Deux flics

3 | L'anniversaire du lieutenant

- Lieutenant ! À votre santé, et joyeux anniversaire !

- Joyeux anniversaire, ajoute Julie, son regard dans le mien.

Elle porte sa coupe à ses lèvres, y dépose un bref coup de langue, et avale une gorgée. Le silence s’installe. Seulement brisé par le cliquetis discret de nos coupes. Julie, pourtant, ne cesse de me dévisager. Ses yeux se posent avec insistance sur ma braguette. Nos aventures sont connues. Mais cette provocation devant le commissaire ! L’alcool aidant, son regard fait son œuvre. Je sens le sang affluer, mon gland s’alourdir : une demi-molle déforme la serge bleue. Julie devient rouge.

- Alors, Lieutenant, comment se passe votre collaboration avec Lucas ?

- Très bien, Commissaire, très bien. C'est une excellente recrue.

- Parfait ! Soyez indulgent. Il semble motivé et avide d’apprendre.

- Soyez sans crainte, Commissaire ! Une main de fer dans un gant de velours, vous me connaissez !

- Justement, Lieutenant… pas trop de fer, tout de même !

- Rassurez-vous, Commissaire, je sais comment accueillir les nouveaux. Je n’en doute pas, Lieutenant. Bon, je dois vous laisser. Ma femme m'attend. Amusez-vous, mais soyez prudents sur la route !

Le commissaire nous salue. Quitte le bureau. Seuls, enfin. Alors, Lieutenant, vous l’aimez bien, votre petit Lucas ? Oui, pourquoi cette question ? Votre « appréciation » est-elle uniquement professionnelle, Lieutenant ?

- Que voulez-vous insinuer ?

- Oh, ne jouez pas l’innocent… Ah, ah… Si vous voulez savoir, oui, nous travaillons bien ensemble. Et nous nous baisons aussi !

- Je m’en doutais… Le beau vous attire, Lieutenant. Hommes, femmes… peu importe, n’est-ce pas ?

- Vous me connaissez, Julie… Julie laisse glisser un regard complice vers mon entrejambe. Le mien se perd dans son décolleté. L’érection reprend déjà.

- Nous voilà seuls, Lieutenant. Voici mon véritable cadeau.

- Votre véritable cadeau ?

- Oui…

Julie se rapproche. Nos lèvres à quelques centimètres. Quel genre de cadeau ? soufflai-je. Voyons, Lieutenant, ne faites pas mine de ne pas comprendre… Son regard plonge vers mon pantalon. Le mien se noie dans son décolleté. Je tente de déboutonner son chemisier. Elle m’arrête d’un geste doux, mais ferme.

- Doucement, Lieutenant. C’est votre anniversaire. Je m’occupe de tout.

Ses lèvres se scellent aux miennes. Un baiser impétueux. Gourmand. Une danse de langues et de mordillements. Sa main caresse ma braguette, s’attardant sur la rondeur de mes testicules. Puis remontant, plus audacieuse, sur la hampe dressée sous le jean. Sa paume se plaque sur la bosse. Ma verge tressaille. Un sourire coquin illumine son visage.

- Vous êtes tendu, Lieutenant. Que se passe-t-il donc ? …

Ses doigts défont les boutons puis s’attaquent à la ceinture de mon pantalon. Je me retrouve nu devant elle. Le slip moulant une érection déjà affirmée. Julie sourit et me fait asseoir. Des menottes claquent à mes poignets : Mains dans le dos !

Julie se déshabille à son tour. Elle reste en slip de dentelle rouge.

- Spécialement pour vous, Lieutenant !

- Délicate attention, Julie.

Elle est magnifique. Un corps athlétique. Des courbes parfaites. Une poitrine généreuse. Un ventre plat. Des hanches larges. Des jambes fuselées. Elle retire mon slip. Le porte à son nez.

- Votre odeur… si virile, Lieutenant !

Elle s’assoit à califourchon sur moi. Je sens sa chaleur intime m'envelopper alors qu'elle guide ma verge dressée à l'entrée de son vagin. Un lent mouvement d'emboîtement commence. Elle glisse doucement sur moi, le tissu humide de son slip écarté. D’abord doucement, puis avec une intensité croissante. Une main sur mon torse, l’autre dans ma nuque : elle halète. Le visage rouge. Les seins gonflés. Les tétons pointés, offerts à mes lèvres. Puis, soudain, elle se fige. La tête renversée, ses yeux se révulsent et elle m’écrase de ses cuisses. Un cri de jouissance rauque brisant le silence.

