Premier épisode
Après que nous eûmes fini nos verres, nous partîmes vers la maison de mes grands-parents : ils étaient partis en voyage tous les deux et nous la laissaient pour 4 semaines (ô joie !).
Benoît et Quentin firent le tour du propriétaire, tandis que je m’afférais à rouvrir les vannes d’eau et d’électricité, puis on entra tous à l’intérieur. C’était une petite maison, une de ces anciennes maisons de fermiers qui, bien que près de la mer, n’en avait jamais été suffisamment proche pour convenir à l’établissement de pêcheurs. Une petite entrée distribuait une salle de bain et une cuisine, et donnait directement sur une salle à manger, qui donnait ensuite sur un petit salon dans lequel se trouvait l’escalier pour accéder aux chambres.
[V] « Venez, suivez-moi ! Les chambres, c’est là-haut !
[Q&B] - OK !
[V] - Voilà, derrière la porte, c’est celle des grands-parents, ils sont en voyage, là, c’est celle qu’occupe ma sœur habituellement, mais elle est chez son mec, et là, c’est la mienne, dis-je en montrant la porte, on est juste à côté la deuxième salle de bain, mais je crois qu’avant c’était une chambre avec salle d’eau, mais peu importe !
J’ouvris la porte de ma chambre en prévenant :
[V] « Par contre, je n’ai qu’un lit, donc…
[B] - C’est pas grave, Valou, on a partagé une banquette de bus, on peut partager un lit, y a pas mort d’homme, ahah !
[Q] - Arrête, gros, tu sais qu’tu lui fait de l’effet !
[B] - Ahah, t’es con !
[V] - Rhâ, les mecs ! Vous êtes lourds des fois… M’enfin… J’ai qu’un lit, donc soit on en rajoute un, soit vous prenez ceux du grenier, c’est un petit dortoir pour les cousins… y a les draps dans les armoires.
[Q] - Ouais, ok, mais si on sort tous les draps, faudra qu’on s’occupe de les laver, nan ? C’est pas plus simple de prendre le même lit ?
[V] - Bah, c’est un lit une place, ça risque d’être serré…
[B] - Mais nan, on dort tous sur le côté, on n’a qu’à se mettre les uns contre les autres et on tiendra largement dessus… ça f’ra moins de lessive à la fin !
[V] - Ok, ok, si tout le monde est d’accord. »
Et c’est ainsi que nos trois valises atterrirent sur le sol de ma chambre, et qu’il avait été décidé que nous dormirions dans le même lit.
On passa le reste de la journée à découvrir un peu la ville ensemble. Je la connaissais bien, évidemment, pour y avoir passé de nombreuses vacances, mais c’est la première fois que j’y évoluais avec d’autres que ma famille, et sans personne dans les parages pour me couver.
Le soir venu, je descendis dans la salle de bain du rez-de-chaussée, pensant ainsi laisser la seconde à mes amis, mais visiblement, ils n’avaient pas fait le rapprochement entre la visite de la maison, et le fait qu’il y avait une salle de bain à l’étage… Benoît et Quentin entrèrent tous les deux au moment où j’allais fermer la porte, et me trouvèrent torse-nu :
[V] « Mais qu’est-ce que vous faites là ?
[Q] - bah, on fait comme toi, on va se préparer pour la nuit…
[V] - Oui, mais y a une salle de bain à l’étage…
[Q] - Ah ! j’ai dû la louper alors…
[B] - Ouais, on l’a pas vu… mais… c’est pas grave ? on peut aller ici aussi ?
[V] - Oui, oui, pas de soucis ! Mais là, tout de suite, j’allais prendre ma douche…
[B] - Vas-y, fait comme chez toi !
[V] - Là, avec vous devant ??
[Q] - En vrai, Valou, on s’en fou, nan ? On l’sais tous que t’es bien gaulé !
[B] - Eh oui ! Sois pas timide, va !
[V] - … Ok, mais fermez quand même la porte… c’est pour les courants d’air… »
Et me voilà en train de me déshabiller, en face de mes deux compères, qui ne manquent pas une goutte de ce « spectacle » improvisé… Enfin nu comme un ver, je me retourne pour entrer dans la douche quand je sens une main atterrir sur mon fessier avec ces mots :
« Allez l’artiste ! La nature t’a bien gâté, ahah !
- Benoît, t’es bête, ahah ! »
On se suivit tous les trois sous la douche, laissant nos vêtements sur les meubles et remontant avec juste nos serviettes autour de la taille, une vraie colonie de vacances… C’est dans cette ambiance bonne enfant que Quentin, soudain très seul, nous dit en un murmure :
[Q] - « Les mecs, j’crois que j’ai oublié mon pyjama…
[B] - Mort de rire, ahah ! Bah écoutes, t’a qu’à dormir à poil, hein, ahah !
Benoît plaisantait, bien entendu, mais je ne sais pourquoi, je dis très sérieusement :
[V] - Vas-y, chiche !
[Q] - Chiche quoi ?
[V] - Chiche tu dors à poil…
[Q] - Valou…
[B] – Allez !! Mais c’est toi qui le colle !
[Q] - Hein ?!
[B] - Tu dors à poil, et Valou dors contre toi…
[Q] - Mec, t’es fou ! dis-t-il, réellement mal à l’aise
[V] - Ça roule, ça me gêne pas !
[Q] - Ça te gêne pas ??
[V] - Bah, nan… Eh puis t’es tellement mignon quand t’es timide, Quintus, c’est un délice, ahah !
[B] - Ahahah !!
[Q] - Si tu le dis…, concéda-t-il, rougissant ».
Quentin (Quintus est un surnom qu’il a hérité des cours de latin du lycée) défit alors sa serviette, laissant apparaître une demi-molle, puis entra dans le lit, se cachant rapidement sous la couette, le long du mur. Je décidai de n’enfiler qu’un simple caleçon, et Benoît fit de même. On s’installa tous les deux dans le lit, allongés sur le côté, à la suite de Quentin, duquel je me rapprochais au maximum… tout du moins, suffisamment pour pouvoir, si jamais l’envie m’en prenais, compter les poils de ses pectoraux, et mieux encore, apercevoir, près de son nombril, sa verge déployé. Je m’approchai de son oreille, tout en lui caressant la nuque, et lui murmura :
[V] « Mec, tu bandes…
[Q] - Je sais, mais ça veut rien dire…
[V] - Je peux… fin… ça te dérange si… euh… est-ce que…
[Q] - Tu veux la toucher ? demanda-t-il en tournant légèrement le visage vers moi,
[V] – Euh… ouais… si ça te dérange pas, gros… (inutile de préciser que je me sentais rougir à mes mots…)
[Q] - Vas-y, t’inquiète… De toute façon, ça fait longtemps que je me demande ce que ça fait de se la faire toucher par quelqu’un d’autre…
[V] - Ok, bah si c’est pour rendre service… »
C’est ainsi que, dirigeant ma main droite vers son pénis, je me saisi de son phallus et commençai les vas-et-viens bien connus de tous… Pour la première fois, je touchais le sexe d’un autre, et je profitais de la sensation nouvelle que cela faisait naître en moi… Je remontai mes caresses sur son torse, je sentis Quentin se cambrer sous mes doigts, puis je cessai en l’entourant de mon bras : j’avais peur de réveiller Benoît, je ne savais pas qu’il dormait depuis l’instant qu’il s’était allongé. Quentin se blotti volontiers contre moi, et la nuit se passa ainsi.
Walou
val.mec@gmx.fr
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