moi : "et puis tu sais quoi? Voilà tes clés. Tu n'auras qu'à mettre le peu d'affaires que je possède devant la porte. Pour le peu que je possède de toutes les façons! Ca te prendra deux minutes pour tout mettre dans mon sac militaire!"
J’ai pris mon casque mon sac à dos et mes clés de moto et j'ai claqué la porte.
Tymael n'a pas pu en placer une. J'ai réalisé quand même qu'il avait couru après moi pour me retenir de partir à moto. Mais il n'avait vraiment aucune chance de nous retenir, mon bolide et moi, dans l'état explosif où j'étais.
Tymael a juste pu me voir disparaître extrêmement rapidement de son champ de vision dans la nuit noire.
Ras le bol d’être mis sous un tapis comme une vulgaire poussière.
Merde alors! Je l’aime. Il dit qu'il m’aime. Il peut le garder son amour.
C’est quoi son problème ? Qu'il aille au diable!
L'amour avec un A......mais toujours encore dans un placard. Pourtant je m'étais promis que cela n'arriverait plus. Mais Tymael ne semble toujours pas prêt afficher ouvertement son amour pour moi en public.
Sasha Minton
sasha.minton2019@gmail.com
Soyez créatifs et imaginatifs! Ne pillez ni mes textes ni ceux des autres! J'adore avoir vos retours concernant les histoires que je poste. A vos claviers.
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