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Ce long récit en 14 épisodes constitue une histoire complète d’« Adrien l’amour fou », que j’ai souhaité développer. J’ai juste apporté quelques changements minimum (couleur des cheveux d’Adrien, âge des personnages), mais l’idée est la même : les joies et les difficultés d’une relation amoureuse et sexuelle d’un couple avec une grande différence d’âge. Comme d’habitude, beaucoup de sexe aussi… et les photos des personnages disponibles sur demande.
Comme dans toutes mes histoires, les rapports sont non protégés. Dans la vraie vie, pensez à mettre des préservatifs.
Bonne lecture
Chapitre 7
Mes premiers mois à Paris me donnent l’occasion de penser un peu à moi, de découvrir la ville.
La bonne nouvelle est que mon métier me plait bien. Il est intéressant, un nouveau défi. Il me donne l’occasion de me déplacer régulièrement en province et un peu à l’étranger.
Mais je ne parviens pas à t’oublier, Adrien. Je pense à toi tous les jours. Je regarde tes photos et tes posts sur les réseaux sociaux. Mon cœur se serre fort quand je vois que rapidement après notre rupture, tu t’es trouvé un nouveau petit ami. Erwan. Aussi mignon que toi. Ton âge, évidemment. Et tu t’affiches avec lui sans problème. Main dans la main, bouche contre bouche sur les photos… Je suis énervé, jaloux. Cette relation tu la vis pleinement… pas comme la nôtre. Parce que ça ne s’est pas passé comme prévu. Parce que j’ai eu peur, peut être… Peur des jugements, peur du regard des autres.
Je m’en veux, je n’ai pas su gérer… et les contradictions incessantes me reprennent sans cesse. D’une part, la jalousie, le regret éternel de ne pas avoir eu le courage de t’aimer plus. Mais pourquoi est-ce que je n’ai pas tout plaqué pour partir avec toi ? Et de l’autre, le cynisme, l’idée qu’après tout ça ne pouvait pas marcher et que j’ai été con de croire à une belle histoire d’amour avec quelqu’un de 20 ans de moins, mon élève de surcroit…
Le cynique gagne progressivement… car c’est plus facile d’admettre qu’on est con…. Cependant, je n’arrive toujours pas à t’effacer de mes fantasmes.
Je me branle en regardant tes photos sur Instagram. Je regarde les sex tapes qu’on a faites ensemble et me masturbe. Je t’imagine en train de faire l’amour avec Erwan. Est-ce qu’il te baise mieux que moi ? Avec lui, es-tu passif ou actif ? Je suis jaloux, envieux. Je vous vois baiser en rêve tous les deux. J’imagine parfois des plans à trois avec vous deux.
Ma vie sexuelle n’est pas donc pas terrible. Je suis toujours très attiré par les mecs plus jeunes, mais ton souvenir est trop présent pour que j’ose une nouvelle histoire avec quelqu’un comme toi. Je me dis 10 ans de moins, pas plus. Je couche avec deux ou trois mecs au cours de l’année…
Tout bascule à nouveau avec ce SMS… à la mi-septembre, plus d’un an après notre rupture. Comment l’oublier ? Je n’avais pas effacé ton numéro de mon portable. Et quand ton nom s’est affiché, ça a été un choc. Tellement inattendu…Mon cerveau s’est immédiatement mis en marche, et dans toutes les directions. Que souhaites tu ? Tout recommencer ? Non, je ne peux pas m’emballer… Peut-être que tu m’en veux encore, et cherche une confrontation ? Je tremble
Tu veux me voir… tu es à Paris… juste boire un verre. Je n’hésite pas bien longtemps. Je ne PEUX pas ne pas te voir, cela m’est impossible.
