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La maison

Chapitre 1

Je m’appelle Fabrice et je venais de fêter mes 23 ans il y a peu lorsqu’une luxueuse berline noire aux vitres teintées s’est arrêtée dans la cour de chez mes parents, près de Bordeaux.

Un chauffeur en costume, comme on peut en voir dans les films, a commencé à déposer mes bagages dans le coffre avec d’infinies précautions comme s’il manipulait des caisses contenant de la vaisselle en porcelaine de Limoges ou des verres Saint-Louis. J’ai trouvé ça un peu ridicule, mais il ne faisait que son travail, pour lequel il était certainement bien payé. J’ai pris mes parents dans mes bras, chacun leur tour, j’ai embrassé ma petite sœur puis je me suis installé à l’arrière de la magnifique Mercedes noire rallongée.

La portière s’est immédiatement refermée sur moi sans que j’aie eu besoin d’y toucher. Le chauffeur a fait le tour du véhicule, s’est installé derrière le volant et a démarré. La voiture s’est éloignée de la maison quasiment sans bruit. Tandis que nous descendions à faible allure l’allée de la maison en direction du portail qui clôturait la propriété de mes parents, j’ai bêtement adressé un signe de la main à ma famille, qu’ils n’auront jamais vu à travers les vitres fumées de la voiture. J’ai doucement soupiré lorsqu’au bout de la rue, juste avant de tourner en direction de l’autoroute, j’ai vu du coin de l’œil le portail motorisé se refermer. Symboliquement, ça signifiait pour moi que je coupais le cordon avec ma famille, certes aimante, mais un peu trop envahissante à mon gout.

Ça y est, nous avalons désormais des kilomètres d’asphalte en direction de la proche banlieue de Paris, Vincennes pour être exact, où j’allais établir mes quartiers dans « La Maison » pour une durée indéterminée.

– Je m’appelle Rico.

A simplement dit le chauffeur. Il a probablement dans les 35 ans, moins de 40 en tout cas, j’en mettrais ma main à couper. Je croise son regard dans le rétroviseur, j’ai l’impression qu’il sourit, discrètement. Ses yeux sont noirs, mais magnifiques, tout comme le reste de son visage d’ailleurs, je n’avais jusqu’alors pas encore fait attention à sa beauté. Du calme ai-je pensé, c’est quand même un peu tôt pour avoir des pensées inappropriées, mais je sentais doucement mon sexe gonfler dans mon boxer.

– Moi c’est Fabrice, enfin Fab, c’est plus simple et plus sympa.

– Enchanté Fab, nous devrions arriver à La Maison d’ici deux heures environ. Il y a de quoi grignoter dans l’accoudoir central et n’hésite pas à demander si tu veux que je mette de la musique. Ah oui sinon tu pe…
J’étais en train de déconnecter complètement, perdu dans son regard dur, presque aussi dur que ma bite qui tendait désormais la toile de mon jeans. Imperceptiblement, j’ai fait glisser la fermeture éclair de ma braguette, attrapé mon sexe raide et l’ai libéré de sa prison de tissus. J’aimais tellement cette sensation de liberté.

Si Rico continuait à fixer la route, il ne se rendrait compte de rien, par contre s’il détournait le regard vers la banquette arrière, j’étais grillé ! La situation m’excitait terriblement et, tout en reprenant le fil de la conversation, je faisais glisser ma queue entre mon pouce et mon index, très lentement, le trajet était encore long et mon excitation croissante. Nous continuons à discuter de tout et de rien puis j’attrape un kleenex dans l’une de mes poches juste à temps. Je pose le mouchoir sur mon gland duquel commence à s’échapper ma semence, tout en essayant de garder un air normal. Le mouchoir en papier est détrempé, rempli de mon jus, je le fourre dans mon sac et me laisse aller sur le repose-tête, sourire flanqué sur le visage, l’aventure commence fort !

