Éphémère

Il m’est récemment arrivé une histoire assez incroyable. J’ai vécu une sorte de « Romance Express » lors de la dernière fête de la musique.

Tout a commencé il y’a quelques mois. Un ami proche, Romain, qui est prof, me parle d’un de ses anciens élèves. Le jeune homme a 22 ans et a du mal à gérer son homosexualité maintenant qu’il est dans le monde du travail. Rom me demande si je serais d’accord de le rencontrer histoire de discuter un peu et de témoigner de mon histoire et de mon parcours. Nous vivons tous les deux à Paris et j’accepte donc immédiatement de rendre ce « service » à mon ami qui s’est pris d’amitié pour ce jeune homme qui s’appelle Maxime.

Par l’intermédiaire de Romain nous échangeons nos numéros et commençons à discuter par message. Je n’ai que 36 ans, mais le jeune Max n’arrive pas à me tutoyer, ce qui me déstabilise un peu car je trouve que ça me donne un coup de vieux… bref, les échanges sont cordiaux mais plutôt basiques. Cela est probablement dû au fait qu’on ne se soit encore jamais rencontrés. L’échange de messages dure quelques mois sans que jamais ça n’aboutisse à la rencontre que m’avait demandée Romain. Pas mal occupé de mon côté, je laisse un peu le temps passer car j’ai l’impression que Maxime n’a pas plus envie que ça de me voir.

Alors que je n’avais plus de nouvelles depuis quelques temps, je reçois un nouveau message de Max s’excusant pour le silence et me disant qu’il est disponible la semaine prochaine, le 20 ou 21 juin. Hasard de calendrier, malgré mon emploi du temps de ministre, je peux me libérer en soirée le 20. Alléluia, la rencontre va enfin avoir lieu, ce qui m’arrange vis-à-vis de mon ami Romain qui comptait sur moi.

Je suis dans le métro en direction de la station Hôtel de Ville où nous avons rendez-vous quand je lui écrit pour lui dire que je suis en route et que je ne sais même pas à quoi il ressemble, comment puis-je le reconnaître dans la foule ? Il me répond qu’il a un polo blanc avec le drapeau américain dans le dos, qu’il mesure 1,90 mètre et que de route façon je n’aurai pas de mal à le reconnaître car il est le plus canon du coin. Ahhhh enfin un trait d’humour qui déride un peu la situation, ouf, ça fait du bien. Le trajet se termine, je sors de la station, descends à pied jusqu’au BHV et repère assez rapidement un grand jeune homme avec un polo blanc et un jeans clair qui lui fait un super cul. Pas de doute, c’est bien lui !

- Salut Maxime !
- Bonjour ! Vous allez bien ?
- Ah non… s’il te plaît, ne recommence pas à me vouvoyer !!
- Oups pardon, je vais m’y faire, promis !

On échange quelques banalités avant de se mettre en route vers le Marais où nous prenons place à une table dans un bar-restaurant dans une petite rue calme. Le cadre est idéal pour boire un verre et discuter tranquillement. À ma grande surprise, la discussion se passe extrêmement bien, c’est même l’exact opposé des messages échangés. Nous plaisantons comme de vieux amis. Je comprends rapidement pourquoi mon pote Romain s’est pris d’affection pour lui. C’est un grand gaillard au cœur tendre qui est très intéressant et sympa.

Après deux pintes chacun et des discussions endiablées nous décidons de changer de bar. Direction quelques rues plus loin vers un bar beaucoup plus branché. Il y a foule devant le bar et presque autant de monde à l’intérieur. On s’installe sur deux tabourets face à face, et tandis que je me rends au comptoirs pour commander deux nouvelles pintes, je vois déjà un mec qui est venu parler à Max, quel succès !! Rien de bien étonnant car mon jeune est vraiment sexy et fait se retourner pas mal de mecs. Je le rejoins avec les bières et nous continuons à discuter de tas de choses. L’ambiance et l’alcool commençant à faire effet, les discussions s’orientent vers des sujets de plus en plus chauds, quand soudain il se met à me fixer dans les yeux :

- Mike, j’aimerais bien que tu ne sois pas raisonnable…
- Tu veux dire là, maintenant, tout de suite ?
- Oui…

Alors je ne réfléchis pas, je me lève et je l’embrasse fougueusement. Ouf, je n’ai pas mal interprété sa phrase car il me rend ce baiser immédiatement. Nos langues se mêlent et s’entremêlent et nos lèvres ne se quittent plus. Légèrement ivres, on alterne baisers et rires niais. Nos yeux pétillent d’excitation et s’amusent de cette situation totalement inattendue. Car jamais ô grand jamais il n’avait été question que ça dérape ! L’idée c’était de boire un verre et de discuter… pas de finir avec la langue au fond de la gorge de l’autre !