Tu n’as pas changé ! Tu es très mignon ce jour-là. Un t-shirt, un jean, des Converse. Tu respires la beauté de la jeunesse. Au début, l’ambiance est bizarre. Silencieuse. On parle de la météo. Mon dieu, par quoi commencer ? Va-t-on reprendre là où on a laissé les choses la dernière fois, dans les larmes, les cris, l’incompréhension ? Je n’en ai pas du tout envie… toi non plus. Alors, je prends de tes nouvelles. Tu viens d’intégrer une école de commerce, située en banlieue parisienne. Une des meilleures. Ton ancien professeur que je suis n’est pas surpris. Je sais à quel point tu es brillant. Mais l’ancien amant avait peur que tu aies mal digéré notre rupture, et que cela t’ait perturbé dans tes études. Ce n’a pas été le cas apparemment. Te voilà parisien comme moi. Tu prends des nouvelles toi aussi. Même si tu as l’air de savoir ce que je fais. D’ailleurs tu savais que j’étais à Paris. J’imagine que tout a fini par se savoir au fond. Je frissonne. J’imagine les commérages, les ragots. Qu’est ce qu’on a pensé et dit à mon sujet ? Et à ton sujet ? Je n’ose pas aborder la question.
Je m’inquiète de tes rapports avec ta famille. Ça va mieux. Beaucoup mieux. Je suis content pour toi. Ta mère a bien accepté ta relation avec Erwan, et l’a même rencontré. Je réalise donc que le problème, c’était moi, et non ton homosexualité. Je m’en veux… Tu t’empresses de dire que vous n’êtes plus ensemble. Vous étiez différents, me dis tu. Je ne cherche pas à en savoir plus.
Soudain, sans amener le sujet, tu t’excuses pour notre rupture. Je t’interromps tout de suite, pour m’excuser et rejeter la faute sur moi. Tu surenchéris… Je te contre. Excuse, contre excuse. C’est presque comique. Deux fautes en fait. Deux erreurs de jugement, c’est probablement pour ça que tout s’est cassé d’un coup si vite. De l’impatience, de l’intransigeance, de l’immaturité de ton coté. De la crainte, des remords, de la honte, ne pas assumer assez notre relation, de mon côté.
Je suis soulagé… tellement soulagé. Et toi aussi. Qu’on ait eu cette explication. Ce moment de pardon, d’explication. Un poids est levé. J’y vois plus clair. Je suis maintenant tellement content de te voir, juste de sentir ta présence. On décide de passer l’après-midi ensemble.
Nous sommes à Paris tous les deux. On en profite. On marche dans les rues, s’arrête dans les librairies, galeries. Je suis enfin dans une ville où je peux être moi-même, et toi aussi. Une ville qui assouvit nos désirs de découverte, de liberté, de plaisir. Je te redécouvre. J’aime te voir dans cet environnement. Nouveau pour toi, mais qui te convient si bien
Au fur et à mesure de l’après-midi, je redeviens rapidement proche de toi. Et je lis cette même proximité dans tes yeux. Mon amour revient, presqu’aussi vite qu’il avait disparu. Mais non, il n’avait jamais disparu. Il était juste enfoui sous une masse de remords, de regrets et de culpabilité. Sans jamais mourir. La proximité grandit au cours de l’après-midi. Inconsciemment je me tiens plus près de toi. Jusqu’à pouvoir sentir à nouveau l’odeur de ta peau, et ton souffle. Ma main t’effleure. La tienne me touche.
N’ai-je jamais pu te résister ? Je crois bien que non en fait.
En fin d’après-midi. On se retrouve donc chez moi, pour aussitôt se dévorer mutuellement les lèvres.
- Tu m’as tellement manqué… j’ai pensé à toi tous les jours. Tu me rends fou…
- Toi aussi Matthieu… je t’aime… oh, je t’aime…
Nos lèvres et nos langues ne se quittent pas pendant d’interminables minutes. J’ai besoin de regoutter ta salive, de te boire, de reposséder ta bouche, de lui faire l’amour.
J’enlève ton t-shirt et redécouvre avec bonheur ton torse imberbe, tes tout petits tétons. Je ne peux m’empêcher d’embrasser, de caresser, de lécher. Je te serre. Une main dans ton dos, l’autre qui caresse ta nuque, tandis que ma langue est à nouveau dans ta bouche, caressante, aimante. La bosse sous ton jean est énorme, et butte contre la mienne. Ma langue descend dans ton cou, puis je baise tes épaules. Mes mains commencent à glisser dans ton pantalon, le long des fesses et de la raie.
