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Premier épisode | Épisode précédent

Paco le Latino

Chapitre 5

La fin de l’immobilité

Deux semaines ce sont passées depuis les derniers évènements. J’ai été très pris dans mon travail et je n’ai pas vu le temps passer. Paco a enlevé son plâtre et a commencé la rééducation où il se débrouille très bien. Il arrive à faire tous les mouvements normaux juste qu’il ressent quelque peu la douleur. Pour m’annoncer qu’il pouvait de nouveau se déplacer, il m’a fait la surprise de venir frapper à mon appart. La surprise laisse place à l’excitation et je me retrouve rapidement sur ses genoux dans le salon à l’embrasser langoureusement.

« Yohan je n’ai pas énormément de temps devant moi, j’ai un rendez-vous et je suis passé te voir rapidement pour t’annoncer en personne que je remarche et que ce soir on sort dans un bar pour fêter ça avec Benoit et toi ! »

« T’as combien de temps ?? »

« 5 minutes… »

« Bon ben je peux au moins te soulager avant ton rendez-vous ! »

J’étais dégoûté de savoir qu’on n’avait pas tout le temps devant nous mais heureux de pouvoir avoir le temps de le sucer. Je ne perds pas de temps et vire son pantalon pour prendre son manche en bouche. Il bande déjà presque à fond et j’y mets toute ma dextérité. Pas le temps de m’éterniser et je lui titille l’anus pour le faire monter plus vite. Au bout de trois minutes, il bloque sa respiration et me crache son jus dans la bouche. Je remonte l’embrasser et il me dit qu’il va aussi me soulager. Il commence alors à me masturber pour me faire éjaculer sur mon torse, à défaut du sien vu qu’il doit être propre pour son rendez-vous. Il se relève et se prépare à partir.

« Bon on se capte ce soir au bar à 20 h pour fêter ça entre potos avec Benoit ! »

Je le regarde partir et m’assieds en écoutant ses paroles. Il m’a dit « entre potos » et ça résonne dans la tête maintenant. J’en suis toujours au stade de ne pas pouvoir définir notre relation. On a eu un début prometteur mais l’accident est arrivé et en prenant du recul, quasi chaque fois que j’ai eu un rapport sexuel avec lui, une tierce personne était là. On a rarement été que les deux et les relations étaient plus du style plan cul. On a certes de l’affection entre nous mais peut-on parler de sentiments. J’essaye de questionner mes propres sentiments mais je peine à les cerner. D’un côté je suis attaché à lui mais je n’ai jamais râlé de ne pas être exclusif avec lui et n’ai pas vraiment ressenti de jalousie de couple quand il se tapait l’infirmier, bien que ça m’ait gêné au début.

Je décide de partir chez Benoit pour prévoir la soirée et parler de ça avec lui, car c’est sûrement mon meilleur conseiller.

J’arrive devant chez lui, toque comme j’en ai l’habitude et entre sans attendre. La porte est ouverte comme à son habitude et je m’avance en indiquant la présence. J’entends du bruit venir du salon qui ressemble à des gémissements. Je les confirme en arrivant dans la pièce et admirant mon pote de dos à poil en train d’éclater un mec sur le sofa en levrette. Je le reconnais à la voix qui gémit et qui semble prendre cher. Je me mets dans l’encadrement de la porte et les observe. Il n’a clairement pas entendu mon entrée. J’observe son petit cul en mouvement et l’écoute baiser le mec avec des mots bien salaces. Ça doit faire un moment qu’ils baisent vu leurs respirations. La scène est plutôt excitante à voir et je commence à en bander.

