Chapitre 1
En rangeant mon PC dans ma sacoche, je me disais qu'au final, j'étais plutôt content de ces trois jours d'intervention à l'Université et d'échanges avec des étudiants soucieux de se professionnaliser. Certains d'entre eux m'avaient même paru " dignes d'intérêt ", de jolis modèles bien qu'un peu jeunes à mon gout. Cadre sup dans un grand cabinet, j'avais accepté cette mission un peu à contrecoeur, comme en contrepartie d'une prochaine promotion. A trente-cinq ans, j'affiche un 1.90/85 de sportif mis en valeur par des costumes cravate qui me valent quelques conquêtes.
Mon devoir accompli, je m'apprête à quitter le campus par une de ces coursives où je me perdais toujours un peu même quand j'y étais étudiant lorsque j'entends appeler " M'sieur ! M'sieur ! " avec un bruit de pas précipités dans ma direction. Je me retourne sur un jeune homme qui, quittant un petit groupe, court vers moi. Il s'approche en retrouvant vite son souffle : assez grand, bien bâti bien qu'un peu épais, il a un visage carré à peau mate sous des cheveux en broussaille et très bruns. Il sourit, ses yeux se relèvent pour capter les miens quelques secondes avant de se baisser, il hésite puis se lance : " M'sieur, je peux aller avec vous ? " Le garçon est charmant, rosissant légèrement des pommettes, mais sa question reste ambiguë et doit être éclaircie. " Tu veux venir avec moi... à la piscine ? " dis-je avec un sourire en coin. " Non M'sieur ! Aller avec vous, quoi ! J'ai vu votre plaquette arc en ciel attachée à vos clés " Et relevant les yeux d'un air de défi, le garçon fait un pas vers moi en lançant sa main comme un pendule vers mon paquet.
Un réflexe me fait saisir son poignet avec une fermeté qui le fait rougir tout à fait. " Ça, mon garçon, jamais sans mon autorisation... " Puis " tu es escort ? " Et là il relève les yeux dans les miens, indigné, vibrant " non M'sieur ! comme on a vu que vous êtes gay, on a fait un pari avec mes potes là-bas " et il désigne le petit groupe avant de rebaisser les yeux, penaud.
Ce grand garçon à la fois timide et bravache, maladroit et rougissant d'être pris en faute me fait sourire et, pour tout dire, m'amuse, mais c'est pourtant d'une voix basse et mordante que je lui demande " et qui es-tu d'abord ? " " Toni, M'sieur ! " et comme pressé de se justifier, il sort son portefeuille où pointe sa carte d'identité. Lâchant son poignet, je lui prends des mains et pour y jeter un coup d'oeil froid " hummm Toni ! et si tu viens avec moi, tu m'offres quoi ? " Et je plante mes yeux dans les siens qui les baisse aussitôt en balbutiant. Je reprends : " j'aime les gentils garçons, Toni ! " Et cette fois, je me rapproche de lui à le toucher pour lui glisser à l'oreille " les garçons qui savent me donner du plaisir et tout ce que je demande " Comme il semble pétrifié, je me recule, lui tend son portefeuille avec un sourire : " tu peux repartir si tu veux... " avant d'ajouter " pourtant tu as l'air d'avoir de jolies fesses " Il relève la tête un sourire éclairant son visage " c'est que je suis fouteux M'sieur ! " Puis avisant ma main tendue tenant ses papiers, il la repousse d'un air déçu " gardez-moi M'sieur s'il vous plait ! j'ai parié avec mes potes là-bas et je veux pas choper la honte ! " Il a posé sa main sur la mienne et maintenant, il la caresse en me regardant avec un air de cocker. J'aime trop ces yeux bruns. Une idée perverse me traverse, je lève le nez et demande " où sont les toilettes, Toni ? " Et comme il me montre une porte, je lui pose une main sur l'épaule avec une moue pour ajouter " avant de répondre, je veux examiner la marchandise, je t'y retrouve dans quelques minutes " Ma main glisse alors le long de son dos et je lui tapote la fesse en l'invitant à s'exécuter. Tandis qu'il disparait dans les sanitaires, je me retourne vers ses potes, mais ceci est une autre histoire.