C’est si bon, mon dieu, de sentir ta peau, son grain, son odeur. Rien n’a changé. Tu es le même mon chéri, mon amour. Je te veux encore plus. Je te sens caresser mon paquet. Ma queue, puis mes couilles.
Mes mains, elles, vont plus loin, à l’intérieur de ton boxer, déjà bien mouillé. Je te déboutonne et fait tomber le jean et le boxer sur tes chevilles. Ta queue jaillit comme un diable de sa boite, faisant tomber les gouttes de sperme qui perlaient au bout du gland. Ce gland sur lequel je pose mes lèvres, l’embrasse. Avant de faire glisser ta belle bite tout au fond de ma gorge. Tu jures, de plaisir, tu gémis, tu trembles.
Ce n’est pas que du sexe… ce sont des retrouvailles. Physiques, psychologiques. Deux corps qui se connaissaient et se retrouvent. Qui se souviennent du plaisir et le redécouvrent. Je te suce avec passion, et je te regarde. Je veux te voir, prendre du plaisir. Je t’observe ouvrir la bouche. Te caresser, de passer les mains sur le torse et les seins, contre tes fesses, puis dans mes cheveux. Tu prends ma tête entre les mains pour mieux me baiser la bouche, mais en douceur. Mes mains, elles, caressent des petites couilles et tes fesses.
Je me redresse. On va vers la chambre et je me déshabille en chemin. Tu avances tant bien que mal, tout nu, à l’exception de ton jean baissé sur les chevilles. J’aime te voir trottiner comme ça, la queue à l’air. Le jean, le boxer, les chaussettes et les Converse sont retirés rapidement et nous sommes nus dans les bras l’un de l’autre. Je retrouve ton corps chaud contre le mien et te serre bien fort. Mains sur les fesses, caresses, baisers, les queues coincées entre nous, verticales. Je ferme les yeux. Pour mieux te sentir. Mieux me souvenir du passé et le revivre.
Je m’allonge sur le lit, confortablement. Tu te mets sur le ventre, entre mes jambes. Et je te laisse jouer avec ma queue, l’agripper, t’amuser à faire rebondir le gland contre ta langue, la gober, la lécher. J’aime observer ton dos nu et tes petites fesses, mais aussi des mollets qui se relèvent de temps en temps, comme pour balancer au rythme de ta tête.
Je me place sur les coudes. Je te laisse sucer. Rien que le plaisir que tu me donnes avec ta langue et ta bouche. Et le plaisir de te voir en action. Mais l’envie de te toucher est trop forte. Et je touche tes épaules, je te caresse. Puis ton dos, et mon doigt vient glisser jusqu’à ta raie. Ce petit cul, rond, superbe, qui sera de nouveau à moi.
Tel un chat câlin et malicieux, tu t’avances maintenant à quatre pattes au-dessus de moi. Tu t’arrêtes pour m’embrasser. Puis tu te redresses, les genoux bien calés sous mes aisselles, de sorte que ta bite soit bien au niveau de ma bouche. A mon tour de te sucer. Et de t’admirer. De sentir mes paumes caresser tes poils légers sur les cuisses.
Mais très vite ma langue est attirée par d’autres zones. Tu t’avances plus et ma langue te lèche maintenant les couilles. Tu tressailles. Oui, ça chatouille un peu. Mais c’est bon aussi. Ta queue se contracte à chaque coup de langue.
- Retourne-toi, viens t’assoir sur mon visage
J’ai le temps d’admirer ces petites fesses, l’objet de mon culte. De les baiser, avant que tu ne viennes carrément t’assoir sur moi et laisse ma langue te bouffer. Lécher ton intimité, et carrément te pénétrer. Tu m’as tellement manqué mon chéri. Je t’entends gémir, te toucher, te lâcher complètement
- Baise-moi, prends-moi
Tout nu, la queue virevoltante, tu sais où trouver le gel. Et je t’observe te mettre un doigt pour te préparer. C’est aussi toi qui me lubrifies, avant de venir te mettre ma bite dans le cul
Je pense n’avoir jamais soupiré aussi fort, pareil pour toi, qu’au moment où je suis entré en toi. Facilement. Un sourire irradie ton visage. Tu te penches pour m’embrasser
- Tu n’as pas idée à quel point j’ai manqué de t’avoir en moi
Je suis au paradis.