Puis d’un coup j’entends Benoit dire qu’il va gicler dans pas longtemps. J’ai envie de lui faire une blague. Je le connais assez bien pour savoir qu’il va râler sur le moment mais que dans deux heures on en rigolera. Je me rapproche très doucement de lui pour être 2 m derrière et j’attends qu’il prévienne qu’il éjacule. Ma blague réside dans le fait qu’elle doit avoir lieu lorsqu’il atteint le point de non-retour, celui où il a plus le choix que d’éjaculer. Comme prévu je l’entends dire qu’il va gicler et le vois accélérer ses coups. Il arrive dans la phase de non-retour et c’est là que je crie :

« Police du cul ! Les mains en l’air !!! »

Benoît dans la surprise la plus totale sursaute, sûrement comme son compagnon, et crie en se retournant. Sauf que le processus était déjà enclenché et c’est en me regardant choqué qu’il se vide sur le carrelage. Je suis mort de rire au plus haut point et me tiens les côtes tellement la scène est épique. Il reprend ses esprits quelques secondes après et me cours dessus en mode énervé. J’essaye de fuir mais je suis trop mort de rire et reçois un coup de point dans l’épaule. Mais je ressens rien tellement je rigole et m’écroule au sol pour me plier de rire. Benoit n’a rien d’autre à faire que de me regarder debout dépité. Mais je rigole encore et essaye de refaire la scène et Benoit commence alors à rigoler en imaginant la scène de l’extérieur. Il finit par me relever et me dire d’arrêter de rire parce que je vais m’étouffer. Bon il avait pas tort parce que je commençais à avoir une crise de toux à cause du fou rire.

J’avais tellement ri depuis 5 minutes que j’en avais oublié le gars de Benoit. Je me tourne alors vers lui et découvre avec grande surprise que c’est Samuel. Bon je suis en choc de le voir là et dans cette posture mais je repars en fou rire en sachant maintenant que c’est lui.

Il me faudra un bon moment pour me calmer et demander des explications à Samuel qui était gêné au début avant de savoir que c’était moi. Ils m’expliquent qu’après le plan à 4 ils s’étaient revus et qu’ils aiment baiser ensemble, car ils se complètent. Benoit me semble plutôt épanoui et je me réjouis de ça en le lui signifiant. Je parle ensuite de la soirée de ce soir et convie Samuel à nous rejoindre. Je les questionne alors sur Paco et moi. Benoit me dit qu’il ne peut se prononcer, car il n’en sait pas assez. Contrairement à Samuel qui me dit que lorsqu’il allait chez lui et qu’il le questionnait sur moi, Paco se montrait pensif et distant sur la question. Samuel pense qu’il a des sentiments, mais pas si solides qu’on pourrait le croire, car trop indécis. Après une heure à rigoler de nouveau sur la situation, je les quitte pour me préparer.

---

20 h arrive et on se retrouve tous devant le bar indiqué. C’est un bar gay assez branché où j’aime encore bien aller par moment. Paco arrive vers nous et nous fait la bise à tous les trois. Bref, le message est passé. Je me retiens d’émettre une réaction et me contient. D’ailleurs je ne sais pas pourquoi je réagis comme ça, car on ne sait pas ce qui nous unit. Serait-ce parce que j’ai des sentiments pour lui ?

La soirée commence tranquillement et on boit un coup en fêtant Paco et sa jambe. Paco questionne alors Samuel et Benoit aussi choqué que moi je l’étais. Puis il me regarde en me demandant depuis combien de temps, je le sais. C’est trop pour moi et je repars en fou rire. Benoit et Samuel me fusillent de regards répressifs mais c’est plus fort que moi. J’ai juste à repenser au cri et à la tête de Benoit pour repartir en fou rire. Alors je tente tant bien que mal d’expliquer la situation à Paco mais il ne comprend rien à mon baragouinage et à mes gestes. Benoit prend la relève et explique la situation d’abord avec désesperation mais il finit par rigoler, car la situation était vraiment drôle. Paco part aussi en fou rire en apprenant l’histoire et doit s’appuyer sur moi pour reprendre son souffle. On rigole les deux comme des fous et autour de nous, les gens jettent quelques regards. Mais on s’en fout.

