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4 | La colère de Jajnowski
Michel enrageait en faisant les cent pas dans son immense salle des trophées. Il promenait son petit mètre cinquante-six, frappant du pied tout objet ou meuble qui se trouvait sur son chemin. Pas changé depuis son dernier entraînement, le jockey claquait nerveusement du talon sur le parquet. Déambulant parmi les coupes et autres récompenses glanées au cours de sa carrière, son immense furie était dû au manquement d’une seule. Et encore il l’avait eu en sa possession ! C’était pas possible de s’être fait baiser aussi facilement, pas le temps de fourrer sa grosse bite dans une rondelle, qu’un enfant de putain vient vous soutirer quinze ans d’efforts de votre vie. Le mobilier en reprit pour son grade. Ses muscles se tendaient de nervosité, ses quadriceps se crispaient pendant que ses trapèzes sur-développés lui marquaient le haut du corps. Dans son lycra blanc immaculé, une forte bosse de tension tirait sur le textile. Son chibre, gonflé de colère se promenait le long de sa cuisse et roulait au gré des gesticulations du cavalier. Rien n’allait et cette bande d’incapables de la Police qui n’avait toujours donnée aucune nouvelle.
« Putain de putain de putain! Et mon trophée qui se balade dans la nature! » il éructa toute sa haine sur un plateau argenté gagné lors d’une deuxième place sur une course à Chantilly. Il repensa alors qu’il y avait justement enculé la femme de l’adjoint au maire après la course ce qui le détendît un peu. Un léger sourire vint même se greffer au coin de ses lèvres.
Mais il disparu rapidement lorsque l’image du voleur capuché s’enfuyant avec sa coupe lui traversa l’esprit.
Tout. Il avait tout donné pour remporter ce titre. Quinze ans d’efforts. Quinze ans de souffrance pour en arriver à ne garder ce trophée que quelques minutes. Sa circulation sanguine s’accéléra de nouveau. Sa tension monta soudainement en flèche, une veine pris forme sur son front tambourinant dans ses tempes. Son gros paquet reprit encore un peu plus du volume, les pulsions de son palpitant ne lui intimait que de tout détruire. Il perdait petit à petit le peu de contrôle qu’il avait sur sa colère.
Il fallait qu’il casse quelque chose, il lui fallait détruire. Son gourdin bourré de sang l’empêchait de se déplacer correctement dans la pièce, ça le gênait et ça l’énervait!
« Rhaaaa! Putain de putain! » un saladier remplie de médaille en fit les frais. Il alla se fracasser contre un mur éclatant la faïence. Une rangée de coupes argentées et brillantes furent balayées d’un puissant revers de main et s’écrasa sur le sol. Il shoota dedans à s’en faire mal au pied. L’une d’elle brisa une vitre un peu plus loin. La haine frappait du talon dans son cortex, tout ce massacre ne suffisait pas. Il renversa une table en chêne dans un fracas de bibelot.
Un cul.
Il lui fallait détruire un cul pour se calmer. C’était la seule solution.
Il fila à l’écurie.
Tranquillement en train de brosser une jument, le lad vit la furie débouler dans le box. Son patron, rouge pivoine, crispé comme une crampe et avec l’élastique de son pantalon de course prêt à l’explosion sous l’assaut du manche en béton armé qu’il tentait de cacher. Il avait l’air dans ses grands jours. Ses mémorables colères lui donnait du fil à retordre mais depuis cette affaire de vol ça avait prit une ampleur inimaginable. Quand son patron était comme ça il savait que seul un bon jet de foutre dans un anus pouvait le calmer. Hors justement il n’avait pas craché depuis un moment puisqu’il avait été dérangé la dernière fois qu’il s’acharnait sur sa rondelle et qu’actuellement le seul anus disponible, c’était le sien. Il avait congédié toutes ses conquêtes avec pertes et fracas depuis l’incident.
« Je… je me mets à quatre pattes monsieur… ?