- Bon ben ça c’est fait !
- Ouais… mais depuis tout à l’heure j’en peux plus de ton regard, tes yeux sont trop beaux et j’avais terriblement envie que tu m’embrasses.
- Mais c’était pas dans le contrat !
- Non, c’est vrai, je n’y avais pas pensé une seule seconde avant maintenant, tu m’en veux ?
- Mais pas du tout ! J’en ai aussi eu envie et c’est moi qui t’ai embrassé alors comment veux-tu que je t’en veuille !

Les pintes de bières diminuent de moins en moins vite, les discussions se tarissent… non pas car l’ambiance retombe, bien au contraire, seulement car nous n’arrêtons plus de nous embrasser. Putain, ce mec a des lèvres d’une douceur incroyable et il embrasse comme un Dieu !! Je dois plutôt bien m’en sortir également à en juger par ses gémissement et la trique qui commence à déformer son paquet dangereusement. Mais c’est possible d’avoir une aussi grosse bite à 22 ans ?!? Apparement oui…

Nous quittons le bar au moment de sa fermeture mais Max me dit qu’il ne veut pas rentrer, pas terminer la soirée maintenant. Alors nous débutons une balade nocturne dans les rues bondées du centre de Paris par cette chaude nuit d’été. Nous traversons le parvis de l’hôtel de ville en direction de la Seine toute proche. Nous marchons vers l’île de la Cité et traversons un premier pont ! La Seine est si belle, elle brille de mille feux sous les lampadaires et les fenêtres éclairées des immeubles. Maxime s’arrête au milieu du pont, s’adosse à la rambarde et m’attire contre lui. Nos bouches se retrouvent et le temps s’arrête. Ce moment est juste magique. Nous sommes là, en plein centre de la capitale, dans un décor digne de la série Emily in Paris, devant la Seine majestueuse qui coule sous nos pieds. Nous sommes entourés de centaines de passants qui profitent de la douceur de cette nuit de juin et pourtant c’est comme si nous étions seuls au monde. On s’embrasse comme deux jeunes amoureux, avec passion… à tel point que nous entendons quelques commentaires sympathiques : « Oh qu’ils sont mignons !! » - « Canons les mecs ! » - « Putain la chance, je veux ça moi aussi… ». J’avoue qu’à ce moment-là, j’ai l’impression de flotter au-dessus de la foule, de vivre une sorte de rêve éveillé, tout semble irréel. J’aimerais que ce moment ne s’arrête jamais. Mon corps tout entier compresse celui de Max contre le garde corps, et au-delà de nos bouches, ce sont également nos bassins et donc nos queues emprisonnées dans les jeans qui sont collées l’une à l’autre. Avec des baisers aussi langoureux, impossible de ne pas bander comme des taureaux.

C’est fou comme des baisers peuvent vous faire voyager… Le moment est un mélange de romantisme à la limite du cliché et d’excitation. Alors, presque comme deux gamins, il m’attrape la main et m’entraîne vers Notre-Dame. À chaque coin de rue je l’embrasse, sur la bouche ou dans le cou, ce qui le fait gémir, puis nous continuons notre chemin. Au lieu de prendre le dernier pont qui nous ferait sortir de l’île de la Cité, je l’entraîne dans les escaliers qui descendent sur les quais de Seine. Arrivés au bord de l’eau, la luminosité a fortement baissé, il n’y a pas de lampadaires ici en contrebas. Nous avançons encore de quelques mètres avant de trouver une sorte de renfoncement. Je m’adosse à l’immense mur qui sépare les quais de la rue plus haut. Max s’adosse quant à lui contre moi, il attrape mes bras qu’il enroule autour de lui.