La nuit défile et il est plus de minuit. L’alcool est bien monté et on danse sur la petite piste de dance au milieu des gens. Le bar est bien rempli ce soir et il y a pas mal de beaux gars. Je me questionne sur quoi faire et observe que Paco ne semble pas très entreprenant avec moi sur le thème et regarde aussi aux alentours. On retourne alors tous s’asseoir lorsque la musique ne nous plaît pas. Benoit et Samuel semblent plus proche que du cul, car Samuel l’embrasse à un moment et Benoit ne résiste pas. Je souris en les voyant et regarde Paco dans l’espoir de croiser son regard et l’embrasser mais son regard est ailleurs vers le bar. Il finit par se lever pour aller rejoindre le bar chercher à boire. Mais putain qu’est-ce qu’il s’est passé pour qu’on en arrive là ? J’ai l’impression de recommencer à zéro. Et encore, le zéro était plus facile, car je n’en attendais rien quand il m’a embrassé le premier. J’ai l’impression qu’on est juste pote de cul et je ne sais pas pourquoi je ne reste pas dans cette logique au lieu de souffrir de la situation.

Je pars donc danser et Samuel et Benoit me suivent. Paco est toujours au bar mais je ne m’en occupe pas. Je danse et me défoule sur les dernières musiques sorties. Puis à un moment, mon regard croise celui d’un autre mec que j’avais repéré dès son entrée. Il est bronzé, brun ténébreux cheveux courts, mais coiffés. Une petite chemisette qui fait mouler ses pectoraux et un slim qui fait ressortir ses cuisses. Il est Canon et je le vois s’approcher lorsqu’une musique de reggaeton se lance.

« Salut, c’est mon anniversaire aujourd’hui, tu m’accordes cette danse ? »

Je sens le courage qu’il a pris pour venir me parler. Je suis si impressionnant que ça ? Je lui souris et accepte et je le vois relâcher la pression. Je l’enserre et on commence à danser de plus en plus serré. La température monte et je le vois se retourner et se frotter contre mon sexe au rythme de la musique. Il commence à me faire bander putain. Je lui caresse les pectoraux et je le sens dans mon cou respirer fortement.

La musique finit par se terminer et il me remercie en me demandant mon prénom. Je lui réponds et lui retourne la question. Je demande ensuite au prénommé Tristan quel âge cela lui fait. Il me répond 19 ans. Ouch c’est jeune ça. Il en fait largement plus… Surement la barbe. Il voit ma réaction et déchante en disant que c’était pas le bon âge à donner pour avoir plus. Même sa tête de dépité est mignonne. Je lui dis qu’en effet il est un peu trop jeune pour moi mais qu’objectivement il est complètement canon et pourra pécho sans soucis. Il retrouve le sourire à mes compliments et je lui dis que pour le remercier de son honnêteté sur son âge, il a le droit quand même à un baiser.

Je m’approche de lui et nos lèvres se touchent. Puis emmener dans le mouvement, nos bouches s’ouvrent pour unir nos langues. Il embrasse bien et je laisse le plaisir un peu durer en le caressant. Puis nos bouches se décollent et il sourit. Il me propose à boire même s’il sait que rien ne se passera. J’accepte, car il a l’air d’être sympa et je lui dois bien ça après avoir brisé ses rêves.

Une bière chacun à la main, on trinque et on commence à parler. On se raconte brièvement nos vies puis il reparle de tout à l’heure en me disant qu’il ne croit pas à mon histoire d’âge, car il a vu ma surprise sur mon visage. Il a pas totalement tort même si 19 ans fait jeune pour moi. Mais vu qu’il fait plus en effet pour un soir ça n’aurait pas gêné. Il me questionne si j’ai quelqu’un dans ma vie. Il cible juste et je lui explique alors la situation en montrant Paco, toujours au bar en train de parler avec un mec. En le montrant nos regards se croisent mais il se tient pas le contact volontairement et repart en discussion avec le gars. Tristan n’en perd pas une seconde et me demande ce qu’il se passe. Je lui raconte donc les détails de ce soir et il a des paroles rassurantes à mon égard. Il est vraiment sympa. Je lui dis que malgré qu’on ne couchera pas ensemble, j’aimerais garder contact avec. Il sourit et sort de suite son téléphone pour enregistrer mon numéro. On reprend une conversation normale avant que je doive aller aux toilettes.

