Dans l’avion qui m’emmène au Maroc, mes pensées me plongent dans la réflexion, l’inquiétude. Quand Mohammed, mon propriétaire m’a invité à accompagner son ami pour un retour au bled je n’ai pas osé refuser, pour ne pas perdre mon appartement, lié à ma soumission sexuelle. Son ami, Rachid, la grosse soixantaine est assis à côté de moi et ne cesse de me lancer des regards lubriques, sa main posée sur ma cuisse. Est-ce une erreur d’avoir accepté de le suivre et de découvrir de nouvelles expériences dans son petit village ? Selon lui je serai un morceau de choix dans le petit harem organisé sur place. Avec mon corps fin et lisse je ressemble vraiment à une fille. C’est vrai que Mohammed se régale avec mon physique tout à la fois juvénile et efféminé. Pas un poil sur le corps, des cheveux mi-longs et un visage fin, comment ne pas séduire un homme ? Sans parler de ce qu’il préfère, ma jolie croupe blanche et épilée dans la raie, avec cet œillet
accueillant, vertical comme un mini vagin. Et moi, si soumis, je laisse Mohammed et ses amis en profiter.
Tout à mes rêveries, l’avion arrive à destination et s’apprête à se poser à Rabat. Le cousin de Rachid sera là pour nous accueillir et nous conduire au village de destination, au nom imprononçable pour moi.
A la descente de l’avion, Rachid m’emmène dans les toilettes de l’aéroport.
- Te voilà chez nous, il te faut maintenant adopter une tenue plus locale que ton jeans. Voilà une djellaba choisie par Mohammed à Bruxelles. Déshabille -toi complètement et donne-moi tes vêtements.
Toutes les cabines des toilettes sont occupées ou fermées, je n’ai d’autre choix que me déshabiller devant les voyageurs présents. Qu’importe le regard porté sur moi par ces hommes, je me mets nu pour obéir à Rachid. Mon corps sans poils allume les regards. Avec un sourire Rachid leur explique que je vais faire la chèvre dans son village. Immense éclat de rire général dans la pièce à l’évocation de mon séjour. Un homme sort en me palpant les fesses, comme s’il flattait la croupe d’une vache. J’enfile rapidement cette djellaba couleur chair. Etroite, elle se montre presque moulante. En contre-jour dans l’aéroport, on voit mes fesses et mon sexe. A la douane, l’employé me fait signe d’un mouvement de tête d’entrer dans la pièce voisine mais laisse Rachid passer. Il lui dit quelque chose qui fait sourire le douanier. Seul dans la pièce, je tremble. De froid avec la clim mais surtout de peur. Je n’ai pourtant rien à déclarer. Je n’ai pas t
rop le temps d’y penser car la porte s’ouvre sur deux hommes en uniforme, dont un en tenue médicale.
- Bienvenue au Maroc mon ami, me lance le douanier sans aucun signe sur son visage. Les étrangers doivent désormais subir un examen médical pour éviter d’importer des maladies. Et surtout les petites putes occidentales, comme toi qui va coucher avec nos citoyens. Déshabille-toi.
Tremblant d’inquiétude face à ces deux hommes je m’exécute. La djellaba tombe au sol, je ne porte rien dessous, ce qui facilite les choses. Complètement nu devant eux, je subis un nouveau déshabillage par leurs yeux. Le médecin s’approche, et sans rien dire, commence à examiner mes dents, me palpe les seins, me décalotte le sexe puis me retourne et me penche en avant par pression sur mon dos. Il enfile des gants en latex et sans prévenir me pénètre avec deux doigts. Sans douceur. Ses doigts me fouillent l’anus. Comme si j’étais assez stupide pour y cacher quelque chose. Penché avec les mains posés sur la table, le regard terrifié, j’entends une ceinture que l’on défait, une fermeture éclair qui descend puis un bruit de vêtement. Sans me prévenir le médecin a glissé son gland sur mon petit trou. Puis d’un coup de rein il s’enfonce en moi sous le rire du douanier. Je me sens sale de subir ces assauts sexuels mais au fond ce n’est qu’un amuse-b
ouche de ce que je vais subir au harem avec Rachid. Le médecin jouit vite et laisse sa place au douanier. Aussi brutal que lui. Je sens mon anus se dilater au maximum. Pressé, le douanier jouit encore plus vite. Je sens le foutre des deux hommes couler le long de mes cuisses quand je me relève.
Le médecin me tend alors un mouchoir de papier pour m’essuyer l’anus avant de remettre la djellaba. Mais soudain, il m’examine la queue, en semi érection.
- Humm, tu n’es pas coupé, il faudra le faire car chez nous c’est la coutume. A ton arrivée tu devras demander à tes maîtres de procéder à la découpe rituelle m’ordonne le médecin avant de quitter la pièce. Le douanier m’invite ensuite à sortir et à rejoindre Rachid qui m’attend avec son cousin et nos valises. les deux hommes sont hilares, en sachant ce que j'ai subi. Voilà un séjour qui débute fort. Que va-t-il me réserver ?
Colinot
tonlibertin@netcourrier.com
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