Dans les années 70, j’avais alors presque 20 ans et je bossais à la réception d’un hôtel de Cannes. Il ne s’agissait pas d’un des palaces de la Croisette mais d’un établissement plus discret, très BCBG et surtout fréquentés par des habitués de longue date.
Bien que relativement jeune, j’avais déjà une solide expérience du sexe entre hommes et je dois reconnaître qu’à cet égard, la ville de Cannes offrait à l’époque de multiples possibilités de rencontres et j’en profitais largement. Cependant, pour des raisons évidentes, et bien que ce ne soit pas toujours facile, j’évitais tout « contact » sur mon lieu de travail aussi bien avec des collègues qu’avec des clients.
Sur le plan « look », je mesurais 1,70 m, pesais 55/56 kg, j’étais blond avec les cheveux légèrement bouclés. A part quelques poils clairsemés autour de ma queue, j’étais totalement imberbe. Je n’avais quand même pas l’air très efféminé mais pas vraiment viril non plus… Sur le plan sexe, je n’étais que passif et j’aimais pratiquement tout : l’impromptu, les lieux insolites, la pluralité, le tout sans prise de tête ni sentiments. J’aimais sucer et encore plus me faire sodomiser avec une nette préférence pour les deux en même temps… C’était la belle époque d’avant le SIDA où on pouvait encore se faire enculer sans capote, au naturel en quelque sorte… Cependant, mon attrait pour la baise entre hommes restait purement physique, sans autre engagement et, bien que cela me soit arrivé de temps en temps, il était rare que je rencontre plusieurs fois le ou les mêmes partenaires. Par contre, l’expérience venant, je savais, quand il le fallait, adopter des postures destinées à faciliter, voire à provoquer les « contacts ».
Un jour, un collègue de boulot qui partageait mes penchants pour les hommes, me parla d’un cinéma X à Nice qui, d’après ses propres expériences, était particulièrement « chaud ». Toujours à la recherche de nouvelles aventures, je décidais donc, dès que j’en aurais la possibilité, de vérifier personnellement ses dires.
Mon jour de congé suivant, toujours en semaine dans l’hôtellerie, je pris un train pour Nice car c’était à l’époque, avec les bus, mon seul moyen de transport… Le cinéma dont mon pote m’avait donné l’adresse n’était pas bien loin de la gare et il de me fallut qu’une dizaine de minutes pour y arriver. Grâce à Giscard, alors président, la majorité légale avait été abaissée à 18 ans mais j’avais tout de même pris la précaution de me munir de ma carte d’identité, juste au cas… Il faut dire aussi que dans l’hypothèse espérée d’une rencontre, je m’étais habillé en conséquence, polo et bermuda collant sans braguette mais facile à faire glisser. En fait la caissière du ciné ne me demanda rien et me délivra mon ticket sans problème. Une fois dans les couloirs, je me dirigeai directement vers les toilettes afin de me préparer à d’éventuelles « incursions »… Pour ce faire, j’avais toujours avec moi dans ces occasions, un petit tube de lubrifiant. Cette opération réalisée, je rejoignis le balcon car, toujours d’après mon ami, c’est là que se passait « l’action ». Il y avait une quinzaine de personnes, des mecs bien sûr, répartis dans les deux travées séparées par un couloir central. La plupart étaient seuls mais il y en avait quand même quelques uns assis cote à cote. Après un bref aperçu de la situation, je décidai de m’installer dans la dernière rangée qui était totalement vide. Une fois assis, je me mis à scruter avec plus d’attention les hommes assis devant moi et notamment les couples. Sur ma droite, deux étaient assis l’un à coté de l’autre et, d’après leur position, il était évident que l’un suçait l’autre… Sur ma gauche par contre, le couple était trop éloigné et je ne distinguais que des silhouettes mais il me sembla pourtant qu’il était engagé dans la même activité…
Mon inspection terminée, je m’intéressai au film projeté qui, bien sûr, était hétéro. Je focalisai surtout sur les queues des artistes mâles, tous très bien montés, caractéristique probablement obligatoire pour ce genre d’activité… La vue de toutes ces triques bien bandées déclencha chez moi une érection quasi instantanée et j’entrepris d’extraire ma queue de mon bermuda et me la caresser. C’est alors que le m’aperçus qu’un type qui était assis juste devant moi dans la rangée précédente, avait lui aussi sorti sa bite et se branlait tranquillement. L’engin était assez volumineux et bien droit et me faisait très envie… Au bout d’un instant le type se tourna vers moi, il se rendit immédiatement compte de l’intérêt que je portais à sa queue et, en souriant me souffla :
- Tu veux la sucer ?