Elle s’agenouille. Ses mains remontant le long de mes cuisses. Ma verge tressaille, gluante de mouille et des gémissements de plaisir m’échappent. Nu. Offert. Assis sur cette chaise. Le torse rouge de plaisir. Débordant de désir, Je suis à sa merci. Elle écarte mes cuisses. Commence à lécher mes testicules. Ma verge se cabre. Une goutte perlée à mon gland roule sur ma hampe, s’écrasant sur la langue de Julie. Un besoin irrépressible de me masturber me prend. Mon bassin s’agite.

- Lieutenant, ça va ?

- … oui… c’est divin…

Elle remonte sa langue le long de ma verge, s’attarde sur le frein. Sa main droite empoigne fermement ma queue et La penche. Elle contemple un instant le gland rouge et humide, puis l’engloutit délicatement. Une onde de plaisir intense me parcourt. Ma tête bascule en arrière. Mes yeux se révulsent. Un râle m’échappe. Julie s’active, alternant entre de longs va-et-vient sans sa main avec des succions précises sur mon gland. Le prépuce enroulé et déroulé en cadence par ses doigts. Après de longues minutes, elle s’arrête. Nos regards se croisent. Un sourire.

- Avancez-vous, Lieutenant… encore… parfait.

Julie relève mes cuisses contre mon torse. Un regard coquin. Sa bouche disparaît sous mes testicules. Sa langue se pose sur mon anus. Elle commence un bouffage de cul magistral !

- Votre cul, Lieutenant ! Délicieux ! Penser que certains se contentent de le deviner sous votre uniforme ! C’est… trop bon, Julie… continuez…

Après m’avoir copieusement arrosé l’anus de sa salive, elle glisse un doigt directement sur ma prostate. Un cri m’échappe. Julie reprend sa fellation. Mon anus accueille bientôt un deuxième doigt... En professionnelle, elle me mène au bord de l’orgasme.

- Donnez-moi votre sperme, Lieutenant !

J’hésite. Je veux aussi la savourer.

- Vous me baisez après, Lieutenant. Promis !

Sa promesse me décide. Je m’abandonne à sa bouche et à ses doigts.

- Je vais… jouir, Julie !

À peine ces mots prononcés, je me répands dans sa bouche. Ma bite convulse. Mon anus se serre sur ses doigts. Ma prostate explose. Julie se relève. Souriante. Les lèvres souillées par mon jus. Elle vient m’embrasser.

- Joyeux anniversaire, Lieutenant ! Merci, Julie… Lieutenant… il faudra que je me penche plus en profondeur sur ce « dossier », dit-elle en appuyant son index sur mon anus.

- Ah ? Comment cela ? Plus en profondeur… Ça vous tente ?

L’idée me traverse l’esprit. Me faire prendre par Julie… Un vieux fantasme. Être enculé par une femme ! Et par Julie ! Elle aime tellement mon cul. Sa bouche et ses doigts l’ont si bien exploré. Elle saura y faire.

- Avec plaisir, Julie.

- Mais avant… si je m’occupais de vous ? Encore d’attaque ? …

Son regard se pose sur ma queue. À peine débandée. La jouissance buccale l’a maintenue en éveil.

Elle me libère de mes menottes, s’assoit sur le bureau. Appuyée sur ses coudes. Cuisses ouvertes. Pieds sur le rebord.

Je m'agenouille, le souffle coupé par le spectacle. Son chatte, gorgée de sang, palpite d'une rougeur intense. La toison sombre, humide et brillante, encadre des lèvres charnues, gonflées par le désir. De fines gouttelettes perlent au bord des petites lèvres entrouvertes, révélant une profondeur sombre et attirante. L'odeur capiteuse de son excitation m'enivre, un parfum musqué et sucré qui me prend à la gorge.

- Bouffez-moi la chatte, Lieutenant ! Sa voix, rauque de désir, résonne dans le silence du bureau.

Sans hésiter, je plonge mon visage dans sa chaleur. Un premier contact doux, un léger léchage des aines, puis des lèvres gonflées. Je m'attarde sur la vulve, savourant la texture soyeuse et la saveur salée de son désir. Julie gémit doucement, ses mains se crispant sur le bord du bureau. Un murmure d'encouragement s'échappe de ses lèvres. Ma verge, libérée de toute contrainte, se dresse, impatiente. Je la frôle distraitement contre ma cuisse, sentant sa chaleur et sa fermeté.

J'intensifie mon travail de langue, me concentrant sur le clitoris, cette petite perle dure et sensible. Julie se tend sous mon baiser, son corps vibrant légèrement. Sans ménagement, je glisse un doigt mouillé dans son entrée brûlante, puis un deuxième, les recourbant pour trouver le point G. Ma langue continue sa danse frénétique, alternant caresses douces et succions plus appuyées. Un spasme la traverse, puis un autre, plus intense. Un cri violent, presque animal, s'échappe de sa gorge. Ses jambes se resserrent brusquement autour de ma tête, m'emprisonnant. Son ventre tremble de convulsions puissantes. Un long râle de plaisir la secoue de la tête aux pieds. Ses mains s'enfoncent dans mes cheveux, tirant légèrement. Une giclée chaude et abondante inonde ma bouche, un flot épais et parfumé. Des gouttes lourdes tombent sur ma verge dressée et tachent la moquette du bureau.