Je jette un oeil à ses papiers : Toni a 22 ans, un patronyme portugais et habite une petite ville voisine. Puis, riant intérieurement, je me dirige vers les sanitaires en me demandant comment je vais me sortir de cette histoire. Derrière la porte : personne ! Mais j'entends s'agiter dans une cabine et ouvrant la porte en grand je découvre Toni, face au mur et pantalon aux chevilles. Le garçon est solide et jambes et fesses sont couvertes de poils noirs comme je l'espérais. Sans avancer, je lui intime de se retourner et découvre une jolie bite demi-dressée... je demande alors à voir au-dessus... Il lève les bras en soulevant son sweat sur un torse déjà poilu et des abdos un peu noyés. Comme son vêtement relevé lui cache le visage, je lui pince un téton et lui caresse le flanc jusqu'au cul que je tapote. Ce contact le fait frissonner et sa queue bondit, mais, de mon côté, sa peau douce et son odeur m'ont aussi réveillé et je me laisse envahir par des pensées lubriques en le regardant : s'il a demandé à aller avec moi, il va en garder un sacré souvenir. " Je crois que tu n'as pas besoin de porter ce boxer, Toni. Quitte-le et rejoins-moi dehors ! "
Quand il arrive dans la galerie, je tends la main et il me donne son caleçon en rougissant. Je le garde dans ma main tendue et lui demande s'il sent sa queue libre dans son jean puis s'il perçoit que rien ne protège plus sa rondelle du désir. Je lui demande de se retourner pour me montrer son cul en se penchant légèrement en avant. Quand je le fais cambrer, son jean taille basse coulisse sur ses fesses, laisse apparaitre sa raie assombrie de poils bruns et il le retient d'une main en rougissant. Je lui demande de lever les bras au-dessus de sa tête et son jean tombe sur son pubis tandis que son sweat se relève en dévoilant son ventre poilu. Je le mate en souriant et, glissant son caleçon dans ma sacoche avec ses papiers, je lui demande s'il veut toujours " venir avec moi " Il semble un moment perdu et montre ma sacoche où je détiens ses papiers et son boxer. J'insiste " veux-tu toujours venir avec moi Toni ? " Il bredouille " oui, M'sieur ! " Ma voix est ferme et calme quand je lui dis " tu es un bon garçon obéissant, j'accepte que tu viennes avec moi, Toni " Il me regarde et me dis " merci, M'sieur ! " Il a compris la première règle.
Ensuite, quand je lui demande s'il conduit, il me répond " oui " d'un air interloqué. Je lui lance alors mon trousseau de clés " tu es aussi chauffeur ! je veux voir si tu comprends les consignes " Toni s'assoie au volant du coupé Audi, sérieux comme pour l'examen du permis de conduire, et moi à la place du passager. Il suit mes indications et conduit avec application me laissant le détailler à loisir : il a une jolie bouche charnue et un sourire qui éclaire son visage. Il est rasé de frais et quelques poils bruns dépassent du col de son sweat. Je pose ma main sur sa cuisse et remonte vers son paquet en le surveillant, il tourne ses yeux vers moi, mais je lui donne l'ordre de regarder la route. Sous mes doigts, je sens qu'il bande et que sa queue est contrainte. Je la masse pour le faire monter encore, explore son torse. Ses yeux pétillent, mais par moment il semble inquiet puis me lance des regards furtifs quand j'ouvre son portefeuille pour regarder ses papiers. Il gare ma voiture et, à mon invitation, entre le premier dans l'ascenseur. Aussitôt, je me colle contre lui dans son dos, mon bassin contre ses fesses et mes bras passant sous les siens pour le peloter comme pour une fouille. Je lui glisse à l'oreille " maintenant, tu vas me montrer que tu es ce bon garçon que tu m'as annoncé " D'une main, je lui tiens la gorge et lui fais sucer deux doigts en lui reniflant le cou, son odeur de jeune mâle est chaude et douce. Je lui impose mon érection plaquée contre son cul tout en le maintenant solidement pour qu'il s'offre à mon exploration sans rien tenter. De mon autre main, je presse, je palpe la fermeté de ses muscles, je m'approprie son corps et me colle à lui quand soudain la cabine tinte et la porte s'ouvre... " troisième étage ! "
Amical72
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