- Oh mon amour. Maintenant, on ne sera plus séparé. Promis. Et je te ferai l’amour tous les jours
Tu commences à monter et descendre, les mains calmement posées sur les cuisses. Un mouvement très régulier. Le spectacle est proche du divin pour moi. Tu as 20 ans, tu es magnifique, nu et tu te donnes à moi. Tu me donnes ta beauté, ton amour, ta jeunesse, ton corps pur et lisse. Mon rêve est revenu.
- Oh Adrien, oh Adrien, je t’aime, comme je t’aime
Je te caresse partout, doucement, au rythme de mes mouvements en toi. J’embrasses tes mains et tes doigts. On reste un moment ainsi…
Tu te détaches et te mets à quatre pattes.
- Prends moi doggy style
Je reste quelques secondes à admirer ton corps d’éphèbe, nu, fesses face à moi, prêt à se livrer. Je le touche comme pour me prouver qu’il est bien réel, avant de me reglisser en toi.
Nos mouvements, ceux du passé, sont revenus facilement. On se connait. Je sais comment tu bouges, me synchroniser avec toi, où et comment te donner du plaisir. Trouver ta prostate et la caresser avec ma bite, au plus profond de toi.
Je te baise le plus longtemps possible, jusqu’à ce que tu fatigues, et que je t’encule en missionnaire. Je veux te voir. T’observer. Voir ton plaisir. Je suis collé à toi. Nez contre nez. Les yeux dans les yeux. Je bouge doucement, mais profondément. Je ne peux te quitter des yeux. Tu gémis. Oui Adrien, gémis, crie ton plaisir, je veux t’entendre. Tu pousses des « ah » de plus en plus sonore
- Je t’aime, je t’aime
Un je t’aime à chaque coup en toi. Et tu m’en donnes en réponse. Des je t’aime toi aussi. Avant que je n’expulse mon foutre en toi. Là encore, un cri, un je t’aime à chaque fois. Et tes cris à toi sont aussi des cris de jouissance, car je sens ton sperme chaud couler contre mon ventre. On reste les yeux dans les yeux.
- Je suis tellement heureux que tu sois revenu
- Je t’aime Matthieu, tu m’as manqué, pardonne-moi
- Rien à pardonner.
Je souris. On s’embrasse longuement, tout en laissant nos queues se dégonfler. Je regarde ton petit corps fin sauter du lit et rejoindre la salle de bains. Ah, ces petites fesses qui rebondissent un peu
Tu es en train de pisser, tout mignon. J’observe ton dos. Je finis par glisser mes bras autour de toi,
- Mmmh, mon chéri…. Je ne vais plus te laisser partir maintenant.
Tu te retournes, et vient plonger ta tête dans mon épaule
- Tant mieux
Tes bras me serrent fort aussi. Je sens ta queue durcir. Tu me souris
- J’ai encore envie…. Me lances-tu espiègle
Et tu es mon enfant gâté. Je ne peux rien te refuser. Je t’embrasse passionnément sur la bouche.
On recommence une longue séance de baisers et de caresses sur le lit, comme pour re-explorer le corps de l’autre intégralement. On joue dans toutes les positions, en on finit par se faire une ejac faciale l’un à l’autre.
Il faut déjà nuit quand je te baise une troisième fois. Cette fois plus agressivement – je te baise par derrière, à plat ventre en position de domination totale.
Au moment où tu te glisses sous les draps, tout câlin, comme un chat fidèle, tout parait irréel. Tout est allé si vite, tout est revenu si vite. J’ai du mal à y croire.
Petite cuillère, tu te places de côté, et je viens t’envelopper, sentir ce petit corps chaud et nu contre moi. Une vague d’excitation et de chaleur m’envahit. J’ai tellement attendu ce moment-là. Que tu viennes passer la nuit avec moi, que tu t’endormes dans mes bras. Cela n’avait jamais été possible jusqu’à présent. Et le rêve est maintenant réalité. J’ai du mal à m’endormir, et c’est ton souffle lent, apaisé, et ton visage d’ange endormie qui finalement m’apportent le calme nécessaire pour me plonger dans le sommeil.
Sylvainerotic
sylvainerotic@yahoo.com
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