D’ici on n’entend presque plus le bruit des voitures ni des passants. Nos yeux s’adaptent à la pénombre ambiante. Mes bras enserrent toujours Maxime tandis que mes lèvres parcourent son cou et le lobe de ses oreilles que je viens mordiller… l’effet est immédiat, il se tortille dans tous les sens en gémissant, putain je bande comme un âne. Tout à coup il attrape mes mains et vient les déposer sur son paquet. Wahou, lui aussi bande dur, sa queue compressée dans son jean est à l’horizontale et son gland arrive au niveau de sa poche. Je continue à l’embrasser dans le cou tout en malaxant sa bite, c’est vraiment trop bon. Je ne tiens plus et d’une main fait descendre la glissière de sa braguette et fair sauter le bouton de son jeans, il continue à gémir… mon autre main s’insinue entre son ventre et l’élastique de son boxer et vient attraper sa grosse queue. Il est vraiment bien monté le p’tit salaud. Je la libère de sa prison de tissus et voilà son pieux fièrement dressé vers le ciel. Je le branle doucement tandis qu’il frotte son boule contre ma queue toujours rangée elle. Du coin de l’œil j’aperçois des baladeurs qui s’approchent sur les quais. Alors j’appose ma main libre sur sa bouche pour l’empêcher de gémir bruyamment, mon autre main continue de quant à elle ses lents aller-retour sur sa queue. Cachés dans la pénombre de notre renfoncement, les deux passants continuent leur chemin sans nous apercevoir.

- Putain c’est trop bon, continue !!
- Tu me rends dingue…
- J’ai envie de toi Mike !
- Je suis tout à toi…

Maxime se retourne face à moi et me roule une énorme pelle tandis que ses mains s’affairent autour de ma ceinture. En quelques secondes ma queue est libérée et vient se coller à la sienne. Elles se ressemble étonnamment. C’est alors qu’il s’accroupît et engouffre ma bite raide au fond de sa gorge. Il se met à me pomper goulûment ce qui m’envoie directement au 7ème ciel et c’est moi qui doit veiller à ne pas gémir trop fort car j’ai les yeux presque révulsés par le plaisir, il m’est donc impossible de surveiller l’arrivée de passants. Max me suce comme un dingue et je suis excité comme un fou, je le l’invite à arrêter sa caresse buccale car j’ai moi aussi envie de goûter à son gros chibre. À mon tour de m’accroupir. Son gland se loge directement dans ma bouche et ma lange s’entoure sur sa tige. Putain elle est trop bonne, je le suce à fond, tellement excité par la situation. Le voilà qui se remet à gémir de plus en plus fort. Je le pompe encore un peu mais il me dit de ralentir car il sent l’excitation monter. Je me relève, on s’embrasse encore et encore. Puis il sort de sa poche une capote. Oh oh… que veut-il ?! Un peu stressé mais tellement excité, je le sens se saisir de ma queue et lui enfiler le préservatif. Ohlala… on ne va quand même pas aller jusque là, ici, maintenant, tout de suite !!! Il se retourne, se tartine la rondelle d’une bonne dose de salive et se recule contre moi. Mon gland trouve immédiatement l’entrée de son cul qui est bien dilaté par l’excitation et peut-être aussi par l’habitude… Je n’ai rien à faire, il se recule encore jusqu’à plaquer son dos contre mon torse. Ma bite est entièrement en lui. Je retiens un énorme soupir et agrippe Max par les hanches tout en débutant à onduler du bassin. Ma queue coulisse entre ses deux magnifiques fesses musclées, il est vraiment super beau et super bien gaulé ! C’est beau d’avoir 22 ans…

Pendant que je le prends avec amour et sensualité, il se contorsionne et m’embrasse goulûment, c’est tellement bon. Le rythme est donné, les coups de rein sont réglés comme un métronome, plus besoin de le tenir par les hanches. C’est donc tout naturellement que mes mains attrapent sa queue est ses couilles, énormes et parfaitement rasées. Nous sommes quasiment en état de transe et je l’entends haleter de plus en plus rapidement quand soudain il tente d’étouffer des cris au moment où il se met à décharger plusieurs jets de foutre puissants devant lui. Il contracte tous ses muscles et je ne peux retenir moi non plus ma jouissance. Je remplis la capote qui ne doit pas être loin d’exploser vu la quantité de foutre que je viens de lâcher. Nous restons ainsi de longues secondes, moi qui l’enserre de mes bras tremblants, lui haletant, un long filet de mouille pendant négligemment du bout de sa queue magnifique encore mi-molle. Franchement c’était l’extase. Nous nous rhabillons, ou du moins on remballe le matos.