En passant devant le bar je frôle Paco qui ne tourne même pas un centimètre la tête vers moi. Je croise aussi Samuel et Benoit dans un coin en train de s’embrasser.

Après avoir fini mon affaire, je ressors soulagé des toilettes. Mais ma sérénité allait en prendre un coup. En effet, le mec avait attaqué Paco, ou l’inverse, et ils se roulaient des pelles contre le bar. Mieux encore, le mec a une main dans le pantalon de Paco en train de le palucher. On sent qu’ils y mettent tout leur cœur. Je remarque alors que c’est trop pour moi et j’ai beau faire semblant, je ne peux que m’avouer que je suis amoureux de lui. Je me dirige vers notre table et prends ma veste. Samuel et Benoit me regardent surpris et me demandent ce que je fais. Je ne peux pas rester trop longtemps, car je vais exploser alors je la fais vite en disant que je ne peux pas rester ici en voyant Paco se faire un mec comme ça.

Je pars vers la sortie et en passant vers eux je bouscule, malencontreusement bien entendu, le mec qui paluche Paco. J’aurais bien aimé bousculer Paco mais il est contre le bar donc je ne peux pas. Mais bon en tapant l’autre je savais que je tapais Paco. Comme je m’en doute, ça les coupe et j’entends le mec au loin m’insulter. Oui parce que j’ai pas attendu leur réaction pour sortir dans la rue. D’ailleurs je fais une trentaine de mètres quand j’entends mon prénom être hurlé.

« Yohan ! Attends !!!! »

C’est Paco. Je ralentis la cadence pour le laisser venir mais continue quand même de marcher. Il le rattrape et me tire le bras pour me faire face.

« C’était quoi ça ? Tu vas où ? »

Il semble plutôt énervé que surpris. Ça tombe bien je le suis aussi.

« Je rentre chez moi. Je suis venu ce soir pour passer la nuit avec mon “poto”, comme t’aimes bien le dire, et pas pour le voir rouler des pelles à un mec. »

« Ah parce que c’est sûr que t’es bien placé pour parler. C’est pas toi qui te frottais contre un petit ténébreux, qui lui a roulé une pelle et qui a échangé son numéro pour le retrouver ? D’ailleurs c’est pas chez lui que tu te diriges par hasard ? »

Le ton est monté haut et plein de rancœur surgit en moi. Je m’approche de lui les larmes aux yeux et lui met un coup non mesuré à l’épaule.

« T’es qu’un connard ! Qu’est-ce que ça peut te foutre que je me le tape vu que je suis que ton poto et que tu me tapes la bise ? Alors te la joue pas grand frère à me faire des reproches et retourne niquer ta pute. »

Ma dernière phrase était peut-être un peu trop forte, car je me prends une droite dans la gueule de la part de Paco. Vu sa musculature autant dire que je la sens bien. C’est complètement con et je le regrette directement mais mon premier réflexe a été de lui taper sa jambe blessée. C’est très stupide de ma part mais sous la colère je n’ai pas contrôlé mon geste. Il gémit de douleur et m’insulte. J’ai honte et je n’ai qu’une envie c’est de fuir. Je m’excuse et sa réponse, bien légitime, se résume à un « Dégage ».

J’arrive à mon appartement, il est 2 h du matin. Je me suis arrêté sur le chemin pour m’acheter à bouffer pour me remettre de mes émotions. Je passe ma porte m’effondre en pleurs dans le couloir. J’ai ruiné mes chances avec lui pour toujours. C’était si bien parti et voilà où ça en est aujourd’hui. Quel gâchis.

