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Le journal
Je passe derrière le rideau que j’écarte du bras pour permettre à Fernando de me rejoindre dans la clarté qui décline. J’entoure son cou de mon bras et l’embrasse gloutonnement tandis que ma main libre l’explore. Je perds mes doigts dans les poils de son torse et trouve son téton. Je le frotte rapidement de la tranche d’un doigt à trois reprises et saisis le mamelon aussitôt dressé entre le pouce et l’index. Je perçois à la brusque aspiration qui décolle ses lèvres que j’ai trouvé là un ressort sensible de son plaisir et je cultive quelques minutes cette découverte, en observant sur son visage, yeux fermés et sourcils froncés, les vagues de plaisir qui se succèdent selon que je tire, vrille ou pince ce bout érigé. Puis je descends sur son ventre presqu’aussi velu. Son nombril est un puits doux et glabre dans lequel la pulpe de mon doigt se visse, comprime l’air et jaillit avec un petit bruit de bouchon qui provoque nos rires. Puis je saisis sa queue fine, dressée et baveuse mais il me la retire et guide ma main vers ses fesses en me serrant contre lui. Nos baisers ont repris de plus belle alors que je caresse son cul ferme à deux mains, jouant de ses poils, écartant puis resserrant ses globes pour glisser le long de sa raie, effleurer sa rondelle encore humide. Mon majeur s’y niche spontanément et il gémit. Il détache ses lèvres, me regarde et sans me quitter des yeux, se laisse coulisser contre moi et je vois poindre mon gland brillant qui soulève les poils entre ses pectoraux. Il baisse alors la tête et je sens ses lèvres s’en emparer et l’engloutir aussi profond qu’il lui est permis. Je me concentre sur ces sensations : il enserre ma queue de ses lèvres et l’avale en la faisant légèrement tourner de sa main puis ouvre la bouche pour la retirer et recommence en posant ses lèvres en cul de poule sur le méat. Putain ! A chaque descente j’ai l’impression d’un voile de soie pour la douceur et, en même temps, c’est serré et électrique. Je frémis et je me dégage tant c’est tendu, à la limite du supportable. Sans me lâcher les couilles, il demande « tu aimes ? » J’opine de la tête et recule sur le lit. Il me suit, me rabat sur le dos d’un bras autoritaire et replonge pour écraser ma tige d’une large langue baveuse qui balaie toute ma hampe, puis qui s’aiguise pour dessiner le bourrelet, le frein d’un fil de frisson et d’un coup, il l’engloutit de nouveau dans une cavité musculeuse et soyeuse qui aspire, caresse, presse, suce, repousse, avale… il m’arrache des soupirs et je me défends des deux mains, essayant de retenir ou d’attirer sa tête selon le réflexe que crée mes suffocations. D’un coup, je me dégage, totalement. Il tombe à plat ventre sur le lit, la croupe vers moi, avec une cuisse à l’équerre qui soulève la fesse droite. Il me regarde par-dessus son épaule, j’ai envie de lui faire demander grâce à son tour. Je tends le bras vers le lubrifiant. J’écarte ses fesses et lui caresse la raie de haut en bas. Mon majeur s’attarde sur sa rosette et, d’une impulsion, le pénètre. Une phalange et demie. Il sursaute et retombe en soufflant. Je vrille mon doigt lentement, puis dans l’autre sens et, soudainement, l’enfonce jusqu’à la garde. Autre soupir. J’entreprends des mouvements lents et appuyés pour l’explorer et trouver les points qui le font sursauter. Il avale une goulée d’air puis souffle lentement jusqu’à ce qu’à nouveau, je touche un point sensible. Je calcule, je délaisse pour revenir. Il cherche de l’air. Je reviens à son anneau que j’étire avec un doigt crocheté puis j’introduis un deuxième doigt et j’observe ses traits, c’est selon, se détendre ou se contracter. Je replonge, l’assouplis à nouveau. Alors que je le caresse maintenant à trois doigts, son visage a l’air paisible et il murmure. Il rabat son bras et tâtonne du bout des doigts pour trouver ma queue, demi-molle.
Il se soulève sur un coude, me regarde et tend la main vers les capotes. Deux succions me rendent la forme et il déroule le latex de ses mains expertes sur mon membre déterminé. Il est à quatre pattes, les couilles qui ballotent et je me place à genoux derrière lui. Je l’embouche et l’attrape à deux mains pour le placer dans l’axe favorable puis je le tamponne d’un petit coup de rein. Juste un instant et je reviens illico au bourrelet. Puis un second, plus profond. Un autre. Il ajuste sa posture en jouant sur ses coudes et sa cambrure pour être bien dans l’axe, à mesure que j’appuie mes coups de reins. Là, c’est en place ! Et je m’enfonce en me laissant peser sur lui. Juste cette sensation qu’il s’ouvre sous la pression de mon pieu qu’il absorbe jusqu’à la touffe et je ressors vivement au gland pour revenir tout aussi lentement. Il est bien détendu et commence à jouer de ses contractions pour répondre à mes poussées. Je le pénètre maintenant à écraser ma touffe dans sa raie et je termine par de petits poinçons rapides avant de reculer jusqu’à sentir son anneau serrer fermement la base de mon gland. Je me lâche d’une série de longs coups profonds qui le font haleter. Puis je décule et lui bifle le cul. Il tombe sur le côté, cuisse opposée relevée et je le pénètre de profil, ses deux épaules face à moi, les yeux dans les yeux. La course est plus courte mais son anneau est un peu écrasé et me serre agréablement. Et nous lisons notre plaisir chacun en direct sur le visage de l’autre et chacun, à tour de rôle, semble tenir la jouissance à sa merci.
Mais il rabaisse sa cuisse et me chasse hors de lui puis il descend du lit et s’installe en appui sur la pointe des pieds, cuisses écartées, le bassin sur le bord du lit, le buste redressé par ses bras tendus. Il me regarde, comme pour m’inviter mais je reste à distance, ma bite dressée en main que je fais balancer : « que veux-tu, Fernando ? » Il souffle « viens, baise-moi comme ça » Je m’approche, le caresse d’une main, frotte ma bite poisseuse sur sa fesse, lui attrape la tête pour lui fourrer ma langue bestialement, le paluche vigoureusement. J’attends. Je veux décider de l’instant où je vais revenir en lui qui s’impatiente. Qu’il demande encore « viens » Alors je me place entre ses cuisses, je fléchis mes genoux et guide ma queue pour la placer et je me redresse lentement pour l’enfiler de toute la longueur de ma bite brûlante. Au fond, au plus profond. Et là, je bloque ma respiration et me force à ne plus bouger. Je résiste à la furieuse pulsion qui monte dans mes reins. Il gigote, je le maintiens de mes deux mains fermes puis je laisse filer l’air lentement et me concentre sur cette barre de chair et commence à limer. Fernando se joint à moi pour des va-et-vient qui s’accélèrent, claquent et nous emportent dans un orgasme simultané et sonore. On se jette enchevêtrés sur le lit. Ma main farfouille dans ses poils maintenant collés de sueur. Il rit « tou l’as bienn lou lé jourrrrnal ? » et je ris aussi.
On est les rois du monde ! J’ai la naïveté de n’avoir aucun doute. Je suis porté par une jubilation intérieure, un élan joyeux. Je le houspille : « ouste, on va se laver » Je lui pique le gant, le frictionne. Il me l’arrache pour me toiletter à son tour. Tandis que je le laisse obligeamment me nettoyer, je le pique de petits bisous, le harcèle de petites touches et me frotte à lui. « Dépêche-toi, on recommence » (à suivre)
Amical72
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