Bercé par la route mes yeux se ferment doucement, lorsque je les rouvre, Rico est en train de ralentir dans une avenue bordée de propriétés toutes plus grandes et belles les unes que les autres. La voiture continue à perdre de la vitesse jusqu’à s’arrêter devant un portail en fer forgé derrière lequel une allée en pierre conduit jusqu’au perron d’une sublime maison blanche de style colonial. D’immenses colonnes elles aussi blanches s’élancent le long de la façade, entre elles d’immenses fenêtres à carreaux, arrondies tout en haut, étaient habillées de rideaux opaques ne dévoilant rien de l’intérieur de la propriété.

– Tu peux descendre ici, Alice va t’accueillir d’un instant à l’autre. Je vais aller garer la voiture, l’entrée des garages se fait par l’autre côté.

Seul sur le trottoir, je pousse la lourde grille noire qui tourne sur ses gonds sans le moindre bruit et m’avance lentement vers La Maison, plutôt impressionné. Je n’ai pas le temps d’atteindre la première marche du perron que l’immense porte d’entrée s’ouvre sur un me femme d’une cinquantaine d’années, impeccablement coiffée et habillée.

– Bonjour Fabrice, je suis Alice, la gouvernante, entre vite ! Je vais te faire visiter les lieux.

À mon tour je salue poliment Alice et la suis dans le corridor. La Maison est encore plus sublime à l’intérieur. Tout est rangé à la perfection, le mobilier de style est agencé avec gout. Il est clair que les propriétaires n’étaient pas à plaindre. Invité par Alice je m’installe dans un fauteuil du salon face à elle.

– Je te souhaite la bienvenue dans ta nouvelle maison. Comme tu le sais, La Maison est une vieille institution qui accueille depuis des décennies des jeunes aux talents particuliers. Voilà plus de 6 mois que nous n’avons aucun pensionnaire, ce qui a permis de faire des travaux de restauration et d’embellissement. Tu es le premier à arriver, mais tu ne resteras pas seul longtemps, ton premier colocataire, Jeremiah, arrive en fin d’après-midi. Les règles de La Maison sont très simples : tout le monde doit respecter tout le monde et ne jamais hésiter à faire appel à moi : je vis ici avec vous, je m’occupe du ménage et de la cuisine. Rico, que tu as déjà rencontré ainsi que Charles vivent également ici.

– Qui est Charles ? Ai-je hasardé.

– Charles est le jardinier, enfin plutôt le paysagiste vu le magnifique travail qu’il fournit ici. Allez, suis moi je vais te faire visiter !

Alice me montre chaque pièce de La Maison, le rez-de-chaussée est composé d’une cuisine, d’un immense salon, d’une somptueuse salle à manger. De l’autre côté se tenait une gigantesque salle de réception suivie d’un cabinet particulier en enfilade. Enfin un salon de musique dans lequel je pourrai « travailler » autant que je le veux. Effectivement, j’avais acquis ma place au sein de La Maison grâce à ma maitrise du clavier.

Tout au fond de l’immense couloir, dans l’axe de la porte d’entrée, trônait le sublime double escalier qui menait à l’étage. Nous montons, toujours en discutant, et je découvre une rangée de portes menant aux différentes chambres. Les deux premières, face-à-face, sont celles de Rico et de Charles, les deux suivantes celles de mes futurs colocataires, la 3éme sur la gauche est entrouverte, il s’agit de la mienne.

Alice m’abandonne sur le pas de la porte en me souhaitant une bonne installation puis elle tourne les talons et refermant la porte de ma chambre. Je reste là debout, un peu hébété. La chambre est magnifique, composée d’un immense lit king seize, d’un grand bureau de style et d’un coin salon tourné vers les grandes fenêtres donnant sur le jardin. Je m’en approche et constate une vue à couper le souffle. Le parc (le terme est plus approprié que « jardin ») est immense, ne laissant même pas apercevoir les villas voisines. Il y a avait de grands arbres, des parterres de fleurs, un gazon impeccablement tondu ainsi qu’une grande terrasse terminée par une piscine. J’avais du mal à croire à ce que je voyais.