Max ne veut toujours pas rentrer, moi non plus d’ailleurs. Alors nous prolongeons cette balade nocturne sous les étoiles tout en profitant de la beauté de Paris, ville lumière qui porte merveilleusement son nom cette nuit. Nous vagabondons au hasard, sans vraiment parler, tout en faisant des pauses régulières pour admirer le paysage mais surtout pour s’enlacer et s’embrasser à nouveau. Il est plus de quatre heures du matin lorsque, épuisés, nous commandons chacun un véhicule qui nous ramène à nos logements respectifs. Le trajet est l’occasion d’échanger encore quelques messages et se dire à quel point la soirée fut magique. Demain c’est le 21 juin, le passage du printemps à l’été, le jour de la fête de la musique, mais aussi mon ultime jour à Paris. D’autres aventures m’attendent ailleurs…

21 juin - 9h30 : premier sms pour savoir si la n’a pas été trop courte ni le réveil trop dur ! Ça a l’air d’aller, ouf. Moi j’ai une journée bien remplie. Mais mon téléphone sonne, c’est Romain qui souhaite prendre des nouvelles et savoir si la soirée avec Maxime s’est bien passée. Un peu mal à l’aise je lui dit que oui c’était super et que Max est un jeune homme très sympa et marrant. Je m’arrête là car il est sûrement loin de se douter que la fin de soirée a dérapé entre Max et moi.

La journée passe vite, j’avais quelques rendez-vous, un déjeuner au restaurant avec des amis, d’autres rendez-vous et enfin, en début de soirée je rejoins mes amis pour la soirée fête de la musique. Soudain, Max m’écrit à nouveau, il me dit qu’il va au ciné avec un ami et qu’il est un peu dégoûté de n’avoir pas pensé que c’était la fête de la musique. Il me dit également que le lendemain il a une réunion dès 8h donc qu’il va essayer de ne pas se coucher trop tard. Je lui réponds :

- Ah ok, du coup pas d’after ?
- Comment ça ?!?
- Ben, on ne se voit pas après ton film ?
- Genre juste tous les deux ?
- Oui …
- Mais tu n’es pas à la fête de la musique avec tes amis ?
- En ce moment oui, mais après, rien de prévu…
- Mais carrément !!! J’ai très envie de te voir
- Moi aussi… et promis on rentre moins tard qu’hier !
- Vivement tout à l’heure alors…

Et voilà les papillons dans le ventre qui reviennent ! C’est vraiment une situation totalement inattendue… hier je rencontrais Maxime pour la première fois et il avait du mal à me tutoyer au début ! Aujourd’hui on veut se revoir car il s’est vraiment passé quelque chose… mais demain je quitte Paris, il n’y a rien à attendre donc, mais ce n’est pas grave, je suis heureux de le voir.

Ce soir il n’y aura pas de sexe… et pour cause, les rues sont bondées par la fête de la musique. Mais la fin de soirée n’en est pas moins magique pour autant ! Rdv est donné « sous notre lampadaire », celui de la dernière étreinte de la veille, près de la Samaritaine. Je le rejoins donc là, il fait son timide et m’attire par le bras vers une ruelle plus calme pour m’embrasser ! Pouahhhhh j’aime tellement la douceur de ses lèvres. Nous décidons de faire une nouvelle balade nocturne, nous remontons les quais de Seine par l’île de la Cité puis l’île Saint-Louis et enfin en direction du jardin des plantes. En cette période post-COVID on sent que les gens veulent sortir et faire la fête ! Il y a énormément de monde partout, des concerts, des animations. Envolée la timidité, on fait des pauses pour regarder cette agitation tout en s’étreignant et s’embrassant langoureusement. C’est tellement bon. Certes nos queues sont dures dans nos boxers, mais elles resterons enfermées ce soir !

Les au revoir se déroulent encore une fois comme dans un film ! Nous nous engouffrons dans la station Nation où nous allons prendre chacun un métro différent. Le hall principal grouille de passants qui se croisent dans toutes les directions. Au milieu de ce tourbillon nous échangeons un ultime baiser, accompagné de quelques applaudissements et sifflements, c’est vraiment drôle ! Puis nous partons chacun dans notre direction, le cœur et l’esprit légers.

Depuis nous nous écrivons amicalement et il projette de venir me voir dans ma nouvelle ville. Ces deux jours furent magiques, une sorte de parenthèse enchantée, éphémère…

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