Mon téléphone vibre. C’est Benoit qui prend des nouvelles et me demande comment ça va. Il a vu Paco revenir énervé en boitant prendre ses affaires et se barrer. Il n’a même pas eu le temps de parler avec. Je lui dis que ça va pour pas l’inquiéter en lui expliquant la scène et mon geste. Il me rassure en me disant qu’il ira parler à Paco demain pour le calmer.

Je pose le téléphone quand il se met à sonner. C’est Tristan. J’hésite mais finis par décrocher. Il me demande si ça va après m’avoir vu quitter le bar et la réaction de Paco. Je ne tiens pas la face et m’effondre en pleurs. Il me propose de passer et je lui donne mon adresse.

20 minutes plus tard, le voilà qui rentre dans mon appartement. Je pensais m’être calmé mais à le voir je repars en pleurs. Il vient m’épauler et me prendre dans ses bras. Je ne sais pas pourquoi je lui ai dis de venir alors que je ne le connais pas. Et surtout je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas honte de chialer comme ça devant lui. Un sentiment de confiance peut-être… ou bien le fait que ça soit plus facile parce que je peux ne pas le recroiser demain si j’ai envie. Puis je repense que c’est son anniversaire et lui dis qu’il à sûrement mieux à faire. Il me rassure en me disant que tous ses potes sont rentrés.

Je finis par me calmer et retrouver la parole sans flancher. Je commence à tout lui raconter la scène puis petit à petit à limite lui raconter tous les détails depuis le début de la relation. Il m’explique que de son point de vue il y a quiproquo. Il a vu la réaction de Paco et sait qu’il a agit aussi par jalousie et énervement. Si je ne l’importais pas, il n’aurait jamais réagi comme ça. Pour Tristan, c’est clair qu’il a des sentiments mais qu’il ne sait pas se les avouer.

La discussion terminée, Tristan annonce qu’il va rentrer. Il est bientôt 4 h du matin… Je lui propose de rester dormir et que ça me rassurait d’avoir une présence contre moi. Je spécifie néanmoins que je ne coucherai pas avec. Il rigole en disant que si on couchait ensemble c’est que je n’avais décidément rien compris à ma vie. Il est vraiment mignon n’empêche et si il n’y avait pas cette histoire je serais allé plus loin. Mais maintenant que je sais mes sentiments pour Paco, je ne ressens rien pour les autres. Je dois maintenant lâcher prise et attendre demain pour voir la suite des événements.

Je me retrouve alors dans mon lit en caleçon avec Tristan qui est encore plus bandant en boxer avec une belle bosse apparente. Je m’allonge contre lui et lui demande si les caresses et les bisous ça compte comme tromperie ou réconfort. Il rigole en disant que pour lui, tant qu’il n’y a pas pénétration, il n’y a pas tromperie dans le cadre d’un couple non formel. Je comprends où il veut en venir.

J’hésite, car je pèse le pour et le contre. Mais inconsciemment ma main parcourt son corps musclé et je sens mon boxer se serrer. Je sais déjà que ce sera impossible de dormir dans ces conditions. Je m’aventure alors plus bas pour glisser ma main sous l’élastique de son caleçon. Je sens sa queue dressée à fond et d’une taille alléchante. Je relève la tête et on s’embrasse. Puis il me retourne sur le dos et m’embrasse de partout avant de venir rejoindre ma queue. Il retire mon boxer et la prend en bouche directement. Il suce vraiment bien. Je lui demande alors de remonter pour échanger et je me retrouve avec son pénis d’environ 18 cm en bouche. Elle est délicieuse et je prends plaisir à ce réconfort. Puis je remonte et l’embrasse en masturbant nos deux queues collées l’une à l’autre. Dans une quasi-simultanéité, on jouit tout ce qu’on a sur nos corps.

On s’endormira l’un contre l’autre dans notre mélange de sperme, car il est tard et on est fatigué. Demain s’annonce d’ailleurs très épuisant donc je profite d’être bien dans les bras musclés de Tristan.

Ninemark

ninemark@hotmail.fr

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