-je ne te le fais pas dire! Le cul à l’air et fissa! Il plongea sa main dans un pot de graisse de cheval destiné aux selles.
Le lad s’exécuta et baissa son froc au ras-du-cul. Il s’installa confortablement sur une botte de paille, bien à hauteur de queue et tendit les fesses. Ça allait piquer. Mais quand il était comme ça, il vous en collait pour dix ans! A peine eut-il cambré son fessier que deux doigts bourré de graisse s’introduirent violemment dans sa rondelle.
Michel respirait fort de nervosité. Ils insérait deux puis trois doigts dans le fion de son Lad tout en se palauchant le jonc de lubrifiant visqueux. Il transpirait plus que son serviteur qui allait en prendre pourtant plein le cul. Ses gestes étaient saccadés, brutaux. Seul l’explosion de ses couilles allait le libérer. Seul la purge divine allait le détendre. Et sans plus attendre, après avoir posé son énorme gland gonflé et poisseux sur la rondelle à peine échauffée, il grimpa sur la botte de paille armée de ses pompes en cuir et enfonça son énorme piston dans une position cavalière.
Même s’il s’attendait à ça l’écuyer ne pu se retenir d’un cri étouffé. Putain il avait tout rentré d’un coup. Les grosses couilles du jockey star étaient venu directement taper sur les siennes. De la graisse gicla sur tous ce qui se trouvait aux alentours.
A la taille de l’engin qu’il avait au fond des entrailles, le lad pouvait mesurer l’anxiété de son pauvre patron. Ça faisait mal mais ça lui faisait du bien de lui apporter du réconfort. Savoir que son trou-du-cul servait de bulle d’oxygène à son idole lui apportait la satisfaction du travail bien fait.
Ça claquait lourd. Les coups de bite pleuvaient pulvérisant le sphincter déjà pourtant habitué. La transpiration ruisselant du visage de Michel offrait une douche chaude et salée à son employé. Le massacre continuait. Toute sa haine été déversée dans son gourdin. Ses hanches frappaient pour frapper, la levrette mécanique n’avait que pour but de soulager les tissus meurtris de l’énorme bite. Le redoutable cavalier savait que lorsqu’il remplirait ce cul toute sa crispation s’en irait instantanément.
Le marteau-pillon lui bousillait les entrailles mais putain que c’était bien. Il avait l’impression de se faire coloscopier par un bras d’enfant hyperactif. Il sentait le gland gorgé de sang lui lacérer l’intérieur ce qui provoquait irrémédiablement une trique juteuse dans son falsard. Sa prostate allait rendre l’âme sous les assauts du démons hyper membré. Surtout ne pas jouir avant son chef sinon la suite sera terrible. Surtout prendre son pied le plus longtemps possible.
Il allait décharger. Putain il allait décharger ! La jument prenait peur devant la scène et tirer sur ses rennes pour s’en éloigner le plus possible. Le colossal braquemart était non sans rappeler celui d’un étalon.
Un claquement de couilles plus tard, une quantité de liquide blanchâtre phénoménale se répandit dans le colon du jeune lad. Comprimant les muscles, les côtes et les poumons de Michel Jajnowski, jockey parmis les jockeys, star des hippodromes et broyeurs d’anus en tout genre.
Le foutre ruissela lentement dans sa tuyauterie. C’était fini. Il sentit le gros sceptre du Roy des courses se ramollir légèrement et lentement se retirer de son fondement.
Lorsque la volumineuse lance à incendie se retira définitivement du trou au plaisir, un appel d’air emplit les entrailles maltraitées. La rondelle ne se refermait plus. La graisse de cheval collait sur les abord de l’œillet et luisait à la lumière du jour. Michel descendit du ballot de paille, essoufflé et la bite balançant au grès du vent pendant que son vide-couilles de garçon d’écurie restait là, le cul en l’air et ouvert, reprenant ses esprits.
Jean surin.
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Jean Surin
jeansurin445@gmail.com
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