Il ne m’en fallu pas plus, je me levai, enjambai le dossier situé devant moi et me mis à genoux dans la travée, ma modeste stature le permettant aisément. Une fois en place, je penchai la tête, je pris en bouche l’objet de mes envies et me mis à le sucer avec frénésie. La pipe dura assez longtemps et je m’étais un peu fait à l’idée que mon partenaire allait jouir dans ma bouche quand il arrêta mes mouvements de tête et me murmura :
- Tu la veux dans le cul ?
Décidément, j’avais affaire à un homme de peu de mots et qui savait ce qu’il voulait mais, de toute façon, je préférais ça. Je me relevai tout en me demandant comment nous allions nous y prendre mais là aussi, la solution vint de mon complice :
- Enlève ton bermuda et assieds-toi sur ma queue.
Avant d’obtempérer je jetai un rapide coup d’œil circulaire. A ma droite, le couple était toujours en train de se sucer, les deux hommes ayant peut-être changé de position. A gauche ceux dont je ne distinguais que les silhouettes, avaient aussi changé de position. Celui de devant était pratiquement couché sur le dossier du siège d’en face quant au second, ses mouvements saccadés derrière le premier ne laissaient aucun doute sur son activité. Quant aux autres, ils avaient tous les yeux rivés sur l’écran et se foutaient pas mal de ce qui se passait derrière eux. Rasséréné, je fis glisser mon bermuda qui possédait un slip intégré et me retrouvai nu jusqu’à la taille. Le temps que je me déshabille, mon partenaire s’était affalé sur son fauteuil et je n’eux qu’à l’enjamber pour me retrouver en bonne position. Je sentis des doigts fureter dans ma raie et mon petit trou, doigts qui furent rapidement remplacés par un gland. Je passai alors une main sous moi et, empoignant la bite, je la positionnai sur mon œillet. Pour le reste, c’est la pesanteur qui s’en chargea. Une fois le gland bien introduit, je n’eu qu’à me lasser descendre pour enfiler tout le membre dans mon cul. Lorsque mes fesses furent en contact avec les cuisses de mon partenaire, j’entamai des mouvements de haut en bas. En même temps, j’agrippais de ma main gauche le dossier du fauteuil devant moi et de ma main droite, je me mis à me branler. Mais ne dura pas très longtemps car, au bout d’un court laps de temps, mon partenaire me saisit par les hanches et me colla littéralement contre lui et je sentis sa décharge tiède dans mes intestins… Je restai encore quelques brefs instants emmanché puis je me dégageai et m’affalai sur le fauteuil voisin. L’homme se leva, remis de l’ordre dans ses vêtements et, se tournant vers moi il souffla :
- Putain que c’était bon, salut.
Puis, sans autre forme de procès, il partit vers la sortie.
Toujours le cul à l’air, je récupérai un kleenex dans mon bermuda et procédai à un nettoyage sommaire avant de me rhabiller. Une fois « remis en état », je m’installai dans mon fauteuil, un peu frustré tout de même par la rapidité de l’action qui ne m’avait pas permise de jouir. J’essayai de m’intéresser un peu à ce qui se passait sur l’écran mais sans grand succès sauf une scène montrant un grand noir en train d’enculer une fille brune aux cheveux cours… Les nichons quasi inexistants de la fille et l’angle de prise de vue pouvaient faire penser qu’il pourrait s’agir d’un garçon et cela raviva un peu mon envie de baise. C’est alors que je remarquais un détail qui m’avait échappé lors de mon arrivée au ciné. Tout en bas à droite du balcon, il y avait une porte. Cela ne pouvait pas être les toilettes car elles étaient situées derrière moi et mon intérêt s’accrut lorsque je vis un homme sortir de cette porte et, quelques minutes plus tard un autre y entrer. Je décidai d’en avoir le cœur net, je quittai mon fauteuil, descendit l’allée centrale et pénétrai dans la fameuse porte. Dans l’immédiat je ne distinguai pas grand-chose car la pénombre était plus dense que dans la salle, puis, ma vue s’adaptant, je finis par voir où j’étais. Il s’agissait de toute évidence d’une ancienne loge privative, assez grande, datant probablement de la mise en service du ciné mais dont les sièges avaient été enlevés. Je finis aussi par deviner qu’une dizaine de mecs au moins se trouvaient là, occupés à diverses activités. Un type, les mains appuyées au mur et pantalon et slip aux chevilles, se faisait sodomiser par un autre et, à côté, un troisième, à genoux, en suçait un quatrième. La plupart des autres avaient sorti leur queue et se branlait plus ou moins. Au milieu de cette « exposition », je remarquai une bite qui me sembla de fort belle taille et décidai de m’y intéresser. J’avançai une main prudente et me mis à la caresser. Aussitôt, je sentis une main se poser sur mon cou et me pencher en avant. Je savais ce qui me restais à faire mais pas si simple que ça… En effet, le mec était monté comme un âne et il fallut que j’ouvre grand ma bouche pour y faire entrer son immense bite !. Mais quand on veut, on peut et, l’introduction faite, je me mis à pomper avec avidité… Courbé en deux et mes fesses offertes, je sentis qu’on commençait à s’y intéresser. Des mains baladeuses se mirent les caresser et à les pétrir. Afin de bien faire comprendre à ce ou ces « explorateurs » inconnus que j’étais d’accord pour aller plus loin, je me mis à tortiller du cul. Le message fut reçu 5 sur 5 et on commença à faire glisser mon bermuda jusqu’à mi-cuisses puis des doigts fureteurs s’insérèrent dans ma raie pour « tester » ma rondelle. Avec une soigneuse lubrification préparatoire suivie par une première enculade, même brève, mon inconnu du la trouver à son goût car le ou les doigts furent rapidement remplacés par un gland qui n’eut aucune difficulté à franchir le premier rempart, suivi par le reste de la tige. Une fois bien investi, deux mains me saisir par les hanches et les va-et-vient commencèrent. Pour faciliter l’introduction, j’avais arrêté ma fellation et je la repris en cadence avec les mouvements de mon enculeur. En parallèle, m’agrippant d’une main sur la cuisse de celui que je suçais, je me mis à me branler avec ma main libre. Cette fois ci les choses durèrent plus longtemps qu’avec ma première séance et mon sodomisateur m’enculait à grands coups de reins bien rythmés. Mais toutes les bonnes choses ayant une fin, dans une dernière poussée, je sentis sa semence se répandre dans mes intestins. Il se retira presque immédiatement mais je n’en avais pas terminé. Le type à la grosse bite que je suçais, se retira aussi et je vis qu’il se positionnait derrière moi. Sans blabla ni chichis, il posa son gland à l’endroit sensible, agrippa mes hanches avec ses mains et, d’une seule poussée continue, il enfonça sa queue. Déjà bien préparé par les deux enculades précédentes, mon cul n’eut aucune difficulté à absorber entièrement l’engin et les va et vient commencèrent immédiatement d’une manière presque brutale. Toujours courbé en avant j’avais du mal à tenir mon équilibre quand, à point nommé, une bite se présenta devant ma figure. Sans plus réfléchir j’ouvris la bouche pour l’absorber et, en même temps, pris appui d’une main sur la cuisse du nouveau venu et repris ma masturbation. Déjà pas mal excité par tout ce qui avait précédé, il ne me fallut pas longtemps pour jouir et expédiai quelques gouttes de foutre au sol. Le type qui m’enculait suivit de près et je sentis nettement une rafale importante se déverser en moi. Pour ne pas être en reste, celui que je pompais envoya dans ma bouche une giclée de foutre que j’avalai presque goulument.
Prenant appui sur le mur, je repris ma respiration et lorsque finalement je me relevai, je découvris que j’étais seul, ou presque… Il n’y avait plus que deux mecs qui passablement excités par le spectacle qui venait de leur être offert, achevaient de se branler. Après un nettoyage sommaire à l’aide de kleenex, je renfilai mon bermuda et retournai dans la salle. Je m’affalai dans le premier fauteuil venu. J’étais crevé mais comblé, trois belles bites, quatre en comptant la pipe, c’était tout de même pas mal…
Dès que j’eus un peu récupéré, je quittai la salle en faisant un détour par les toilettes pour vérifier que j’étais « présentable » et me rendis à la gare pour prendre le premier train vers Antibes où j’habitais à l’époque.
Inutile de préciser que dès que je fus sur mon lit, je tombais dans un sommeil de plomb au point que le lendemain je faillis ne pas me réveiller pour aller au boulot !
Après cette somptueuse partie de cul, je suis retourné à plusieurs reprises dans ce ciné et si, à chaque fois, j’y ai fait des rencontres, elles n’eurent pas eu la même intensité que cette première fois.
Comme la plupart des établissements de ce genre, le Ciné en question est fermé depuis longtemps et a été transformé en espace de bureaux. Mais, quand il m’arrive de passer devant, je ne peux pas m’empêcher de penser aux bons moments vécus derrière ces murs…
Ludo06
ludovic06@wanadoo.fr
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