- Vous êtes un dieu, Lieutenant ! Oh oui... c'est tellement bon... Sa voix est haletante, presque suppliante.

- Merci, Julie. Ma propre excitation est à son comble.

Je me relève, ma verge vibrant d'une tension palpable. Julie s'est allongée sur le bureau, les yeux brillants de satisfaction, le souffle court.

- Enculez-moi, Lieutenant ! Prenez-moi sans plus attendre !

Elle pivote sur le bureau, le cuir marquant légèrement ses cuisses. Elle se met à quatre pattes, les fesses galbées et fermes offertes comme une promesse. La peau lisse et chaude, légèrement rosée par l'effort précédent, invite au toucher. De ses mains, elle écarte ses fesses fermes et rebondies, dévoilant l'intimité de son anus, un œillet de chair bistre et humide, à la fois provocant et vulnérable. Mon regard se perd dans ce spectacle intime, la chair délicate plissée autour de cette entrée secrète. L'envie me submerge, une vague de désir brut et possessif.

Je dépose de la salive sur mes doigts, masse doucement son anus, sentant les muscles se contracter légèrement sous mon toucher, puis fais pénétrer délicatement deux doigts. Julie gémit, un son bas et impatient, son dos se cambre légèrement. J'étire doucement son sphincter avec mes doigts, sentant sa chair se détendre peu à peu. Je retire mes doigts, les enduis de nouveau de salive, et recommence, insérant cette fois trois doigts, les bougeant lentement pour bien préparer l'entrée. Julie respire plus vite, ses hanches se soulevant légèrement. Je prends ma verge, encore dure comme l'acier et vibrant d'une tension palpable, les veines saillantes sous la peau, et la présente à son anus maintenant bien lubrifié et dilaté.

Je pousse doucement. La tête rougie de ma queue rencontre la résistance veloutée de son sphincter, il blanchit un peu. Je respire profondément, me concentrant sur la sensation de cette barrière étroite. Puis, avec une pression lente et régulière, je force le passage. Un léger gémissement, mélange de douleur et d'un plaisir naissant, s'échappe de sa gorge. Ses mains se crispent sur le bord du bureau...

- Oh oui… doucement… murmure-t-elle, sa respiration devenant plus saccadée.

Je continue à pousser, centimètre après centimètre. Je sens son anus s'étirer lentement, s'ouvrir à la à la présence de ma bite. La chaleur humide et serrée enveloppe ma verge, une étreinte intime et intense.

- C’est bien, Julie. Laissez-vous aller. Je dépose un baiser sur la courbe de son dos, sentant sa peau frissonner.

Je reste immobile un instant, la laissant s'habituer à cette nouvelle pénétration, sentant les muscles de son anus s'adapter à ma forme. Puis, je commence à bouger, lentement, des va-et-vient doux et prudents, ma verge glissant dans cette gaine chaude et étroite. Julie respire fort, son dos se soulevant légèrement à chaque mouvement. Ses gémissements se font plus présents, un mélange de gêne initiale et d'un plaisir grandissant.

- C’est bon… c’est bon… continuez, Lieutenant… gémit-elle, sa voix devenant plus assurée.

Peu à peu, je prends confiance. Mes mouvements deviennent plus amples, plus rapides, ma verge labourant cette intimité serrée. Je sens son cul se contracter rythmiquement autour de moi, la chaleur intense de son intimité m'enivrer. Le plaisir monte en puissance, une vague de sauvagerie douce et animale nous submerge.

- Vous aimez ça, Julie. Dites-le moi. Ma voix est rauque, chargée de désir.

Julie se laisse aller complètement. Ses gémissements se transforment en cris de jouissance purs et libérateurs. Son corps se tend, vibrant sous mes coups de reins de plus en plus profonds. Je sens son orgasme la parcourir, des spasmes puissants et incontrôlables contractant son anus autour de ma queue.

- Oui… baisez-moi comme ça… plus fort… Lieutenant… oh oui… je jouis… Son cri résonne dans le bureau.

Mon propre plaisir est à son comble. La sensation de ma bite prisonnière de son cul chaud et serré est indescriptible. Un dernier coup de rein violent, et je jouis à mon tour, profondément en elle, une décharge brûlante et jouissive qui nous laisse pantelants, à bout de souffle, unis dans un plaisir sauvage et partagé.

Dans le silence calme du bureau, seul le léger grésillement du chauffage se fait entendre. La tension a disparu, remplacée par une douce chaleur et une intimité palpable.