Je continue mon exploration en doucouvtant une salle de bain privative attenante à ma chambre dont le style diffère totalement du reste de la maison, elle est flambant neuve et moderne, tout ce que j’aime. Je reviens dans ma chambre pour m’installer pour de bon, mes trois grandes valises sont alignées au pied de mon lit, mon sac à dos est posé sur un des fauteuils, mais je ne vois pas ma pochette, sorte de cartable qui me suis partout. Je décide d’aller demander à Rico si elle n’est pas restée dans la voiture. Ayant entendu du bruit dans sa chambre, je m’en approche et frappe trois coups. Pas de réponse, je réitère, toujours pas de réponse. Je tourne la poignée et découvre une chambre plus modeste que la mienne, mais décorée avec gout.

Au même moment, Rico sort de la salle de bains vêtu uniquement d’une serviette blanche. Il est incroyablement musclé et tatoué sur les deux bras. Je ne sais pas qui de lui ou moi a été le plus surpris !

– Alors, tu es bien installé ? Je vois que tu as déjà repéré les différentes pièces !

– Je commence tout juste, c’est magnifique ici ! Je te remercie pour les bagages, je me demande juste si un sac ne serait pas resté dans la voiture, je ne le trouve pas.

Rico s’approche d’une grande armoire qu’il ouvre tout en laissant tomber sur le sol sa serviette. Nu comme un vers il attrape un sous-vêtement, un slip blanc Calvin Klein puis attrape sur son bureau la clé de la voiture et me la donne.

– Si ça ne te dérange pas d’aller jeter un œil toi-même ? J’allais m’allonger un peu.

C’est tout juste si je ne m’enfuis pas avec les clés, je descends les marches quatre à quatre et je réussis tant bien que mal à trouver le garage dans lequel sont garées trois sublimes voitures du même standing que celle qui est venue me chercher. Une fois ma pochette récupérée, je remonte dans ma chambre pour m’installer. Cela prend du temps et une fois tout bien rangé et installé je m’aperçois qu’il est déjà 18 h 30. Il me reste une bonne heure avant de diner, je m’allonge donc sur mon lit et ne peux m’empêcher de repenser à la scène dans la chambre de Rico. Par politesse j’avais détourné la tête lorsque sa serviette était tombée, mais j’avais tout de même aperçu un bon gros morceau pendre entre ses cuisses, c’était rapide, mais j’en étais certain, Rico était monté comme un âne. Je n’arrive plus à m’enlever cette image de la tête et voilà que je bande à nouveau. Putain je préfèrerais largement jouer avec la grosse bite de Rico, mais je vais devoir me contenter de la mienne pour le moment… Mon short sur les chevilles, mon pieu est fièrement dressé vers le ciel et j’entame la seconde branle de la journée, ce qui est loin de me faire peur, je suis un gros branleur, j’ai besoin de me vider souvent.

Mes 20 centimètres bien épais ne m’ont jamais fait rougir, mais je pense que Rico me bat largement. Je n’arrête pas de penser à sa bite et rêve de le sucer. Jambes écartées au maximum et fléchies, je m’active sur mon manche que j’ai lubrifié en crachant dans ma main. Je m’évade dans mes pensées, m’imaginant à quatre pattes devant le sublime Rico, le bout de ma langue tendu vers le gland de sa bite au repos pour le moment. Cette vision me fait immédiatement cracher sur mon torse.

Je file prendre une bonne douche rafraichissante après tant d’émotion. Une fois habillé, je sors de ma chambre et me dirige vers le salon situé juste au-dessus de la porte d’entrée. La large baie vitrée donne sur le jardin avant de la maison. Assis dans un fauteuil moelleux je distingue alors la Mercedes noire arrêtée dans la rue. En descend un jeune homme blond qui doit avoir environ mon âge. Tandis qu’il se dirige vers le perron, regardant fixement devant lui, j’ai tout loisir de le mater. Il a fière allure dans ses fringues de marques, il est plutôt sexy malgré son air revêche. Même s’il n’a pas l’air commode, il a intérêt à être sympa si on doit être coloc ! Je suppose qu’il s’agit du fameux Jeremiah dont Alice m’a parlé tout à l’heure.

Tout comme moi il n’a pas eu besoin de sonner, Alice ouvrait déjà la porte pour l’accueillir. Je n’avais pas encore parlé avec lui, mais une chose me semblait flagrante : Jeremiah était très certainement gay !

À suivre…

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